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Etés de la Danse 2010 : Ballet de Novossibirsk / Barychnikov
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serge1 paris



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MessagePosté le: Mer Juil 14, 2010 1:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Haydn !

Je tenais à citer le nom du chef et je me suis trompé de feuille de distrib...

Donc Evgueny Volinski est un phénomène !!!

Et je l'ai au contraire préféré à Novikov qui avait démarré les Sylphides sur des accents bien militaires.

Pour la production , je vous suis... C'est plutôt désuet, mais c'est comme cela que ça me plait même si j'aime beaucoup Noureev. Les versions ripolinées style Covent Garden ou Spoerli me déplaisent particulièrement.

Quand à Polkovnikov, je n'ai pas trop compris après le magnifique Apollon. Il donnait l'impression d'être préoccupé et un peu déstabilisé surtout au début. J'espère qu'il nous fera oublier cela demain avec Semionova...


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sophia



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MessagePosté le: Mer Juil 14, 2010 5:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rien ne vaut un Lac qui a l'air d'avoir cent ans, et dans le genre, cette nouvelle production, à la chorégraphie révisée par Igor Zelensky, est une franche réussite. De la part de Luisa Spinatelli, qui a sévi - et sévit encore - dans nombre d'opéras fameux de notre continent, on pouvait peut-être craindre a priori une mise en conformité esthétique - in classical mood, il s'entend - du Lac russe, natif de Novossibirsk, avec les fameuses "versions" occidentales, tellement plus spectaculaires et rutilantes... mais - ouf! - il s'avère en réalité que non, la scénographie patinée qu'elle nous livre, désuète pour certains, ressuscite parfaitement l'esthétique gothique et troubadour rêvée par les romantiques, qui fait souventes fois ressembler ce ballet, tel que la tradition du Kirov et de Sergueïev nous le transmet, à un joli livre d'estampes du XIXème siècle. Il y a bien quelques petits ratés, comme le costume inaugural de Siegfried (très nouveau riche), les coiffes des Napolitaines (plus Bécassine que Bournonville) ou les tenues anachroniques des compagnes du Bouffon (la Rose malade en version arc-en-ciel plutôt que Pierre Cardin), mais dans l'ensemble, les tableaux, écrins destinés avant tout à la danse, savent déployer, par leur onirisme pointilliste, cette fameuse mélancolie des ruines, qui fait que c'est vers ce Lac-là, aussi pur qu'inauthentique, que l'on revient toujours, quels que soient les charmes distillés par le clinquant estampillé Royal Ballet ou l'anxiogène tendance Noureev. Si la scénographie ne devrait pas décevoir les amoureux du Kirov, chorégraphiquement, Igor Zelensky n'a pas vraiment cherché non plus à rompre radicalement avec la tradition de Serguéïev, du moins jusqu'à l'acte IV, dont les ensembles apparaissent, bien au-delà de l'absence notable des cygnes noirs, sensiblement différents.

Du côté des interprètes, évidemment, tout le monde se le demande, où était hier soir Roman Polkovnikov, qui nous avait tant séduits la semaine dernière dans ses diverses incarnations scéniques? On ne sait pas, mais en tout cas pas vraiment sur la scène du Châtelet, auprès de la Vostrotina, en géante baudelairienne, tellement éblouissante il est vrai qu'il était sans doute difficile d'exister pleinement à ses côtés. Mais ce n'est pas parce que le Lac russe n'est rien d'autre qu'un hymne à la ballerine métamorphosée en Cygne idéal que Siegfried n'a pas son mot à dire dans le drame... Demandez à Igor Kolb... ou à Igor Zelensky, tiens... Roman-Apollon-Siegfried, dans sa quête chimérique, a donc joué les statues durant deux actes et demi, ne sortant de son engourdissement qu'au dernier acte... Il reste à espérer qu'il se montrera plus détendu et rayonnant lors des prochaines représentations, auprès notamment de la Semionova, tellement plus humaine par ailleurs que la Vostrotina. En contrepoint de ce Siegfried en demi-teinte, Semyon Velichko pourrait apparaître comme le vrai héros d'un drame pas encore écrit, tant sa seule prestation dans le pas de trois brille de noble présence, de virtuosité et de panache. Au fait, ce genre de "coacs" distributionnels ne vous rappelle rien?...

Elena Vostrotina donc... A vrai dire, avec elle, on s'attendait un peu à une débauche de physicalité ultime, dans le style néo-forsythien ou balanchinesque qu'a pu parfois développer le Mariinsky (où elle a été soliste avant de partir pour Dresde) ces dernières années... On en a été en partie pour nos frais, séduit, ébloui, malgré tout... Elle se présenterait en effet plutôt comme la synthèse réussie entre la tradition russe la plus accomplie - une technique imparable associée à un raffinement travaillé jusqu'à la moindre inflexion du poignet et du petit doigt - et la modernité urbaine et triomphante prête à illuminer les couvertures de magazines - cheveux rouges, silhouette énergique, plastique de folie, une Kondaurova à la puissance 20 plutôt qu'un avatar de la poupée Somova... Son Cygne, seul ou accompagné, ne dégage pas vraiment d'émotion, c'est avant tout une sublime création plastique et stylistique, proche de la perfection (des fouettés un peu à l'étroit, certes, mais bon...), un spectacle ensorcelant, à défaut du véhicule d'un drame authentique. Contempteurs de la Russie, vous l'aimerez vous aussi, elle porte la passion russe, sensuelle, irrationnelle ou inquiétante - parce que rouge veut dire beau -, en même temps que l'esprit de géométrie - la mécanique quantique - si prompts à vous rassurer...

Le grand, le vrai bonheur de ce Lac, c'est peut-être au fond le corps de ballet, tant dans les évolutions des cygnes que dans les danses de caractère... S'il semble un peu à l'étroit, limité dans ses évolutions, sur l'étroite scène du Châtelet (on dit que la scène de l'Opéra de Novossibirsk est plus grande que celles du Bolchoï et du Mariinsky!), et notamment dans les actes blancs, il se révèle néanmoins un modèle d'élégance et de style, dans la lignée de celui du Mariinsky (aux antipodes du style du Bolchoï à cet égard), mais avec une retenue aristocratique, un moelleux musical, et une douceur très "old-school", qui se perd parfois aujourd'hui sous les cieux de Saint-Pétersbourg... Retrouver vivant, comme par miracle, ce quelque chose de rêvé et qu'on croyait oublié, c'est peut-être pour cette unique raison que l'on revient au théâtre, prêt en tout cas à attaquer avec enthousiasme cette belle semaine de Lac et autres Bayadère qui s'annonce...


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shylock



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MessagePosté le: Mer Juil 14, 2010 8:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sophia, je me demande si vous et moi avons assisté à la même représentation... Wink


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 6:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi je me dis ça souvent, mais c'est la vie!...

Pour le reste, je n'ai pas trop l'habitude de me livrer au commentaire du commentaire, surtout s'agissant d'interprétation esthétique, mais je trouve ça un peu limite de suggérer de but en blanc que ces danseurs, inconnus jusque-là, en gros ne savent pas vraiment danser (il y a plusieurs cours publics proposés par les Etés de la danse, c'est très intéressant...), sous prétexte qu'ils n'ont pas le style parisien qui vous plaît tant, mais reste pourtant une "formule" parmi d'autres - plus reconnue que d'autres certes, danse d'école oblige - dans les diverses manières d'interpréter la danse et le ballet classique. On aurait écrit çà sur l'ONP, et certains le font bien, je ne suis pas sûre que ça serait passé inaperçu dans le magma des posts... Que le soliste masculin du jour n'ait pas été très bon, c'est encore autre chose - qui arrive partout du reste.
Bref, pour comparer ce qui est comparable, les danseurs du Mariinsky (qui restent quand même le modèle, en termes d'école, en Russie) montrent, dans leurs productions "poussiéreuses", un visage plus moderne, une virtuosité évidemment plus grande - et magnifique - à tous les niveaux de la hiérarchie (mais ce n'est pas non plus la même notoriété internationale que Novossibirsk...), mais par amour de l'extrême technicité peut-être, et d'une certaine forme de démonstration, ils ont aussi perdu parfois une certaine qualité de "lyrisme", notamment dans le travail du haut du corps, qu'on retrouve encore chez les danseuses de Novossibirsk (bien meilleures que leurs collègues masculins), moins mécaniques parfaites, mais plus vivantes - parfois... Il suffit de comparer par exemple les deux enregistrements les plus récents du Lac, celui avec Makhalina et celui avec Lopatkina, pour voir ce type d'évolution...




Dernière édition par sophia le Jeu Juil 15, 2010 7:40 am; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 7:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sans doute que la représentation d'hier soir, où Léonide Sarafanof et Olessia Novikova nous ont livré une véritable démonstration, aurait mis tout le monde d'accord... Ovation debout à la fin pour les deux danseurs du Mariinsky. Cela dit, le corps de ballet n'était pas en reste (très beaux petits cygnes notamment), et l'orchestre toujours aussi digne d'éloges. Le chef, Evgueny Volinsky, s'est d'ailleurs adapté aux possibilités des solistes, et a sensiblement accéléré les tempi, plutôt modérés la veille. Dans la variation du Cygne noir, au III, il a poussé Olessia Novikova jusqu'à ses limites extrêmes (superbe série de fouettés), et on ressentait même une sorte de compétition grisante entre la fosse et le plateau, entre la ballerine et le maestro...


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pedro



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Messages: 208

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 8:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Heures de grâce au Châtelet ce 14 juillet en soirée. Le couple stupéfie par sa jeunesse et sa maîtrise technique. Sarafanov est "séraphique" dans son ingénuité désarmante, un ado que commence seulement à tourmenter un oedipe naissant. Quant aux bras de Mlle Novikova, ils semblent écrire la partition musicale.
Les images, désuètes, oui, mais dans un style troubadour-wilhelmien qui n'est sûrement pas au premier degré.


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serge1 paris



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Messages: 877

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 11:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Charme, poésie, émotion ... Olessia Novikova est tout simplement divine !

J'ai de la peine à croire qu'elle danse le Lac en public pour la première fois.

Tout est fait sans effort apparent ...même la série de fouettés impeccables.


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sophia



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Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un couple, vraiment, et une histoire, deux éléments essentiels qui manquaient à la première...

Quelle étrange sensation tout de même de voir évoluer sur une scène un Cygne du Mariinsky à taille humaine, doté de surcroît de cette fragilité, de cette tendresse, que n'ont pas toujours les danseuses mises en avant actuellement sur le rôle à Saint-Pétersbourg, quelles que soient au demeurant leurs (immenses) qualités... Olessia Novikova, qui faisait là ses débuts dans le rôle d'Odette-Odile, n'a certes pas la même expérience du rôle qu'Elena Vostrotina, qui vous déclame avec force et éloquence de la perfection formelle au kilomètre - de l'extrémité des doigts jusqu'au bout de la pointe en acier -, mais elle a ce sens inné du drame et de la construction théâtrale d'un personnage, en plus d'une musicalité exceptionnelle, qui suscitent d'emblée l'émotion. Son Cygne blanc, apeuré, mélancolique, a des accents magnifiques dans les adages (par-delà la technique, il n'y a sans doute qu'au Mariinsky qu'on voit cette qualité de respiration dans la danse), qui trouvent leur accomplissement dans l'attention sereine (et mutuelle) portée au Prince, interprété par Léonide Sarafanov, avec lequel elle forme un couple naturel, déjà éprouvé malgré la jeunesse qui les unit. Paradoxalement, sous ses airs de femme-enfant, délicate et aérienne, elle semble, dès son entrée, plus souveraine encore sous les traits du Cygne noir et de la créature terrestre (faut-il le rappeler, ses grands rôles sont Kitri et Giselle...). Certes, les 32 fouettés impressionnent toujours, et les siens étaient magnifiques de précision et de rythme (au fond, c'est assez rare...), spectaculaires sans excès circassien, mais la difficile variation d'Odile était elle aussi enlevée avec une élégance et une autorité plus promptes à ensorceler que tous les "tricks" de la terre, clins d'oeil aguicheurs et autres roucoulements d'épaule...
Léonide Sarafanov, c'est un peu du tout-en-un : c'est ultra-pro, et ça garde encore une âme, une envie... Il ne possède certes pas le génie dramatique d'un Igor Kolb, mais, en dépit de l'air juvénile dont il ne se départit jamais vraiment, il a une autorité naturelle de prince, perceptible d'emblée, une élégance jamais oublieuse de soi, un lyrisme qui sait ne pas sombrer dans la mièvrerie ou la préciosité, et pour le reste... il est une sorte de rêve de danse... à la fois léger, aérien et silencieux...
En bref, un Lac des Cygnes à voir et à revoir, une Odette-Odile qui a quelque chose à dire, du caractère sans avoir l'air d'y toucher (le grand art), au-delà de la seule perfection des formes. Reste à espérer qu'elle pourra véritablement approfondir le rôle dans les années à venir...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Juil 15, 2010 7:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Des articles qui arrivent "en rafale"...

Rosita Boisseau a vu la première du Lac, avec Elena Vostrotina et Roman Polkovnikov : Le Monde - Un ballet de cygnes qui va son train (15/07/10)

Ariane Bavelier évoque elle aussi la première du Lac et nous parle encore du gala, avec la "révélation" du couple Novikova-Sarafanov aux Parisiens ("On ne croyait pas des danseurs classiques capables d'atteindre une telle perfection.") : Le Figaro - Le grand retour du Ballet de Novossibirsk (15/07/10)

Raphaël de Gubernatis a fait vite, il s'enthousiasme pour les lointaines provinces russes, et nous parle de la deuxième distribution du Lac avec Olessia et Léonide : Le Nouvel Obs' - Un "Lac des Cygnes" venu de Sibérie (15/07/10)


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serge1 paris



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Messages: 877

MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Avec ce Lac , on ne quitte pas les sommets !

Polina Semionova nous a probablement offert une de ses meilleures soirées.

En tout cas, je ne l'ai jamais trouvée aussi bien....

Une maitrise totale de tous les aspects du rôle autant sur le plan de la danse que de l'expression et évidemment cette silhouette et cette ligne de jambe sur pointes absolument magnifiques.

Elle n'avait pas besoin de faire autant de triple pirouettes dans sa série de fouettés pour nous éblouir... nous étions déjà conquis.

Je ne sais pas ce que vous faites vendredi soir, mais pour ma part il y a quelque chose que je verrai volontiers une seconde fois ...


PS: quelqu'un a t'il vu Natalia Ershova le 14 en matinée ? (Elle doit danser Bayadère avec Sarafanov). On ne sait toujours pas qui danse le Lac Samedi en matinée?


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Aurélie



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MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 7:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu Natalia Ershova! Elle est très bien en cygne, même si je l'ai trouvée un peu trop réservée. De la part des russes, j'attends du flamboyant!

C'était ma première rencontre avec cette compagnie, alors je ne saurai faire de comparaisons. Son partenaire était Ivan Kuznetsov, qui malgré son engagement, peine à convaincre en prince. J'ai trouvé que tout cela manquait d'émotion, mais c'est peut-être dû à la production elle-même (lumières très blanches...). En revanche, coup de coeur pour Véra Sabantseva et Semyon Velichko, que j'aurais aimé voir dans les rôles principaux!

Pour en revenir à Nat', sa diagonale de posé-piqués à la fin de la variation est étrange: au lieu de poser le pied complètement, elle reste toujours sur la demi pointe. Peut-être est-ce pour ne pas se déplacer trop, vu l'étroitesse du plateau? Ou bien danse-t-elle comme ça chez elle aussi? Ca m'intrigue car ce passage ne me paraît pas particulièrement périlleux.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 8:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il manque la matinée de samedi et la soirée du 23 dans les distributions données sur le site... Laughing

J'ai raté Polina Semionova... Mais à vrai dire, il y a beaucoup plus d'occasions de la voir danser à proximité de chez soi le reste de l'année (elle redanse Le Lac à Londres ce week-end avec le Mikhaïlovsky)... beaucoup plus en tout cas que pour moi d'aller passer mes vacances à Novossibirsk... Je fais un peu la fine bouche (tout est relatif!), mais j'avoue que je la préfère dans des rôles dramatiques comme Tatiana (où elle est tout à fait fantastique) que dans du pur classique.


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serge1 paris



Inscrit le: 06 Jan 2008
Messages: 877

MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 9:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sophia on peut encore rêver pour le 23 ! Olessia Novikova a t-elle dejà dansé Nikiya ?


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 9:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Au Mariinsky, elle danse Gamzatti.


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Kate



Inscrit le: 15 Fév 2009
Messages: 140
Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven Juil 16, 2010 10:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comme Aurélie, j’ai assisté à la matinée du 14, et je trouve Shylock bien sévère concernant cette version du Lac. Pour ma part, la magie a opéré. Les décors, certes surannés mais tellement romantiques, m’ont beaucoup plu, et les costumes n’étaient pas pires que dans d’autres versions. Natalia Ershova a campé une Odette majestueuse et à la ligne magnifique, même si la bonne impression de départ s’est un peu gâtée au moment de l’exécution de son solo, solo en demi-teinte qui m’a laissé un sentiment d’inachevé. J’ai néanmoins largement préféré son cygne blanc à son cygne noir, la faute à une coda qui manquait un peu de panache et à des bras que j’ai trouvés souvent trop relâchés dans le troisième acte (mais là c’est vraiment affaire de goût). Il m’a semblé également que le couple qu’elle formait avec le juvénile Ivan Kuznetsov n’était pas physiquement très bien assorti. Le Siegfried de Kuznetsov était sympathique, grand adolescent naïf ébloui par sa princesse. Techniquement, c’était très propre, tout comme les pas de deux qui, sans atteindre des sommets d’émotion, offraient un spectacle de grande qualité.

Le corps de ballet était impeccable, surtout dans les actes blancs, même si la scène était trop étriquée pour la troupe (c’était particulièrement visible au moment de la variation des quatre cygnets, qui sont plus ou moins entrés en collision avec l’un des cygnes côté jardin).

Même si tous les solistes étaient très bons, mention spéciale enfin au princier Semyion Velichko, impressionnant dans le pas de trois du 1er acte et qui aurait certainement campé un Siegfried de grande classe.

J’ai été surprise qu’à la fin, seuls les cygnes, Odette, Rothbart et Siegfried soient venus saluer. Quid des autres danseurs ? Etait-ce la même chose lors des autres représentations ?


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