Soirée Lifar - Ratmansky [ONP, 21 09 - 26 10 2011]

[haydn]

Je fais ce que je peux pour vous tenir au courant, mais là, les infos tombent à la dernière minute et cela devient très compliqué...

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[Lulu]

[sophia]

Nicolas Joel s'exprime sur les grèves dans Le Figaro (et toujours pas d'article de fond sur les politiques tarifaires de la maison, la restructuration de la billetterie...) :

L'Opéra de Paris «en danger», par Ariane Bavelier (3/10/11)

[haydn]

Benjamin Pech n'étant pas rétabli, c'est Mathieu Ganio qui assurera les deux dernières représentations de Psyché aux côtés de Clairemarie Osta.

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[haydn]

Encore un changement pour ce soir (04/10) :

Agnès Letestu s'est blessée et elle est remplacée par Marie-Agnès Gillot dans Phèdre.

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[sophia]

Sur le site de l'Opéra, une nouvelle rubrique "vidéo", dans laquelle on trouvera, outre des choses déjà signalées, une interview d'Alexeï Ratmansky avec des extraits de répétition de Psyché : http://www.operadeparis.fr/cns11/live/onp/opera_video/index.php?lang=fr&video_id=442

[Lulu]

[Gagar]

Petit détour au sujet des grèves: un petit reportage est passé sur France Inter (!) vers 18h suite à l'interview de Nicolas Joël. Il a notamment été dit les choses suivantes:
- apparemment il y a des grosses tensions entre trois syndicats de l'ONP: le majoritaire est accusé de "collaboration" avec la direction, et un des deux autres a déposé un recours en justice suite au fait que certains personnels techniques féminins (maquilleuses par ex) partaient plus tardivement à la retraite que leurs collègues masculins. Le gouvernement a aligné tout le monde sur l'âge le plus élevé, ce qui a contribué à envenimer les choses.
- comme le faisait remarquer la journaliste, l'Opéra de Paris ne dit pas tout, les préavis d'octobre étant déposés pour une autre revendication qui n'est pas liée au régime des retraites, mais liée au licenciement abusif (estime un syndicat) de caissières.

[haydn]

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Marie-Agnès Gillot aura réservé ce soir une bonne surprise aux spectateurs présents (pas très massivement...) au Palais Garnier.

Parachutée au milieu d'une distribution qu'elle ne connaissait pas, elle s'est retrouvée contrainte de danser de manière plus réfléchie, moins spontanée ; la théâtralité était beaucoup mieux maîtrisée que lors de la première, et elle a par ailleurs bénéficié, en la personne de Sabrina Mallem, d'un excellent "faire valoir". Sabrina Mallem, tout comme Alice Renavand, qui l'avait précédée dans le rôle d'Oenone, a fait forte impression. Lifar, qu'elle n'a pourtant, en raison de son âge, jamais connu, lui semble d'une grande familiarité, les postures sont justes, parfaitement pensées et contrôlées.

Yann Saïz, moins virtuose que Josua Hoffalt, est néamoins un Hippolyte de belle facture, propre et stylé. Son élégance contraste avec la puissance minérale de Stéphane Bullion, malheureusement pas dans son meilleur jour. Il a, vraisemblablement en raison de la fatigue, commis des fautes techniques, notamment dans le grand solo où Thésée sollicite le secours de Neptune. C'est dommage, car Stéphane Bullion avait auparavant brillé dans ce même rôle, qu'il incarnait avec plus de force et de conviction que Nicolas Le Riche.


Psyché aura été l'occasion d'un one-man-show de Mathieu Ganio, qui remplaçait Benjamin Pech, blessé. Il a maîtrisé de manière remarquable les difficultés techniques sournoises de la chorégraphie de Ratmansky, sans jamais se départir d'un solide sens de l'humour. A ses côtés, Clairemarie Osta, Cupidon plus que Psyché - étrangement, elle avait choisi de danser sans extensions de cheveux - a livré une prestation honnête, sans faille significative, mais sans parvenir à éclipser Dorothée Gilbert, dont l'énergie et la pétulance étaient des plus communicatives. L'effet sur le public s'en est ressenti.

Alice Renavand, superbe Vénus, en aura profité pour lui voler un peu la vedette, faisant une fois de plus preuve d'une très belle présence scénique. En revanche, le corps de ballet féminin est apparu un peu désuni, avec un placement parfois aléatoire. Foin de galanterie, là, ce sont les messieurs qui ont sauvé l'honneur, avec notamment un Audric Bezard truculent.

Enfin, on aura apprécié une fois de plus la présence dans la fosse de l'Orchestre National d'Île-de-France, dont l'interprétation de la musique tonitruante de Georges Auric s'affine au fil des représentations, au point de rendre la partition presque supportable. A noter aussi que les musiciens - on en avait un peu perdu l'habitude - se montrent respectueux des danseurs et du chef, Koen Kessels, et demeurent présents dans la fosse jusqu'au dernier rappel.

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[sophia]

L'article de Nicole Duault dans le JDD, qui s'attarde davantage sur Psyché que sur Phèdre.

A Garnier, Aurélie Dupont incandescente (5/10/11)

[NEOPHYTE]

[Perle]

[haydn]

Merci Perle. Attilio Labis avait été Icare lors de la reprise du ballet après-guerre, avec la nouvelle et célèbre scénographie de Pablo Picasso.


Quelques jolies photos de Phèdre et de Psyché, signées Agathe Poupeney, et publiées dans le magazine japonais Dance Cube (Chacott) :




(Cliquer sur la vignette pour voir la suite)

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[haydn]

On en apprend tous les jours :

Johnny Hallyday, l’homme de la foule, par Marie-Dominique Lelièvre (Le Temps - Genève)

[Shaleen]