Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
|
Revenir en haut |
|
LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
|
Posté le: Lun Mar 07, 2011 12:50 am Sujet du message: |
|
|
eh bien comme souvent avec Carlson il s'agit essentiellement de travail sur l'improvisation, chacune basée sur un aspect technique particulier, avec une forte dimension ludique (par exemple, tout en restant perpétuellement en mouvement, les danseurs se lancent de l'un à l'autre une pierre assez lourde, ce qui ancre ce mouvement dans le sol). Les accents sont mis sur les élans, la construction ("the architectur") et l'écriture du corps dans l'espace, la respiration (un numéro de chef d'orchestre avec pour seuls ordres "breath" et "don't breath" particulièrement hilarant)... et bien sûr la "poetry", à la base de tout. Dix nationalités représentées parmi les élèves, dont beaucoup d'Italiens, aussi bons comédiens que bons danseurs ; un public acquis d'avance, et souvent mis à contribution; enfin, une Grande Lady à l'enthousiasme plus que jamais communicatif .
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
|
Posté le: Lun Mar 07, 2011 12:05 pm Sujet du message: |
|
|
"On dirait du Noureev"
Non! Noureev avait le sens de la mise en scène et Petipa comme base pour le rattraper la plupart du temps.
|
|
Revenir en haut |
|
Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1317 Localisation: Paris
|
Posté le: Lun Mar 07, 2011 2:36 pm Sujet du message: |
|
|
Oui; je disais ça pour les enchaînements de pas tarabiscotés. Nous sommes d'accord, c'est le pire de Noureev sans le meilleur.
|
|
Revenir en haut |
|
PetitCygne
Inscrit le: 07 Mar 2011 Messages: 391
|
Posté le: Jeu Mar 10, 2011 3:08 am Sujet du message: |
|
|
Bonjour
pour en revenir au sujet, si vous ou une personne de votre entourage vend une ou des place(s) pour Coppélia, je suis preneuse !
|
|
Revenir en haut |
|
sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
|
Posté le: Jeu Mar 10, 2011 9:33 am Sujet du message: |
|
|
Une rencontre avec Patrice Bart est programmée le 24 mars à 13h, au Studio Bastille.
|
|
Revenir en haut |
|
Malixia
Inscrit le: 28 Jan 2008 Messages: 375
|
Posté le: Ven Mar 11, 2011 12:08 am Sujet du message: |
|
|
Les distributions ont été publiées sur le site de l'Opéra !
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Ven Mar 11, 2011 12:18 am Sujet du message: |
|
|
Il y a eu quelques échanges de dates entre José Martinez et Benjamin Pech pour Coppélius. Par ailleurs, cela n'est pas mentionné sur le site de l'ONP, Fabien Révillion a été rajouté comme remplaçant sur le rôle de Frantz. Il est assez peu probable qu'il ait une représentation, mais c'est en tout cas bon signe pour lui, et cela va lui permettre de travailler le rôle.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Mer Mar 16, 2011 11:22 am Sujet du message: |
|
|
Le préavis de grève qui menaçait les représentations de Coppélia a été levé.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Mer Mar 16, 2011 1:06 pm Sujet du message: |
|
|
Article de présentation du spectacle dans le Figaro daté du 15/03, qui évoque surtout les départs prochains de Patrice Bart et de José Martinez :
Citation: |
Patrice Bart, maître de ballet et chorégraphe, a la hantise du chromo. Son domaine, c'est le romantisme de la nuit. Coppélia, qu'il a chorégraphié en 1996 dans les décors d'or sombre d'Enzo Toffolutti, se souvient davantage de l'inquiétante étrangeté d'E.T.A. Hoffmann que des joliesses sucrées d'Arthur Saint-Léon. |
Les sortilèges de «Coppélia» (Le Figaro)
|
|
Revenir en haut |
|
laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
|
Posté le: Ven Mar 18, 2011 12:34 am Sujet du message: Coppélia |
|
|
Rien de magique dans cette production : de la poudre aux yeux. Un premier acte trop long où les danses de caractère deviennent indigestes. La musique et la danse semblent dépareillées...
Trop de piquetés et de petits pas compliqués sans véritable esthétique. Le chorégraphe s'oublie dans des démonstrations qui en fait n'ont aucun intérêt.
Dorothée Gilbert et José Martinez enlèvent pourtant leur rôle avec brio.
Mathias Heymann semble très inquiet dans les portés et peu à l'aise dans le rôle de Frantz. Il en possède la forme mais pas le fond ; la danse est conduite par les jambes et non par la tête...
Très décevante en fait la Coppélia de Monsieur Bart, mais elle donne envie de relire "L'homme des sables" pour retrouver la véritable histoire...
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
|
Posté le: Ven Mar 18, 2011 1:31 am Sujet du message: |
|
|
Quelques mots sur Coppélia dont la première avait lieu ce soir. J'avoue que j'aimerais que des lecteurs de Dansomanie puissent nous en parler avec un œil neuf, car, à force de l'avoir vue, je crains de devenir blasé et de n'en voir que les défauts.
La chorégraphie de Patrice Bart et la scénographie d'Ezio Toffolutti ont largement inspiré, par la suite, La Petite danseuse de Degas, réalisée par les mêmes protagonistes.
Cette Coppélia revisitée par Patrice Bart pose divers problèmes. L'histoire est transformée, mais sans aller jusqu'à une vraie relecture moderne de l'ouvrage de Saint-Léon, peut-être pour ne pas choquer un public présumé conservateur. Pour résumer brièvement, Coppélius en pince pour le beau Frantz, qui lui, va, à son grand désespoir, s'enticher d'une pseudo-poupée mécanique qui s'avère être une vraie femme, Coppélia-Swanilda. Swanilda et Frantz s'en vont roucouler sous les sunlights hollywoodiens, tandis que Coppélius s'en retourne ruminer ses frustrations et désirs inassouvis. Le hic dans cette affaire, c'est que le premier acte perd toute raison d'exister, privé de sa logique dramatique. Les danses de caractère deviennent purement décoratives - et encore, à condition qu'elles ne soient pas exécutées, comme ce fut le cas pour la Mazurka ce soir, par un orchestre à la délicatesse toute prussienne. Il s'agissait sans doute d'une subtile référence historique, les casques à pointes étant prêts à déferler sur la France en ce printemps 1870 qui vit la création de Coppélia à l'Académie (encore) Impériale de Musique. Toujours est-il que la direction d'orchestre martiale eut pour conséquence malencontreuse d'entraîner les messieurs du corps de ballet à une agressivité excessive qui plombait un peu le charme pré-kolkhozien de la "ballade de l'épi de blé".
Côté solistes, on aura eu droit à un one-woman-show de Dorothée Gilbert, Coppélia / Swanilda de belle facture - et sans doute la meilleure que l'on puisse espérer dans ce rôle à l'heure actuelle à l'Opéra de Paris, même si, en ce qui me concerne, la référence demeure Fanny Fiat.
Dorothée Gilbert maîtrise parfaitement la chorégraphie très complexe concoctée par Patrice Bart, en particulier en ce qui concerne le travail des pointes et des jambes. On imagine que l'Écossaise du deuxième acte doit être un véritable supplice pour les chevilles de la ballerine. Mlle Gilbert est espiègle et enjouée comme il se doit, et on lui reprochera seulement une gestuelle insuffisamment mécanique lorsqu'elle incarne la poupée, trop humaine. Question mécanique justement, le modèle pourrait être Ghislaine Reichert, qui restitue avec un réalisme rare les mouvements de ressort cassé de l'automate chinois : les oscillations amorties sont particulièrement impressionnantes.
Dans les pas de deux, Dorothée Gilbert paraît étonnamment mieux à son aise avec Coppélius (José Martinez) qu'avec Frantz (Mathias Heymann). Même si Mlle Gilbert et M. Martinez sont très dissemblables sur le plan physique, une réelle complicité a paru se nouer entre eux. Complicité qui faisait un peu défaut avec Frantz, en revanche.
De toutes les étoiles masculines de l'Opéra de Paris, Mathias Heymann est certainement celle qui possède, à l'heure actuelle, les dons, les facilités techniques et les aptitudes physiques les plus impressionnantes ; cela suffirait amplement à faire de lui un alter-ego français d'un Léonide Sarafanov. Il ne lui manque plus qu'une volonté plus affirmée d'aller vers le public et vers ses partenaires sur scène, quitte à renoncer à la recherche d'une trop grande perfection, qui semble brider ses élans. A la décharge de M. Heymann, il faut dire que le rôle de Frantz est une invraisemblable accumulation de difficultés - pas toujours en adéquation avec la musique - et que le "simple" fait d'exécuter proprement les pas requiert une concentration extrême. Il en va (presque) de même pour Coppélius, mais l'expérience de José Martinez transcende la seule mécanique des jambes, et la magie parvient un peu à opérer.
Dans le corps de ballet, on remarquait, au nombre des amies de Swanilda, évidemment Mathilde Froustey - dont on se demande un peu ce qu'elle fait encore là - ainsi que Pauline Verdusen, pleine de vivacité. Chez les messieurs, Julien Meyzindi menait la danse.
Enfin, une pensée pour Miho Fujii, la Japonaise de la troupe, qui, en dépit des souffrances qu'endure actuellement son pays, aura tenu sa place avec un sourire impassible.
|
|
Revenir en haut |
|
|