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Youth America Grand Prix (YAGP) 2012
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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
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MessagePosté le: Dim Avr 29, 2012 11:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ensemble

Gold – The Rock School for Dance Education, PA, USA - Tempestuous
Silver – AIS Ballet Japan, JAPAN - WaBu
Bronze – Escuela Superior de Musica Y Danza de Monterrey – Voces del Cuerpo

Top 12 Ensemble Winners
1. The Rock School for Dance Education, PA, USA – Tempestuous
2. Orlando Ballet School, FL, USA – Children’s Trio from Vampire’s Ball
3. Northern Cincinnati Youth Ballet, OH, USA – We Insist
4. AIS Ballet Japan, JAPAN – WA BU
5. Escuela Superior de Musica Y Danza De Monterrey, MEXICO Voces del Cuerpo
6. Jove Ballet, SPAIN – Trio
7. Mid-Atlantic Center for the Performing Arts, MD, USA – Welcome to the Black Parade
8. Howard W. Blake High School, FL, USA – Come Home
9. CEP EM Artes Basileu Franca, BRAZIL – Dualidade
10. Haydee Barron Academia de Danza, MEXICO - CROAK
11. Washington Ballet, DC, USA - Fives
12. Il Balletto, ITALY – Valzer Dei Fiori


Pas De Deux

Gold – Korean National University, KOREA – Pas de Deux from Don Quixote
Silver – Orlando Ballet School, USA – Pas De Deux from Harlequinade
Bronze – Balletarrj Escola de Danca, BRAZIL - Pas de Deux from Diana and Acteon


Special Awards

Grishko Model Search – Grace Davidson (12), Faubourg School of Ballet, IL, USA
Makarova Prize – Gisele Bethea, (13), Master Ballet Academy, AZ, USA
Mary Day Award – Li Wen Tao (16) Beijing Dance Academy, P. R. of CHINA & Dominique Alessi (17) Marat Daukayev School of Ballet, CA, USA
Best European Dancer – Gustavo Echevarria (18), John Cranko Schule at Stuttgart Ballet, GERMANY
Outstanding Contemporary Dancer Award – David Donnelly (16), Northern Cincinnati Youth Ballet, OH, USA


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Lun Avr 30, 2012 5:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme promis, quelques commentaires sur ce que j'ai considéré comme les points saillants de ce gala en hommage à Natalia Makarova donné à l'issue du YAGP 2012, le 28 avril dernier au David Koch Theater.

Un format inhabituel et conçu comme la chronique d'une vie au service de la danse. Nombreuses images d'archives et interviews de Makarova scandent la soirée par chapitre retraçant les grandes étapes de sa vie artistique et des principales collaborations avec les plus grands. Le programme proposé est conçu en résonance avec ce parcours et illustre la séquence de présentation qui précède. On passe en revue les grands classiques (Bayadère, Giselle, Lac, bien sûr), les résonances plus contemporaines (Forsythe, Bigonzetti) pour rendre hommage à l'exploration des langages chorégraphiques divers à laquelle Makarova a toujours été attachée, les grands rôles dramatiques (Cranko, Ashton, McMillan), les musicals (Balanchine !!) - oui, Makarova a eu un Tony Award en 1983, et une flopée d'autres récompenses d'ailleurs, pour sa participation à On Your Toes
Bref, un programme raisonné, présenté de manière pédagogique et passionnante. Cela n'est pas sans rappeler l'esprit du gala qu'avait donné Lopatkina au Montansier.
Un peu trop de blabla tout de même et on aurait volontiers troqué quelques minutes d'archives contre plus de danse live…
Un point particulièrement désagréable : à chaque prestation s'enchaînait quasi-directement un nouveau chapitre filmé. Pas de temps ni de souffler, ni d'applaudir, ni de rêver un peu…

Cirque, avions-nous pu penser ? On voit qu'il n'en fut rien, les pas de deux ou extraits choisis étant loin d'être les plus éruptifs qui soit.
Début de soirée ("Act I") un peu poussif, même, avec une scène de confrontation entre Nikiya et Gamzatti portée par une Ekaterina Kondaurova impériale et Veronika Part (et non Osipova et Vishneva, initialement annoncées), dans laquelle on doit avouer avoir bien du mal à rentrer, cette scène perdant beaucoup en intensité dramatique lorsqu'elle est totalement décontextualisée et nous cueille à chaud.
Kondaurova est bien plus convaincante dans l'extrait de In the Middle, Somewhat Elevated, n'ayant pas grand chose à envier aux plus éminentes interprètes de cette pièce bien que l'extrait soit très réduit (une minute trente, deux minutes au plus ?). On la retrouvera dans un bout du Cygne noir, co-interprété par elle et Marcelo Gomes (adage, derniers pas) ainsi que Tamara Rojo et Sergei Polunin (variations). On retrouve là ce qui nous avait totalement charmé dans le Cygne que nous avions eu le privilège de voir au Mariinsky, ces regards, cette assurance, cette arrogance, cette domination qui siéent si bien à Odile. Rojo n'est évidemment pas en reste alors que les partenaires masculins assurent également le show. Cela a été l'occasion de revoir, furtivement, Polunin dans une variation très enlevé, des manèges à couper le souffle ; mais qu'a-t-il donc fait de ses beaux cheveux de Prince ?

Osipova est une des Reines de cette soirée. Dans l'"Act I", elle donne Serenata de Bigonzetti avec Vassiliev. L'occasion pour eux de faire une éblouissante preuve d'un charisme ahurissant. Parvenir à transcender cette chorégraphie assez peu intéressante relevait de la gageure ; ils préfèrent jouer et vivre cette musique en s'engageant pleinement. On trouve une captation médiocre sur YT, qui est loin de restituer l'émotion que dégage l'interprétation du couple star.
Et puis, à l'"Act II", vint Giselle. La Giselle qui nous avait bouleversé à Londres avec le Bolchoï, celle qui ne connaît rien des lois de l'attraction et nous porte à des hauteurs d'émotion indescriptibles. Atteindre ces sommets en 10 minutes de gala est un exploit. Des applaudissements hystériques à la hauteur de la performance. Merci, Natalia !
Quant à Albrecht, il était bien trop "spartacussien" (sans exagérer ! Je n'avais jamais vu un Albrecht aussi vulgairement puissant et dénué de sentiments) pour me convaincre ; Vassiliev a fait du Vassiliev - mais ça plaît, manifestement, au public. Leonid, où étais-tu donc ? (oui, pour moi, Leonid-Osipova, c'est le couple parfait dans ce ballet, qui motiverait un déplacement à SPB à lui seul)

Rojo avait une place de choix dans cette soirée, avec un bout d'Odile, un bout de Nikiya et du Ashton. Comédienne sensible, technicienne d'exception (ah, ces fouettés où elle fait trois tours sur pointe, ces équilibres ahurissants qui suscitent des frissons dans toute la salle) ; une Ballerine, assurément. Hâte de la retrouver (une dernière fois ?) à Londres fin juin.

Apparition surprise de Hallberg (très applaudi à son entrée sur scène), dans le pas de deux final de La Bayadère donné avec Kondaurova dans une tenue iconoclaste très balanchinienne (juste au corps blanc pour elle et T-shirt / collants blancs pour lui). On aurait crû Apollo. Sublime couple, pour clôturer une superbe soirée.

Je laisse à voyageur le soin de commenter les débuts new-yorkais de Friedemann Vogel. Seul l'adage du cygne blanc a été donné, où il a pu montrer qu'il était un faire valoir de très bonne tenue. Quant à Onegin, le pas de deux du miroir est loin d'être mon préféré et j'ai trouvé que cela ne permettait à un Vogel un peu bridé que d'esquisser un personnage qu'on sent en construction. Que n'ont-il pas choisi le pas de deux final ! Reid Anderson était en tout cas dans la salle pour regarder tout cela de près !

On ne peut pas tout commenter - Vishneva en Manon (ouah), Matvienko en Solor (ébouriffant), Bouder piquante à souhait dans Robbins, etc. -, mais voilà une magnifique soirée de danse, de celle qui contribue à alimenter notre réflexion (oui, c'est très paradoxal pour une soirée de gala, mais c'est comme ça…).

Pour finir, on ne passera pas sous silence les ovations enthousiastes et hystériques qui ont accueilli la réelle star de la soirée. Natalia Makarova, toujours magnifique et d'une grande élégance ce soir là, a reçu un véritable triomphe digne de son rang. Il faut dire qu'elle compte pour le public new-yorkais, qui semble lui être éternellement reconnaissant du bonheur qu'elle lui a apporté pendant tant d'années. Hurlements adolescents, bouquets à foison - l'ensemble des danseuses lui ont offert les leurs ; Natalia rayonne, portée en triomphe par Marcelo Gomes et David Hallberg.


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voyageur



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MessagePosté le: Lun Avr 30, 2012 11:52 pm    Sujet du message: The Makarova Gala Répondre en citant

Any gala that offers multiple performances by dancers of the caliber of Tamara Rojo and Ekaterina Kondaurova, and then throws in for good measure some Natalia Osipova, Diana Vishneva, Marcelo Gomes, Denis Matvienko, Sergei Polunin and Ivan Vasiliev, should be an evening of pure joy for a balletomane. Yet somehow, for me it wasn't, though individual moments were certainly glorious. It may have been the format--if so, rather ironic, since I have been harshly critical of those London galas purporting to honor a legend but simply consisting of a bunch of dancers flying in and dancing whatever they happen to feel like dancing at galas that year--this one, as Florestiano describes, stuck fairly closely to the Makarova career format (though In the Middle and the Bigonzetti were definitely a stretch)--but the switching back and forth from an exciting performance (without any outlet for the audience's excitement over what they had just seen) to more audio and video biography probably was deflating. It may have been the fact that I ceased being much of a fan of hers long ago (around the time her tempi became funereal), though I very much enjoyed the videos and photos of her with a young Anthony Dowell, and the photos of her with Ivan Nagy. In some cases the video running in the background while someone danced live (Kondaurova and the student from the JKO School were victims of this) detracted, in others the lighting and still projections were a real problem (the Mirror pas from Onegin was danced in front of a projected daylight view of St. Petersburg). And some of the choices (the opening catfight and the very oddly costumed final pas in what could have been Balanchinean white, both from Bayadere) were debatable.
That having been said, there were indeed a number of glorious moments: the Manon pas by Vishneva and Gomes, Rojo astounding in everything (a heart-stopping balance and beautiful turns in her Black Swan and Bayadere segments but, most of all for me, her deeply moving and profoundly sensitive pas de deux from Month in the Country--it's appalling that the RB administration chose to cast far lesser artists in the role, giving us, for example Natalia Petrovna as a spoiled brat and depriving us of seeing the greatest dance actress of our time, and one physically so well-suited to it, in the role), and Osipova's breathtaking Giselle (for once demonstrating exactly what had been talked about moments before). I thought Kondaurova's Black Swan adage was beautifully sculpted and, even out of context, more effective than the ones I had seen her do previously; even in the wrong garb, she looked a sublime Nikiya for those few minutes--I would love to see her dance the full thing. I had been thrilled by Matvienko's Solor in Ottawa last year, and his very partial reprise on Saturday reminded me of why.
I think I had promised to say something about the Mirror pas. It almost never fails to thrill me at the end of the first act, but out of context, without the mirror or the desk (no letter-writing prelude this time) and with too much light and the back projection described above, it was less effective for me, which I don't think had to do with the dancers themselves. I liked Vogel's last few minutes, as he turned increasingly malevolent, and an exit through the mirror would, I think, have been chilling. I think he'd be an Onegin worth seeing.
Certainly, a gala with some world-class artists and world-class art. But for me, somehow a little bit flat and less than the sum of its parts.


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Mer Mai 02, 2012 2:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Commentaire de Brian Seibert dans le New York Times : Ballet Star Gazes Down and Rises Up, agrémenté d'une belle photo de Makarova portée par Gomes et Hallberg.

Incidemment, dans la version papier, cet article s'étale sur une page entière consacrée à la danse (avec un article de Macaulay), ce qui est récurrent dans ce journal.


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sophia



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MessagePosté le: Mar Mai 08, 2012 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au cas où j'en aurais oublié en route, voici la liste officielle des lauréats : http://www.yagp.org/eng/NY_winners_2012.php

Le journal France- Amérique consacre un article à deux jeunes Français qui ont participé au YAGP, Eléonore Ferré et Carl Van Godtsenhoven, que nous connaissons bien depuis Lausanne.
Eléonore Ferré, seule Française sélectionnée dans la catégorie junior, s'est classée parmi les 25 premières (sur 111) et a reçu une offre de l'Académie Princesse Grace. Le demi-finale européenne lui avait déjà permis d'obtenir un stage de six semaines aux Etats-Unis avec le Bolchoï.
Carl Van Godtsenhoven, qui va rejoindre à la rentrée l'école du Ballet de Hambourg, a de son côté reçu deux propositions, dont un stage d'été avec le San Francisco Ballet.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mar Mai 08, 2012 2:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tyler Donatelli (médaille d'argent chez les filles) : http://www.youtube.com/watch?v=3uuv9nFCKfQ


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voyageur



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Messages: 209

MessagePosté le: Mer Mai 09, 2012 9:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
D'après le site du film, on pourra le voir en salles à partir du 4 mai aux Etats-Unis. Aucune sortie européenne n'est annoncée pour le moment (à mon avis, il y a plus de chances de le voir paraître en DVD).

http://www.balletdocumentary.com/


I saw this over the weekend. I enjoyed much of it, was horrified two or three times and was moved a bit more than that. Perhaps a victim of its structure, any 90+ minute film that covers 6 young and rather disparate contestants (with liberal dashes of a 7th) is going to be superficial to some extent at least, and overall I found it illustrative rather than illuminating--perhaps one of the biggest takeaways was not just how much dedication and sacrifice is required of these kids and their families, but that if you come from most places, it helps to have a lot of money to compete at YAGP.

I regret not having been able to attend a showing where the filmmakers answered questions--I was very curious about how they selected their subjects--apparently with the guidance of Larissa Saveliev, but they managed to come up with a surprising percentage of winners.

Perhaps of particular interest to dansomaniacs will be the comments of Denys Ganio, who teaches the prodigy Aran Bell, and his genuine excitement over the boy. (If I recall correctly, he said something along the lines of Aran being the second great moment in his life--the first being when his son was made an etoile at the Paris Opera Ballet at the age of 20--which I believe was mistranslated in the subtitles.)


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sophia



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MessagePosté le: Dim Mai 13, 2012 9:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit tour d'horizon des gagnants : http://youtu.be/HQHI6gLCXtM

Je passe mon tour sur les pré-pubères, mais chez les seniors, Derek Dunn et Kim Kimin donnent envie d'en voir plus.


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coco2



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Messages: 26

MessagePosté le: Dim Mai 13, 2012 1:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous pouvez voir Derek DUNN ici

Il s'agit de sa variation contemporaine

www.youtube.com/watch?v=BohYuZMnJyw&feature=g-all-u


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mer Juin 06, 2012 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

cymbales a écrit:
Sur un ton très américain également, la bande annonce de First position, un documentaire sur le prix, qui a fait le tour des festivals (cela veut-il dire qu'on peut espérer le voir distribuer un jour ? Rolling Eyes)
http://www.youtube.com/watch?v=SmiBXdBNIXE

sophia a écrit:
D'après le site du film, on pourra le voir en salles à partir du 4 mai aux Etats-Unis. Aucune sortie européenne n'est annoncée pour le moment (à mon avis, il y a plus de chances de le voir paraître en DVD).

http://www.balletdocumentary.com/


Le film continue apparemment sa marche américaine vers le succès. Il sera disponible en VOD et sa sortie en DVD est annoncée pour l'automne 2012.

http://www.balletdocumentary.com/in-movie-theaters/


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
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MessagePosté le: Jeu Aoû 02, 2012 12:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Et puis, à l'"Act II", vint Giselle. La Giselle qui nous avait bouleversé à Londres avec le Bolchoï, celle qui ne connaît rien des lois de l'attraction et nous porte à des hauteurs d'émotion indescriptibles. Atteindre ces sommets en 10 minutes de gala est un exploit. Des applaudissements hystériques à la hauteur de la performance. Merci, Natalia !
Quant à Albrecht, il était bien trop "spartacussien" (sans exagérer ! Je n'avais jamais vu un Albrecht aussi vulgairement puissant et dénué de sentiments) pour me convaincre ; Vassiliev a fait du Vassiliev - mais ça plaît, manifestement, au public. Leonid, où étais-tu donc ? (oui, pour moi, Leonid-Osipova, c'est le couple parfait dans ce ballet, qui motiverait un déplacement à SPB à lui seul)


Cette prestation a été postée il y a quelques jours. C'est là : http://youtu.be/UQjaFWm4fE8


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Jeu Aoû 02, 2012 5:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:
Citation:
Et puis, à l'"Act II", vint Giselle. La Giselle qui nous avait bouleversé à Londres avec le Bolchoï, celle qui ne connaît rien des lois de l'attraction et nous porte à des hauteurs d'émotion indescriptibles. Atteindre ces sommets en 10 minutes de gala est un exploit. Des applaudissements hystériques à la hauteur de la performance. Merci, Natalia !
Quant à Albrecht, il était bien trop "spartacussien" (sans exagérer ! Je n'avais jamais vu un Albrecht aussi vulgairement puissant et dénué de sentiments) pour me convaincre ; Vassiliev a fait du Vassiliev - mais ça plaît, manifestement, au public. Leonid, où étais-tu donc ? (oui, pour moi, Leonid-Osipova, c'est le couple parfait dans ce ballet, qui motiverait un déplacement à SPB à lui seul)


Cette prestation a été postée il y a quelques jours. C'est là : http://youtu.be/UQjaFWm4fE8


Merci d'avoir posté cette vidéo.
Mon point de vue sur Albrecht version Spartacus n'est pas le même que le vôtre:
Ivan Vasiliev rajeunit le style du ballet romantique dont les héros sont un peu éloignés des personnages qui font rêver les moins de 20 ans.
On essaye parfois d'attirer un public plus jeune et je pense qu'un Ivan Vasiliev suffit à donner un petit coup de jeune au personnage.

En plus s'il fallait être blond aux yeux bleus pour avoir le droit d'être un héros romantique le monde serait bien triste....
Spartacus a le droit d'avoir des sentiments....et Ivan Vasiliev aussi..


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Florestiano



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Messages: 1802

MessagePosté le: Ven Aoû 03, 2012 4:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas sûr de m'être bien fait comprendre...

Mon point était plutôt de dire que quand je vais voir Giselle, ce qui m'intéresse, c'est le ballet Giselle et ce qu'en font la ballerine et le danseur.
En gros, quand je m'attends à voir Albrecht et que ce que je vois, c'est Ivan Vassiliev faisant du Vassiliev avec un costume d'Albrecht, ça a tendance à ne pas tout à fait correspondre à mes attentes.

Ce n'est pas du tout une question de physique - et je ne sache pas que mon commentaire initial se plaçât sur ce terrain d'ailleurs - mais plus d'intégrité artistique. Je pense qu'un artiste peut très bien imposer sa personnalité et sa marque à un rôle sans pour autant le vider totalement de sa substance. Quand l'artiste veut surimposer sa marque, comme le fait Vania sans ce rôle, je me dis certes "ouah, il est fort" (et cela ne m'intéresse vraiment pas), mais à aucun moment je ne vibre (alors que cela m'intéresserait), parce que la prestation est plus une parenthèse dans le cours du ballet qu'autre chose.

C'est probablement pourquoi des artistes comme Ciaravola ou Bullion me touchent tant : parce que leur travail tend vers cet objectif de proposer des incarnations qui font corps avec le personnage ; ils ne nous donnent jamais à voir Ciaravola en costume de X ou Y, mais on est ému, bouleversé, amusé, etc. etc. par ce qui se joue devant nous.
Dans le cas particulier de Vassiliev, les fois où j'ai eu l'occasion de le voir en Basilio ou en Spartacus, alors là, oui, j'ai vibré en plus d'être impressionné ; mais il s'agit là de rôles auxquels sa personnalité artistique collait parfaitement, à mon sens.

Mais bon, comme je le dis, je comprends aussi que cela puisse plaire. Moi, oui, ça m'impressionne certes, mais oui, cela m'indiffère en même temps parce que cela ne me parle pas.

J'espère que cela éclaire un peu mon premier commentaire pour vous, NEOPHYTE. Et j'attends avec impatience votre avis sur l'Odette d'Osipova Wink


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NEOPHYTE



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MessagePosté le: Ven Aoû 03, 2012 5:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si vous n'êtes pas "séduit" par l'Albrecht d'Ivan Vasiliev, cela ne se discute pas, moi j'ai juste vu la vidéo Youtube et je regrette de ne pas avoir assisté à cette représentation.

C'est comme au cinéma, lorsqu'un acteur comique change de registre, on a parfois du mal à l'imaginer en personnage dramatique.

Et je vous ai répondu dans un autre fil sur l'Odette-Odile de Natalia Osipova....


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Florestiano



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MessagePosté le: Ven Aoû 03, 2012 11:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En l'occurrence, c'est précisément ce avec quoi j'ai du mal : il reste justement dans le registre qui est le sien, même pour d'autres types de rôles !! Bref...


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