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Ballet Nice Méditerranée
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JMJ



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MessagePosté le: Dim Déc 29, 2013 12:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Eric Vu An ne le dit pas mais le ballet les Deux Pigeons lui tient particulièrement à cœur.
Car c'est le rôle du chef gitan qui l'a révélé au public.
Il avait à peine seize ans.
Quel sacré danseur!


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haydn
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MessagePosté le: Mer Mar 19, 2014 11:31 am    Sujet du message: Répondre en citant




Le Ballet Nice Méditerranée interprète Alvin Ailey, Ben Stevenson et Jiří Kylián


NIGHT CREATURE

Chorégraphie Alvin Ailey
Musique Duke Ellington
Lumières Chenault Spence
Costumes originaux Jane Greenwood
réactualisés par Barbara Forbes
Teinture Elissa Tatigikis Iberti

Avec Night Creature, le public fait l’expérience d’une escapade nocturne aux côtés d’Alvin Ailey et de Duke Ellington. L’alchimie entre la danse si entrainante du plus grand chorégraphe afro-américain et la musique pétillante du géant du jazz nous offre un moment rare qui nous fera taper du pied et longtemps fredonner… une fois le rideau baissé.


THREE PRELUDES

Chorégraphie Ben Stevenson
Musique Sergueï Rachmaninov
Lumières Chenault Spence

Deux danseurs répétant leurs mouvements à la barre tombent amoureux l’un de l’autre et s’évadent en un somptueux duo. Epousant avec une infinie douceur les évolutions d’une passion naissante, Three Preludes de Ben Stevenson exige des danseurs une complicité de chaque instant, qualité indispensable pour que le charme opère et que le spectateur soit hypnotisé par cette danse gracieuse et émouvante.


SINFONIETTA

Chorégraphie Jiří Kylián
Musique Leoš Janáĉek
Décors et costumes Walter Nobbe
Lumières Joop Caboort
réalisées par Kees Tjebbes

Œuvre coup de poing qui, par la nouveauté de son style, a marqué un tournant pour le Nederlands Dans Theater, Sinfonietta a été créé en un temps record par le talentueux Jiří Kylián. Surmontant sa peur d’affronter la musique surpuissante de Leoš Janáĉek, le chorégraphe a signé en quelques jours un ballet qui, en 1978, a fait se dresser sur leurs sièges les spectateurs stupéfaits par autant de spontanéité et de beauté.


Vendredi 11 avril 20h00
Samedi 12 avril 20h00
Dimanche 13 avril 15h00
Vendredi 18 avril 20h00
Samedi 19 avril 20h00
Dimanche 20 avril 15h00

Scolaires : mardi 15 avril 14h30 et jeudi 17 avril 14h30

Opéra Nice Côte d’Azur
4-6 rue Saint-François de Paule
06300 NICE

Renseignements / réservations : 04.92.17.40.79

Réservation en ligne : http://www.opera-nice.org

Tarifs : de 5€ à 22€


Classe ouverte le 8 avril à 12h30
Masterclass le 9 avril à 10h

Entrée libre



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sophia



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MessagePosté le: Mar Oct 21, 2014 11:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet Nice Méditerranée, avec son programme Rhoden/Duato, a tout bon pour Ariane Bavelier :

Le Ballet de Nice abat ses cartes

Egalement à signaler, une petite vidéo (avec interview d'Eric Vu-An) sur Culture Box.


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sophia



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MessagePosté le: Mar Avr 21, 2015 6:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

En Sol (ballet romantique, c'est nouveau?) et La Sylphide sont donnés lors d'une même soirée au Ballet Nice Méditerranée > reportage de Culture Box


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haydn
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MessagePosté le: Mer Juin 24, 2015 10:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Conservatoire de Nice, qui a eu pour élèves quelques futures célébrités de la danse, comme Lycette Darsonval, Rosella Higthower ou Clairemarie Osta - qui sera présente - fête son centenaire. Les célébrations s'étendent du 27 juin au 5 juillet, mais la journée du 28 juin est spécialement dédiée aux arts chorégraphiques :


    Hommage à Lycette Darsonval, Rosella Hightower et Jeanine Monin, par divers invités dont Frédéric Olivieri, directeur de l’école de danse du Théâtre de la Scala de Milan.

    § Présentation à 16h30, des classes en salle D5, par les professeurs du Conservatoire.

    § Spectacle en extérieur, sur le parvis, à 19h15, de la Compagnie Antipodes, Ta peau comme le Ciel, chorégraphie de Lisi Philip avec Morena Di Vico et Michael Pascault.

    § Chorégraphie, dans le Hall du Conservatoire, à 19h35, par la Compagnie Antipodes et les élèves du Conservatoire.

    § Présentation par Marielle Fournier journaliste à Europe 1 et Teva

    § Spectacle :

      - Le répit de Félix Lajko, chorégraphe Jérôme Benezech, avec 24 danseurs élèves du Conservatoire.

      - Etudes Chorégraphiques, sur la musique de Maurice Ohana, chorégraphie par Bertrand Papillon, avec 5 danseurs élèves du Conservatoire.

      - Création musicale, Pour un siècle, de Charles Alazet, par Anthony Roques, du CNSMD de Paris et membre du Ballet Junior de Genève, accompagné par les musiciens Charles Alazet et Martine Doré.

      - Création de Celia Amade, soliste invitée, notamment pour la compagnie Jiri Kylian, accompagnée par Marcos Santos

      - Création chorégraphique par la Compagnie Humaine d’Eric Oberdorff, avec les danseuses, Emma Lewis, Cécile Robin Prévallée et Audrey Vallarino, accompagnée du groupe de Frédéric Luzignant et ses complices du Hard Time Killing Boys

      - Ballet Nice-Méditerranée sous la direction artistique d’Eric Vu-An : Adagietto, de Debussy, chorégraphie par Oscar Araiz, par Maeva Cotton et Claude Gamba

      - Une après-midi, création chorégraphique de Nicolas Le Riche interprétée par Clairemarie Osta, danseuse étoile de l’Opéra de Paris

      - Participation des élèves et professeurs du Conservatoire de Nice : Jérôme Benezech Responsable du Pôle Danse et coordinateur, Aude Gueydan, Caroline Loustalot Forest, Bertrand Papillon, Valérie Tournier, Martine Doré, Denise Bellone et Chantal Tribut.







Si un lecteur / une lectrice de Dansomanie résidant en région PACA est intéressé(e), merci de me contacter par MP ou e-mail dansomanie@netcourrier.com



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sophia



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MessagePosté le: Lun Sep 21, 2015 12:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet Nice Méditerranée se produira ce soir au Théâtre Mikhailovsky dans un programme mixte : Balanchine (Concerto Barocco) / Araiz (Rapsodie, Adagietto) / North (Troy Game).


(cliquer sur l'image)


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juthri



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MessagePosté le: Dim Mai 01, 2016 10:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le mois d'Avril rime désormais avec les ballets du même nom, programme de printemps donné par le Ballet Nice Méditerranée d'Eric Vu-An. Depuis quelques années les saisons du ballet de l'Opéra de Nice Cote d'Azur sont rythmées par deux programmes mixtes, Ballets d'Octobre et Ballets d'Avril et un spectacle événementiel pour les fêtes de fin d'année avec la reprise d'un grand ballet narratif (Coppélia cette année). A noter que pour ouvrir sa présente saison la compagnie avait été invitée au Théâtre Mikhaïlovsky et qu'une tournée de plein air viendra clôturer. La constance des efforts de son directeur artistique tant dans la composition de sa compagnie que le choix de sa programmation semble porter ses fruits et redonner au Ballet de Nice le goût de l'ambition. En tout cas la troupe conquiert petit à petit une réputation enviable, et l'occasion d'un déplacement à Nice était belle de pousser les portes de l'Opéra de Nice pour la redécouvrir.

Le théâtre justement est situé promenade des Anglais, mais sa façade donne côté (vieille) ville et non côté mer, comme les plus anciens palaces d'ailleurs. La salle est à l'italienne, en fer à cheval, aux dimensions généreuses (un millier de places, quasiment toutes remplies pour la dernière) et la décoration or et sang des loges traditionnelle mais s'agrémente de miroirs achevant profondeur et éclat de l'ensemble. Son acoustique est un peu surprenante, du moins en fond de parterre, très sonore mais avec un écho naturel important (les claquements des pointes s'entendent très distinctement mais avec un effet retard parfois troublant).

Et de pointes il en sera souvent question dans ce programme qui entremêle langage classique et esprit contemporain, et qui débute par la reprise d'Oceana, pièce créée en 2011 par Lucinda Childs pour le Ballet de Nice. Est-ce un hommage de la chorégraphe à la Côte d'Azur ? en tout cas tout dans ce ballet évoque la mer, la couleur générale, les projections vidéos à l'arrière plan mais surtout l'adéquation entre le mouvement minimaliste et répétitif, signature typique de la chorégraphe avec celui des vagues. Ou plutôt de LA vague, celle qui va et vient et s'étire dans le ressac, celle que rien ne semble différencier tout en évoluant sans cesse par d'insignifiants détails, celle de la vision continue qui finit par troubler car elle n'offre jamais aucun équilibre, aucune pose, aucun silence.
Avec sa véritable science de l'épure, la chorégraphe dessine un mouvement originel qui s'articule autour de quelques figures très simples et purement classiques (deux tours, deux pirouettes, un jeté...) et tisse un déplacement qui avance puis recule (ou plutôt monte et descend pour marier le langage marin avec celui de la danse !) entrecoupés de deux courtes pauses, ou étales, et qui évoluera imperceptiblement. Comme se transformeront subrepticement les images projetées partant des vagues filmés sous la surface puis par dessus, pour devenir un ciel en mouvement, des étoiles dans un crépuscule progressif, une aurore boréale, pour enfin atteindre un noir absolu que viendra troubler une corolle évoquant quelque anneau de poussière galactique. Dans cet univers zen surprenant (on pensera même à Pneuma pour le style océanique), les danseurs évoluent sur un tapis de danse aux reflets bleutés et dans des costumes contemporains, chemises volantes sur débardeur et shorts sur pointes pour les filles, chemises fermées et pantalons pour les garçons, pour un évident camaïeu de bleus. La composition musicale d'Osvaldo Golijov est la seule notion d'éclectisme introduite dans ce ballet, mais la chorégraphe parvient à harmoniser chaque mouvement musical dont la diversité des styles évoque les différentes racines du compositeur, avec sa propre gestuelle simplifiée. Si bien que chaque tableau de la partition semble ainsi glisser sur les flots de la danse, comme un passager éphémère d'un navire transporté par l'océan. Le renversement induit (c'est la danse qui semble parfois sous tendre la musique) provoque même une perte des repères spatiaux ou temporels.
Roulement continuel, cette chorégraphie qui magnifie le mouvement de la vague est interprétée avec beaucoup de justesse par les danseurs, qui s'attellent méticuleusement à l'esprit de la proposition qui tend à gommer tout geste superflu, quitte à interrompre des pas juste amorcés, esquisser plus qu'engager, intérioriser les expressions individuelles pour mieux les diffuser ensemble, et surtout ralentir pour mieux intensifier. Le résultat est parfaitement maîtrisé, par Veronica Colombo notamment, ou encore Celine Marcinno et Alessio Passaquindici, et les rares fautes d'ensemble ou accidents de pointes passent autant inaperçus qu'une vague qui ne se brise pas et laisse un souvenir si éphémère car immédiatement remplacé par une autre vague, similaire au point qu'on se demande si la précédente a bien existé. Ce principe de superposition se déploie aussi dans la gestion des entrées/sorties souvent inversée : les interprètes entrent en dansant dans la lumière et sortent en marchant très lentement pour gagner la coulisse la plus lointaine, dans l'obscurité mais à l'avant scène, montrant ainsi que le retrait est aussi important que l'apport. Initiée par un couple, passée par un septuor en canon, la pièce s'achève sur l'ensemble des douze danseurs à l'unisson pour un final en forme de marée montante progressive dont la soustraction brusque et le silence soudain nous laissent à sec. Comme si cette pièce prenait son sens dans une forme d'entropie négative, et à force d'épure et d'empreinte qui s'estompe, nous avait imprégnés de la plaisante mélancolie d'un simple souvenir du mouvement.

Après l'entracte place à un véritable bijou, Voluntaries de l'américain Glen Tetley. Créée en 1973 pour le Ballet de Stuttgart juste après la disparition brutale de son emblématique directeur John Cranko, cette pièce remontée par Bronwen Curry valait à elle seule le déplacement à Nice !
Elle suit toutefois assez logiquement Oceana dans le programme car on y retrouve plusieurs codes, à commencer par l'éloge de la lenteur, comme les sorties au pas alors que les entrées sont bondissantes, malgré l'intensité du concerto pour Orgue, Cordes et Timbales en Sol mineur composé par Francis Poulenc (le titre Voluntaries jouant sur la volonté, mais aussi la pièce pour orgue nommée "voluntary" et jouée dans les églises). Sans être expressément religieuse, cette composition ne dénature pas l'esprit sacré qui parcourt l'oeuvre, qui débute dans un long silence, et un pas de deux emmené Claude Gamba et une irradiante Zaloa Fabbrini, qui nous projette d'emblée dans un mysticisme absolu qui ne nous lâchera plus. La scénographie est encore une fois dominée par les projections à l'arrière scène, cette fois-ci d'un soleil déjà considérablement obscurci et qui s'éteindra peu à peu, laissant la scène faiblement éclairée. Les danseurs sont vêtus de surprenantes combinaisons en lycra argenté particulièrement réfléchissantes, mais qui lors des portés les danseuses, capteront l'éclairage vertical et projetteront des éclats de lumière vifs qui trancheront grandement avec l'atmosphère assombrie pour un résultat tantôt astral tantôt lunaire.
Ici encore les gestes chorégraphiques sont constitués de répétitions de gestes simples pour générer en revanche plusieurs séquences de mouvements : on retrouve pirouettes sur pointes et grands jetés, quelques arabesques, mais surtout d'innombrables portés pour des jeux de lumière évoqués, mais aussi d'élévation ou de direction, marquant la quête du sens de la pièce. Tour à tour extatiques ou lyriques, parfois poignants quand ils sont menés au sol et parviennent à se relever, puis de plus en plus puissants, pour dessiner une géométrie virtuose, pour finir dynamiques et acrobatiques avec des "lancers" de danseuses qui magnifient l'élan de vie retrouvé par la force de la volonté. Ces portés seront surtout bouleversants lorsque l'interprète du pas de trois, Gaëla Pujol, glissera en apesanteur dans un halo de lumière, soutenue par Zhani Lucaj et Cesar Rubio Sancho. Les pas de deux ou les ensembles s'élèveront à l'unisson, émouvants corps fragiles et silhouettes éthérées dans des éclairages indirects, qui parviennent à engendrer l'harmonie et l'apaisement dans un climat qui flirte en permanence avec le tragique et le douloureux.
Mais la force de cette oeuvre dépasse toute description narrative, car finalement les éléments présentés sont d'une grande simplicité, et seul l'agencement rigoureux et l'intensité insufflée par les interprètes nous transportent et créent une âme qui prend vie dès le lever de rideau et nous accompagne longtemps après. Pour cela la chorégraphie est d'une exigence totale pour les danseurs, ne serait-ce que dans la précision et la maîtrise du mouvement qui très souvent n'accompagne qu'une sur deux, voire une sur quatre, notes de la partition. L'interprétation est ici quasi uniquement centré vers la danse, mais cette passion qui semble animer les dix-sept danseurs présents en scène leur permet de s'imprégner à merveille de l'esprit de la chorégraphie et de nous le transmettre avec une grâce étonnante.
Pour un rendu tout entier tendu vers la quête de sens et la catharsis du questionnement de la poursuite de la vie après la mort, transcendée ici par la danse qui établit par sa magie le lien ténu entre le défunt et les vivants. Un chef d'oeuvre, et quelques amateurs debout dans la salle.

Après un tel sommet, la tâche est ardue pour la dernière pièce de la soirée Oktett de l'allemand Uwe Scholz. Créée en 1987 lorsqu'il avait quitté le Ballet de Stuttgart pour prendre la direction du Ballet de Zurich. Le lien de cette entrée au répertoire avec la précédente pièce ne s'établit plus ici par des réminiscences stylistiques, mais par la mémoire de John Cranko auprès duquel se sont formés à Stuttgart les deux chorégraphes. Loin des ballets symphoniques qui constituent sa marque de fabrique, il s'empare ici de l'octuor (d'où le titre) à cordes de Felix Mendelssohn pour une composition intimiste mais joyeuse qui lorgne définitivement vers le pur néo-classicisme de George Balanchine. Point de projection ici, le mur du fond étant intégralement occupé par un immense rideau aux draperies dorées, et les éclairages seront habituels pour donner l'éclat au jaune poussin des longues robes des danseuses ou au blanc des collants des danseurs dessinés pour l'anecdote par Karl Lagerfeld.
Dans cet univers classique, Uwe Scholz semble vouloir prendre au mot le principe lige de la philosophie de Balanchine. Long déploiement de la jambe d'une danseuse pendant qu'un archer étire sa course, ou tacatacatac du martèlement des pointes à l'unisson des doubles croches de la partition : rarement on aura autant "vu la musique et entendu la danse" ! On retrouvera ainsi moult vocabulaire musical dans les éléments chorégraphiques : accents, silences, touches, glissés, mais le résultat loin d'être décousu par ces petites notes distillées à foison, reste d'une élégante fluidité. Le rythme du premier mouvement est vif et soutenu et la joie de danser s'épanouit sur les visages des interprètes qui montrent lors de cette dernière pièce leur qualité d'expressivité, Alba Cazorla ou Marini Vianna en tête. Le deuxième mouvement est occupé en intégralité par un long pas de deux, bizarrement positionné dans le découpage général et qui malgré son côté acéré et angulaire tranchant avec un lyrisme un peu trop languissant peine à tenir la durée. Le troisième mouvement en revanche constitue l'acmé du ballet au travers d'un "pas de quatre" articulé en réalité entre trois danseurs qui accompagnent dans des poses balanchiniennes une variation débordante de virtuosité de Théodore Nelson. L'influence est manifeste mais si bien digérée qu'on est dans la poursuite d'un style plus que dans le plagiat. Quant à l'exécution par le demi-soliste, elle déclenchera une ovation méritée qui aurait pu se finir debout si elle s'était terminée par, au hasard, quelques doubles assemblés finaux. Loin de cela, la chorégraphie privilégiera l'élégance classieuse au spectaculaire facile, et s'achèvera lors du mouvement final par une reprise des thèmes de l'ouverture, de jolies lignes de danseuses sur pointes et de nouvelles poses enjouées.
Joli entrée au répertoire donc, pour ce ballet qui aurait pu constituer le sommet de nombreux programmes, mais qui se heurte ici au défaut majeur d'être placé juste derrière Voluntaries, même s'il parvient avec ses qualités intrinsèques et une interprétation révélant l'homogénéité de la troupe, à apporter une conclusion élégante et vive à la soirée.

En conclusion le si brillant Voluntaries emporte tous les suffrages de cette soirée, mais ne fera pas oublier l'intelligence de la construction de ce triptyque, et surtout le niveau atteint par les danseurs de la compagnie, élément indispensable pour magnifier une telle oeuvre. Avec un directeur qui agit comme un patient architecte tant dans la composition de sa troupe que de ses programmes, le Ballet Nice Méditerranée confirme effectivement qu'il a toute capacité à s'inscrire durablement dans le paysage des compagnies françaises de premier plan.


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haydn
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MessagePosté le: Sam Mai 07, 2016 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de juthri alias Xavier Troisille est maintenant en ligne sur le site de Dansomanie, avec les illustrations qui vont bien :




    14 avril 2016 : Oceana (Childs) - Voluntaries (Tetley) - Oktett (Scholz) au Ballet de Nice

      Le mois d'Avril rime désormais avec les ballets du même nom, programme de printemps donné par le Ballet Nice Méditerranée d'Eric Vu-An. Depuis quelques années les saisons du ballet de l'Opéra de Nice Cote d'Azur sont rythmées par deux programmes mixtes, Ballets d'Octobre et Ballets d'Avril et un spectacle événementiel pour les fêtes de fin d'année avec la reprise d'un grand ballet narratif (Coppélia cette année). A noter que pour ouvrir sa présente saison la compagnie avait été invitée au Théâtre Mikhaïlovsky et qu'une tournée de plein air viendra clôturer. La constance des efforts de son directeur artistique tant dans la composition de sa compagnie que le choix de sa programmation semble porter ses fruits et redonner au Ballet de Nice le goût de l'ambition. En tout cas la troupe conquiert petit à petit une réputation enviable, et l'occasion d'un déplacement à Nice était belle de pousser les portes de l'Opéra de Nice pour la redécouvrir.

      Le théâtre justement est situé promenade des Anglais, mais sa façade donne côté (vieille) ville et non côté mer, comme les plus anciens palaces d'ailleurs. La salle est à l'italienne, en fer à cheval, aux dimensions généreuses (un millier de places, quasiment toutes remplies pour la dernière) et la décoration or et sang des loges traditionnelle mais s'agrémente de miroirs achevant profondeur et éclat de l'ensemble. Son acoustique est un peu surprenante, du moins en fond de parterre, très sonore mais avec un écho naturel important (les claquements des pointes s'entendent très distinctement mais avec un effet retard parfois troublant).

      --> Lire la suite



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MessagePosté le: Mer Mai 25, 2016 4:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La saison 2016-2017 de l'Opéra de Nice a été annoncée. En ce qui concerne le ballet, il y aura :











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MessagePosté le: Ven Juil 15, 2016 3:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela ne changera rien à l'horreur de l'attentat commis hier soir par un islamiste sur la Promenade des Anglais, mais au moins, j'ai pu avoir des nouvelles rassurantes tant du Ballet de Nice que de son voisin monégasque. Apparemment, les personnels des deux compagnies sont sains et saufs.



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MessagePosté le: Mar Aoû 30, 2016 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Début de saison au grand air, avec un premier programme qui sera présenté le 16 et le 17 septembre 2016 au Théâtre de Verdure :



    LE BALLET NICE MÉDITERRANÉE

    AU THÉÂTRE DE VERDURE

    Direction artistique ÉRIC VU-AN



    SEPTEMBRE 2016

    VENDREDI 16 À 21H
    SAMEDI 17 À 21H


    MARIAGE DE KITRI ET BASILE
    (Extrait de Don Quichotte)
    Chorégraphie ÉRIC VU-AN
    Musique LUDWIG MINKUS

    ADAGIETTO
    Chorégraphie OSCAR ARAIZ
    Musique GUSTAV MAHLER

    OCEANA
    Chorégraphie LUCINDA CHILDS
    Musique OSVALDO GOLIJOV

    NIGHT CREATURE
    Chorégraphie ALVIN AILEY
    Musique DUKE ELLINGTON



      Depuis plus de six ans, sous l’impulsion de son directeur artistique Éric Vu-An, le Ballet Nice Méditerranée a démontré sa faculté à passer allégrement d’un registre chorégraphique à un autre au gré des spectacles.

      Une nouvelle illustration des multiples facettes du talent de cette troupe est donnée avec ce programme présenté, non pas sur la scène de l’Opéra, mais sur celle du Théâtre de Verdure de Nice.

      Il s’agit d’un spectacle composé de quatre pièces avec tout d’abord Le Mariage de Kitri et Basile, chorégraphié par Éric Vu-An, qui est un extrait de Don Quichotte lequel sera présenté, dans son intégralité, en décembre à l’Opéra de Nice.

      Puis ce sera Adagietto dont la chorégraphie est d’Oscar Araiz : sur la partition mythique de Mahler, un duo hypnotique où tout semble se jouer au ralenti.

      Le troisième volet sera assuré par Oceana, créé tout spécialement pour les danseurs niçois en 2011, tandis que la conclusion du spectacle se fera avec Night Creature chorégraphié par Alvin Ailey sur une musique de Duke Ellington. L’esprit qui traverse cette pièce est celui de la culture afro-américaine en prise directe avec les lumières de New-York, la ville qui ne dort jamais, avec ses êtres qui peuplent l’univers électrique des boîtes de nuit.






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MessagePosté le: Mar Aoû 30, 2016 11:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

A noter des tarifs particulièrement raisonnables :

16 € tarif normal
5 € tarif étudiant

Les deux représentations auront lieu à 21h00.



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MessagePosté le: Jeu Oct 13, 2016 3:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouverture de saison demain 14 octobre à l'Opéra de Nice, avec un programme classique +néoclassique + contemporain. On appréciera la modération des tarifs (de 5 à 23 €) :



      Depuis six ans, sous l’impulsion de son directeur artistique Éric Vu-An, le Ballet Nice Méditerranée a démontré sa faculté à passer allègrement d’un registre chorégraphique à un autre au gré des spectacles. Une nouvelle illustration de ce talent multi facettes est donnée avec ce programme d’automne qui s’étend sur six dates, du 14 au 22 octobre.

      Il s’agit d’un spectacle en forme de triptyque avec tout d’abord Raymonda, chorégraphié par Éric Vu-An d’après Marius Petipa. Cette pièce allie la pureté naissante de la danse classique à la virtuosité italienne. Marius Petipa y intègre étroitement des danses de caractère issues des traditions folkloriques russes retranscrites dans un style plutôt occidental. Viendra ensuite Gwana : une invitation au voyage autour de la Méditerranée. Son chorégraphe, Nacho Duato, connu pour son lyrisme, son élégance et sa musicalité nous entraîne entre l’Espagne et le Maghreb pour nous offrir une expérience envoutante sur laquelle souffle le vent du Sud.

      Enfin, en bouquet final, voici L’Arlésienne de Roland Petit. Chez ce maître de la danse, l’art du ballet est aussi beau dans les tableaux qu’il propose que dans la réflexion qui les sous-entend. L’Arlésienne nous montre un jeune homme incapable de se débarrasser du souvenir de la femme qu’il aime et qui, malgré les efforts de ses proches et de sa nouvelle fiancée pour lui faire aimer la vie, se précipite vers sa fin tragique.


Infos-réservations : http://www.opera-nice.org/fr/evenement/137/raymonda-gnawa-l-arlesienne



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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2016 9:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant



    DON QUICHOTTE

    Chorégraphie : Eric Vu-An d’après Marius Petipa
    Musique : Ludwig Minkus
    Lumières : Patrick Méeüs


    SAMEDI 24 DECEMBRE 2016 A 15H
    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016 A 16H
    MARDI 27 DECEMBRE 2016 20H
    MERCREDI 28 DECEMBRE 2016 20H
    JEUDI 29 DECEMBRE 2016 20H
    SAMEDI 31 DECEMBRE 2016 18H

    Nouvelle production réalisée dans les ateliers de l’Opéra de Nice

    Avec l’Orchestre Philharmonique de Nice
    Dirigé par Enrique Carreón-Robledo


    RENSEIGNEMENTS- RESERVATION :

    04 92 17 40 79
    http://www.opera-nice.org

    Tarifs : de 10 à 41 € (étudiants : 5 €, sauf 31/12/2016)






      Pour les Fêtes, le Ballet Nice Méditerranée offre au public un cadeau chorégraphique tout en technicolor et virtuosité : Don Quichotte. Tant qu’il y aura du rêve, des moulins à vent et la poursuite de l’inaccessible étoile. Un ballet académique emblématique, avec ses célèbres morceaux de bravoure pour les deux solistes principaux de l’ouvrage, Kitri et Basilio. Du grand spectacle à l’état pur, le temps de trois actes joyeusement emportés par une cinquantaine de danseurs et par les équipes déco, costumes et machinerie de l’Opéra de Nice (dont les ateliers, à la Diacosmie, sur la Plaine du Var, réalisent toute la saison le travail épatant que l’on sait). Avec Don Quichotte, également titré Le mariage de Kitri et Basilio, Éric Vu-An et le Ballet Nice Méditerranée affichent résolument la couleur, un spectacle anti-morosité ! « Devant un ballet comme Don Quichotte », se réjouit Éric Vu-An, « On vient rêver, tout oublier et se donner l’illusion que le monde va bien, pendant un moment ». Celui-ci connaît son homme de la Mancha par cœur, mais, à part le chef d’orchestre qui sera le même pour les deux productions, en la personne d’Enrique Carreón-Robledo, le Don Quichotte millésime 2016 sera différent de celui déjà présenté par la compagnie niçoise en 2010.

      En remontant ce ballet de Marius Petipa, Éric Vu-An le revisite, en effet, totalement. « On évolue ici dans une forme de merveilleux », souligne ce dernier, « Où la vérité des personnages dansés est néanmoins primordiale et j’essaie de transmettre cette recherche d’intensité aux danseurs, au-delà de la performance technique pure. Avec la chorégraphie de Don Quichotte et son prisme classique, il faut équilibrer l’élégance du mouvement et la vérité de l’attitude. Le Ballet Nice Méditerranée, à travers son travail, perpétue ce style-là ». Afin de ne rien laisser au hasard, les danseurs de l’Opéra avaient d’ailleurs interprété in extenso le dernier acte de Don Quichotte en septembre dernier, lors de leur prestation au Théâtre de Verdure. Mais pour savourer toute la puissance de feu du spectacle dans son intégralité, il faudra attendre les beaux soirs des Fêtes de fin d’année.

      Dans la distribution, on pourra découvrir les apprentis danseurs des classes chorégraphiques du Conservatoire de Nice, via un prologue sous le signe de l’enfance et de ses rêveries. Le début de chacun des trois actes du ballet sera enluminé par des projections vidéo d’André Gordeaux. « J’ai voulu apporter ma petite musique intérieure à cet ouvrage que je connais si bien par ailleurs, tout en essayant de transmettre la flamme qui brûle en lui » revendique Éric Vu-An. « L’idée, avec ce Don Quichotte en fête, c’est de créer un ballet pour un spectateur du 21e siècle, qui aurait envie de voir un spectacle d’un âge d’or de la danse ».

      Un monument du répertoire classique, sans rien de figé, dans le respect de la doxa chorégraphique où s’est forgée sa beauté au fil du temps. Depuis juin dernier, le Ballet Nice Méditerranée répète son Don Quichotte. Une fois de plus, on espère qu’il fera tourner de son nom tous les moulins de nos cœurs à cette occasion!



      LES RÊVES DANSANTS D’ÉRIC VU-AN

      La première fois, c’était en 1995 à Bordeaux. Il y est revenu plus tard, à l’Opéra de Nice, en 2010. Pour Éric Vu-An, le ballet Don Quichotte, créé à l’origine par Marius Petipa en 1869, fait un peu figure de compagnon de route. En qualité de chorégraphe, il s’apprête à le remonter pour la troisième fois, ici même à l’Opéra de Nice, après l’avoir dansé tant et tant au cours de sa carrière. Dès 1983, Rudolf Noureev, alors directeur du Ballet de l’Opéra de Paris, le distribue dans le rôle principal de l’œuvre, à savoir Basilio. Auparavant, tout jeune coryphée au sein de l’illustre maison, il dansait le gitan, autre personnage de l’intrigue. « En effet, c’est un ballet qui m’est cher », confie Éric Vu-An. « Il est drôle et léger et puis, avec ma partenaire de cette époque, Noëlla Pontois, nous avons eu le privilège de le danser partout dans le monde, de la scène du Bolchoï au Japon ».

      Cette fois, dans la nouvelle production qu’il est en train de ciseler pour le traditionnel rendez-vous du Ballet Nice Méditerranée à l’occasion des Fêtes, Éric Vu-An n’a pas résisté à l’appel des feux de la rampe. Inspiré d’après celle de Petipa, il présentera non seulement sa version de Don Quichotte, mais il sera également l’interprète du rôle-titre. « La lumière n’est pas sur moi, Don Quichotte est un personnage secondaire, mais d’une certaine façon, cela m’amuse d’aborder ce rôle pour la toute première fois », explique le directeur de la compagnie niçoise. « Après avoir été Coppélius dans le Coppélia de l’an dernier, avec Don Quichotte, je continue à creuser ce sillon de l’utopie, du songe. Ces deux-là courent après leurs rêves et cela me fait irrésistiblement penser à la quête que l’on poursuit en tant qu’artiste, à la quintessence d’un parcours qui est bien plus le chemin que l’on trace que le but à atteindre ».

      (Infos / textes de présentation : service de presse du Ballet Nice-Méditerranée)



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MessagePosté le: Lun Déc 05, 2016 4:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le classique, ça paye...

En raison d'une forte demande, une représentation supplémentaire de Don Quichotte est programmée le vendredi 30 décembre à 20h00.



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