MiCo
Inscrit le: 10 Mar 2011 Messages: 29 Localisation: Paris
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Posté le: Dim Mai 01, 2011 8:15 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Si, à ses débuts, Gorecki a lorgné vers le néo-sérialisme, il est vite rentré dans le rang. Je me souviens avoir assisté à ce qui devait être, si ma mémoire est bonne, la création en France de son Concerto-Cantata op. 65 pour flûte et orchestre, et qui fleurait bon le sous-Katchaturian.
Au moment des saluts, j'avais manifesté mon mécontentement par de copieux sifflets, ce qui avait fort surpris le compositeur, qui surfait alors sur une vague de "Gorecki-mania" consécutive à la diffusion en Europe occidentale de sa Troisième symphonie. Le hasard avait voulu que je me trouvasse assis à côté d'un autre compositeur connu - français celui-là - qui riait sous cape, visiblement satisfait de cette contestation qu'il n'osait, pour les raisons qu'on imagine, exprimer ouvertement à l'endroit d'un confrère.
Voilà pour l'explication de ma remarque...
Précision en ce qui concerne La Maison de Bernarda, K. Belarbi - A. Renavand, c'est la deuxième distribution. Ce sont J. Martinez et M.-A. Gillot qui ont assuré la première. |
Merci pour l'anecdote; j'imagine bien que ce genre de situation imprime une "couleur" qui ne s'efface jamais vraiment. Situation que l'on retrouve d'ailleurs de temps à autre, ou plus, dans la musique contemporaine, où le temps n'a pas encore fait son office...Au demeurant, il l'a déjà commencé pour Gorecki, puisque hormis l'épisode de la 3ème symphonie enregistrée par le London Sinfonietta, rien n'est vraiment diffusé de son oeuvre, ni connu.
Pour autant, il reste de lui deux ou trois choses intéressantes, dont ce concert pour clavecin et orchestre à cordes, du moins pour moi, qui forme avec la chorégraphie de M. Ek une oeuvre cohérente.
Pour le reste, vous avez raison et je n'ai pas été clair: je voulais parler de la première des deux distributions auxquelles j'ai assisté et qui est, de fait, la seconde.
Par ailleurs, je suis heureux d'apprendre que ce ballet a déjà été accompagné d'un orchestre et, du coup, frustré plus encore qu'il ne l'ai pas été cette fois-ci.
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