Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Dim Déc 07, 2008 3:36 pm Sujet du message: Le Dansoir de Karine Saporta - Actualités |
|
|
On m'informe, que dans le cadre des activités du "Dansoir" de Karine Saporta, installé sur le parvis de la Bibliothèque nationale de France, à Paris, se tiendra , un dimanche par mois, un "brunch artistique" animé par Sabrina Weldman, journaliste à Beaux-Arts Magazine :
Citation: |
Les Rendez-vous du Dansoir
BRUNCHES ARTISTIQUES
Animés par Sabrina Weldman
de Beaux Arts Magazine
un dimanche par mois jusqu'à fin mars
dimanche 21 décembre de 13h à 15h
Que représente la nudité dans la danse contemporaine ?
Est-elle devenue un lieu commun ?
A-t-elle une fonction de transgression ?
Renvoie-t-elle au corps naturel ou culturel ?
avec
Yves-Noël Genod, Karine Saporta et Jean-Luc Verna
Vidéos de Jérôme Bel et Maria Donata d'Urso
Prochains rendez-vous avec Sabrina Weldman les 25/1, 22/2 et 30/3
Entrée libre
PARVIS DE LA BIBLIOTHÈQUE
NATIONALE DE FRANCE
SITE FRANÇOIS MITTERRAND - PARIS 13ème
Renseignements 01 48 07 00 17
http://ledansoir.saporta-danse.com ou www.saporta-danse.com
Accès
Entre les tours T3 et T4 de la BnF côté avenue de France, au niveau
du cinéma MK2
Parking : Tolbiac Bibliothèque - 1000 places ou Vincent Auriol - 450
places
métro : ligne 6 Quai de la Gare ligne 14 et RER C
Bibliothèque F. Mitterrand |
Dernière édition par haydn le Ven Fév 06, 2009 4:20 pm; édité 1 fois |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Ven Fév 06, 2009 4:20 pm Sujet du message: |
|
|
Blanca Li sera l'invitée du Dansoir à la mi février :
Citation: |
La folle vie de Blanca Li – Portrait cinématographique
au DANSOIR KARINE SAPORTA
les 11 et 13 février à 20 h
le 14 février à 20 h 30 suivi d'un Dansoir interactif "Tango"
le 15 février à 16 h 30
Au cours de ce one-woman-show qui utilise des courts-métrages
délirants,
l'Andalouse et enflammée Blanca Li partagera avec le public ses
recettes drôles de cuisine,
ses angoisses "existentielles" et ses secrets de danseuse
avant d'inviter les spectateurs à se joindre à elle.
Tarifs : 12 euros / réduit 8 euros
Renseignements 01 48 07 00 17
http://ledansoir.saporta-danse.com ou www.saporta-danse.com
PARVIS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE
SITE FRANÇOIS MITTERRAND - PARIS 13ème
Accès
Entre les tours T3 et T4 de la BnF côté avenue de France, au niveau
du cinéma MK2
Parking : Tolbiac Bibliothèque - 1000 places ou Vincent Auriol - 450
places
métro : ligne 6 – Quai de la Gare ligne 14 et RER C –
Bibliothèque F. Mitterrand |
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mar Fév 10, 2009 2:23 pm Sujet du message: |
|
|
Citation: |
Les Rendez-vous du Dansoir
BRUNCHES ARTISTIQUES
Animés par Sabrina Weldman
de Beaux Arts Magazine
un dimanche par mois jusqu’à fin mars
dimanche 22 février de 13h30 à 15h30
Quelle place pour le corps vieillissant dans la danse contemporaine ?
Quelle place pour ce corps dont la représentation est encore de nos
jours un tabou ?
avec
la danseuse, chorégraphe et pédagogue Françoise Dupuy, la danseuse
Françoise Bal-Goetz (Trois générations , Des gens qui dansent, Cher
Ulysse de Jean-Claude Gallotta…) et Amanda Cron-Faure, auteur de
l’étude Vieillir avec son art
Vidéos de Jean-Claude Gallotta
Prochain rendez-vous avec Sabrina Weldman le 22/3
Entrée libre
PARVIS DE LA BIBLIOTHÈQUE
NATIONALE DE FRANCE
SITE FRANÇOIS MITTERRAND - PARIS 13ème
Renseignements 01 48 07 00 17
http://ledansoir.saporta-danse.com ou www.saporta-danse.com |
|
|
Revenir en haut |
|
laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
|
Posté le: Mar Fév 10, 2009 6:10 pm Sujet du message: |
|
|
Le vide et les courants d'air de cet endroit me font dresser les cheveux sur la tête...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
|
Revenir en haut |
|
nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
|
Posté le: Mar Fév 10, 2009 7:37 pm Sujet du message: |
|
|
Mais est-ce qu'il y a parfois de la danse, dans ce dansoir?
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mer Mar 11, 2009 11:40 am Sujet du message: |
|
|
Citation: |
Les Rendez-vous du Dansoir
BRUNCHES ARTISTIQUES
Animés par Sabrina Weldman
de Beaux Arts Magazine
dimanche 22 mars de 13h à 15h
Chorégraphe - interprète : une relation particulière
Comment se module la relation entre le chorégraphe et l’interprète ?
Jusqu’où le chorégraphe peut-il pousser l’interprète,
physiquement et psychiquement ?
Qu’en pense l’interprète ?
avec
les danseurs et chorégraphes Olivier Dubois, Olivia Grandville (les
Carnets Bagouet…), Thierry Malandain (CCN/Ballet de Biarritz),
Kataline Patkaï, Loïc Touzé et la performeuse Gaël Depauw
Projection de Véronique Doisneau de Jérôme Bel et Pierre Dupouey
Entrée libre
Brunch participatif : 12 euros
Le même jour de 10h à 13h et de 15h à 22h :
« ENJOY UNSTABLE CIRCUS » - Version 1.1
de Pierre Bongiovanni avec la collaboration de I-Wei Li
Dans le cadre du Dansoir numérique
Installation interactive en continu dans l’espace.
Parcours énigmatique et sensible, en sept stations pour un art dans
la crise.
Objets, performances et massages.
A la demie de chaque heure, un massage de 30 min, et toutes les
heures, une performance de I-Wei Li.
Tarifs : entrée de l’installation : plein : 8 € / réduit : 5 €
Massage sur RDV au 01 48 07 00 17 : 15 €
PARVIS DE LA BIBLIOTHÈQUE
NATIONALE DE FRANCE
SITE FRANÇOIS MITTERRAND - PARIS 13ème
Renseignements 01 48 07 00 17
http://ledansoir.saporta-danse.com ou www.saporta-danse.com
Accès
Entre les tours T3 et T4 de la BnF côté avenue de France, au niveau
du cinéma MK2
Parking : Tolbiac Bibliothèque - 1000 places ou Vincent Auriol - 450
places
métro : ligne 6 – Quai de la Gare ligne 14 et RER C –
Bibliothèque F. Mitterrand |
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Sam Avr 04, 2009 10:43 am Sujet du message: |
|
|
Citation: |
Les Rendez-vous du Dansoir
vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 avril
le vendredi 10 avril à 20 h : « 1 et million »
La chorégraphe Karine Saporta présentera en avant-première des extraits de
la création photographique et performative qu’elle conçoit à la demande de
la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, en vue d’une exposition qui sera accrochée durant tout l’été 2009
Dans le cadre de cette soirée, une rencontre-débat sera animée par Sabrina Weldman de Beaux Arts Magazine
Immigration, métissage, hybridation des arts :
le mix de la danse contemporaine ?
Avec les chorégraphes et danseurs Josef Nadj, Chantal Loïal, José Bertogal et Karine Saporta
les samedi 11 avril à 20 h 30 et dimanche 12 à 16 h 30 : « La Maison Chéri Chérie »
Karine Saporta présentera en avant-première des extraits de son cabaret « érotico-numérique ». Pour ce spectacle, visible du 5 au 24 juillet au festival Villeneuve-en-scène à Villeneuve-lez-Avignon, la chorégraphe travaille sur l’histoire de l’érotisme à travers ses expressions, des plus raffinées aux plus triviales
Dans le cadre de ces soirées, deux rencontres-débats seront animées par Sabrina Weldman de Beaux Arts Magazine
Erotisme, créations, sensations : quand la scène trouble la salle
Le 11 avril à 20 h
Avec le metteur en scène et chorégraphe Pascal Rambert, la réalisatrice Catherine Breillat, la danseuse Vanessa Biel et la chorégraphe Karine Saporta
Le 12 avril à 16 h 30
Avec les chorégraphes et danseurs Elie Hay et Karine Saporta, la réalisatrice Catherine Corringer et la danseuse Alexandra Sarramona
Tarif plein : 15 € / réduit : 10 €
PARVIS DE LA BIBLIOTHEQUE
NATIONALE DE FRANCE
SITE FRANÇOIS MITTERRAND - PARIS 13ème
Renseignements 01 48 07 00 17
http://ledansoir.saporta-danse.com ou www.saporta-danse.com
Accès
Entre les tours T3 et T4 de la BnF côté avenue de France, au niveau du cinéma MK2
Parking : Tolbiac Bibliothèque - 1000 places ou Vincent Auriol - 450 places
Métro : ligne 6 – Quai de la Gare ligne 14 et RER C – Bibliothèque F. Mitterrand |
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Dim Sep 15, 2013 11:41 am Sujet du message: |
|
|
Karine Saporta voudrait-elle marcher dans les pas de la Zakharova? Elle s'est en tout cas fendue le 16 mai dernier d'un discours au Sénat, dans lequel elle dépeint avec une outrance ahurissante la condition de la femme-danseuse-chorégraphe en France du XIXème siècle à nos jours... Selon elle en Allemagne, c'est beaucoup mieux (mais elle a tout de même quelque peine à citer des artistes d'Outre-Rhin, puisque Susanne Linke est rebaptisé "Susanna", et Pina Bausch devient "Baush" - on a échappé à "Boche" de justesse) :
Citation: |
Longtemps considérées comme des prostituées, et ce dans toutes les cultures ayant développé un art de la danse savant : en Europe, en Inde, en Asie, au Moyen Orient... les femmes ayant fait le choix de s'exprimer à travers leur corps ont eu à subir des traitements portant atteinte à leur dignité, voire à leur intégrité physique.
Plus près de nous, en France au XIXème siècle, les ballerines, se produisant non pas au cabaret mais à l'Opéra de Paris, se trouvaient être financièrement dépendantes de leur protecteur, pour la simple raison qu'elles ne gagnaient pas leur vie avec leur métier. Métier qu'elles exerçaient pourtant dans des conditions de souffrance et de danger extrêmes. Tout était organisé - par la direction de l'Opéra même - pour que les « bourgeois » de l'époque puissent accéder avant les spectacles à une certaine proximité avec les danseuses qui s'échauffaient dans le foyer des abonnés. Ce système que l'on pourrait taxer sans exagérément forcer le trait d'« esclavagiste » ne pouvait en effet se perpétuer qu'à la condition que « protecteurs » et « protégées » puissent continuer librement « d'échanger » leurs services. Les « protecteurs » se devaient généralement d'installer leurs danseuses dans « leurs meubles », c'est-à-dire de leur assurer un logement et de les entretenir. Il y avait bien, de temps en temps, des soulèvements dans les rangs du corps de ballet, peut-être ceux-ci survenaient-ils à l'occasion de l'un de ces accidents hélas multiples où des danseuses pouvaient périr brûlées vives, le tulle des tutus étant particulièrement inflammable au contact de la flamme des bougies qui éclairaient les plateaux de l'époque. Ces rébellions étaient réprimées de la manière la plus simple qui soit : les artistes frondeuses devaient quitter l'établissement sur le champ et l'on raconte qu'il arrivait au directeur de remplacer les ballerines au pied levé, si je puis dire, en descendant dans la rue chercher de très jolies péripatéticiennes - dont le quartier s'étendant jusqu'à la jusqu'à la rue Godot-de-Mauroy ne manquait pas - pour renflouer les rangs du corps de ballet. |
Apparemment, les collègues de l'infortunée Emma Livry finissaient en méchoui à longueur d'année, et lorsqu'une danseuse était blessée, le directeur de l'Opéra allait lui chercher illico une remplaçante dans la maison de tolérance la plus proche... (pour info, le plateau n'était pas éclairé à la bougie, qui aurait fourni une lumière bien trop faiblarde et impossible à contrôler, mais à l'aide de lampes à huile, jusque vers le milieu du XIXème siècle, puis au gaz).
La suite du festival est ici :
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20130513/femmes.html |
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mar Nov 26, 2013 12:15 pm Sujet du message: |
|
|
Un syndicat de chorégraphes, Les Chorégraphes associés, soutenu dans sa démarche par l’ACCN (Association des Centres chorégraphiques nationaux) et l’A-CDC (Association des Centres de développement chorégraphique) a adressé au Sénat une réponse assez cinglante aux propos pour le moins discutables (au moins sur le plan historique...) tenus par Karine Saporta devant la haute assemblée au printemps dernier :
Citation: |
A l’attention de Madame Brigitte Gonthier-Maurin, Présidente de la Délégation aux droits des femmes du Sénat.
Paris, le 16 octobre 2013
Chère Madame,
Madame Karine Saporta a été auditionnée par la Délégation aux droits des femmes du Sénat le 16 mai 2013. Nous tenons à souligner qu’elle s’y présente en tant que présidente fondatrice de l’Association des Centres chorégraphiques nationaux et en tant que présidente de la commission Danse et vice-présidente de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), alors même qu’elle ne tient plus de rôle aujourd’hui au sein de ces deux organismes.
Les artistes et professionnels du secteur chorégraphique que nous sommes ne partageons ni les différents points de vue exposés par la chorégraphe, ni l’ensemble de ses préconisations. Le regard porté par Karine Saporta sur l’histoire des femmes dans la danse comporte de nombreuses erreurs et des raccourcis, son approche partielle et subjective ne saurait être confrontée à une véritable analyse critique. Nous sommes choqués de la façon dont elle utilise l’histoire pour servir son propos, et particulièrement de la victimisation des femmes et du sexisme exprimé à l’égard des chorégraphes masculins. Quant à sa lecture de l’histoire récente, projetant une éviction notable des femmes à partir des années 1990, elle est non seulement fausse (certains de ses contemporains masculins n’ont pas été moins épargnés au cours de leur carrière), mais elle est aussi dangereuse. Insinuer un lien entre l’épidémie du sida et donc a fortiori un lobby homosexuel masculin, et une disparition des femmes au sein des programmations et à la tête des institutions est une posture insoutenable. Ainsi, les exemples donnés par Karine Saporta contiennent de nombreuses contre-vérités, tant il est vrai, que chaque situation est singulière et ne peut-être considérée uniquement à travers le prisme d’une domination masculine.
D’amalgames en amalgames, cet exposé sert la division plus que la réflexion, et ce qu’il défend ne ressemble en rien à la vision que nous avons pour notre art. Cela étant, il est vrai que les femmes sont aujourd’hui très inégalement représentées à la tête des structures que nous représentons (3 directrices sur les 19 CCN / 4 directrices sur les 9 CDC). Ce constat est sans appel et constitue, notamment pour les CCN, une régression notable par rapport aux années 80.
C’est pourquoi, le débat sur la parité qui est actuellement au cœur des réflexions dans l’art et la culture et dans nos professions nous concerne au plus haut point. Mais il mérite une analyse qui dépasse les considérations personnelles, au risque d’en limiter les enjeux.
Nous serions heureux de pouvoir nous entretenir avec vous et l’ensemble de la Délégation à ce sujet, afin d’apporter notre contribution et notre éclairage.
En vous remerciant de votre attention, nous vous prions d’agréer, chère Madame, l’expression de nos respectueuses salutations. |
http://www.choregraphesassocies.org/droits-femmes-laccn-cdc-choregraphes-associes-recusent-les-propos-karine-saporta/ |
|
Revenir en haut |
|
Masajaki
Inscrit le: 29 Déc 2011 Messages: 111
|
|
Revenir en haut |
|
Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
|
Posté le: Jeu Nov 28, 2013 2:16 am Sujet du message: |
|
|
Cela a l'air d'être un débat de fond de la plus haute et impérieuse importance, il faut croire. Saluons dans ce contexte bien bas l'ardeur de ces gens dans la défense de leur cause, qui mettent 5 mois (oui, 5 mois) à pondre cette lettre ! Manifestement, cela leur tient à cœur...
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
|
|
Revenir en haut |
|
|