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Béjart Ballet Lausanne - Actualités
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 07, 2010 10:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous me semblez bien sévère, maraxan. Comme serge 1 paris, j'ai passé une excellente soirée, et Elisabet (sans "h", je sais c'est inhabituel...) Ros m'a impressionné par sa présence dans Sonate à trois et dans le Marteau sans maître.

Je n'aime pas tout Béjart, loin s'en faut, mais là, nous avons eu droit à un programme de grande qualité, cohérent et également intéressant sur le plan historique.


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marc



Inscrit le: 16 Fév 2009
Messages: 1157

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 1:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je plussoie. Je me suis régalé. L'osmose entre la danse et la musique, pas facile à réaliser à priori, est parfaite. Les danseurs et danseuses sont très bons (avec une mention spéciale pour Oscar Chacon que j'ai trouvé fascinant.) Voilà quelque temps que je n'avais pas passé une soirée de danse aussi captivante.

(Je me demande d'ailleurs si une captation vidéo n'est pas en cours car j'ai remarqué la présence de 3 caméras, une sous la loge "de l'empereur", une sous celle de l'impératrice, et une dans la loge à côté de celle de l'impératrice. Si c'est le cas, j'en serais ravi car j'aimerai garder une trace vidéo de ce spectacle qui m'a donné beaucoup de plaisir)


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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
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MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 10:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je crains que ce ne soit trop juste pour une captation commerciale...


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Jonquille



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Messages: 1786

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 10:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je rappelle que j'ai toujours une place à vendre pour samedi 9 en matinée, vendue 25€ (au lieu de 38€).

3e catégorie, 3e loge de face 26, place 2


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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une captation n'était en tout cas pas prévue. peut-être qu'une chaîne de télévision a voulu tourner quelques images du BBL à Paris... Il y a aussi des caméras qui servent au retour vidéo pour le pianiste dans le Dialogue de l'Ombre double, installé dans une autre salle, sans visibilité sur la scène.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 10:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques images du spectacle sur CultureBox:

Le Béjart Ballet Lausanne est à l'Opéra de Paris

Jean-Pierre Pastori signe de son côté un article enthousiaste dans 24 Heures : Le Béjart Ballet triomphe à l’Opéra de Paris (6/01/10)


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mathis



Inscrit le: 11 Déc 2009
Messages: 76

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 1:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Une captation n'était en tout cas pas prévue. peut-être qu'une chaîne de télévision a voulu tourner quelques images du BBL à Paris...


Il y avait en tout cas le 5 janvier un photographe "officiel" installé dans la 1e loge n°3


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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Jan 08, 2010 2:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les photos de presse avaient été faites l'après-midi du 5, lors de la générale (non publique). Je pense que la présence du photographe dans la loge 1/3 le soir était dû au remplacement in-extremis de Daria Ivanova par Kathleen Thielhelm dans Webern Op. 5, et que l'Opéra de Paris ou le BBL voulaient disposer de clichés correspondant à la distribution réelle. Il me semble, mais je peux me tromper, que le photographe n'a d'ailleurs pris d'images que durant l'exécution de Webern Op. 5.


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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Dim Jan 10, 2010 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est comme ça : maintenant, quand on veut aller entendre de la musique à l'Opéra, on se tourne vers la programmation de danse... Ligeti, Stravinski, Boulez, Webern, sans parler de Tchaikovski d'un côté, Giordano, Korngold et Gounod de l'autre Wink ... Bon, je suis donc allé voir le concert de l'Ensemble Intercontemporain vendredi soir au Palais Garnier (non, pas d'Osipova pour moi), avec un beau programme qui couvre une large partie du XXe siècle. Comme le disait Haydn, l'interprétation du Bartok n'était guère enthousiasmante, mais le reste était vraiment superbe : Alain Damiens dans Dialogue de l'ombre double dont il est le créateur, ce n'est quand même pas rien ; et comme toujours, admirable Emmanuelle Ophèle (flûte) dans Le Marteau sans maître. Au passage, la fiche de distribution mentionnait l'altiste Christophe Desjardins dans cette dernière oeuvre: c'était sans doute sa collègue Odile Auboin qui officiait dans la fosse.

Pour une raison que j'ignore, on a jugé bon d'accompagner ce beau concert par des évolutions chorégraphiques sur la scène : personnellement, j'aurais pu m'en passer (une amie y est allée avec une place aveugle ou presque en première partie, elle a regretté de s'être replacée pour la seconde...). La première pièce est vraiment terriblement datée, comme l'est la pièce de Sartre (boulevard pseudo-philosophique) qui l'inspire. La seconde, c'est un peu Maurice and Mr B., pas de deux en blanc vaguement "contemporéanisé", avec une pose béjartienne assez caricaturale à la fin du second mouvement; le problème, en l'occurrence, c'est que les deux danseurs étaient assez loin du niveau nécessaire pour interpréter cette pièce : certains ont parlé ici de tremblotte, c'était tout à fait ça. La troisième pièce est celle qui m'a le plus plu, ce qui reste évidemment très relatif : au moins, elle ne se prend pas au sérieux, l'humour est assez séduisant, et les danseurs sont cette fois à la hauteur (ce n'est plus Mr B., ce serait plutôt certaines pièces de Robbins; et ce en 1998...).
Après l'entracte, on retrouve un versant très daté, notamment en raison de son décor impossible, de l'œuvre de Béjart. Difficile, dans ces conditions, de ne pas avoir l'oeil comme l'oreille qui traînent dans la fosse plutôt que sur la scène... Et vive Hilary Summers!

Bref, si au moins ce spectacle a pu faire prendre conscience à quelques spectateurs que Boulez, ce n'est pas qu'un grand méchant polémiste et théoricien (c'est mal, ça, aujourd'hui, d'être polémiste, et en plus d'être théoricien), c'est d'abord un merveilleux musicien...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Jan 10, 2010 3:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu ce spectacle hier soir – la dernière donc de la tournée du BBL à Paris.

Sans doute est-ce à un voyage dans le temps que ce programme nous convie, mais au moins a-t-il le mérite de nous donner une image résolument autre de la compagnie de Béjart et de son répertoire, loin de celle véhiculée couramment dans les médias et les couloirs du métro. Esthétiquement, il m'a aussi semblé remettre certaines choses à leur place : si Dialogue de l'ombre double (la pièce que j'ai vraiment appréciée le moins), avec son caractère faussement expérimental, paraît bien anachronique en 1998, les autres pièces nous invitent peut-être à voir le présent avec un autre regard, un peu plus distant et critique... J'ai cru percevoir ici ou là, et même assez souvent, dans Le Marteau sans maître, une gestuelle décentrée et ultime qui n'aura sans doute pas échappé à McGregor, tellement encensé, et à qui l'on reconnaîtra au moins le talent de la récupération et de la synthèse (pensons à la fameuse arabesque penchée de Gillot dans Genus)... Ici, il y a quand même l'écoute musicale... Par ailleurs, pour ce qui concerne les aspects positifs, ce programme m'a aussi paru très cohérent et particulièrement bien construit dans sa progression, avec pour conclusion toute trouvée l'"apothéose" initiatique pour grand ensemble que constitue Le Marteau sans maître. Enfin, un public différent de l'ordinaire de Garnier, studieux, bien élevé, enthousiaste et chaleureux pour les oeuvres et les interprètes. Sur les quatre pièces prises isolément, mon opinion est toutefois un peu contrastée.

Sonate à trois (1957) : Je ne commenterai pas le commentaire de Nabucco sur Sartre et l'existentialisme, je dirais simplement que je ne suis pas loin d'être d'accord avec lui... Laughing Mais bon... Dramatiquement, le "huis-clos" souffre de la profondeur et/ou de la largeur de la scène de Garnier, il aurait au moins besoin de s'établir dans une véritable intimité avec le public pour parvenir à frapper encore. Malgré son caractère par trop démonstratif et inutilement redondant (c'est le moins qu'on puisse en dire), il garde une certaine force, qui est d'abord visuelle et graphique (trois chaises disséminées, trois êtres dépourvus d'expression et plongés dans l'obscurité, une esthétique grisâtre, "existentialiste" et dépouillée sur laquelle se détachent les robes aux couleurs vives portées par les femmes, à la fois ancrées dans une histoire de la danse – on pense au Jeune Homme et la Mort - et incroyablement "modernes"...), et tient ensuite aux interprètes, notamment les deux filles, Elisabet Ros et Kateryna Shalkyna (physiques inhumains, tranchants, anguleux, définitifs..., en un mot superbes!). Il y a des choses que notre regard a vues mille fois depuis, des effets usés jusqu'à la corde devant lesquels on fait aujourd'hui semblant de s'extasier, cette pièce de 1957 nous les remet devant les yeux. Datée sans doute, mais toute oeuvre ne l'est-elle pas, pour le meilleur et pour le pire? Le côté "curiosité  esthétique" est, il est vrai, l'intérêt mais aussi la limite du programme.

Webern op. 5 (1966) : On est d'emblée tenté d'invoquer la référence à Balanchine (celui d'Episodes par exemple) qui s'impose ici comme un modèle stylistique et chorégraphique adapté spécifiquement à l'écriture d'un pas de deux. Esthétique abstraite, ciselée - fond bleu, académiques noir ou blanc -, gestuelle froide et graphique, union profonde avec la musique hypnotique de Webern. L'air de "déjà-vu" n'est pour moi pas un argument en défaveur de l'oeuvre. Le classicisme des formes se défait sous nos yeux, l'ensemble est nimbé d'élégance, et l'interprétation de Daria Ivanova, sublime, est à marquer d'une pierre blanche.

Dialogue de l'ombre double (1998) : Là, je suis en panne d'inspiration... Peut-être Béjart l'était-il aussi? Dans ce cas, c'est vrai, l'humour est toujours préférable à l'esprit de sérieux auquel le chorégraphe n'a du reste pas toujours échappé... Le lion en peluche, animé, est-il un ornement surréaliste? Pour le reste, très bons interprètes, qui savent faire preuve de détachement et de légèreté, notamment, une fois encore, Kateryna Shalkyna.

Le Marteau sans maître (1954) : Je dois commencer par avouer que le côté cérémonie initiatique maçonnico-bouddhico-islamo-tantrique qui nimbe l'ensemble n'est pas du tout, mais alors pas du tout, ma tasse de thé... Laughing Bien sûr, ce n'est pas pire en soi que le darwinisme comme source d'inspiration chorégraphique aujourd'hui... De ce point de vue, malgré l'abstraction de la construction et le dépouillement graphique du décor (spectaculaire toutefois!), en écho à la musique de Boulez dans laquelle elle se fond magnifiquement, l'oeuvre n'échappe pas au kitsch, celui du syncrétisme mystique qui parcourt tout un pan de l'oeuvre de Béjart... Si l'on veut bien oublier cette composante, relativement épurée dans cette pièce, on reste impressionné par la chorégraphie (1954 tout de même) qui reste une très belle construction, toujours inspirée et prenante malgré sa longueur. Bel ensemble masculin, peut-être un peu éteint après les deux représentations du jour, dominé quand même par Julien Favreau qui forme un couple superbe (pour le moins!) avec la soliste du jour, Daria Ivanova.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Jan 17, 2010 5:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Des photos, par Laurent Philippe:

Sonate à Trois
Webern Opus 5
Dialogue de l'ombre double
Le Marteau sans maître

Et en bonus, portraits de Gil Roman en cours au Palais Garnier


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Gracian2



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MessagePosté le: Dim Jan 17, 2010 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous confondez Sophia. Le marteau sans maitre a été composé en 1954, mais la chorégraphie de Béjart est de 73.
Vous pensez bien qu'il n'aurait pas pu créer une telle œuvre avant Symphonie pour un homme seul !

J'ai admiré la qualité du spectacle et surtout le choix des ballets, avec le courage de commencer par Huis-clos terriblement daté et noyé dans tout cet espace, (il faudrait le présenter dans un castelet, comme dans Pétrouchka )

Pour Webern, on ne peut s'empêcher de penser à Balanchine et le style m'a paru trés dépassé, vieilli, une chorégraphie un peu "voulue" .

Passons sur la catastrophique L'ombre double.... chaque fois que Béjart a voulu faire de l'humour ce fut une catastrophe. Je me souviens d'un certain Concours créé pour l'opéra qui se voulait parodie d'enquête policière, sans parler du Casse-noisette avec les anges barbus et l'accordéon d'Yvette Horner !

Évidemment Le marteau sans maitre c'est autre chose.
Belle et solide chorégraphie où on sent Béjart inspiré et soutenu par la musique. Toujours un peu d'excès (les ombres, très métaphysiques) Mais c'est très beau. Le décor équilibre le coté solennel de la chorégraphie. Cela suivait bien le crescendo de la soirée.

Ce qu'il y a peut-être le plus à souligner est la qualité de la musique. Les musiciens et interprètes étaient une perfection. J'ai passé une soirée d'une grande richesse.


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Gracian2



Inscrit le: 25 Nov 2009
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Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Jan 17, 2010 7:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je serai reconnaissant à qui pourrait m'expliquer comment fonctionne le code : Gras, Ital et Souligné ..... Sad Sad


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Jan 17, 2010 7:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

1) vérifier que la case "Désactiver le BBCode dans ce message" n'est pas cochée. Au besoin, la décocher

2)

Italiques [i]texte en italique[/i] (i = italic)

Gras [b]texte en gras[/b] (b= bold, gras en anglais)

Souligné [u]texte souligné[/u] (u = underline, souligné en anglais)



Et voilà...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Jan 17, 2010 8:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Gracian2 a écrit:
Vous confondez Sophia. Le marteau sans maitre a été composé en 1954, mais la chorégraphie de Béjart est de 73.


Oui... Embarassed Par rapport à l'esthétique résolument "seventies" de l'oeuvre, je me disais d'ailleurs que Béjart était vraiment très, très en avance sur son temps (alors qu'en fait, il était juste de son temps, et même sans beaucoup de distance avec ses lubies!)... Laughing
Il est vrai que le ballet, dans sa forme, tend à suggérer une collaboration artistique entre le compositeur et le chorégraphe, une union concertée entre la musique et la danse, alors qu'il n'en est rien... D'ailleurs, je me demande bien ce que Boulez pensait de tout ça, tant la danse paraît loin de son univers... Enfin, il avait au moins dû donner son autorisation, ce qui n'est déjà pas si mal...


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