Soirée Balanchine [ONP Garnier 24/09 - 18/10/2012]

[haydn]

Agnès Letestu est retirée de Serenade, mais reste distribuée en Sirène, tandis que Benjamin Pech quitte totalement l'affiche. Ils seront remplacés à tour de rôle par Ludmila Pagliero, Eleonora Abbagnaoto, Karl Paquette, Jérémie Bélingard et Mathieu Ganio :



24/09/2012 + défilé
Serenade :
Pagliero / Pujol / Abbagnato / H. Moreau / Duquenne
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Daniel
Ould-Braham / Carbone / Thibault
Dupont / Le Riche
Le Fils prodigue :
Bélingard / Gillot

26/09/2012 + défilé
Serenade :
Abbagnato / Ould-Braham / Froustey / Magnenet / Raveau
Agon :
Paquette / Zusperreguy / Hurel
Daniel / Phavorin / Duquenne
Grinsztajn / Bullion
Le Fils prodigue :
Thibault / Letestu

28/09/2012
Serenade :
Pagliero / Pujol / Abbagnato / H. Moreau / Duquenne
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Hurel
Ould-Braham / Carbone / Thibault
Dupont / Le Riche
Le Fils prodigue :
Bélingard / Gillot

29/09/2012
Serenade :
Pagliero / Ould-Braham / Froustey / Magnenet / Raveau
Agon :
Paquette / Abbagnato / Hurel
Daniel / Phavorin / Duquenne
Dupont / Le Riche
Le Fils prodigue :
Thibault / Letestu

03/10/2012
Serenade :
Abbagnato / Hurel / Froustey / H. Moreau / Raveau
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Daniel
Ould-Braham / Carbone / Thibault
Pagliero / Paquette
Le Fils prodigue :
Bélingard / Gillot

09/10/2012
Serenade :
Pagliero / Pujol / Abbagnato / H. Moreau / Duquenne
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Hurel
Daniel / Carbone / Thibault
Grinsztajn / Bullion
Le Fils prodigue :
Bélingard / Gillot

11/10/2012
Serenade :
Abbagnato / Hurel / Froustey / H. Moreau / Raveau
Agon :
Paquette / Zusperreguy / Daniel
Ould-Braham / Phavorin / Duquenne
Grinsztajn / Bullion
Le Fils prodigue :
Bélingard / Letestu

13/10/2012
Serenade :
Abbagnato / Pujol / Froustey / H. Moreau / Duquenne
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Hurel
Daniel / Carbone / Thibault
Pagliero / Paquette
Le Fils prodigue :
Bélingard / Gillot

15/10/2012
Serenade :
Abbagnato / Pujol / Hurel / H. Moreau / Duquenne
Agon :
Ganio / Zusperreguy / Hurel
Ould-Braham / Carbone / Thibault
Pagliero / Paquette
Le Fils prodigue :
Alu / Mallem

17/10/2012
Serenade :
Pagliero / Pujol / Hurel / Magnenet / Raveau
Agon :
Paquette / Abbagnato / Daniel
Ould-Braham / Phavorin / Duquenne
Dupont / Le Riche
Le Fils prodigue :
Bélingard / Letestu

18/10/2012
Serenade :
Pagliero / Pujol / Hurel / Magnenet / Raveau
Agon :
Paquette / Abbagnato / Daniel
Ould-Braham / Phavorin / Duquenne
Dupont / Le Riche
Le Fils prodigue :
Bélingard / Letestu

_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/

[nabucco]

La comédie continue... J'imagine que ce n'est pas le dernier épisode !

[PetitCygne]

Vivement le 24 ! Dommage que Agnès Letestu soit retirée des distributions, mais voir M.A. Gillot et Myriam Ould Braham ainsi qu'Aurélie Dupont me réjouit fortement ! Sans parler du défilé, une découverte pour moi.

[haydn]

Pas d'Emmanuel Thibault ce soir dans Agon, remplacé par Christophe Duquenne

_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/

[haydn]

Lequel Christophe Duquenne était remplacé dans Sérénade par Pierre-Arthur Raveau.

Emmanuel Thibault devrait tout de même faire Le Fils prodigue mercredi.

_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/

[haydn]

Quelques mots sur la soirée d'ouverture de la saison de ballet 2012-2013 à l'Opéra de Paris.

Elle débutait par le traditionnel défilé, devant un public assez compassé et avares de bravos. Difficile de réaliser dans ces conditions un classement sérieux à l'applaudimètre, mais on notera toutefois une prime aux deux "petites nouvelles" au firmament des étoiles, Myriam Ould-Braham et Ludmila Pagliero.

Chez les messieurs, Josua Hoffalt a bénéficié du même "bonus" au dernier arrivant ; Mathieu Ganio et Nicolas Le Riche - qui clôturait le défilé avec solennité - ont également été bien ovationnés.

On regrettera toutefois l'absence de Dorothée Gilbert (en déplacement à Rome) et d'Isabelle Ciaravola (blessée), qui auraient certainement eu les faveurs de l'assistance. En ce qui me concerne, ma préférence ira à Agnès Letestu - doyenne des étoiles féminines -, qui n'a pas son pareil pour arborer le maintien chic mâtiné d'une légère distance - voire d'une pointe d'ironie - qui convient parfaitement à ce genre de cérémonie formaliste et un peu compassée.

On regrettera toutefois le caractère trop peu martial de la "Marche des Troyens" , exécutée par l'orchestre de l'Opéra de Paris, placé sous la conduite d'un Fayçal Karoui tellement soucieux d'éviter le pompier et le tonitruant - mais est-ce vraiment possible, avec Berlioz -, qu'il en est apparu presque timide.

Rappelons, pour ceux parmi nos lecteurs qui n'auraient pas l'habitude de ce rendez-vous annuel, que le défilé commence toujours par les dames et finit par les messieurs, et que dans chacun des deux groupes, les étoiles et les premiers danseurs défilent dans l'ordre inverse de leur ancienneté dans le grade. Par ailleurs, c'est la plus jeune élève de l'Ecole de danse qui ouvre le défilé.

Le programme qui suivait, exclusivement consacré à Balanchine, est bien connu des balletomanes parisiens, puisqu'il ne comportait que des reprises de piliers du répertoire de la compagnie nationale.

Sérénade était l'occasion pour Eleonora Abbagnato de faire son retour sur scène, après une longue éclipse. Elle n'a rien perdu de sa forte personnalité, mais sur le plan technique et musical, le trio de solistes féminines était largement dominé par Ludmila Pagliero, d'une propreté impeccable et très attentive aux inflexions de la partition de Tchaïkovsky. Hervé Moreau, que l'on avait pu croire perdu pour la danse, est lui aussi revenu en quasi-miraculé sur le plateau du Palais Garnier ; ses qualités plastiques, la fluidité de sa gestuelle sont heureusement intacts, et le couple formé avec Mlle Pagliero s'est avéré convaincant.

Dans le corps de ballet, outre Mathilde Froustey, on distinguait particulièrement Marine Ganio, dont la prestation était d'autant plus méritoire que sa morphologie pouvait constituer un handicap dans un ouvrage qui favorise les danseuses grandes et longilignes. Mais son énergie et sa belle présence scénique lui auront permis de relever le défi avec brio.

Suivait Agon, avec d'emblée, un pas de trois explosif, emmené avec fougue et maestria par un autre Ganio, Mathieu, frère de Marine et ci-devant étoile de l'Opéra de Paris. Mathieu Ganio a pu y faire valoir une grande légèreté et un travail de jambes d'une propreté parfaite, dans la meilleure tradition française. A ses côtés, Nolwenn Daniel, très élégante, et Muriel Zusperreguy, plus mutine et dynamique, sont elles aussi apparues convaincantes.

Le second pas de trois mettait surtout en valeur Myriam Ould-Braham ; sa très grande laxité la prédispose d'ailleurs assez naturellement au répertoire balanchinien.

Le pas de deux conclusif était confié à Aurélie Dupont et Nicolas Le Riche, au style plus académique, qui ont su obtenir les faveurs d'un public manifestement acquis à leur cause.

En dernière partie de soirée, l'on retrouvait Le Fils prodigue, dont la dernière reprise à l'Opéra Garnier datait de 2003. La chorégraphie, conçue en 1929 pour les Ballets Russes de Diaghilev, n'a rien perdu de son attrait. Balanchine traite la célèbre parabole biblique avec humour ; il suit ici une route empruntée à la même époque par Serge Lifar ; certains ensembles, en forme de "sculptures vivantes", peuvent également faire penser à Bronislawa Nijinska.

L'interprétation qu'en ont donné Marie-Agnès Gillot (la Sirène - rebaptisée ici la Courtisane) et Jérémie Bélingard (le Fils) soulève néanmoins certaines interrogations. Mlle Gillot est presque trop "humaine" pour un rôle qui est celui d'une garce sans scrupule, tandis que M. Bélingard campe un rejeton si - volontairement - dépravé et haïssable que le pardon que lui accorde le Père (un excellent Vincent Cordier) à son retour n'a plus vraiment de sens, tant l'on est porté à croire qu'il a mérité son funeste sort.

"Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé" (Luc, 15-11/32)

Parmi les seconds rôles, on remarquait particulièrement Natacha Gilles (l'une des sœurs), à qui on aurait peut-être pu confier, eu égard à son ancienneté et aux services rendus à la troupe, la Sirène le temps d'une représentation.

Enfin, l'orchestre, beaucoup plus motivé par la belle partition de Prokofiev que par la Marche des Troyens liminaire, aura su combler les oreilles des mélomanes. Fayçal Karoui a rendu cette pièce touffue limpide, mettant toujours en évidence les éléments essentiels du contrepoint (de facture très classique en dépit des apparences).

_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/

[sophia]

Quelques impressions rapides, qui rejoindront assez - j'en suis désolée - celles de Haydn :

Beaucoup de plaisir, tout d'abord, à renouer avec le Ballet de l'Opéra de Paris à l'occasion de la première de cette soirée Balanchine, inaugurée par le traditionnel défilé du corps de ballet, assez sagement applaudi par une salle mondaine comme il se doit et, à vrai dire, pas tout à fait pleine.

J'aurais d'abord envie de louer la composition de cette soirée, même si l'ordre des ballets peut sans doute se discuter. Ce ne sont pas forcément mes Balanchine préférés, loin de là, ils ne sont pas des inédits du répertoire non plus, à l'Opéra ou ailleurs, mais ils donnent une bonne image de la formidable créativité du chorégraphe. Chacun des ballets s'apparente à une veine esthétique différente : néo-romantique tendance bleutée avec Sérénade, moderniste, géométrique et noir et blanc avec Agon, théâtrale, narrative et picturale avec le Fils Prodigue. Il y a un peu d'ennui (et de bonheur aussi) à chaque fois, les distributions ne sont pas toutes indiscutables, mais il y a toujours quelque chose à retenir et à admirer, de la musique à la scénographie, en passant par la chorégraphie. Bref, on ressort de là nourri de quelque chose, ce n'est pas si courant.

Sérénade, que j'ai envie de voir comme un avatar néo-classique de Giselle, me plait avant tout pour les parties dédiées au corps de ballet, pour ses évolutions fascinantes, plutôt que pour les parties solistes qui me semblent toujours un peu à la limite de la mièvrerie. L'abstraction pure me satisfait pour elle-même, et ces pseudo-relations de couples qui viennent se greffer sur l'ensemble, me paraissent bien artificielles. Sur le plan de l'interprétation générale, l'ensemble n'a pas encore tout à fait l'ampleur rêvée, on aimerait parfois plus d'envol dans les évolutions, mais l'on imagine que les choses se libéreront au fil des spectacles. La distribution de cette première manque aussi peut-être un tantinet de personnalité au niveau des solistes, même si j'ai trouvé Ludmila Pagliero excellente et Hervé Moreau très en forme, dans un ballet où l'homme n'est pas vraiment à la fête.

Agon est évidemment beaucoup plus satisfaisant sur ce plan, avec notamment deux pas de trois très réussis : Mathieu Ganio, superbe aux côtés de Muriel Zusperreguy et Nolwenn Daniel et dans un solo qui rappelle un peu Les Quatre Tempéraments, Myriam Ould-Braham radieuse et très à l'aise dans le style du ballet, entourée d'Alessio Carbone et Christophe Duquenne. Bizarrement, le pas de deux Dupont/Le Riche, très applaudi (enfin le public qui se réveille), m'a moins convaincue.

Le Fils prodigue m'a moins ennuyée que prévu et certaines scènes gardent quand même une grande force visuelle et dramatique. On ne saurait nier la force et le charisme de Jérémie Bélingard, et la première scène lui permet de déployer pleinement sa fougue légendaire, mais pour moi, il manque une dimension au personnage - celle qui fait qu'on va éprouver de la compassion pour lui. Face à lui, la Sirène, rebaptisée Courtisane, de Marie-Agnès Gillot n'a pas toute la sensualité ni tout le venin qu'on attendrait. C'est une héroïne superbe et autoritaire, pas une séductrice ni une incarnation ultime du péché. Bref, il me faudra sans doute une autre distribution pour être convaincue par le drame.

[doudou]

Je tenterai de revenir sur les ballets de Balanchine après avoir vu une autre distribution.

En ce qui concerne le défilé, je suis d'accord avec les commentaires de Haydn et sophia. L'athmosphère n'était pas très chaleureuse et l'orchestre a été vraiment mauvais dans la marche des Troyens (Sans doute le chef mais les intonations des cuivres et des vents étaient douteuses également).
Cela m'a un peu gaché le défilé et je n'ai pas ressenti ce même niveau d'émotion qui me submerge parfois devant cette "cérémonie" qui au delà de sa grandiloquence représente pour moi cette succession des artistes de génération en génération.

Et oui, j'aime ce merveilleux symbole de la continuité de notre compagnie nationale qui (comme le disaient cet été les commentateurs américains) est la plus ancienne au monde et lorsque je suis transporté par ce fastueux cérémonial j'imagine qu'à la fin c'est Louis XIV en personne dans le costume d'Apollon qui va conclure le défilé. Certes c'est Lifar qui a créé cette parade mais je trouve que l'historicité bientôt tri cent cinquantenaire de cette maison, est là parfaitement représentée dans un écrin unique et je me prends un peu à rêver...

Enfin çà c'est quand je suis en phase avec le plateau et la fosse et hier soir ce n'était pas tout à fait le cas.

[paco]

la réaction compassée du public pour le Défilé est désormais habituelle lors de la première représentation de la série, les fils des précédentes saisons sur ce forum s'en plaignaient déjà, et en général la seconde représentation est plus conforme à la "fête" que l'on attend pour cette cérémonie. Personnellement j'ai désormais pris l'habitude de réserver pour la 2e représentation du défilé plutôt que pour la 1ere

[NEOPHYTE]

C'est vrai que la timidité des aplaudissements lors du défilé est surprenante.
J'ai été surprise de voir deux dames très chics applaudir copieusement alors qu'un petit jeune semblait assez blasé.
Les petits danseurs qui ouvrent la marche sont trognons et je trouve sympa de les encourager.
J'ai mis du temps à reconnaitre une danseuse étoile qui me paraissait si jeune... c'était Agnès Letestu... le diadème et le tutu blanc lui vont très bien.

Je ne connais pas le répertoire de Balanchine et cette programmation offre un panorama varié mais un peu "indigeste", on commence par le dessert avec "Serenade" et on termine avec le plat de résistance avec "le Fils Prodigue".
Actuellement le New York City Ballet propose une "trilogie grecque" avec "Orphée", "Apollon" et "Agon", et comme "Agon" a été créé par Balanchine pour compléter les deux premiers j'aurais préféré ce genre de programmation.

J'ai franchement adoré "Serenade", heureusement que Balanchine a remplaçé les costumes initiaux de Jean Lurcat par ces beaux tutus.
Eleonora Abbagnato est parfaitement balanchinienne.

"Agon" est pour moi l'illustration parfaite de la musique de Stravinsky et c'est vrai qu'Aurélie Dupont et Nicolas Le Riche se sont taillé un beau succès.

Et pour finir, j'ai trouvé que Jérémie Bélingard, avec son côté "golden boy aux dents longues", incarnait parfaitement "le Fils Prodigue".
Face à lui, Marie-Agnès Gillot avait un côté "mante-religieuse" et j'ai tout de suite compris qu'elle allait le manger tout cru.
La musique de Prokofiev pourtant très narrative contient des passages où de toute évidence l'orchestre se régale sous la baguette de Fayçal Karoui.

[sophia]

Jean-Laurent Poli dans le Le Huffington Post.

[alila]

Maintenant je comprends l'impression que j'ai eue en voyant que personne autour de moi n'applaudissait pendant le défilé (à la fin oui). Je me sentais un peu une sauvage dans l'amphithéâtre avec ma mère en criant des "Bravos!" et en applaudissant la plupart des lignes (en tout cas à celles de Renavand, Froustey, Giezendanner, Vigliotti, Alu entre autres, et les étoiles aussi).

Pendant l'entracte juste après le défilé j'ai constaté que la plupart des personnes derrière moi ne savait pas de quoi il s'agissait. En effet, certains spectateurs nous ont demandé si cela était le premier ballet de Balanchine! Ils n'avaient pas pris la feuille de distribution non plus. Des touristes australiens ont aussi demandé quel type de spectacle venait de passer.

Bref, ceci explique cela, une partie du théâtre n'était pas au courant. (même si j'ai repéré plusieurs aficionados et plein de danseurs aussi dans les couloirs)

J'ai beaucoup aimé les trois ballets, dont le seul nouveau pour moi était le Fils Prodigue. La plastique ballets russes très colorée et expressive me plaît beaucoup, je sais que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Et Bélingard a pu mettre en avant toute son énergie. Je suis d'accord qu'il n'y avait pas de nuance entre le fils rebelle puis le fils prodigue. Parcontre, j'ai beaucoup aimé la courtisane de Marie Agnès Gillot.

Agon avec Myriam Ould Braham est juste un plaisir magnifique pour les yeux! Et les pas de trois étaient excellents comme le pas de deux Le Riche et Dupont. J'ai trouvé que le pas de deux était beaucoup moins intéressant du point de vue de la chorégraphie, mais que pourtant les deux interprètes y étaient très bons.

Sérénade a des bons et des mauvais moments pour moi. J'ai trouvé que la musique de la première partie était un peu trop vite par rapport à la dernière fois que je l'avais vu avec le Ballet de Perm à Sceaux. Le corps de ballet était très bien et les solistes superbes, surtout Ludmila Pagliero.

En tout cas nous avons passé une excellente soirée! Je recommande le programme!

[doudou]

J'ai moi aussi expliqué à ma voisine (qui venait de Seattle) ce qu'était le Défilé du ballet car visiblement elle n'avait pas vu sur le programme, étant venu pour MrB.

[JMJ]

[haydn]

Oui mais là il la joue tellement "mauvais garçon" qu'on a du mal à éprouver de la compassion et à partager la grandeur d'âme du père, d'autant que Marie-Agnès Gillot, à la différence d'Agnès Letestu (que je n'ai pas encore vue cette fois mais que j'avais préférée lors de la reprise de 2003), ne campe pas une Sirène particulièrement perverse et haïssable. Dans ces conditions, le Fils peut difficilement passer pour simple victime de mauvaises fréquentations et d'un caractère trop faible. Il est seul responsable de sa déchéance.

_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/