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Imtheboy
Inscrit le: 07 Déc 2008 Messages: 89
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Posté le: Mar Déc 20, 2011 6:38 pm Sujet du message: |
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Marie-Ange, mon message était ironique !
Je maîtrise beaucoup moins bien que vous ces sujets. Mais ce que vous dites ne m'étonne pas tellement. L'égalitarisme à la française a fait du mal, dans beaucoup de domaines (voir ce que signifie, aujourd'hui, être "enseignant" en lycée, et à quel point on choie les élèves pour mieux ne surtout pas les contraindre à travailler, en l'occurrence je sais de quoi je parle...).
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cymbales
Inscrit le: 06 Nov 2011 Messages: 283
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Posté le: Mar Déc 20, 2011 10:09 pm Sujet du message: |
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Sinon, pour en revenir à Onéguine, la représentation d'hier soir s'est terminée sur un pas de deux d'une intensité incroyable, et c'était bouleversant.
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france
Inscrit le: 03 Fév 2011 Messages: 29
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Posté le: Mar Déc 20, 2011 11:42 pm Sujet du message: |
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Effectivement la représentation de ce lundi 19 décembre soir (et ma seule et unique représentation d'Onéguine donc aucun point de comparaison) m'a énormément touchée. Je ne m'attendais pas à une fin aussi forte en émotions et j'ai vibré, comme je pense la salle entière, avec les deux interprètes principaux. J'ai entendu mon voisin faire remarquer que c'était plus fort que le théâtre... Merci aux danseurs pour cette soirée exceptionnelle.
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Imtheboy
Inscrit le: 07 Déc 2008 Messages: 89
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Posté le: Mer Déc 21, 2011 4:25 pm Sujet du message: |
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A quand Onéguine en DVD ?...
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serge1 paris
Inscrit le: 06 Jan 2008 Messages: 877
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Posté le: Jeu Déc 22, 2011 12:23 am Sujet du message: |
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J'avais bien quelques petites inquiétudes...
Mais Tatiana est le rôle de sa vie et je n'avais pas vu Ciaravola à ce niveau depuis sa nomination. Parce qu'il semble qu'elle a enfin à nouveau trouvé avec Mathieu Ganio le partenaire qui lui convient idéalement .
Mémorable soirée donc, pour cette troisième distribution très différente des deux premières, avec une Zusperreguy pleine de charme et un Magnenet qui ne cède en rien à son prédécesseur.
Dernière édition par serge1 paris le Jeu Déc 22, 2011 12:25 am; édité 1 fois |
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NEOPHYTE
Inscrit le: 25 Sep 2011 Messages: 1002 Localisation: PARIS
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Déc 22, 2011 12:41 pm Sujet du message: |
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Interview d'Aurélie Dupont et de... Brigitte Lefèvre dans la chronique de Claire Baudéan sur France Info.
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akhmatova
Inscrit le: 27 Mar 2007 Messages: 341
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Posté le: Jeu Déc 22, 2011 2:25 pm Sujet du message: |
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La présentation du roman est complétement erronée. Ils ne lisent plus les journalistes ? Où se trouve dans le roman la préférence d'Oniéguine pour Olga ? A aucun moment ! Au contraire, il s'étonne que Lenski le poète ait choisi Olga. Il se joue d'elle et joue avec elle pour se venger de Lenski, qui l'avait mis dans cette situation, dans cette campagne perdue et éloignée. De plus, il a de la pitié pour Tatiana, mais ne peut supporter les larmes et le tremblement. Je n'ai pas le livre en français, autrement j'aurais mis les citations appropriées.
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Hendiadyn
Inscrit le: 05 Déc 2011 Messages: 100 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Déc 22, 2011 2:38 pm Sujet du message: |
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Pour aller dans le sens d'akhmatova, revoici les citations correspondantes dans ma traduction (celle de Backès, en Folio classique). J'avais été étonnée, moi aussi, par cet étrange résumé ...
Citation: |
(Onéguine parle à Lenski
Dis-moi, laquelle est Tatiana ?
- C'est la plus pensive des deux,
Pensive comme Svetlana ;
Elle était près de la fenêtre.
- Et tu en tiens pour la cadette ?
- Pourquoi ? - J'aurai choisi l'aînée,
Si j'étais comme toi, poète.
Olga n'a pas le moindre feu ;
C'est la Madone de Van Dick :
Joli visage rond et rose,
Comme cette lune stupide
Dans ce stupide firmament."
Vladimir, avec un mot sec,
Se tut pendant tout le trajet.
(III, 5) |
Citation: |
Eugène détestait les larmes,
Les pâmoisons des demoiselles
Et les tragico-hystéries.
Sans doute en avait-il trop vu.
Déjà surpris par tout ce monde,
Mécontent, il s'exaspéra
Quand il vit que la pauvre fille
Était prise d'un tremblement.
Vexé, il détourna les yeux
Et se jura, dans sa fureur,
Qu'il ferait enrager Lenski.
(V, 31) |
Et ce soir, je vais découvrir la distribution Osta/Pech, après avoir vu deux fois Dupont/Mckie. Je suis curieuse de voir ce que cela va donner !
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krinchy
Inscrit le: 01 Nov 2010 Messages: 40
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Posté le: Sam Déc 24, 2011 11:06 pm Sujet du message: |
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Florian Magnenet était absent ce soir. Je crois qu'il est remplacé par Fabien Revillion. Quelqu'un en sait-il davantage ?
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chien en peluche
Inscrit le: 29 Oct 2011 Messages: 1883
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Posté le: Lun Déc 26, 2011 8:08 pm Sujet du message: |
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Les nouvelle distributions sont en ligne sur le site de l'Opera national de Paris.
M. Revillion a remplace le 24 et remplacera le 26 M. Magnenet. Je suppose que M. Magnenet a eu besoin de quelque temps afin de remplacer lui-meme M. Hoffalt aupres de Mlle Dupont.
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Debussy
Inscrit le: 11 Déc 2011 Messages: 34
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Posté le: Mar Déc 27, 2011 8:14 pm Sujet du message: |
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merci pour cette vidéo, elle est magnifique, mais j'ai bien aimé aussi Evan Mckie et Aurélie Dupont, tous les danseurs se sont surpassés ; quel
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Jile
Inscrit le: 17 Fév 2006 Messages: 26 Localisation: Paris
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Posté le: Mer Déc 28, 2011 10:39 pm Sujet du message: |
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Bonsoir à tous,
Un bref retour sur la distribution du 27 décembre : D. Gilbert / K. Paquette - E. Grinsztajn / A. Bezard.
Dorothée Gilbert était particulièrement inspirée, jeune fille naïve puis sublime femme de devoir, en passant par ce deuxième acte douloureux. J'ai été très agréablement surprise par son potentiel dramatique au cours du troisième acte : je me l'imaginais aisément en jeune fille fraiche et souriante, mais elle m'a vraiment convaincue en princesse Grémine. D'ailleurs, Nicolas Paul campait un prince très doux, et ce couple "de convenance" était très émouvant.
Karl Paquette était remarquable, froid, méchant et désagréable dans son spleen, puis éperdu et hanté par le remord. Les pas de deux m'ont profondément touchée, mais comme c'était mon premier Onéguine - peut-être me faudrait-il plutôt en attribuer les mérites à John Cranko !
Audric Bezard m'a fait très forte impression. Ses lignes superbes et sa technique très sûre ont fait mouche. Il lui manquait peut-être un peu de théâtralité, mais en tous les cas moins qu'à Eve Grinsztajn, qui était malgré tout parfaite et campait une Olga douce, enjouée, dont on comprend bien les qualités. Ce jeune couple était très touchant.
Le corps de ballet était à la hauteur du reste (les grands jetés !), et j'en suis repartie bluffée.
Je regrette de ne pas avoir l'opportunité de revoir cet Onéguine dans d'autres distributions d'ici la fin de l'année. J'en profite du coup pour vous remercier pour tous vos commentaires, vidéos et compte-rendus !
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 358
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Posté le: Jeu Déc 29, 2011 1:52 am Sujet du message: |
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karl Paquette a un beau talent d'acteur, servi par son physique de beau gosse!
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Solveig
Inscrit le: 19 Déc 2011 Messages: 22
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Posté le: Jeu Déc 29, 2011 4:52 pm Sujet du message: |
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Bonjour à tous ! Je lis dansomanie depuis longtemps mais j’y écris pour la première fois.
Je ne vais pas revenir sur la distribution Dupont/Mckie, sur laquelle beaucoup a été dit et que j’ai énormément aimée, mais sur la distribution Osta/Pech – Froustey/Réveillon (matinée du 24).
Tout d’abord j’aime l’efficacité de ce ballet (presque synthétique en regard de la Dame aux Camélias dont le troisième acte me paraît notamment interminable). Les danses d’ensemble du premier acte, et dans une moindre mesure du deuxième, me plaisent davantage que celles du troisième acte. Les chorégraphies inventives et vives des deux premiers permettant au corps de ballet de faire moins tapisserie que dans la scène du bal (qui m’ennuie assez).
La technique de Froustey était très affûtée et c’est toujours un plaisir de voir autant d’énergie se déployer sur scène. J’ai plus à redire sur l’interprétation du personnage. Certes Olga est joyeuse, insouciante, espiègle mais Froustey, surtout au premier acte, cabotinait à la limite du supportable. Je sais bien qu’il serait absurde de jouer la partie mimée autour de la robe, des aiguilles et du livre de Tatiana de manière naturaliste. J’ignore comment il faudrait la jouer pour que cela fasse moins cliché, peut-être de manière un peu moins « hystérique », moins frénétique. Ould-Braham faisait aussi des mimiques mais tout était plus calme, moins démonstratif.
Le pas de deux Olga-Lenski était très beau, techniquement très sûr, les deux danseurs manifestant le bonheur de deux amoureux bien épris mais un peu de lyrisme et d’abandon manquait (je me suis d’ailleurs dit que si ce morceau était joué au piano et non pas transcrit pour orchestre, l’impression que les fiancés sont dans leur bulle à ce moment précis serait plus forte). Froustey en est d’ailleurs capable puisqu’elle a fait preuve d’un lyrisme que je ne lui soupçonnais pas à la fin du deuxième acte, se laissant vraiment aller.
Fabien Réveillon était visiblement très heureux de danser, c’était net, précis, fluide, avec quelques sauts d’une belle amplitude au premier acte. Les quelques légers tremblements dans les équilibres de la variation lente et les petites approximations étaient compensés par son engagement et son expressivité, il a mis beaucoup de poésie dans ce moment bien plus lyrique que dramatique et faisant une sorte de parenthèse dans le ballet. Si j’ai quelques regrets, ils viennent d’un manque de subtilité dans la caractérisation du personnage lors du flirt entre Olga et Onéguine : même état de colère du début à la fin et toujours le même geste des mains pour le montrer, c’était très répétitif.
Osta m’a beaucoup plu. Alors bon, ce n’est pas du tout Dupont, il n’y a pas le même moelleux mais plus de vivacité il me semble. La ferveur, l’ardeur ne sont pas du tout les mêmes mais sont tout aussi présentes.
Le rôle de la jeune fille réservée, de tempérament solitaire et passionné lui allait très bien au premier acte, elle dévorait Onéguine des yeux avec intensité et en même temps avec une réserve presque statufiée, osant à peine bouger. La variation au deuxième acte était très réussie, avec quelques beaux équilibres et tours en attitude. Intéressante aussi sa manière de perdre le contrôle vers la fin de la variation, la crise l’emportant sur la lamentation et la plainte. Dans le dernier pas-de-deux enfin, elle a su dès le début créer une atmosphère pleine de tension et se montrer bouleversante, loin du côté sage qu’elle a pu avoir parfois.
Le plus beau moment du ballet a été pour moi le pas de deux avec Grémine. C’est le meilleur que j’ai vu depuis le début de la série grâce à la sérénité, la tendresse qui en émanaient. Des regards, des inclinaisons de tête, une douceur et un respect dans le toucher que je n’ai pas vus chez les autres couples ou pas autant. Duquenne semblait très amoureux de son épouse et très fier de l’avoir à son bras.
Le partenariat du couple principal s’est en revanche avéré… problématique, techniquement et artistiquement. Il me semble que Pech n’a pas compris le personnage. Je ne dis pas qu’il y a une vérité transcendante du personnage d’Onéguine se baladant quelque part dans la nue mais il y a certaines choses qu’Onéguine ne peut malgré tout pas être. Pech en faisait un être méchant (un peu comme Legris l’avait fait), ouvertement méprisant, et même macho. Il accentuait les attitudes « spleeniques » dans sa variation, or si le mélancolique Onéguine a un côté poseur, sa mélancolie n’en est pas moins réelle. Elle n’est pas, ou pas seulement, un outil de séduction. Pech était dans une extériorité démonstrative, dans une noirceur fabriquée, au lieu de laisser sentir et affleurer une intériorité tourmentée, trouble et sincère.
Aussi le sens du ballet était comme décalé. On peinait à croire à la sincérité de sa tentative d’apaisement vis-à-vis de Lenski puis à son désespoir et à ses remords à l’acte 3. Du coup le déchirement et la folie que jouait Osta devenaient, malgré elle, un peu incompréhensibles, ou hors sujet alors que « en soi » son jeu était juste et ardent.
Quant à la technique, peut-être Pech était-il fatigué, mais c’était sans ampleur, sans élan et sans allant. Les pas-de-deux étaient brusques, les pas enchaînés sans liant de sa part. J’ai même eu peur pour Osta dans la séquence du rêve car étant donné le caractère acrobatique de la chorégraphie, si le partenaire ne se montre pas très attentionné et précautionneux, la violence infligée au corps et au dos de la danseuse est flagrante et c’est douloureux à regarder.
J’arrête ici ce long compte –rendu (ce doit être parce que c’est la première fois !). Si d’autres personnes ont vu cette distribution, je serais curieuse de savoir ce qu’elles en ont pensé !
Dernière édition par Solveig le Jeu Déc 29, 2011 6:01 pm; édité 1 fois |
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