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haydn
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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 10:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Représentation en cours pour moi. Les VIP sont là, Agnès Letestu, Brigitte Lefèvre...

Début de soirée sans grand intérêt avec "Morgan's last chug" (E. Gat), dont je n'attendais de toutes façons pas grand chose. Heureusement que Charlie Hodges, danseur à la personnalité magnifique était là pour pimenter un peu la chose.

En revanche, j'ai été emballé par l'inventivité explosive de "Peripheral stream" de Hiroaki Umeda.

Pour le moment je partage très largement l'opinion de Gracian2.



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paco



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 10:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
En revanche, j'ai été emballé par l'inventivité explosive de "Peripheral stream" de Hiroaki Umeda.


ouch, il va falloir m'expliquer... Wink


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, on ne sera pas d'accord sur tout Paco. Je reviendrai demain sur ce spectacle, et je dois dire que même "Murder Ballades" de Justin Peck m'a bien plu. C'est américain dans le bon sens du terme, dynamique, vivant, un peu humoristique et désinvolte.

J'ai aussi apprécié "Closer", le pas de deux de B. Millepied - du moins en ce qui concerne la chorégraphie, car la musique de Phil Glass m'insupporte prodigieusement. Je ne comprends pas l'engouement des chorégraphes (Millepied est loin d'être le seul à s'en servir intensivement) pour ce compositeur très surfait, si ce n'est par dévotion envers Jerome Robbins.



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Joelle



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 11:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En VIP il y avait B. Pech aussi ! Wink


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PetitCygne



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MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 11:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien c'était the place to be !


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Joelle



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Messages: 882

MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 11:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai l'impression que les VIP se sont éparpillés un peu sur toutes les séances...

Notre tiercé gagnant : 3 - 2 - 1 - 4
pas exactement "mainstream" mais bon....


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Mar 07, 2014 11:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ana Laguna était aussi de la partie. Cela dit, ce soir il n'y avait pas de représentation à l'Opéra...



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Joelle



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MessagePosté le: Sam Mar 08, 2014 12:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai. Je l'ai vue aussi.
Je trouve que cette dame dégage une aura particulière, très sympathique.
Ma timidité habituelle m'a empêchée d'aller la saluer pour la remercier de son travail sur Mlle Julie....


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sophia



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MessagePosté le: Sam Mar 08, 2014 1:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas le même tiercé que Joëlle (je placerais Gat bon dernier, mais les trois autres m'ont également plu), mais ce fut une très bonne surprise que ce LA Dance Project saison 2 (bien meilleur que la saison 1).

Effectivement, ça VIPait de partout... et la salle était plutôt bien remplie (pour le Châtelet).


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paco



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MessagePosté le: Sam Mar 08, 2014 1:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

mais qu'est-ce qui s'est passé ce soir pour que vous rentriez tous aussi enthousiastes ? Ils ont changé les chorégraphies ou quoi ? Laughing


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sophia



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MessagePosté le: Sam Mar 08, 2014 8:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Monde est très positif, soulignant l'équilibre de la soirée, l'originalité de chacun et le (bon) choix des interprètes :

Les croisements virtuoses de Millepied

Citation:
L'impact de ce programme tient aussi pour beaucoup à son élégance visuelle. Le risque de cet extrême bon goût de Benjamin Millepied, également affûté musicalement, étant de succomber à des images léchées et chics comme une garde-robe de luxe. Ce n'est pas le cas pour cette soirée équilibrée à tous points de vue. Palette multicolore en ouverture et conclusion avec Gat et Peck, noir et blanc sobre pris en sandwich avec Umeda et Millepied, les glissements optiques s'opèrent en douceur, chaque pièce s'ouvrant l'une après l'autre comme une boîte magique. A l'exception du matraquage rétinien typique des environnements numériques conçus par Umeda, les interférences lumineuses enveloppent la soirée dans une bulle.

Benjamin Millepied sait choisir ses interprètes, tous virtuoses, différents, épatants, qui auréolent les quatre ballets d'une vitalité respectueuse et enflammée : Aaron Carr, McKenna Birmingham, Charlie Hodges, Nathan Makolandra, Laura Mead, Morgan Lugo, Anthony Bryant, Rachelle Rafailedes.


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sophia



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MessagePosté le: Sam Mar 15, 2014 5:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L.A. Dance Project 2
6 mars 2013


Cela fait des mois que l'affaire dure, mais Benjamin Millepied n'a, paraît-il, toujours pas trouvé l'appartement de ses rêves à Paris. On s'inquiète! En attendant sa (très attendue) prise de fonction à l'Opéra de Paris (en novembre - toujours plus loin repoussée par l'indétrônable dame Brigitte...), son L.A. Dance Project revient se poser quelques jours au Châtelet pour la seconde année consécutive.

La saison 1 du LADP avait surtout permis de découvrir un superbe ensemble de huit danseurs, mené par le merveilleux et bondissant Charlie Hodges. La programmation, en revanche, n'avait que modérément emballé : une création de Millepied à n'en plus finir, très m'as-tu-vu, du genre à vous plomber la soirée, assortie d'un hommage aux grands maîtres de la danse du XXe siècle – un Cunningham tendance bien « hard » allégrement sifflé et un Forsythe déchirant, qui venait, in extremis, sauver la soirée... Une telle affiche, maligne et propre sur elle – bobo quoi -, prenait sans doute tout son sens dans un contexte américain, souvent oublieux de ses origines, mais à Paris, dans un Châtelet converti au divertissement populaire, face à un Théâtre de la Ville transformé en cathédrale pas drôle de la danse contemporaine, elle n'agissait peut-être pas vraiment comme une révélation.

La saison 2 du LADP, disons-le d'emblée, convainc bien davantage – en dépit de l'abus d'entractes à rallonge. La belle troupe est toujours là, Charlie Hodges en tête, mais l'affiche, tournée vers le présent, s'avère nettement plus excitante. Au menu, quatre jeunes chorégraphes - dont Millepied et l'un de ses compères du NYCB, Justin Peck -, qui viennent composer ensemble un paysage contemporain rafraîchissant, au parfum différent, très loin de ce à quoi les programmations de Brigitte Lefèvre à Paris ou des CCN en province nous ont habitués. Par-delà leurs différences esthétiques, ces pièces, au format très compact, déploient toutes à leur façon une virtuosité, une urgence - qu'on dira schématiquement actuelle -, une énergie vitale. En un mot, elles dansent. Faut-il ajouter, une simplicité bienvenue innerve l'ensemble et l'on y échappe avec soulagement, le plus souvent, à cet espèce de bling-bling scénographique - de concession au règne impérieux des designers/concepteurs -, auquel Millepied a parfois pu se laisser aller (remember Amoveo ou Reflections...).

La première pièce, Morgan's Last Chug d'Emanuel Gat, a été créée tout exprès pour le LADP en septembre dernier à la Maison de la Danse de Lyon. Elle est exactement ce que l'on craignait a priori que la soirée fût, avant qu'elle ne se transforme très vite - pour le meilleur. Un quintette de danseurs, en tenues colorées directement « sortie du lit », s'y livre durant une vingtaine de minutes à une improvisation très athlétique sur un patchwork musical baroquisant – avec la caution littéraire de Beckett en bonus. Un brin d'humour vient pimenter la pièce à certains moments et, à défaut de lui donner du sens, la sauver de l'ennui total. Pour le reste, pourquoi Bach, pourquoi Purcell - et pas Stockhausen? Pourquoi Beckett? Pourquoi vingt minutes de danse, et pas dix ou quarante? Des questions qui resteront sans réponse.

Peripheral Stream d'Hiroaki Umeda est la création mondiale de la soirée. A déconseiller aux spectateurs aux yeux sensibles et/ou aux oreilles fragiles. Il s'agit moins ici de virtuosité physique que de virtuosité visuelle, puisque la chorégraphie ne cesse d'interagir avec son environnement scénographique, composé d'un montage optique en perpétuel mouvement. On serait plutôt du genre à se méfier de la cyber-technologie de pointe mise au service du ballet, et pourtant cette spectaculaire variation en noir et blanc séduit par son intensité hypnotique. Peut-être n'est elle au fond qu'efficace et très oubliable, à la manière d'une publicité ou d'un clip-vidéo à la réalisation sophistiquée, mais la manière dont elle métamorphose la plastique des corps, pour donner à voir, en le démultipliant, l'humanoïde asexué du XXIe siècle, n'en est pas moins fascinante.

Avec Closer de Benjamin Millepied, un pas de deux créé en 2006, on se retrouve en terrain plus familier. Familier, c'est même le moins que l'on puisse dire, tant la pièce semble jouer, ouvertement et sans complexe, sur le déjà-vu et le déjà-entendu. Un pas de deux amoureux, du Phil Glass, une scénographie lumineuse et épurée, un blanc idéal, très post-moderne, une fille aux lignes fluides, Céline Cassone, dotée d'une plastique à la Guillem, un garçon à la solidité très minérale, Alexander Hille... oui, tout cela on connaît par coeur. Pourtant, avec ce matériau ordinaire et somme toute « (néo-)classique », Millepied parvient à faire un duo palpitant et hautement fusionnel, incroyable de sensualité, superbement construit, à la progression quasi-dramatique, de la lumière chaude d'un été au clair-obscur bleuté d'un hiver, avec des portés à la dynamique inédite qu'on a l'impression de découvrir pour la première fois... « Créer un poncif, c'est le génie », disait Baudelaire. A reprendre de toute urgence à Paris.

Murder Ballades de Justin Peck a été créé l'an dernier, tout comme la pièce d'Emanuel Gat, à la Maison de la Danse. On a connu Justin Peck danseur au NYCB - il l'est d'ailleurs toujours -, et le voilà désormais présenté, à seulement 26 ans, comme le jeune chorégraphe qui monte. Difficile d'échapper à ses origines, l'influence d'un Jerome Robbins ou d'une Twyla Tharp se lit de manière évidente dans son travail, qui bénéficie par ailleurs d'un décor (un « concept visuel » qu'ils appellent ça) en forme de patchwork assez indéfinissable. Une atmosphère colorée et juvénile, des filles et des garçons en shorts et baskets, qui se rencontrent et qui s'aiment au hasard, une chorégraphie dynamique et même gentiment sportive... Le tout sonne très « Happy Days ». Sur ce fond d'après-midi amoureux qui n'a jamais de fin, Peck tente toutefois de dessiner le drame – les ballades meurtrières esquissées par le titre. A vrai dire, l'optimisme américain semble résister à cet aspect plus sombre, faisant de ces ballades un joli brouillon, plaisant, rafraîchissant, mais sans conséquence.




Dernière édition par sophia le Sam Mar 15, 2014 10:41 pm; édité 1 fois
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paco



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MessagePosté le: Sam Mar 15, 2014 9:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ah mais finalement on n'est pas si éloignés dans nos ressentis de cette soirée : le Millepied formidable, le reste divertissant, intéressant, plastique, oubliable, "sans conséquence"...

sauf que vous le dites avec beaucoup de gentillesse et subtilité, alors que moi ce côté "oubliable" ou "sans conséquence" m'a profondément agacé, tant cela devient récurrent dans les soirées de danse contemporaine (à vrai dire je n'ai jamais été sensible à "la forme pour la forme" en Art, j'ai toujours besoin qu'il y ait un sens, une profondeur, une émotion qui soit véhiculée)


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Joelle



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MessagePosté le: Sam Mar 15, 2014 11:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans un registre tout à fait différent, il y avait Michael Gregorio ce soir au Théâtre du Châtelet et il a tout emporté sur son passage !!!

Je sors !!! Arrow Wink


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sophia



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MessagePosté le: Dim Mar 16, 2014 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

paco a écrit:
sauf que vous le dites avec beaucoup de gentillesse et subtilité, alors que moi ce côté "oubliable" ou "sans conséquence" m'a profondément agacé


Pour moi, même s'il n'est pas question ici de chefs d'oeuvre, l'impression reste "globalement positive". Wink

Je voudrais voir plus de Justin Peck, voir comment il évolue, mais je pense que ça arrivera tôt ou tard à Paris.

J'ai regardé sur Youtube quelques vidéos d'Hiroaki Umeda, dont toutes les pièces ont l'air de ressembler à des performances visuelles hi-tech. J'ai beaucoup pensé à McGregor pendant le spectacle. Certes, la gestuelle des danseurs d'Umeda est moins extrême que celle des chorégraphies de McG, mais on retrouve, chez l'un et chez l'autre, ce même désir de créer un nouveau "corps" - cybernétique - de la danse. L'effet est bien plus puissant chez Umeda, car la technologie n'y est pas un simple décor, elle participe réellement à l'écriture chorégraphique, sans essayer de se justifier par des concepts un peu fumeux.


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