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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013
Messages: 882
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MikeNeko
Inscrit le: 27 Nov 2012
Messages: 556
Localisation: IDF
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 Posté le: Dim Juil 28, 2013 12:08 pm Sujet du message: |
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Effectivement ma voix est descendue d'une octave ce matin 
| NEOPHYTE a écrit: |
Je suis d'accord avec Mikeneko, cette dernière soirée avec le Ballet de Vienne était formidable.
Et en lisant le post de fandorine, je regrette de ne pas avoir aussi vu cette matinée.
De cette dernière, je dois dire que c'est la performance de Maria Yakovleva qui m'a scotchée, en particulier les fouettés du IIIème Acte.
A Paris, en décembre, ils étaient très bien, la semaine dernière, le 20, ils étaient encore mieux, mais hier, elle a encore gagné en vitesse, incroyable, elle les a enchainés avec une facilité déconcertante.
Denys Cherevychko était toujours en très grande forme, il a vraiment décollé, son Basilio a du punch, il a quelque chose d'inoxydable.
Et cela devient une habitude, Olga Esina a été une Reine des Dryades sublimissime, c'est dommage que le rôle n'ait pas été prolongé pour elle... |
Chouette, vous y étiez également  Si j'avais su je serais venu vous voir à l'entreacte.
Au delà de nos têtes d'affiches (et décidément le jeu de Cherevichko est parfaitement dans le ton du ballet, toujours désopilant ), effectivement Olga Esina est toujours une merveille à admirer... elle a une élégance naturelle qui transforme chaque difficulté en vers d'une Ode à la grâce.
Comme je l'ai dit je les ai tous aimés, les amies de Kitri Ioanna Avraam et Maria Alati étaient méritantes d'hommages. Alors certes le public est moins vocal pour ces rôles, mais je me suis fait un plaisir de leur exprimer notre gratitude, tout comme pour Prisca Zeisel et sa première demoiselle d'honneur pleine de vie et d'énergie ou cette amour de Cupidon qu'est Natascha Mair
J'ai beaucoup aimé le couple Ketevan Papava / Kirill Kourlaev (Danseuse de rue / Espada), là j'ai retrouvé l'élégance que j'attendais
Enfin bref, je ne vais pas non plus toutes et tous les citer, le niveau était élevé, et ils se sont bien donnés pour la dernière.
C'est de toute façon un bon signe quand les actes passent trop rapidement et que l'on est triste de voir le rideau tomber...
Moi aussi j'aurais bien aimé voir le couple du soleil levant (à la ville et enfin sur scène) en tête d'affiche... enfin bon ce sera pour une autre fois.
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011
Messages: 1002
Localisation: PARIS
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| Posté le: Dim Juil 28, 2013 6:09 pm Sujet du message: |
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MikeNeko, j'avoue que j'ai regardé le premier rang....j'ai hésité à proposer de faire "bouquet commun" pour Olga... je suis certaine que vous n'auriez pas raté une si jolie cible....
Dans son costume de Reine des Dryades, elle ressemblait à la jeune fille à la perle de Vermeer.
D'ailleurs, je trouve que les costumes de Nicholas Georgiadis sont particulièrement réussis, les torreros et les danseuses en noir et rouge étaient vraiment aux couleurs de l'Espagne.
Quant à Cupidon, il avait un tutu comme à Paris, j'ignore si c'est un message.... l'Amour serait particulièrement féminin....?
Vienne et Paris sont donc d'accord lorsqu'il s'agit de Cupidon....
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Dim Juil 28, 2013 7:04 pm Sujet du message: |
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Je préfère en général les mises en scène plus littérales (nous avons ici des filles de Barcelone qui ont l'air de courtisanes du XVIIIe, cf. Manon du même Georgiadis...) mais il faut le dire, cette production a vraiment du style.
C'est un peu anecdotique, mais comme on en avait parlé il y a quelques mois, impossible de confondre Cupidon et la Reine des Dryades ou la Danseuse des rues et la Kitri de l'acte I.
Au départ, j'étais un peu gênée de voir tout ce faste comprimé sur la scène riquiqui du Châtelet, mais je crois au fond que l'habitude de voir ces grands ballets donnés (enfin, depuis seulement quelques années) dans des arènes type Bastille pervertit complètement notre regard. Si la scène de Châtelet est sans doute un peu petite pour les ballets de Petipa (on l'avait déjà constaté par le passé), je suis malgré tout persuadée qu'ils sont faits pour ce type d'environnement "de proximité".
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011
Messages: 1002
Localisation: PARIS
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| Posté le: Dim Juil 28, 2013 8:02 pm Sujet du message: |
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Lorsqu'au IIIème acte, Basilio fait semblant de se poignarder, à Vienne comme au Bolchoi, l'assemblée détourne le regard et du coup Basilio a tout son temps pour faire sa petite installation et s'allonger sur sa cape,
je trouve cela plus drôle qu'à Paris où tout le monde le regarde.
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Cantalabute
Inscrit le: 29 Jan 2013
Messages: 180
Localisation: Valence - France
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| Posté le: Dim Juil 28, 2013 9:28 pm Sujet du message: |
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| sophia a écrit: |
Au départ, j'étais un peu gênée de voir tout ce faste comprimé sur la scène riquiqui du Châtelet, mais je crois au fond que l'habitude de voir ces grands ballets donnés (enfin, depuis seulement quelques années) dans des arènes type Bastille pervertit complètement notre regard. Si la scène de Châtelet est sans doute un peu petite pour les ballets de Petipa (on l'avait déjà constaté par le passé), je suis malgré tout persuadée qu'ils sont faits pour ce type d'environnement "de proximité". |
Le terme "riquiqui" est peut-être exagéré : la scène du Châtelet mesure tout de même 24 x 35 m : elle était, à l'ouverture du théâtre en 1862, la plus grande scène de Paris.
Je suis tout à fait d'accord sur "l'environnement de proximité" pour les ballets de Petipa : par exemple le transfert de Garnier à Bastille, à mon sens, a fait perdre tout son charme et son mystère à La Bayadère.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Lun Juil 29, 2013 1:00 am Sujet du message: |
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| Cantalabute a écrit: |
| Le terme "riquiqui" est peut-être exagéré : la scène du Châtelet mesure tout de même 24 x 35 m : elle était, à l'ouverture du théâtre en 1862, la plus grande scène de Paris. |
Oui, disons qu'elle est relativement petite si on la compare à celles de Garnier ou de l'Opéra de Vienne, ce qui a vraisemblablement obligé à quelques aménagements, notamment pour les décors.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3559
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| Posté le: Lun Juil 29, 2013 9:57 am Sujet du message: |
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personnellement je n'ai pas trouvé la scène du Châtelet trop exigüe. Je trouve qu'elle convient bien car, je suis d'accord avec vous, ce type de ballet a besoin de proximité.
Cet hiver 2 fois à Bastille j'ai trouvé que l'énorme vaisseau rendait les ballets classiques très fades, car le vaste plateau, notamment en hauteur, écrase complètement les manèges, sauts et autres figures, qui perdent de leur éclat. Ne restent que de jolies cartes postales avec de jolis ensembles.
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