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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1586
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Ven Mar 16, 2018 10:44 pm Sujet du message: |
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Mouais... pas vraiment d'accord. Pour ma part, j'ai réduit considérablement ma fréquentation de l'Opéra et je ne pense pas être la seule parmi les amateurs. Il y a des séries que je n'ai pas vues du tout et/ou que je n'irai pas voir a priori et pour celles que je vois, cela oscille entre une et trois représentations grand maximum (2 pour DQ cette année, alors que j'en ai vu des dizaines par le passé).
Quoi qu'il en soit et quelles que soient les raisons de cet éloignement (qui sont certainement multiples), je ne pense pas que l'Opéra ait besoin aujourd'hui de la "balletomanie" - trop peu nombreuse et argentée pour se payer les Optima - ou même du public parisien traditionnel pour "remplir" (je mets des guillemets, car cela n'est jamais que le discours officiel, véhiculé avec une certaine complaisance par Les Echos, et le taux de remplissage est très variable selon les spectacles), il a clairement d'autres cibles commerciales.
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1586
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Posté le: Sam Mar 17, 2018 12:48 am Sujet du message: |
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Nous sommes bien d'accord sur le fond, je vais à l'opéra bien moins qu'avant et privilégie d'autres compagnies lorsque mon temps libre me le permet.
Eh oui, le public ciblé n'est clairement pas les connaisseurs et/ou les passionnés.
Surtout pour le ballet.
Mais ça, on le sait depuis longtemps maintenant.
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rothbart
Inscrit le: 09 Avr 2008 Messages: 412
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Posté le: Sam Mar 17, 2018 11:53 am Sujet du message: |
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Cet article dit noir sur blanc ce que l'on suppose depuis longtemps:
1: L'opera fonctionne avec un budget réduit, alors les productions de ballet académique ou romantique couteuses, vous oubliez (temporairement au moins)
2: Ce n'est pas grave, il y a 23 % de touristes qui ne les ont pas vus et plein de néophytes qui viennent, contents d'être là, munis de leurs smartphones à Selfie
3: La formule fonctionne comme ça et comme on ne change pas une formule qui gagne, n'attendons rien que de la redite et regardons du côté des danseurs pour perpétuer notre intérêt.
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Zoe18
Inscrit le: 10 Déc 2015 Messages: 98
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céline
Inscrit le: 21 Oct 2016 Messages: 404 Localisation: province
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Posté le: Mer Avr 11, 2018 10:16 pm Sujet du message: la danse dans la presse |
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Un article visible par tous dans le monde, sur la série internationale enfants- jeunes adultes avec laquelle coopère l'ONP et son école.
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Ven Avr 27, 2018 2:47 pm Sujet du message: |
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Et portrait chinois d'Aurélie Dupont dans le Figaro, il n'y est pas question des affaires actuelles, mais, quelques réponses de la directrice de la danse peuvent avoir un sens particulier :
La personnalité avec qui vous n'aimeriez pas rester coincée dans un ascenseur en panne pendant deux heures?
Elle se reconnaîtra.
Qui aimeriez-vous rencontrer?
La reine d'Angleterre.
Votre premier émoi de danse?
Cendrillon .
Quelle femme aimeriez-vous être?
Je préférerais être un homme! Juste pour voir.
http://www.lefigaro.fr/culture/2018/04/27/03004-20180427ARTFIG00096-aurelie-dupont-je-prefererais-etre-un-homme-juste-pour-voir.php |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Mer Mai 09, 2018 10:21 pm Sujet du message: |
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Portrait, un peu moins "chinois", d'Amandine Albisson, sur papier glacé dans le magazine Numéro :
“J’aimerais laisser une trace, qu’on se souvienne de moi.” Rencontre avec Amandine Albisson, étoile de l’Opéra de Paris
Prenez-vous plus de plaisir à danser les ballets classiques, ou les pièces contemporaines?
Le plaisir n’est pas du tout le même. Personnellement, j’ai plus d’appréhension quand je danse du classique : quand on est sur pointes et qu’on rate une pirouette, le public le voit. Alors que sur les pièces contemporaines, on peut souvent se rattraper, d'une façon ou d'une autre. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Jeu Mai 10, 2018 1:31 pm Sujet du message: |
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Où l'on constate, une fois de plus, que le répertoire classique n'est plus appréhendé, à l'Opéra de Paris, que comme une étape (heureusement?) provisoire, un tremplin permettant (enfin?) d'aller vers autre chose : les "rôles à histoire" (parce que Le Lac des cygnes et La Bayadère ne sont pas des ballets d'action?) et le contemporain, présenté comme moins exigeant (on peut toujours rattraper un pas raté, à la différence du classique).
Je ne veux pas charger davantage la barque, déjà lourde, mais tout cela est bien triste.
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Posté le: Sam Mai 12, 2018 12:52 am Sujet du message: |
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Au moins elle a le mérite d'être honnête sur le pourquoi : le classique, c'est plus dur et plus stressant !! Triste de sa part, car elle est quand même une excellente technicienne, alors si même elle ne se sent pas à peu près à l'aise... Mais elle n'est pas non plus connue pour ses performances dans les grands ballets classiques, on la critique assez souvent pour cela. Moi la première.
Dans un registre plus...sportif c'est Valentine Colasante qui est interviewée dans un court article du Figaro... sport.
http://sport24.lefigaro.fr/autres-sports/actualites/valentine-colasante-danseuse-etoile-sur-scene-je-n-ai-plus-de-limites-physiques-908607
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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Posté le: Sam Mai 12, 2018 7:30 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Où l'on constate, une fois de plus, que le répertoire classique n'est plus appréhendé, à l'Opéra de Paris, que comme une étape (heureusement?) provisoire, un tremplin permettant (enfin?) d'aller vers autre chose : les "rôles à histoire" (parce que Le Lac des cygnes et La Bayadère ne sont pas des ballets d'action?) et le contemporain, présenté comme moins exigeant (on peut toujours rattraper un pas raté, à la différence du classique).
Je ne veux pas charger davantage la barque, déjà lourde, mais tout cela est bien triste. |
Sa réflexion sur le fait qu'il était possible de se "rattraper" en contemporain et pas en classique m'a beaucoup fait rire... parce qu'elle m'a d'abord fait penser à certains balettomanes "purs et durs" qui connaissent les chorégraphies mieux que les danseurs eux-mêmes et ne peuvent s'empêcher de compter les fouettés ou les doubles-assemblés... et haro sur celui ou celle qui aura eu le malheur d'en sauter un ! Non seulement le danseur culpabilise d'avoir raté son pas mais en plus il sait qu'il se fera descendre en flèche le lendemain sur les forums et les réseaux sociaux : une double peine que n'a pas eu à subir la "génération précédente", pour ceux qui tiennent absolument à opposer les générations entre elles. En contemporain il est plus facile de se "rattraper" tout simplement parce que le public ne connaît pas la chorégraphie avec le même degré de précision : un pas modifié passera inaperçu. Ceux qui ont assisté à des "répétitions publiques" (à l'époque où ça existait encore) sur du contemporain ont bien pu voir que pour nombre de ballets ce n'est pas moins difficile ou exigeant... C'est juste différent.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Sam Mai 12, 2018 7:41 pm Sujet du message: |
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Je ne suis pas tout à fait d'accord, mais peu importe, ce serait un trop long débat. Le fait est que dans les deux cas c'est un peu ne voir la danse que par le petit bout de la technique (qui, personnellement, ne m'indiffère pas), réputée plus ou moins difficile ou exigeante, et c'est quand même assez désolant, même si peu surprenant en fait.
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