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Soirée Mats Ek [20 04 2011 - 29 04 2010]
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LucyOnTheMoon



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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Non non la Toccata c'est bien dans la première scène (même si l'orgue revient tout à la fin...) Wink


Je n'aime pas contredire le boss Razz mais là c'est vous qui vous contredisez vous-même Wink ! Je me souviens maintenant que j'avais fait appel à vous pour me remémorer cette musique de la séquence d'ouverture, entendue dans d'autres circonstances... voir les échanges de messages du 24 novembre 2009, sujet "Estro Armonico" posté par moi (merci le moteur de recherche Wink )

haydn a écrit:
Bach a réalisé des transcriptions pour orgue de plusieurs concertos de Vivaldi, dont l'Op. 3 n°8 (extrait de l'Estro Armonico) que vous avez trouvé sur Youtube. Dans le catalogue de l'œuvre de Bach, il porte le numéro BWV 593...


C'est bien cette musique - que maintenant je ne risque plus de confondre avec une autre - qui illustre la première scène... Après, je ne me souviens plus si l'orgue intervient en milieu de ballet, peut-être que la Toccata arrive à ce moment-là et non à la fin... mais en tout cas pas au tout début, c'est certain !


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haydn
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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le boss rend les armes... ou pas..

http://www.youtube.com/watch?v=6AB7HGyTr6E

Je regrette mais c'est bien tout au début, dans la scène de l'enterrement.


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LucyOnTheMoon



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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais...
http://www.youtube.com/watch?v=HAE8ssXm4S0
Ce n'est pas vraiment la Toccata ça Wink

On est quand même d'accord sur un point : à n'importe quel moment du ballet, la Toccata n'y est pas vraiment à sa place Shocked


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haydn
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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon je crois que je vais vraiment déposer les armes, je deviens gâteux :

Le sujet c'était ça : http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=4422


La vidéo que vous signalez, c'est bien avec la transcription du concerto Op. 3 n°8 de Vivaldi mais je ne sais pas si on ne confond pas l'ordre des scènes...

Cela dit, l'ONP a refait le programme mais toujours pas un mot sur le découpage du ballet ni le détail des pièces musicales utilisées...


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LucyOnTheMoon



Inscrit le: 18 Nov 2008
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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En fait si je ne me trompe pas - mais on ne sait jamais Wink - La Toccata intervient avec la découverte du suicide de la cadette... d'où la confusion - au début comme à la fin c'est la mort qui rode, illustrée par l'orgue... hum, c'est un peu capillotracté comme explication... bonne nuit Laughing


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Là il y a même la précision de l'interprétation utilisée :

http://www.youtube.com/watch?v=3ahcKtpp9nA

"Organ Concerto in A Minor, BWV 593 after Vivaldi's Concerto Op. 3, No. 8: III. Allegro" par Karl Richter (excellent au demeurant).

Mea culpa Embarassed vous avez parfaitement raison Lucy, c'est moi qui suis "on the moon".


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france



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MessagePosté le: Ven Avr 29, 2011 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De retour de Garnier pour cette soirée du 29 avril, je confirme l'enthousiasme du public (applaudissements extrêmement chaleureux notamment après Une sorte de) et, Lucy on the Moon, moi aussi, j'ai adoré ce spectacle. Je ne connaissais pas Mats Ek et j'ai été bluffée par les deux chorégraphies.
La Maison de Bernarda m'a impressionée par le drame et les sentiments exacerbés qui se jouent sur scène. J'ai été prise par cette histoire et certains mouvements, comme les cercles virevoltants, la danse de la mère (José Martinez) avec le Christ, les soeurs et la servante blotties sous la table, ou les "sauts de grenouille" en guise de soumission (notamment lorsque la jeune soeur s'éloigne du fiancé qui l'abandonne) me resteront longtemps en mémoire. Tous les danseurs m'ont paru excellents particulièrement Charlotte Ranson qui interprétait la jeune soeur.
Après ce drame, Une sorte de apportait une belle vitalité. Malgré la fatigue de la semaine, je suis sortie avec un sentiment d'euphorie qui faisait du bien. J'ai particulièrement apprécié toute l'exploitation de l'espace de la scène et de ses abords. La fosse d'orchestre, couverte, permettait de mettre les danseurs au plus près du public (et même dans la salle pour le début) et à d'autres moments toute la profondeur de la scène, immense, a été utilisée. La vitesse de la danse, les effets visuels, les couleurs des costumes, l'absurdité de certains passages, les clins d'oeil humoristiques transmettaient une énergie et un univers loufoque, absurde et en même temps poétique dans lequel j'ai eu grand plaisir à plonger. Dans tous les cas, bravo aux danseurs tous excellents, et particulièrement aux deux couples principaux !


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marc



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MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 12:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui et non, c'est ce que j'ai ressenti lors de cette soirée. Oui, pour la fluidité de la danse, sa profonde musicalité, son expressivité qui s'adresse aux sentiments sans fioriture. Mais non pour la longueur, notamment pour "la maison de Bernarda" où j'ai eu le sentiment au bout d'une demie heure que tout était dit et qu'il aurait été bon de conclure à cet instant (ça dure une demie heure de plus). Oui pour "une sorte de..." qui surprend par son entame incroyable, Nicolas Le Riche à 2 pas (j'étais au 3ème rang du parterre), dans une telle proximité physique qu'elle en était presque génante (la scène recouvrait la fosse et s'avançait jusqu'au premier rang). Oui, pour l'originalité et la pêche explosive de la danse. Puis, la surprise passée, je me suis noyé. Je voyais un spectacle agréable, enlevé, joyeux, beau, mais qui ne me parlait plus. Je trouvais cela joli mais je n'avais plus d'émotion, mon encéphalogramme affectif était devenu plat.

Enfin bref... Quel est le nom du célébrissime morceau à l'orgue de Jean Sébastien Bach qui conclue "la maison de Bernarda" ? Car le programme de l'ONP est formidable, comme toujours, mais comme souvent il pêche sur les informations musicales sur les ballets.

Merci d'avance


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marc



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MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 12:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LucyOnTheMoon a écrit:
En fait si je ne me trompe pas - mais on ne sait jamais Wink - La Toccata intervient avec la découverte du suicide de la cadette... d'où la confusion - au début comme à la fin c'est la mort qui rode, illustrée par l'orgue... hum, c'est un peu capillotracté comme explication... bonne nuit Laughing


La Toccata ? Vous avez répondu à la question que je pose plus loin. Merci !


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marc



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Messages: 1157

MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Là il y a même la précision de l'interprétation utilisée :

http://www.youtube.com/watch?v=3ahcKtpp9nA

"Organ Concerto in A Minor, BWV 593 after Vivaldi's Concerto Op. 3, No. 8: III. Allegro" par Karl Richter (excellent au demeurant).

Mea culpa Embarassed vous avez parfaitement raison Lucy, c'est moi qui suis "on the moon".


Bon, j'ai la confirmation qu'à la boutique du Palais Garnier on raconte n'importe quoi. Quand j'ai demandé s'il y avait un DVD du spectacle, on m'a répondu que non, et on a même ajouté qu'il n'y avait aucune captation vidéo de ces ballets. Bref, n'importe quoi.


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LucyOnTheMoon



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Messages: 984

MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 12:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils n'ont pas forcément tort... Il n'y a pas eu de captation de ces ballets dansés par le ballet de l'Opéra de Paris, et pour ce qui est de l'extrait Youtube, les experts m'arrêteront si je dis une bêtise, mais il me semble que ça provient d'une diffusion TV sur une chaîne étrangère. Or vous savez très bien que diffusion TV ne signifie pas qu'un DVD existe, hélas...


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sophia



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MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne pense pas en effet, mais le ballet a tout de même été filmé avec le Ballet Cullberg, Ana Laguna et Luc Bouy dans les rôles principaux. La Giselle (et bien d'autres ballets de Ek) est bien parue en VHS et DVD, alors, sait-on jamais...


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MiCo



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Messages: 29
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 2:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:

Mats Ek y utilise au mieux la musique discutable d'Henryk Gorecki, compositeur au style convenu et académique, et qui sut, en Pologne, s'attirer les honneurs du régime communiste avant de se faire, sur le tard, zélateur de Lech Walesa et Karol Wojtyla... L'ensemble n'en est pas moins dynamique et pétillant.



"Quand on mange son pain, on ne regarde pas à quoi ressemble le boulanger", disait I. B.-Singer en réaction aux griefs faits à l'endroit de la personnalité d'un l'auteur, étant établi qu'il ne s'agissait pas de prendre le thé avec l'auteur en question, mais de parler de son oeuvre.
Bref, je me permets de voir un peu de perfidie dans ce genre de phrase, d'autant plus vaine que les compromis avec l'environnement jalonnent la création depuis toujours, sans que le génie en souffre et à défaut, quelquefois, d'humanité...

"Et la musique alors", comme le dit la servante?
Je vous trouve aussi un peu injuste: qu'on aime ou pas Gorecki, la trouver "académique et convenue"...? Quand il créé son Concert pour clavecin et orchestre à cordes (l'ONP pourrait faire l'effort d'être précis), sur lequel est dansée la deuxième partie "d'une sorte de...", il est pleinement dans le minimalisme, mais en ayant apporté dans sa composition l'héritage de sa période sérielle. Ce qui fait une part de son originalité - à l'égal de John Adams ou d'Arvo Pärt, mais rien de convenu je crois, du moins en 1980.
Dans un précédant message LucyOntheMoon relève le caractère anxiogène d'"Une sorte de...". A mon avis, il est précisément lié au minimalisme de la musique de Gorecki, avec cette pulsation régulière et ses mouvements lents qui tendent les émotions vers un point où, amenées à leur acmée, la tension devient proprement insupportable. Plus que d'avoir "utilisé au mieux" cette musique, pour moi, le talent de Mats Ek est de faire tenir à sa chorégraphie un discours qui va dans le même sens que la musique, en choisissant une danse (la formation , sur un rythme répétitif, du groupe des "méchants", par exemple) et des symboles éloquents (la crevaison de la vie, puis dans une chronologie inversée, celle des "protubérances" symbolisant les endroits du désir (seins et fesses chez la femme, sexe chez l'homme). J'ai trouvé que la musique servait admirablement le voyage que nous proposait Mats Ek, dans une poésie noire et un peu "branque". Et pour une fois que la musique ne cède pas à la facilité (Toccata, pour rester dans la soirée M. EK) ou, pire, ne sert pas que d'illustration sonore (comme dans Paquita ou bientôt dans Flammes de Paris)...

Encore deux choses en ce qui concerne la musique et pour en terminer avec cet aspect.
La première est qu'il est franchement regrettable que l'ONP nous serve de la musique en conserve pendant les ballets. C'était le cas, cette saison, avec le Parsival de Neumeier, puis donc ces dernières soirées avec M. Ek. C'est une façon de faire indigne d'une telle institution et désinvolte, à l'égard du public comme de la musique, de surcroît étant acquise l'excellence de l'orchestre maison. L'objection de la compagnie invitée ne tenant pas (cf contre exemple du Bolchoï), non plus que celle tirée du faible nombre de représentation (10 pour M. Ek), espérons que cela ne devienne pas une habitude.
La deuxième est l'amateurisme avec lequel l'ONP traite la référence à la musique dans ses notes de programme, comme il a été relevé plus haut. Personne à la réalisation de ces notes pour indiquer la version jouée, quand par défaut elle est servie enregistrée? Une mention du chef, de l'orchestre et de la date d'enregistrement seraient un minimum.

Pour le reste - le plus important, je suis allé voir trois fois ces deux ballets, deux fois avec la distribution K. Belarbi/A. Renavand et une fois avec l'autre distribution.

Concernant la première distribution, j'ai aussi trouvé Kader Belarbi majestueux, il occupait l'espace à lui tout seul, avec grâce et autorité. Il habitait le personnage au plus près de ce que l'on peut s'en représenter à la lecture de la nouvelle.
Je prends toujours beaucoup de plaisir à voir danser Alice Renavand, ne serait-ce que parce qu'elle aussi semble en prendre toujours beaucoup à être sur scène. Je trouve frappant, chez elle, cette joie à danser. Je l'ai trouvée un peu "en-dedans" le soir de sa première, plus libérée à la représentation du 23. Son expressivité et la précision de sa danse sont toujours un régal. Cependant, et contrairement à la nouvelle où sa place est plus importante, la servante n'a pas un rôle si marqué qui la détache véritablement des autres danseuses et notamment de la soeur bossue et de la jeune soeur. Laure Muret est La soeur bossue qu'il fallait, peste et méchante, sans répit pour ses soeurs. Eleonora Abbagnato, toute en envie rageuse et gourmande, est d'une présence remarquable. Si, à l'applaudimètre, elle a cédé à Alice Renavand le soir du 21, elle a, en revanche, emporté le plus de suffrages celui du 23; preuve que les rôles étaient assez "partagés" dans cette pièce.

Ils l'étaient encore plus dans la seconde où, hormis le moment des deux pas de deux, le ballet était mélangé, mettant à bas les hiérarchies et installant les danseurs dans un mouvement où ils étaient tous au diapason; c'était une vision et une émotions véritablement réjouissantes.
Séverine Westermann et Vincent Chaillet formaient un couple bien accordé, tout comme Jérémie Bélingard et Caroline Robert qui a assuré "crânement" son duo. Letizia Galloni était une très jolie "maman" avant de convulser violemment et de nous amener avec elle dans l'horreur. Alexandre Gasse a été un meneur, "creveur" de ballons et méchant d'une autorité très convaincante.
Surtout, il y avait dans cette pièce une folie, en partage entre tous les danseurs, assez jouissive; l'impression d'une troupe "en équipe" où chacun était tirée vers le haut par l'équivalence des rôles, finalement pas si habituelle...


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 5:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour votre compte-rendu soigné et argumenté, MiCo.

Pour la "perfidie", j'acquiesce, mais cela ne me fera pas aimer la musique de Gorecki, que je trouve très complaisante. On le compare - du moins pour certaines œuvres -, comme vous le signalez, à Arvo Pärt et à John Adams, comparaison en effet très pertinente...

Si, à ses débuts, Gorecki a lorgné vers le néo-sérialisme, il est vite rentré dans le rang. Je me souviens avoir assisté à ce qui devait être, si ma mémoire est bonne, la création en France de son Concerto-Cantata op. 65 pour flûte et orchestre, et qui fleurait bon le sous-Katchaturian.
Au moment des saluts, j'avais manifesté mon mécontentement par de copieux sifflets, ce qui avait fort surpris le compositeur, qui surfait alors sur une vague de "Gorecki-mania" consécutive à la diffusion en Europe occidentale de sa Troisième symphonie. Le hasard avait voulu que je me trouvasse assis à côté d'un autre compositeur connu - français celui-là - qui riait sous cape, visiblement satisfait de cette contestation qu'il n'osait, pour les raisons qu'on imagine, exprimer ouvertement à l'endroit d'un confrère.

Voilà pour l'explication de ma remarque...

Citation:
Dans un précédant message LucyOntheMoon relève le caractère anxiogène d'"Une sorte de...". A mon avis, il est précisément lié au minimalisme de la musique de Gorecki, avec cette pulsation régulière et ses mouvements lents qui tendent les émotions vers un point où, amenées à leur acmée, la tension devient proprement insupportable.


Là, en-dehors de toute considération sur la musique elle-même, je suis entièrement d'accord avec vous.

Précision en ce qui concerne La Maison de Bernarda, K. Belarbi - A. Renavand, c'est la deuxième distribution. Ce sont J. Martinez et M.-A. Gillot qui ont assuré la première. Le soir du 28, les applaudissements étaient répartis d'une manière assez égale, avec peut-être une légère prime à Alice Renavand, dont le rôle, plus "flamboyant" dans toute cette noirceur, attire l'œil du spectateur. Laure Muret (la Bossue) a aussi été bien applaudie, mais il est vrai que le ballet n'est pas vraiment - c'est un euphémisme - conçu pour mettre en valeur la virtuosité de tel ou tel soliste.

On peut dire la même chose A Sort of..., ou effectivement, Caroline Robert, voire, comme vous le signalez MiCo, Letizia Galloni se retrouvaient mises sur le même plan que des étoiles.




Dernière édition par haydn le Dim Mai 01, 2011 6:44 pm; édité 1 fois
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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Dim Mai 01, 2011 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord avec Haydn sur la valeur de la musique de Gorecki - mais c'est vrai qu'au ballet on est souvent obligé de ne pas être trop regardant avec la musique... - et avec MiCo sur le fait qu'il est (quand même!) regrettable qu'il n'y ait pas d'orchestre pour ce ballet (même si je dois ici me contenter de mes souvenirs de la série précédente...). Ce n'est en tout cas pas une volonté de Mats Ek, puisqu'à Munich où ce ballet avait été donné il y a quelques années il y avait bien un orchestre, lequel n'était pas en fosse mais en fond de scène (sur le côté, je crois bien) : il était pendant le début du ballet caché par un décor, puis se dévoilait au moment où ce qui le cachait était levé.


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