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Soirée Balanchine [ONP Garnier 24/09 - 18/10/2012]
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Lulu



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MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Critique d'Edouard Brane:
http://www.artistikrezo.com/2012100810501/theatre/Danse/george-balanchine-ballet-de-lopera-de-paris.html


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Lulu



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MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 10:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Critique sur Culturebox Francetélévisions:
Ludmila Pagliero débute comme danseuse étoile ce lundi soir



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haydn
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MessagePosté le: Mer Oct 10, 2012 10:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis permis d'éditer votre message Lulu, histoire de raccourcir l'URL en lien dont la longueur était assez extravagante (ce n'est pas votre faute, c'est le site de CultureBox qui est bidouillé bizarrement...)



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nabucco



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MessagePosté le: Lun Oct 15, 2012 11:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alors, comment vous dire ? Je cherche un mot adéquat pour qualifier la soirée de samedi... Disons, peut-être, par exemple... "médiocre". Médiocre, ce n'est pas un synonyme de "mauvais", ça veut dire originellement " dans la moyenne", mais, ne nous voilons pas la face, ça a pris avec le temps une connotation négative qui n'existait pas au XVIIe siècle.
Médiocre, oui, c'est ça. Avec beaucoup de nuances. Le ballet que je préfère de la soirée, évidemment, c'est Agon, mais c'est Serenade qui est le mieux passé : l'ensemble est assez atone, mais Mathilde Froustey (dont je ne suis pas le plus ardent défenseur pourtant) et Laura Hecquet m'ont bien plu, avec légèreté et tenue, Hervé Moreau me paraissant déjà plus en retrait.
Agon, le plus beau ballet de la soirée, le seul qui échappe au décoratif et à l'anecdotique, est hélas aussi le plus mal traité. Dès l'entrée des filles, ça a commencé à ne pas aller : lourd, maussade, avec des efforts a minima. Ça continue mal avec le premier pas de trois, où Mélanie Hurel entraîne hélas Muriel Zusperreguy dans une exécution sommaire des pas, tandis que Matthieu Ganio ne peut que laisser faire (les hommes, pour une fois, s'en sortent beaucoup mieux). Le second pas de trois a heureusement plus de tenue, sinon tout à fait assez de brio : le solo de Nolwenn Daniel, en particulier, est vraiment très bien, et pour le coup bien au-dessus du médiocre. Vient alors le pas de deux, et là la déception est majuscule : manque la chair, la sensualité, le vertige. Faire les pas, Mlle Pagliero, c'est très très bien ; mais il reste ensuite l'essentiel, et cet essentiel, ici, dans l'un des plus beaux pas de deux du répertoire, est entièrement absent.
Je passe vite pour finir sur Le fils prodigue, dont la niaiserie est insubmersible ; et ce n'est pas l'histrionisme qui peut sauver le rôle titre. Petite déception pour la courtisane de Marie-Agnès Gillot, qui m'avait tout de même fasciné il y a 9 ans, et qui me semble un peu trop relâchée pour le rôle cette fois-ci.
Pour finir, l'orchestre : tout mon respect à Fayçal Karoui, mais les fins de série sont cruelles ; difficile de motiver l'orchestre en ce samedi soir, les cuivres en particulier avaient visiblement envie de vacances.


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sophia



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MessagePosté le: Lun Oct 15, 2012 11:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On en arrive au terme de cette série, et ce soir, avouons-le, la représentation avait quand même un peu des allures de spectacle de routine. Je venais initialement pour la prise de rôle de François Alu dans Le Fils prodigue qui, malheureusement, n'a pu avoir lieu. Je n'avais pas vu ce triptyque Balanchine depuis les deux premières soirées avec défilé, et tout m'a paru un ton en-dessous, d'une fadeur à peu près constante. Dommage au final que Balanchine passe désormais à Paris pour un chorégraphe barbant et vieillot, alors qu'il avait paru si enthousiasmant, si excitant avec le Miami City Ballet d'Edward Villella (dans des pièces certes différentes, mais bon...). Enfin, la salle, ce soir, n'était pas pleine, ma loge en tout cas, et une fois n'est pas coutume, j'ai pu profiter d'un placement optimal, ce n'est pas désagréable.

Dans Sérénade, on regrette surtout que l'ensemble n'ait guère évolué depuis la première : les placements sont parfois approximatifs, notamment dans les ports de bras, mais, surtout, le corps de ballet, un brin scolaire, manque singulièrement d'ampleur, d'envol et de lyrisme. Difficile de ne pas y remarquer toutefois Mathilde Froustey, elle attire tous les regards par sa danse constamment incisive. L'ensemble est tout de même relevé par les belles prestations de Laura Hecquet, qui, à défaut d'une grande expressivité, a vraiment l'élégance et le sens du geste balanchinien, d'Héloïse Bourdon, qui nous offre de superbes arabesques, et de Mélanie Hurel en "jumping girl" plutôt efficace.

Agon m'a laissé un goût d'inachevé, alors que c'est sans doute le ballet le plus intéressant de la soirée, un ballet explosif et "bizarre" en tout cas, qui devrait permettre aux personnalités de séduire chacune à leur manière. On a l'impression que les danseurs y ont été jetés brutalement, sans vraiment de "coaching" stylistique, avec leur seule belle technique pour se débrouiller. A ce jeu-là, les garçons sont globalement plus incisifs, plus mordants, plus séduisants, et, parmi eux, c'est Mathieu Ganio qui domine largement l'affaire, avec sa danse lumineuse et si musicale - c'est le vrai grand bonheur de la soirée. Déception en revanche pour le pas de deux Paquette / Pagliero, techniquement impeccable sans doute, mais d'une froideur sans appel. Ould-Braham elle-même était en mode intériorisé et timide - le naturel qui revient au galop -, de la belle danse et des lignes superbes qu'on apprécie comme toujours, mais une interprétation qui m'a paru en-deçà du niveau de sa prestation éclatante et sensuelle de la première.

J'ai un peu de mal à parler sérieusement du Fils Prodigue qui a suscité chez moi un gros ennui - j'en suis désolée. Alessio Carbone et Sabrina Mallem n'ont certes pas démérité, Carbone notamment est un acteur intéressant, mais qu'il est dur de passer après les fortes personnalités de Bélingard/Thibault et Gillot/Letestu.




Dernière édition par sophia le Lun Oct 15, 2012 11:40 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Lun Oct 15, 2012 11:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je reviendrai également sur cette soirée d'ici peu, d'autant que je ne partage pas l'opinion de Sophia, notamment en ce qui concerne Agon et Le Fils Prodigue.



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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 12:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Commençons par la fin, avec un coup de chapeau à Alessio Carbone. Quoique l'on pense de sa prestation dans Le Fils prodigue, il a fait preuve de beaucoup d'abnégation pour accepter le rôle en de pareilles circonstances.

M. Carbone a été appelé, pour UNE seule représentation, à remplacer François Alu, coryphée très prometteur, et qui s'est malheureusement blessé avant le début de cette série Balanchine. Le public attendait bien évidemment la démonstration du jeune prodige, et Alessio Carbone, Premier danseur, qui a plus de vingt années de "maison", a accepté d'assurer le spectacle en ayant parfaitement conscience du fait que ce n'était pas lui que l'assistance était venu voir, et qu'il allait forcément générer une relative "déception", hormis auprès de quelques fans acquis à sa cause. Il y a fort à parier que les volontaires ne se soient pas précipités dans les bureaux de la Direction de la danse afin de proposer leurs services pour cette mission casse-cou...

Alessio Carbone, avec son physique de statue antique, convient parfaitement à l'incarnation du Fils prodigue. Il aura aussi eu le bon goût de ne pas confondre le rejeton d'un patricien avec un caïd de cité. La caractérisation du personnage est réussie, et il dépeint avec exactitude la chute de cet enfant certes choyé, mais qui sombre progressivement dans la dépravation, son père l'ayant laissé courir le vaste monde sans l'avoir préparé à en affronter les dangers et les tentations pernicieuses. Ce que l'on pourra toutefois reprocher à M. Carbone - mais est-ce étonnant vu les conditions dans lesquelles il a repris le rôle? -, c'est de ne pas avoir su donner à son personnage - c'est particulièrement sensible dans la scène ultime, où il implore la clémence du patriarche - la dimension biblique qu'il requiert. On aurait aimé davantage d'emportements, d'élans épiques, d'outrance dans le jeu théâtral. Nicolas Le Riche était sans doute celui qui réussissait le mieux cet exercice, mais pour cette reprise, il est demeuré curieusement absent de l'affiche.

Face à Alessio Carbone, Sabrina Mallem est une Sirène de belle stature, même si elle ne distille pas un aussi puissant venin qu'Agnès Letestu, qui semble ici insurpassable.

Agon aura, à mon sens, été largement dominé par un Mathieu Ganio particulièrement musical - qualité indispensable pour rendre justice aux chorégraphies de Balanchine -, à la danse propre et surtout très fluide. Ses lignes sont souples, harmonieuses, et les pas s'enchainent sans heurts, accompagnés par des ports de bras qui soulignent et amplifient le mouvement avec beaucoup d'efficacité.

J'ai également beaucoup apprécié la technique superlative de Ludmila Pagliero, qui, certes, ne recherche pas la sensualité et l'expressivité à tout prix, arborant cette morgue caractéristique de l'Opéra de Paris, et dont elle a si bien assimilé le style - mais s'impose par un travail, notamment du bas du corps, d'une rigueur implacable.

Dans Serenade enfin, les hommes sont réduits, comme souvent chez un Balanchine que l'on disait soucieux de ne pas mettre trop en avant d'éventuels rivaux auprès des dames, à un rôle purement décoratif. Hervé Moreau et Pierre-Arthur Raveau font donc ce que l'on attend d'eux : ils sont beaux, courtois et attentionnés envers leur partenaire. L'association Mélanie Hurel / Pierre-Arthur Raveau semble particulièrement harmonieuse, et il y aurait peut être là une expérience à réitérer dans un ouvrage aux dimensions plus conséquentes.

Laura Hecquet, élégante et hautaine, et Héloïse Bourdon, avec ses lignes à la Suzanne Farrell, qui donnait à ce Balanchine "made in France" une petite touche américaine tout à fait bienvenue, ont elles aussi su convaincre. Le corps de ballet accusait un peu la fatigue - on arrive à la fin de la série - mais des individualités telles Myriam Kamionka, Claire Gandolfi ou Marine Ganio s'en dégageaient fort heureusement.


Enfin, on saluera la belle tenue de l'orchestre. On remarquera avec satisfaction que, contrairement à certains batteurs de mesure, Fayçal Karoui se montre toujours attentif à ce qui se passe sur le plateau, rappelant avec justesse que ce sont les musiciens qui accompagnent les danseurs et non l'inverse. Son Tchaïkovsky ne s'abandonne pas à de grands épanchements lyriques, mais la mise en place est parfaite, et sur le plan rythmique, la précision est remarquable. Enfin des triolets dont chaque note est bien détachée, intelligible...

Dans Stravinsky, il adopte la même démarche analytique, et il met bien en valeur le contrepoint finalement très classique et académique de la partition, tout comme le style concertant hérité de Bach, avec d'impeccables entrées en imitation, notamment pour ce qui est des bois.



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Lulu



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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 6:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lundi soir fut la troisième fois que je voyais ce programme Balanchine. Et on ne peut pas dire que le style Balanchine soit le forte du Ballet de l’Opéra de Paris. Il y a dans leurs interprétations balanchiniennes comme un petit coté bobo parisien qui dénote avec le langage et le style du chorégraphe. Du coup ces chefs-d’œuvre perdent de leurs impacts et de leurs sens artistiques. Aussi finir par Le Fils Prodigue est plutôt étrange et plombe un peu la soirée.

Sérénade manque cruellement d’envolée et de folie balanchinienne! La musique est d’une lenteur navrante. Quand on sait que pour Balanchine il était essentiel que la musique soit jouée au tempo voulu par le compositeur et noté sur la partition! Cela donne aux danseurs cette impression d’être emportés par la musique et les poussent à jouer avec la musicalité et le rythme. Sérénade doit se dérouler comme un rêve ou tout flotte et virevolte (les cheveux, le tulle, les ballerines….). Je n’ai vu rien de tout cela, ou des bribes. Le corps de ballet parait bien trop scolaire et sur la retenue dans l’énergie. Aussi les dessins géométriques et les effets visuels des ensembles sont absents. Car les lignes et les espaces sont très approximatifs, et les danseuses ne sont pas toujours ensemble. Cela casse un peu ce rêve chorégraphié…
Sur les différentes distributions que j’ai pu voir, j’ai apprécié Eleonora Abbagnato qui a tout de la danseuse balanchinienne: le physique et se grain de folie. Ludmila Pagliero musicale, légère et ultra féminine dans la valse. Laetitia Pujol pétillante et précise complétait ce trio. J’ai moins apprécié le trio de ce lundi soir. Pourtant Laura Hecquet est une superbe danseuse très classe et très belle, elle a tout pour devenir première danseuse. Héloise Bourdon a de très belles arabesques, dommage que ses cheveux lâchés dans la deuxième partie du ballet, lui couvrait tout le visage et lui donnait un look genre La Chose de la Famille Adams. Je dois dire que j’ai un peu perdu le fil du ballet à ces moments là car j’ai trouvé ça plutôt comique. Mais c’est tout de même une belle artiste.

Agon est un de mes ballets favoris de Mister B. Cette pièce au premier abord abstraite, transpire des relations complexes entre les humains dans le monde contemporain, et dans une grande ville moderne. Il y a dans cette œuvre une tension, une force qui en font une danse de ring, un combat chorégraphié. Mais la encore je n’ai pas ressenti l’essence artistique de la pièce avec la compagnie parisienne. Sauf pour les duos du grand Pas de Deux. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais la plus par des interprètes d’Agon sont un peu à coté de la plaque. Il y a chez certain une nonchalance dans l’interprétation, un manque de précision, de force d’énergie extrême, de jazzy qui m’a gêné.
Au contraire j’ai beaucoup aimé Aurélie Dupont et Nicolas Le Riche dans le pas de deux. Deux bêtes de scène au charisme fulgurant. Elle arrive à captiver par son sens du mouvement et ses jeux d’énergies. Un moment envoutant. Ce lundi, c’est Ludmila Pagliero et Karl paquette qui interprétaient ce duo. Le moment fort de la soirée, je dois dire. Il y avait une tension extrême, exacerbé par la sensualité et le sex-appeal de la jeune Etoile. Quelque chose de froid et de sexy à la fois qui donnait tout son contraste à cette adage. Mademoiselle Pagliero avait tout de la danseuse new yorkaise, elle m’a rappelé des danseuses comme Wendy Whelan ou Darcy Kistler. Karl Paquette est un excellent partenaire et l’alchimie fonctionnait. Le public leur a offert une belle ovation ce lundi soir.

Le Fils Prodigue est un très beau ballet. Il relate une certaine époque de création et peut parfois paraître vieillot. C’est pour cela, je pense, que les interprètes principaux doivent transcender leurs rôles afin de nous transporter dans ce conte biblique. J’ai toujours le souvenir de Mickael Baryschnikov dans ce ballet! Mais Alessio Carbonne s’en tire très bien et il correspond tout à fait au personnage. En face de lui Sabrina Mallem était excellente, envoutante et sexy à souhait. Elle a aussi un coté royal et maléfique. Un rôle qui lui va comme un gant; c’est dommage qu’elle n’est pas l’occasion de le danser un peu plus.
Le corps de ballet est très au point et les deux amis sont parfait. Ils avaient tout deux une belle énergie et l’air de vraiment de s’amuser.




Dernière édition par Lulu le Sam Oct 20, 2012 2:44 am; édité 5 fois
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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 6:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Mlle Bourdon, son prénom, c'est plutôt Héloise... Suffit de penser à Rousseau pour vous en souvenir Wink :



En ce qui concerne le tempo de Sererade, c'est vrai qu'il est lent, mais je pense que Fayçal Karoui doit se conformer aux exigences des danseurs. Mais il essaye de marquer au maximum les articulations, de manière à donner tout de même une relative impression de vitesse. Par ailleurs, il ne me semble pas que les tempi aient été beaucoup plus rapides lors des précédentes reprises de ce ballet à l'ONP - pour autant que ma mémoire ne me trahisse pas - et je pense qu'ils étaient même plus lents lorsque le New York City Ballet était venu danser l'ouvrage à l'Opéra Bastille.



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Lulu



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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 6:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, j'ai rectifié son prénom dans mon message. Wink


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paco



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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 9:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je plussoie Haydn sur le fait que Fayçal Karoui maîtrise très bien la pulsation, même si le tempo est un peu lent il n'est jamais mou, il reproduit parfaitement à l'orchestre ce qu'il faut de "ballon" pour que les danseurs soient à l'aise

j'ai par ailleurs trouvé chic de sa part que, les 2 soirs où j'ai assisté à ce spectacle, il soit resté dans la fosse à applaudir les danseurs à l'entracte au lieu de se précipiter tout de suite dans sa loge (c'était d'ailleurs surréaliste de voir le chef seul à son pupitre dans une fosse vide, les musiciens étant déjà partis boire un coup...)


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sophia



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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A ce propos, on peut lire cette interview de Fayçal Karoui, dans laquelle l'ancien chef d'orchestre du NYCB défend publiquement la musique de ballet, jusqu'à La Bayadère de Minkus, qu'il est de bon ton de conspuer ici régulièrement... Wink

http://www.resmusica.com/2012/10/02/faycal-karoui-le-nouveau-chef-des-lamoureux/


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

c'est bien dommage que Fayçal Karoui ne postule pas à la succession de Brigitte Lefèvre....

PS: la "Cendrillon"de Prokofiev est une oeuvre marquante pour lui...


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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 16, 2012 11:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un chef d'orchestre directeur de la danse? Ça, pour de l'inédit... Confused



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Lulu



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MessagePosté le: Mer Oct 17, 2012 1:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que le chef Fayçal Karoui est très bon et qu'il est tout à fait capable de faire jouer l’orchestre un peu plus rapidement. Si on lui en fait la demande. C’est à la direction artistique du ballet d’insister sur ce point. Cela permettrait aux danseurs de mieux coller au style du chorégraphe. .


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