Etés de la Danse / Alvin Ailey / Th. du Châtelet

[Quetzal]

Soirée de gala “50ème anniversaire” : le 6 juillet
. Hymn for Alvin Ailey (Judith Jamison)
. Spécial Anniversaire (extraits de différents ballets d’Alvin Ailey)
Entracte
. Revelations (Alvin Ailey – Negro Spirituals)

Programme A : du 7 au 11 juillet
. Festa Barocca (Mauro Bigonzetti – Georg Friedrich Haendel) Première en France
. Unfold (Robert Battle – Leontyne Price)
Entracte
. Revelations (Alvin Ailey – Negro Spirituals)

Programme B : du 13 au 18 juillet
. The Golden Section (Twyla Tharp – David Byrne)
. Solo (Hans van Manen – Jean Sébastien Bach)
. The Groove To Nobody’s Business (Camille Brown – Ray Charles)
Entracte
. Love Stories (Judith Jamison- Robert Battle- Rennie Harris –Stevie Wonder)

Programme C : du 20 au 25 juillet
. L’Oiseau de feu (Maurice Béjart – Igor Stravinsky)
. Suite Otis (George Faison, Otis Redding)
Entracte
. Revelations (Alvin Ailey – Negro Spirituals)

Le site Internet n'est toujours pas à jour. Le lien pour la suite :
http://www.lesetesdeladanse.com

La vente de billet vient d'ouvrir.

Quelqu'un peut-il nous éclairer sur les différents programmes ?

[sophia]

Le site des Etés de la danse 2009 est à présent en ligne, avec les détails du programme, des extraits vidéos et toutes sortes d'informations...

http://www.lesetesdeladanse.com/edition2009/index.php

[kreul]

J'avoue ici ma déception... je commençais à m'habituer à découvrir une compagnie grâce aux Etés
Re-servir la Alvin Ailey (qui, certes, ne démérite pas) ne m'enthousiasme pas, d'autant que la compagnie est régulièrement de passage à Paris... dommage !
Tant de compagnies dont j'entends parler et que je n'ai jamais eu l'occasion de voir... compagnies d'outre Rhin, d'outre atlantique ... je comprends que les "risques" sont bien évidemment plus importants pour les organisateurs

[tuano]

De plus, le lieu n'est ni original, ni adapté à la danse (visibilité très mauvaise de presque partout).

Savez-vous pourquoi ça n'a plus lieu en plein air ?

[haydn]

Les deux dernières éditions des Etés de la danse ont déjà eu lieu dans un lieu fermé, sous la verrière du Grand Palais.

La cour des Archives, utilisée au début, s'était avérée un mauvais choix, les intempéries étant venues perturber sérieusement le déroulement des spectacles. Le transfert au Grand Palais aura permis de s'affranchir des contraintes de la météo, mais n'était pas satisfaisant non plus, car l'endroit ne dispose d'aucun équipement scénique digne de ce nom, sans parler d'une acoustique catastrophique.

Que les Etés de la Danse s'installent maintenant au Châtelet est plutôt une bonne nouvelle. Il s'agit d'un vrai théâtre, qui a d'ailleurs - grâce aux Ballets russes - une légitimité historique en matière de danse, et qui possède les installations techniques requises pour présenter un spectacle dans de bonnes conditions.

Certes, la salle, depuis les transformations importantes qui ont été réalisées au cours de la décennie 1980-1990 n'est pas ce qui se fait de mieux en matière de confort pour les spectateurs ; la construction du grand balcon en porte-à-faux en lieu et place des Premières loges a été une initiative bien malheureuse, et elle perturbe sérieusement la visibilité des spectateurs assis au fond du parterre .

Mais bon, on ne va pas toujours se plaindre non plus, et pour ma part, il me semble que le public - et les artistes - ont beaucoup à gagner avec ce déménagement des Etés de la danse au Châtelet.

[serge1 paris]

Comment s'insurger contre ces programmations paresseuses qui prétendent présenter plusieurs programmes différents mais en réalité présentent pour partie plusieurs fois le même ballet ?

Trois fois "Révelations" en seconde partie sur les quatre programmes!!!

J'espère qu'il y aura au moins des distributions différentes..

On a eu le même problème avec les Saisons Russes au TCE . Deux programmes, mais à chaque fois Thamar et le Boléro.

[sophia]

Deux articles sont parus aujourd'hui. Dans l'article du Monde, qui est accompagné d'un portfolio, Rosita Boisseau semble regretter qu'il y ait au fond si peu de Alvin Ailey dans la programmation, en-dehors du classique Revelations...

Le Figaro - La saga de l'Alvin Ailey Dance Theater, par Ariane Bavelier (9/07/09)
Le Monde - Revoir "Revelations", chorégraphie aux lignes nettes d'Alvin Ailey, par Rosita Boisseau (9/07/09)

[serge1 paris]

Salles combles, public enthousiaste....

Les chorégraphies sont toujours bonnes même si il est exact qu'elles ne sont pas toutes au niveau de celles d'Alvin Ailey.

Mais elles mettent en valeur les danseurs !

Et c'est le principal intérêt de ces spectacles. Des danseurs beaux, athlétiques -particulièrement chez les garçons- avec une immense joie de danser et une technique presque sans limite...

Cela laisse d'ailleurs un peu songeur. Le jour où quelques uns de ces magnifiques danseurs se mettront vraiment à danser sérieusement du classique, cela risque de faire du vent dans les voiles !

En attendant, je suis curieux de voir l'Oiseau de Feu de Béjart cette semaine...

[serge1 paris]

Curieusement, Alvin Ailey ne fait aucune vague ici....

Pourtant, c'est dommage de passer à côté.

Pour sa part, Brigitte Lefebvre est assidue et elle était encore là ce soir.

Petite surprise: l'Oiseau de Feu est au répertoire de la compagnie depuis 1970. Evidemment, on regrette l'absence d'un vrai orchestre et la troupe possède le langage de Béjart de façon un peu moins idiomatique que la troupe de l'Opéra de Paris qui dans mon souvenir était plus nombreuse (seulement 10 dans la version Ailey). Par contre, le soliste Oiseau de Feu, Antonio Douthit était absolument sidérant. Je n'ai jamais vu ce rôle dansé de façon aussi impressionnante. Des bras et des jambes interminables, des sauts, des écarts, des pirouettes impeccables et un investissement total. Un grand moment de danse.

Aprés Béjart, le soufflé de la Suite Otis avait un peu de mal à monter mais Revelations de Alvin Ailey, décidement inusable, a mis le public véritablement en délire...

[marc]

Le miracle : J'appelle à l'instant le théâtre du Châtelet pour savoir s'il reste des places pour les dernières représentations, sans espoir.

Et bien oui !, le miracle s'est produit, il en restait 2 qui venaient de se libérer à l'instant en 1ère catégorie (70 euros la place) pour demain jeudi 23.

J'en ai pris une, il en reste une.

Pour les amateurs désespérant de trouver une place c'est maintenant immédiatement tout de suite... (par téléphone)

[marc]

"L'Oiseau de feu" était franchement beau, notamment par la présence charismatique de Yannick Lebrun, danseur immense aux bras et aux jambes interminables qui a la souplesse et l'élégance d'un félin, et qui a su donné à son personnage de "L'oiseau de feu" une intensité émotionnelle et dramatique vraiment touchante.

Quant aux deux autres ballets "Suite Otis" et "Révélations" que dire ?

Une anecdote peut-être : Il y avait devant moi une petite jeune fille qui tombait en pamoison à chaque apparition d'un jeune danseur du nom de Mickael Francis McBride (j'ai vérifié son nom dans le programme) qui, en plus de savoir se mouvoir admirablement, avait le visage aussi joli que celui d'un garçon de "boys band". A la fin, elle et sa mère étaient debout à applaudir et danser en rythme comme elles l'auraient fait au concert d'un chanteur pop, et je me suis dit que si elles n'agitaient pas chacune un briquet allumé au dessus de leurs têtes c'est que manifestement elles n'étaient pas fumeuses...

Enfin bref, tout cela était joyeux, léger, enlevé, plaisant, brillant, un peu frime, un peu esbrouffe, pas bouleversant, et beaucoup plus proche, selon moi, de l'univers de la comédie musicale que de celui du ballet classique.