Le Bolchoï rouvre ses portes le 28 octobre / Gala

[sophia]

De cette réouverture, on a beaucoup parlé, depuis des années, et l'on en reparlera... En tout cas, l'événement mérite bien que l'on ouvre un nouveau fil.

Pour l'instant, voilà un peu plus d'infos sur le gala de réouverture du 28 octobre, qui sera diffusé chez nous sur ARTE, à 20h40. Il sera suivi d'un documentaire, à 22h25.


Gala de réouverture du Bolchoï

28 octobre 2011 à 20h40

Après 6 ans d’énormes travaux de restauration, le mythique Théâtre du Bolchoï à Moscou rouvre ses portes. ARTE célèbre le temple de la culture russe avec un somptueux gala en direct et un documentaire inédit.

Le Bolchoï est parmi les théâtres les plus mythiques du monde. En 2005, il ferme ses portes pour le plus grand chantier de son histoire. Réouverture le 28 octobre 2011, avec une soirée gala exceptionnelle, qui réunira sur scène et dans la salle des invités prestigieux.

Angela Gheorgiu, Placido Domingo, Dmitri Hvorostovski, Natalie Dessay, Violeta Urmana, ainsi que les Etoiles, Solistes et Corps de ballet du Théâtre Bolchoï interpréteront des extraits de pièces lyriques et chorégraphiques qui ont fait la célébrité du théâtre: extraits des Fiançailles du couvent de Prokoviev, du Prince Igor de Borodin, de Iolanta de Tchaïkovski, extraits de Don Quichotte de Minkus, la « Valse » de la Belle au bois dormant, extraits du Lac des cygnes de Tchaïkovski.

Grâce à l’inventivité du metteur en scène Dmitri Tcherniakov, la soirée retracera un brillant récit de l’histoire du lieu. Des projections sur grand écran en fond de scène permettront un véritable voyage dans le temps, témoignant ainsi de l’époustouflante technique gagnée grâce à la rénovation. La direction musicale a été confiée à Vassily Sinaisky et la chorégraphie à Alexis Ratmansky, aujourd’hui en résidence à l’American Ballet de New York.

Mise en scène : Dmitri Tcherniakov et Alexis Ratmansky
Direction musicale : 5 chefs d'orchestre
Orchestre du Théâtre Bolchoï
Solistes et Corps de ballet du Théâtre Bolchoï
Lieu : Théâtre Bolchoï, scène principale

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Bolchoï, une renaissance

28 octobre 2011 à 22h25

En 2005, le Bolchoï n’était plus que le fantôme de sa gloire passée: les façades sont couvertes de taches, les fondations craquent, les murs se lézarent, les ors sont ternis.
Pendant six ans, architectes, ingénieurs et ouvriers sont mobilisés pour un gigantesque lifting que les médias russes ont appelé le «chantier du siècle».

Mêlant images en 3D, animation, images réelles, entretiens et archives, ce documentaire exceptionnel fait revivre le Bolchoï de ses origines à nos jours, et montre combien les enjeux de sa restauration sont à la fois architecturaux,artistiques, sentimentaux et patriotiques.

Autrefois vitrine de l’Union Soviétique et fameux pour son conservatisme, le répertoire du Bolchoï connaît lui aussi un rajeunissement en accueillant sur sa scène des productions contemporaines.

Un documentaire de Denis Sneguirev (France, 2011, 54 mn)
Coproduction : ARTE France, Bel Air Média


Source : ARTE

[sophia]

Un petit diaporama du théâtre restauré, paru il y a quelques jours dans le Wall Street Journal.

[sophia]

AFP - Le président russe assiste à la première répétition du Bolchoï rénové

Je signale cette dépêche aussi parce qu'elle est illustrée d'une photo du décor de la nouvelle production de La Belle dont va se doter le Bolchoï à l'occasion de sa réouverture, laquelle est signée de l'équipe Frigerio-Squarciapino-Cheli.

[doudou]

[rothbart]

Adieu Virsaladzé! En même temps c'est vrai que ça datait franchement (même si ça a son charme).
D'un autre coté, plutôt que d'adopter les standards internationaux, j'aurais préféré que le Bolchoï fasse appel à un décorateur russe.
Mais bon, le résultat est magnifique. Encore qu'avec ce genre de décor en volume, il n'y a en général pas de changement complet possible, juste des modulations. Alors ça peut vouloir dire adieu le panorama et tout ce genre de choses qu'on ne trouve plus guère que chez les Russes (Mariinski comme ancienne version du Bolchoï).
Sinon, côté choré, est-ce qu'ils ont touché à Grigo ou pas du tout?

[Lammermoor]

Entièrement d'accord avec Doudou, j'ai cru à un prêt de l'Opéra de Paris...

[Déméter]

Même réaction que doudou et Lammermoor. C'est triste ce manque de diversité.

[Aurélie]

Ils ont mis la symétrie de "Roméo" dans le décor de "La Belle"!

[haydn]

Ce que je ne comprends pas c'est ce qui a poussé la direction du Bolchoï a s'adresser à des chevaux de retour de la scénographie occidentale, plutôt que de donner une chance - et une visibilité exceptionnelle, étant donné que les spectacles de réouverture du théâtre moscovite vont attirer tout le ban et l'arrière-ban de la presse internationale - à de jeunes plasticiens russes.

L'intérêt d'une resucée des productions de l'Opéra de Paris d'il y a 30 ans me parait tout de même assez limité...

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[Aurélie]

Nul n'est prophète en son pays! C'est sans doute beaucoup plus chic d'avoir des artistes étrangers...

[sophia]

Ce n'est pas forcément une question de nationalité. C'est surtout que cette scénographie n'a pas été créée originellement pour le Bolchoï (dommage pour une réouverture...) et qu'on n'a pas forcément envie de (re)voir au Bolchoï ce qui existe déjà ailleurs, même avec quelques aménagements (enfin, le trio n'en est pas à la première déclinaison de sa production, il me semble - voir la Scala...).
Les costumes ont l'air un peu différents, bien que dans le même esprit : http://www.lifenews.ru/gallery/4283
Pour ce qui est de la chorégraphie, elle est toujours de Grigorovitch.
Conclusion : vive la Belle de Vikharev!

[sophia]

Quelques images de l'AFP : http://youtu.be/LmyZLqAGPWA (magnifique quand même!)

[LB]

Sujet vidéo de la télé russe sur la visite de Medvedev au Bolshoi... avec Svetlana Zakharova et Serguei Filine en repetition de la Belle...

http://www.vesti.ru/videos?vid=363622

[sophia]

Enfin Filin en directeur, pas en Prince (je crois que c'est Volchkov le Prince et Shipulina la Fée des Lilas)...

[nabucco]

Je me demande bien quelle liberté artistique peut avoir Tcherniakov, un des metteurs en scène lyriques les plus innovants d'aujourd'hui, dans le cadre d'un tel gala (je rappelle que Gerard Mortier avait fait venir à Garnier sa production d'Eugène Onéguine et lui avait commandé une production de Macbeth de Verdi)...
Et je trouve lamentable que cette pseudo-chaîne culturelle qu'est Arte préfère ainsi, avec une grande constance (ces galas du nouvel an tous plus pénibles les uns que les autres...), ce genre de salmigondis à paillettes plutôt que de diffuser des œuvres dans leur intégr(al)ité.