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Le Bolchoï à l'Opéra de Paris [5-15 mai 2011]
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haydn
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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 2:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue Gagar Smile

S'il s'agit d'une vidéo "officielle", oui.


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doudou



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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Flammes de Paris.
Fil AFP de La Croix.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"C'est l'un des ballets les plus aimés des Moscovites", commente Brigitte Lefèvre, directrice de la danse de l'Opéra de Paris."

Shocked Vraiment? Franchement, j'en doute fort si l'on parle de la version "new look" de Ratmansky, pas mal critiquée en Russie à la création, comme le dit lui-même le chorégraphe dans l'interview mentionnée plus haut. Des ballets populaires à Moscou? Le Lac, Spartacus (les deux ballets les plus "chers"), Don Quichotte..., mais certainement pas les Flammes de Ratmansky qui vaut essentiellement par et pour ses interprètes du moment! Ce qui est vrai, c'est que Les Flammes de Paris était effectivement un ballet très populaire en Union Soviétique : il est resté, il me semble, au répertoire du Bolchoï jusque dans les années 70, il a également été monté et remonté un peu partout dans les anciennes capitales de l'URSS.


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serge1 paris



Inscrit le: 06 Jan 2008
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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Finalement, j'avais bien tort d'être assez tiède au sujet de la perspective de ce Flammes de Paris !

Certes, le ballet n'échappe pas à un côté Disney-Chatelet et il y a quelques moments au premier degré involontairement comique mais c'est un tel "show-piece" pour le Bolchoï que cela serait vraiment dommage de s'en priver...

Et d'ailleurs, je ne vois pas vraiment quelle autre troupe pourrait s'y mesurer. Je ne sais pas à quel point ce soir était une soirée exceptionnelle mais tout le monde donnait l'impression de se donner au maximum de ses possibilités et tous les solistes (même ceux sortant du corps de ballet) étaient brillantissimes.

L'avenir paraît radieux pour la troupe car l'oeil est constamment attiré par un ou plusieurs éléments du corps de ballet qui semble avoir la capacité à sortir du rang.

On pourrait rêver d'un Vassiliev un peu plus longiligne mais il a une telle présence qu'on lui pardonne tout. C'est peu dire que lui et Osipova ont été éblouissants. On a même parfois du mal à croire ce que l'on voit !!!

Dans un style plus classique, Lopatin promet d'être un merveilleux Basilio...


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paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3557

MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J’hésite toujours à faire la fine bouche pour parler d’un spectacle du Bolchoi à Garnier, quand je pense aux innombrables dansomaniens qui n’ont pu trouver de place. Et pourtant, en toute franchise, ce spectacle m’a énormément ennuyé, et fort heureusement le numéro de cirque Vasiliev-Osipova au milieu du IIe acte m’a réveillé, au point de me dire que le cabotinage, finalement, a du bon…

En cause, une œuvre complètement vide, pénalisée par une partition qui n’est qu’un exercice de conservatoire. Imiter le classique pourquoi pas, mais quand Chostakovitch ou Strauss s’en emparent ça a quand même quelques gouttes de personnalité, alors qu’ici on n’est que dans un patchwork fade d’arrangements de partitions de la fin du XVIIIe.

J’étais venu en pensant trouver une œuvre de sang et de flamme, probablement kitsch ou caricaturale, mais au moins de la matière à ne pas laisser indifférent. Or ce n'est pas du tout ça : la grande majorité de ce ballet est en réalité une pastourelle galante sans personnalité, complètement interchangeable avec d’autres pastiches similaires existant dans la littérature d’opéra par exemple (au II, la pastourelle est remplacée par une Ode à l’Etre Suprême aussi fade et galante).

Et ça dure… le premier acte (55 minutes de galanteries diverses à l’exception du tout début) est interminable. Le deuxième est nettement plus varié et accroche davantage, avec quelques scènes d’ensemble virtuoses plus dans l’esprit du titre du ballet.

Ceci étant, ça reste une soirée Bolchoi et le niveau est excellent. Vasiliev et Osipova sont effectivement impressionnants, et grâce à eux on a quelques moments plus pétillants. Osipova notamment tinte sa partie de rictus à la limite de la vulgarité (volontairement et parfaitement maîtrisés) qui conviennent tout à fait à son rôle. Et son énergie au début du Ier acte est très communicative.

Mais ils ne sont pas les seuls à briller : Nina Kaptsova par exemple, en Adeline est décidément craquante de présence, de charme et de musicalité, Ekaterina Krysanova donne un peu de panache à la longuissime bergerie du Ier acte, et Viacheslav Lopatin / Jérôme, l’autre grand rôle masculin de ce ballet, ne déclenche pas l’électricité d’un Vasiliev mais n’en demeure pas moins excellent, notamment en termes de présence dramatique.

A la fin du spectacle j’ai réalisé que c’était l’Orchestre de l’Opéra qui officiait dans la fosse. Quel gâchis de mobiliser cette phalange pour une partition aussi inodore, alors qu’on nous fait subir Colonne pour les Tchaikovsky et autres Giselle…

Par objectivité je dois signaler qu'à l'applaudimètre le succès était au rendez-vous...


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marc



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Messages: 1157

MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Formidable d'énergie, de vitalité, d'entrain. Ce fut un très gros succès auprès du public. Le Bolchoï semble tellement à son aise ! Et puis, plus je vois ce ballet, plus j'apprécie en contrepoint le ballet de cour. J'en deviens véritablement fan. Je suis enchanté par sa grâce éthérée, ces mouvements qui se posent, s'allongent, s'étirent, et s'abandonnent dans l'expression délicate de sentiments. Même la tempête est raffinée. Vraiment, j'apprécie de plus en plus ces passages, et je trouve que le couple Rinaldo - Armide est artistiquement superbe.

PS : c'est peut-être un effet d'optique, mais j'ai eu le sentiment que la scène du Palais Garnier est plus petite que la scène du Bolchoï-nouvelle salle et que par moment le Bolchoï se sentait à l'étroit.


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laurence



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:31 pm    Sujet du message: les flammes de Paris Répondre en citant

Très étonnant cette reprise... en fait il ya des musiques, des synopsis et des chorégraphies certainement plus enrichissantes, je pense à la Fontaine de B.
Il me semble que l'on n'est pas dans le meilleur Ratmansky... mais sans doute a t il été brimé par la difficulté de reprendre ainsi à la suite des ballets imposés.
Le concerto DSCH vu à NewYork en mai 2008 était nettement plus magique...et innovant...
Là tout est vu au premier degré... Nous sommes loin de l'humour du "Clair ruisseau" ou même des recherches du "Boulon"... Natalia Osipova demeure elle même, une acrobate qui fait des "mines" et qui n'a aucune musicalité. La technique est parfois mauvaise conseillère, elle vous pousse à aller de plus en plus vite... il n'est pas sure qu'elle soit la meilleure partenaire pour ce "diable" qu'est Ivan Vassiliev... Si leur énergie semblent s'épauler, visuellement je préfère deux danseurs de tempéraments opposés, cela donne un espace pour y loger son imaginaire... Nina Kaptsova est une jolie danseuse qui sait habiter ses rôles sans en faire des montagnes ; Ekaterina Krysanova est corsetée par sa technique et par son rôle de comédienne ; Jérome Lopatin est un Jérome crédible qui manque peut être d'un peu de présence... La soirée est sauvée par le deuxième acte où s'expriment les différents talents. Le ballet dans le ballet a failli me faire décrocher d'une histoire et d'une musique... il faut le dire sans grand intérêt...


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marc



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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

paco a écrit:
A la fin du spectacle j’ai réalisé que c’était l’Orchestre de l’Opéra qui officiait dans la fosse. Quel gâchis de mobiliser cette phalange pour une partition aussi inodore, alors qu’on nous fait subir Colonne pour les Tchaikovsky et autres Giselle...


Cela étant, il m'a semblé un peu en retrait par rapport au souvenir que je garde de l'orchestre du Bolchoï qui lui y allait franco dans les effets sonores, ce qui n'était pas une mauvaise approche dans ce style de ballet. L'orchestre de l'ONP m'a semblé un peu... Comment dirais-je... Intello ?


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haydn
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Messages: 26513

MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si Vassiliev était plus longiligne, il sauterait moins haut... Nijinsky lui-même, réputé pour son ballon extraordinaire, avait un physique très ramassé.

Cette représentation, qui était, après les mondanités de la veille, en quelque sorte la "vraie" première des Flammes de Paris, là où les danseurs allaient se frotter au public des balletomanes.

Au première acte, l'assistance a été un peu tiède, et l'on pouvait craindre que les danseurs russes ne se fassent snober par les spectateurs français. Au II, Ivan Vassiliev a sorti le grand jeu, clouant l'assistance dans les fauteuils, avec des doubles - non, des triples!- tours en l'air, des jetés qui atteignaient des hauteurs vertigineuses, avec, en apothéose, un formidable pas de deux abattu avec une Natalia Osipova tout aussi survoltée, mais qui a su préserver à sa Jeanne une touchante fraîcheur juvénile. Etincelante démonstration de virtuosité certes, mais sans l'exagération qu'on peut parfois lui reprocher. Et quel travail de pointes, dans cette pétillante variation aux airs de Fille mal gardée!

La salle a réellement pris feu, non pas, comme on aurait pu s'y attendre, avec la célèbre et spectaculaire "Danse des Basques", héritée de Vainonen, mais avec la Carmagnole qui lui succédait, elle aussi survivance de la chorégraphie originelle. Là, Ivan Vassiliev a eu partie gagnée, et le public retenait son souffle à chaque nouvelle prouesse technique. Alors, cirque peut-être, mais cirque parfaitement justifié par la chorégraphie, qui demande aux interprètes des capacités hors normes et un engagement qui confine à l'héroïsme. On en redemande.

Dans les seconds rôles, on aura été impressionné par la très belle prestation, toute de finesse celle-là, d'Ekaterina Krysanova, incarnation très "Grand Siècle" de la comédienne Mireille de Poitiers, ainsi que par les ports de bras délicats de Nina Kaptsova (Adeline, la gentille fille d'aristocrate victime expiatoire du docteur Guillotin), elfe touchante et fragile.

Comble du bonheur, nos oreilles n'ont pas été souvent à pareille fête, car dans la fosse, l'orchestre de l'Opéra de Paris, placé sous la direction de Pavel Sorokin, s'est avéré irréprochable avec, dans les bois notamment, des solistes qui on fait preuve d'imagination et d'esprit d'initiative pour conférer à la farandole ou à la gavotte de l'acte I son coloris agreste e champêtre, ou restituer l'atmosphère empesée et solennelle du Ballet de cour tel que le concevait Lully. Fait rarissime, les danseurs se sont, à la fin de la représentation, tournés vers les musiciens pour les saluer et les faire applaudir. Un petit miracle, on vous dit!

Et ceux qui ne verraient dans la partition de Boris Assafiev qu'un patchwork inconsistant destiné à épouser les canons du "réalisme socialiste" édictés par Staline font ici fausse route. Assafiev, qui, plus que compositeur, était d'abord historien et musicologue, avait voulu faire œuvre de pédagogie et présenter au public russe - qui évoluait là en terra incognita - un échantillon représentatif de la musique française du XVIIIème et du tout début du XIXème siècle. Qui, en 1932, à Leningrad, ou en 1933 à Moscou - hormis un petit cercle d'érudits - connaissait La Chasse du Jeune Henri ou Richard Cœur-de -Lion? Plus qu'une concession aux dikats artistiques des Soviets, il s'agissait d'un hommage rendu par une Russie demeurée toujours francophile, malgré Napoléon 1er et la Bérézina, malgré Napoléon III et les affres d'Inkermann.

Et lorsque le Bolchoï nous revient aujourd'hui avec ces Flammes de Paris, c'est à nouveau un témoignage du respect que vouent les Russes à notre propre culture, et dont le "Grand Opéra" incarne l'un des temples. Les pisse-froid auraient tort de traiter ce cadeau que nous offre le Bolchoï en guise de post-scriptum à l'année France-Russie. Vive la Russie! Vive la France! (En chœur et en mesure : Allons z'enfants...)


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marc



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MessagePosté le: Ven Mai 06, 2011 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, après avoir lu Haydn, je pense qu'il serait peut-être bon que j'enlève mes considérations sur l'interprétation de l'orchestre de l'ONP. Very Happy


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haydn
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MessagePosté le: Sam Mai 07, 2011 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Surtout pas marc!

D'ailleurs, je suis à la fois en accord et en désaccord avec vos propos. Je m'explique :

Quand vous estimez que l'orchestre de l'Opéra donne à la partition d'Assafiev un côté plus "intellectuel", alors que les musiciens du Bolchoï font sonner l'ouvrage de manière plus tonitruante, héroïque - en accord avec la chorégraphie, c'est entendu - c'est parfaitement exact.

En revanche, je pense qu'il serait vain de demander à un orchestre français de sonner comme un orchestre russe. Je suis farouchement opposé à l'internationalisation, à la standardisation des goûts, qui ne fait que trop de ravages. Et là, le chef (russe), Pavel Sorokine, a eu l'intelligence d'exploiter au mieux le coloris et le style français - plus "maniéré", pondéré, de l'orchestre de l'Opéra (confronté, par l'entremise d'Assafiev, à son propre répertoire "historique"), au lieu d'essayer d'imposer aux instrumentistes un langage qui n'est pas le leur, et dans lequel ils n'auraient pas pu donner le meilleur d'eux-même.


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paco



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MessagePosté le: Sam Mai 07, 2011 12:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

marc a écrit:
PS : c'est peut-être un effet d'optique, mais j'ai eu le sentiment que la scène du Palais Garnier est plus petite que la scène du Bolchoï-nouvelle salle et que par moment le Bolchoï se sentait à l'étroit.


Même impression de mon côté, à deux reprises j'ai cru que Vasiliev allait se prendre le cadre de scène sur la tête à la fin des diagonales Laughing


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Aurélie



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MessagePosté le: Sam Mai 07, 2011 12:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Fait rarissime, les danseurs se sont, à la fin de la représentation, tournés vers les musiciens pour les saluer et les faire applaudir. Un petit miracle, on vous dit!

Et en plus, ils étaient encore là! Laughing

Moi, je pense comme Paco. Pourtant, j'ai trouvé la partition charmante et en effet, ça ressemble à du Gossec (mon idole), du coup, on s'y croirait. Et une carmagnole, ça donne envie de danser... Les costumes (des révolutionnaires) sont chouettes, Ossi/Vassi sont déments, alors je ne comprends pas pourquoi ça ne prend pas. Je trouve la chorégraphie vraiment très conventionnelle. J'attends toujours de voir "le meilleur de Ratmansky" dont j'entends beaucoup parler mais que je n'ai toujours pas vu!


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sophia



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Messages: 22086

MessagePosté le: Sam Mai 07, 2011 12:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

"Ils" sont quand même un peu au-delà des mots... Et passé minuit, je ne sais pas trop comment renouveler le discours sur ces deux-là. Parce que bon, certes, c'est le Bolchoï - la rage de danser, des solistes qui passent tous un concours d'excellence*, et surtout l'on y croit à chaque seconde - mais le ballet de Ratmansky, franchement, semble entièrement suspendu à leur duo, sublimé dans les parties Vainonen et notamment le pas de deux final. Et là, oui, c'est vraiment la catharsis que l'on attendait - enfin!

*avec une nette préférence pour Kaptsova en Adeline plutôt qu'en Mireille de Poitiers, rôle dans lequel brille particulièrement Krysanova. Lopatin, superbe démenti aux propos de Mme Bavelier sur les garçons du Bolchoï, montre en Jérôme que l'on peut parfaitement exister et exceller sur scène aux côtés de Vassiliev - dans un autre style.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26513

MessagePosté le: Sam Mai 07, 2011 1:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
le ballet de Ratmansky, franchement, semble entièrement suspendu à leur duo


Ben oui, mais où est le problème? Ce ballet requiert des interprètes disposant de capacités physiques hors-normes, c'est indéniable, mais cela ne signifie pas que la chorégraphie soit mauvaise pour autant. Et je suis persuadé que si Alexeï Ratmansky n'avait pas eu N. Ossipova et I. Vassiliev sous la main, il ne l'aurait pas remonté. Même en Russie, on n'a pas un Chabukiani à chaque génération de danseurs et ce n'est pas pour rien que le Bolchoï a du recourir à un "mercenaire" tel Carlos Acosta pour danser Spartacus à Paris en 2006. A l'époque, le tout jeune Ivan Vassiliev était encore confiné dans des rôles secondaires, tels le Berger...


Pour Aurélie : le meilleur Ratmansky, je l'ai vu : Le Corsaire, Le Clair Ruisseau, Le Boulon, et Les Flammes de Paris, qui, je l'assume, me procure un immense plaisir.


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