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Jules
Inscrit le: 21 Fév 2011 Messages: 36 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Juil 03, 2011 10:13 pm Sujet du message: |
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Et j'ajoute ceci, tant les propos de Nabucco me laissent songeur :
Citation: |
MAG=Aurélie Dupont=Dorothée Gilbert=MOB |
Vous êtes sérieux ?!?!!! Je peine à le croire...
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Jules
Inscrit le: 21 Fév 2011 Messages: 36 Localisation: Paris
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Dim Juil 03, 2011 10:33 pm Sujet du message: |
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Sur le caractère interchangeable des interprètes (mais il me semble qu'il s'agit aussi de la chorégraphie et de l'atmosphère qu'elle met en place), je ne suis pas vraiment d'accord avec Nabucco. Je trouve au contraire que les parties féminines, notamment celles de Gillot, Renavand, Ould-Braham et Dupont, sont les plus intéressantes et les plus diversifiées, alors que les parties masculines sont, somme toute, plus passe-partout et conformes aux attentes. S'il y a un renouvellement, quelque chose d'un peu moins mécanique dans l'utilisation d'un langage éprouvé, c'est, me semble-t-il, de ce côté-là qu'il faut le chercher.
Sur Rain, en revanche, je suis plutôt d'accord avec lui : ce n'est pas un ballet d'interprètes (à l'inverse de ce qui se passe dans un ballet classique où l'on juge davantage d'une interprétation ; en ce sens, McGregor est plus proche, si l'on veut, de cette perspective-là). C'est la compréhension globale et collective de la chorégraphie (qui m'échappe totalement, je l'avoue), qui fonctionne - ou pas -, qui importe, plus que la présence de X ou Y.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Dim Juil 03, 2011 11:46 pm Sujet du message: |
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Ben oui, c'est bien pour ça que je suis intervenu... et s'il y avait eu la moindre chose sur les interprètes, les ciseaux d'Anastasie auraient sévi... |
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bwv582
Inscrit le: 25 Juin 2005 Messages: 40 Localisation: Strasbourg
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Posté le: Lun Juil 04, 2011 10:12 am Sujet du message: |
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Résumé en un mot : babillage. (Langage du petit enfant, souvent continu, attendrissant les parents mais insupportable aux autres.)
A quand le rideau noir devant la scène ? (Le rideau blanc c'est bien avec un fond blanc et une lumière froide : on voit très mal ! Mais avec le rideau noir, on ne verrait plus rien...)
Le plus intéressant de la soirée : la musique, mais ça fait cher le concert où l'on n'a même pas les muisiciens sur scène !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Lun Juil 04, 2011 10:52 am Sujet du message: |
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Article élogieux (un peu excessif dans l'obséquiosité...) mais expéditif de François Délétraz dans le Figaro de ce matin :
Citation: |
Quand la meilleure compagnie de danse du monde s'allie au chorégraphe le plus pertinent du moment, cela ne peut déboucher que sur une merveille. L'Anatomie de la sensation, que Wayne McGregor vient de créer pour le ballet de l'Opéra de Paris, est une pièce de haut vol - ce qu'on comprend dès les premières mesures de la partition de Mark-Anthony Turnage, interprétée par l'Ensemble intercontemporain. Soutenu par cette musique, le chorégraphe britannique est allé au bout de son exigence. |
Wayne McGregor : l'intellidanse, par François Délétraz (Figaro) |
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nabucco
Inscrit le: 14 Mar 2007 Messages: 1462
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Posté le: Lun Juil 04, 2011 4:21 pm Sujet du message: |
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Le Figaro bégaye : une deuxième critique, cette fois sous la plume d'Ariane Bavelier, nettement moins enthousiaste. Je ne suis pas d'accord avec tout (pour moi, les danseurs de l'Opéra ne rachètent rien), mais résolument avec la conclusion : "De sensation, aucune, absolument.".
http://www.lefigaro.fr/culture/2011/07/04/03004-20110704ARTFIG00464-loin-de-francis-bacon.php
Merci à elle notamment de relever la supercherie de la récupération de Francis Bacon !
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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Posté le: Lun Juil 04, 2011 11:32 pm Sujet du message: |
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J'entends déjà des voix s'élever pour me qualifier d'inculte, mais je ne connaissais strictement rien à l'oeuvre de Bacon avant de voir ce ballet et je n'ai pas l'impression d'en connaître plus après coup. De ce fait je ne me suis laissée parasiter par aucun préjugé quant au propos de la pièce. Il y a des tableaux que j'ai aimés, d'autres moins. L'entrée en matière est un peu laborieuse mais finit par donner un duo-duel intéressant. Gillot est impériale comme souvent et Renavand radieuse comme toujours - faire danser les deux ensemble (la 2e étant souvent la "doublure" de la 1re sur bien des rôles, dernièrement la servante dans La Maison de Bernarda, par exemple...) était une bonne idée, de même que d'assortir le couple Bélingard-Dupont. Le choix de ce type de musique un peu jazz, aussi. Le rideau transparent tombant sur la scène, à la fin, un très très mauvais choix. Et miss Gilbert et Ould-Braham auraient mérité une part du gâteau un peu plus copieuse. Des sensations ? Plein ! n'en déplaise à Nabucco : je suis passée de la jubilation (duo Renavand-Hoffalt, et je ne comprends pas pourquoi leurs noms ne figurent pas en légende de la photo du 2e article du Figaro... ah oui c'est vrai, ce ne sont pas des étoiles... moi j'appelle ça de la discrimination, fin du coup de g---le) à l'ennui somnolant (dernier tableau)... pas une sensation des plus agréables je l'avoue, mais c'en est bien une Et beaucoup d'intérêt pour ce langage chorégraphique si particulier mais peut-être pas assez varié. Mon impression finale est qu'1h15, c'est un peu long pour un ballet de WMcG. Sauf si on est super fan de son vocabulaire - je suis sûre qu'il y en a et je ne leur jetterai pas la pierre !
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Mar Juil 05, 2011 6:19 am Sujet du message: |
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Et Philippe Noisette, dans Les Echos, en remet une couche. La remarque concernant Rain est assez éloquente : il y a manifestement chez nous des cultureux bien en cour qu'il faut encenser coûte que coûte, et d'autres qui ne bénéficient pas de la même sollicitude des médias, et sur lesquels on peut tirer sans problème...
Plaisir vide de sens, par Philippe Noisette (Les Echos)
Citation: |
L'enfant terrible de la danse anglaise a par ailleurs calmé ses ardeurs, son écriture chorégraphique autrefois complexe et nerveuse semblant ce soir-là comme assagie. Ce pourrait être n'importe lequel de ces auteurs qui passent d'une compagnie à une autre sans laisser plus qu'une vague empreinte. Enfin le choix de la musique, « Blood on the Floor » de Mark Anthony Turnage avec ses emprunts évidents au free-jazz, est une fausse bonne idée. Au-delà du petit effet électrisant de guitares ou d'un saxo dans la fosse d'orchestre, la partition enquille les banalités mélodiques. On ne peut s'empêcher dès lors de repenser à la déflagration que fut « Rain » dansé par le Ballet de l'Opéra de Paris il y a un mois à peine. Une danse urgente, un hymne à la vie. Tout le contraire de cette « Anatomie », sans plus de sensation que cela... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Mar Juil 05, 2011 6:27 am Sujet du message: |
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Et pour les anglophones, une critique mi-figue mi-raisin, dans le Financial Times :
L’anatomie de la sensation, Opéra Bastille, Paris, par Laura Cappelle (The Financial Times)
Citation: |
Don’t be put off by the pompous title or the strike currently playing havoc with Paris Opera performances: Wayne McGregor’s first evening-length creation for a ballet company, L’Anatomie de la sensation, is a welcome surprise at the end of a rather pedestrian season. After a glacial first collaboration with the POB in 2007, Genus, this work for eleven soloists and a corps de ballet has uneven moments but brims with a more relaxed inventiveness... |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Mar Juil 05, 2011 7:15 am Sujet du message: |
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Oui, enfin, nettement plus bienveillante...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26513
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Posté le: Mar Juil 05, 2011 7:25 am Sujet du message: |
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La critique de François Delétraz, dans le Figaro, a changé de titre, et a été un peu remaniée ce matin :
Visite dans les coulisses d'une création, par François Délétraz (Le Figaro)
Citation: |
Quand la meilleure compagnie de danse du monde s'allie au chorégraphe le plus pertinent du moment, cela ne peut déboucher que sur une merveille. L'Anatomie de la sensation, que Wayne McGregor vient de créer pour le ballet de l'Opéra de Paris, est une pièce de haut vol. Dès les premières mesures de la partition de Mark-Anthony Turnage, interprétée par l'Ensemble intercontemporain, on comprend que l'on est face à une œuvre hors du commun... |
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