Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Jeu Mar 18, 2004 8:49 pm Sujet du message: |
|
|
Voilà, je n'ai pas trop l'habitude de procéder ainsi, mais je n'ai pas réussi à avoir de place pour le gala Claude Bessy, et j'aimerais beaucoup y aller. Donc, à tout hasard, quelqu'un pourrait-il me vendre une place? Merci de penser à moi, les miracles arrivent parfois...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Jeu Mar 18, 2004 9:52 pm Sujet du message: |
|
|
Je crois bien qu'on doit pouvoir trouver encore quelques places au guichet, mais à prix d'or. J'espère qu'une bonne âme pourra accéder à votre demande Sophia. Sinon, il reste la queue le soir du spectacle...
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
|
Posté le: Sam Mar 20, 2004 11:44 pm Sujet du message: |
|
|
J'ai finalement réussi à avoir une bonne place et c'est un peu un miracle car au guichet ce matin, il ne restait que de très mauvaises places (3e ou 4e rang de loges de côté) pourtant déjà bien chères.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Mer Mar 24, 2004 6:30 pm Sujet du message: |
|
|
En ligne sur le site de l'Opéra National de Paris, le programme officiel de l'Hommage à Claude Bessy, qui correspond à ce que Dansomanie vous avait annoncé il y a plus d'un mois.
Le programme
Les distributions, également conformes aux prévisions, avec la confirmation de Mathilde Froustey dans la Fille mal gardée. Si elle a autant de pêche que dans Rubis à Blagnac, ça promet...
Les distributions
|
|
Revenir en haut |
|
lisana
Inscrit le: 05 Mar 2004 Messages: 7
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Jeu Mar 25, 2004 1:32 am Sujet du message: |
|
|
Et il y aura aussi Marie-Agnès Gillot dans Daphnis et Chloé, oeuvre où Claude Bessy l'appréciait tout particulièrement (dans le rôle de Chloé, évidemment, et non comme indiqué par erreur par C. Bessy dans celui de Daphnis, merci à Aurélie d'avoir attiré mon attention là dessus!).
Et ce cera aussi l'occasion de voir Suite en Blanc, ce dont il faut profiter, car c'est si rare de voir encore une chorégraphie de Lifar au Palais Garnier...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
Nina
Inscrit le: 06 Mar 2004 Messages: 27
|
Posté le: Mer Mar 31, 2004 10:18 am Sujet du message: |
|
|
Merci, Haydn, pour ces photos !
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Mer Mar 31, 2004 1:35 pm Sujet du message: |
|
|
La dépêche AFP sur Yahoo qui rend compte du spectacle "Hommage à Claude Bessy" :
Afp - Claude Bessy
|
|
Revenir en haut |
|
Nina
Inscrit le: 06 Mar 2004 Messages: 27
|
Posté le: Mer Mar 31, 2004 1:35 pm Sujet du message: |
|
|
Merci à vous aussi Pierre !
Maintenant j'attends avec impatience vos critiques !
|
|
Revenir en haut |
|
Pierre
Inscrit le: 31 Déc 2003 Messages: 982 Localisation: Paris
|
Posté le: Mer Mar 31, 2004 5:13 pm Sujet du message: |
|
|
Pour Nina alors avant les avis autorisés ...
Disons-le tout de suite, on ne va pas chercher à ce genre de soirée, le Gala en l’honneur de Mademoiselle Claude Bessy, ce que l’on peut trouver dans une représentation « normale » d’une œuvre artistique, tels un ballet ou un opéra. L’œuvre n’est pas au centre de la représentation, servie par des artistes, des techniciens, un théâtre. Au contraire, l’œuvre ou plutôt les 18 séquences, plus entracte et rappels servent d’écrin à une vie, et en l’occurrence, hier soir, celle de dame Claude Bessy. Et si l’on doit pousser le trait, la soirée fut proportionnelle en durée à celle de la vedette si chaleureusement célébrée. Pas loin de 5 heures à Garnier ! Ce qui ramène le prix du kilogramme d’émotion à une valeur plus raisonnable que le prix facial du billet d’entrée.
Nous avons ici assez échangé sur la difficulté, pour le commun des mortels, de se procurer le sésame magique pour ne pas s’interroger jalousement hier soir sur certains privilégiés qui déambulaient dans le Palais Garnier, venus se montrer au milieu des balletomanes lyrico-maniques. L’architecture de Monsieur Garnier avait hier soir repris tout son sens, car cela « matait sec » dans les couloirs. Les jumelles fumaient rudement aussi d’un balcon à l’autre, dans la salle. « T’as vu, c’est qui ? », jeu strictement impossible dans une salle de cinéma comme Bastille. Dommage aussi que le Foyer n’ait pas été ouvert pour l’occasion. Les curieux auront pu deviner depuis la rue ou les étages, à l’intérieur, que les lustres ont retrouvé leur place et les tentures nouvelles sont accrochées… Bref que grosso –modo tout est fini.
Dehors donc, un premier ballet… de limousines avec chauffeurs desquelles sortaient de très vieux couples inconnus, les dames cachant leur âge sous d’épais maquillages, d’effrayants lifting tout en trompant les regards indiscrets par de riches parures. On guettait l’assaut surprise et potache ou de quelques « cailleras » de banlieue « dépouillant » la très vieille France « d’en haut », mais rien de tout cela. Tout ne fut que luxe, calme et volupté à tous les étages, enfin surtout en bas, la hiérarchie haussmannienne verticale étant parfaitement respectée hier soir.
A part le « milieu » de la danse (j’ai cru voir Roland Petit, Monique Loudière, Jean Guizerix, etc.), les riches déjà évoqués et les pauvres, pas l’ombre d’un homme politique ou d’un digne représentant « de la société civile » dans le théâtre pourtant National, sauf si Mr Haydn nous donne des détails qui m’auraient échappé sur la qualité de l’assistance. En tous les cas, ce fut tellement discret que c’en est lamentable et scandaleux.
Quand même… ce midi sur France2 un mini reportage sur la soirée d’hier…
Une fois donc ces considérations politico-socialo-ethniques « zappées », pouvait commencer la Messe !
On oubliera l’orchestre visiblement épuisé par les sublimes représentations données la semaine passée avec Seiji Ozawa (bon il y avait aussi notre petit favori aux manettes, le génial Laurent Pelly… je sais …. Certains vont encore nuancer mes ardeurs !). Soit parce que nous étions en fond de loge, soit la salle archi comble absorbait tous les sons, soit David Coleman était trop mou, ou soit les danseurs trop présents sur scène, mais la musique hier soir était un improbable bruit de fond. Dommage parce que Ravel, Berlioz, Léo Delibes, Gershwin, c’est beau normalement…
Donc, à l’honneur hier soir, Claude Bessy, la danse et les danseurs ! La composition du spectacle révèle à elle seule, toute la dévotion de Madame Bessy pour la danse et toute la mélancolie qui emprunte sa vie, nos vies ; car nous avons été tous touchés par cette composition qui n’avait rien à voir avec une grandiloquent crescendo pour une opération d’auto-promotion ou pire de réhabilitation dont elle n’a pas besoin.
Ce spectacle parlait d’espoir, de travail, de volonté mais aussi de la mort.
J’ai trouvé très beau de terminer par le Concerto en Ré. Du Jean-Sébastien Bach pour, à nouveau, en demi-teinte, parler du témoin passé aux jeunes générations, de cette transmission de notre patrimoine culturel national, de génération en génération. Eléonora Abbagnato, émouvant sosie de Claude Bessy jeune, nous avait projeté quelques minutes avant, toute la cruauté du temps qui passe sur les corps et les visages, là aussi dans un exercice de style complètement dépouillé de tout artifice des fastes du grand ballet. Il y avait un message mystique dans ces choix volontairement austères pour ce qui aurait pu être un « show » en apothéose.
Cependant l’apparition de Patrick Dupond était-elle de trop ? Le cabotinage pathétique avait été un désastre à la Comédia, l’année passée. Il a remis cela hier soir et tout le pathos de celui qui fut un magnifique danseur est venu déborder la scène. Moi aussi, Patrick, j’ai des soucis, des angoisses et j’aimerais que tout le monde m’aime ! … « j’aurais voulu être un artiiiiiiiiste… ».
A part cela, tous les danseurs se sont « tenus » et très bien tenus. J’avoue sans honte avoir participé à l’ouragan qui a accueilli du fond de la scène jusqu’à la fosse, dans le Défilé, notre belle Marie-Agnès Gillot divinisée par son diadème et son immaculé tutu. Ce cadeau du public n’était que justice.
Par deux fois, nous avons eu droit à une sincère« standingue ovaissionne » ! Pour Claude... par encore pour Marie-Agnés. Promis juré, quand tu auras 72 ans !
Je n’ose parler de danse pure et laisse le champs libre à nos amis Haydn, Katterine, Shylock et autres chroniqueurs habituels, mais comment ne pas avoir été soulevés par la perfection du duo Dupont-Legris dans Petite Mort, la beauté de Laurent Hilaire, la maîtrise du corps de ballet dans le Lac, la technicité de Martinez & Letestu dans Sylvia et la magie des réglages de Lifar dans Suite en Blanc.
Nous sommes sortis épuisés ! « Que du bonheur » comme on dit à la télé !
|
|
Revenir en haut |
|
shylock
Inscrit le: 04 Jan 2004 Messages: 367 Localisation: Nanterre
|
Posté le: Mer Mar 31, 2004 6:33 pm Sujet du message: |
|
|
Shylock restera muet et lira avec le plus grand intérêt vos chroniques, reportages, critiques et comptes-rendus sur un évènement auquel il n'a pas voulu s'associer en raison des tarifs pratiqués à cette occasion. Mais, comme vous le dites Pierre, la durée du spectacle rend le le prix du billet plus acceptable.
Merci pour les photos, Pierre et Haydn.
|
|
Revenir en haut |
|
|