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MikeNeko
Inscrit le: 27 Nov 2012 Messages: 556 Localisation: IDF
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Oct 10, 2014 8:20 am Sujet du message: |
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Vu le "triomphe", il est bien dommage qu'ils ne le retransmettent pas au cinéma cette saison (ou alors je comprends trop bien, le Bolchoï, c'est le classique ou rien pour le commerce extérieur). Il est toujours délicat de diffuser une première (il est étrange à cet égard de diffuser si vite, quasiment dès la première représentation, Légende d'amour, pas dansé depuis plus de dix ans, avec de surcroît les préparations compliquées qu'ont toujours les danseurs des compagnies russes), mais cette saison, après une reprise au moins, le ballet de Maillot aurait été bien mieux rôdé. Le duo Novikova / Maillot sur grand écran aurait certainement épicé cette saison cinéma, qui est à mon avis un peu en-deçà des précédentes (avec une production en moins, il me semble, et des ballets déjà diffusés, même si les distributions seront probablement différentes).
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Nov 13, 2014 7:18 pm Sujet du message: |
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Un reportage sur Euronews consacré à l'Académie Princesse Grace, où les filles répètent une variation du Talisman (toujours un plaisir de voir le niveau d'excellence de cette école), et aux Ballets de Monte-Carlo, où l'on croise Mikio Kato, finaliste l'an dernier du Prix de Lausanne, qui fait désormais partie de la troupe :
http://fr.euronews.com/2014/10/27/l-alchimie-artistique-monegasque/
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Nov 15, 2014 7:31 pm Sujet du message: |
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Gros mois de décembre en perspective, avec notamment la venue du Bolchoï, et des tarifs qui restent miraculeusement raisonnables, y compris pour cet événement.
> 13 DÉCEMBRE | 20h00
> 14 DÉCEMBRE | 16h00
生长GENESIS
SIDI LARBI CHERKAOUI
& YABIN WANG
SALLE GARNIER OPÉRA DE MONTE-CARLO
Des personnages en blouse blanche, un masque
chirurgical devant la bouche, observent d’autres
personnes et leur font subir des tests. Ils évoluent
parmi des cages de verre, telles de gigantesques
éprouvettes. 生长genesis (la genèse) traite de l’origine
de toutes choses. Nous naissons.Nous mourons. Entre
ces deux moments, nous sommes sans cesse mis à
l’épreuve et nous nous éloignons toujours davantage
de la nature.
Sidi Larbi Cherkaoui s’interroge sur notre origine et
notre destination avec la danseuse chinoise Yabin
Wang (connue entre autre pour une séquence
chorégraphique spectaculaire parmi des tambours
dans le film Le Secret des poignards volants). Pour Sidi
Larbi Cherkaoui, "C’est un spectacle sur la croissance,
tant dans le monde en général que des points de
vue personnel et artistique." Au son de musiques
interprétées en public (aux origines africaines,
indiennes, chinoises et polonaises), le chorégraphe
transpose ses pensées philosophiques en de superbes
séquences gestuelles où se rencontrent l’Orient et
l’Occident, la vie et la mort.
Figures in white coats wearing masks over their
mouths, observing and conducting tests on other
people. They move among glass cages, like gigantic
test tubes.
生长genesis is a show about the origin of everything.
We are born. We die. Between these two moments,
we are constantly tested and move increasingly
further from nature. Sidi Larbi Cherkaoui explores
our origins and our destination with the Chinese
dancer Yabin Wang (famous among other things for
the spectacular choreographic sequence with the
drums in the film The House of Flying Daggers). For
Sidi Larbi Cherkaoui, «This is a show about growth,
both in the world in general and from a personal
and artistic perspective.» To the sound of live music
(of African, Indian, Chinese and Polish origin), the
choreographer transposes his philosophical thoughts
into superb gestural sequences where East meets
West, life meets death.
Une commande de Yabin Wang - Chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui
Danseurs Eastman et Yabin Wang, Qing Wang, Fang Yin, Chao Li, Elias Lazaridis, Johnny Lloyd, Kazutomi ‘Tsuki’ Kozuki - Composition musicale Olga Wojciechowska -
Composition musicale additionnelle Kaspy N’dia, Sidi Larbi Cherkaoui, Manjunath ‘Manju’ B Chandramouli, Barbara ‘Basia’ Drazkowska, Johnny Lloyd, Kazutomi ‘Tsuki’
Kozuki Musiciens Barbara ‘Basia’ Drazkowska, B C Manjunath, Kaspy N’dia, Johnny Lloyd, Kazutomi ‘Tsuki’ Kozuki Scénographie Liu Kedong - Lumières Willy Cessa
Costumes Li Quing - Assistant à la chorégraphie Satoshi Kudo
> 15 DÉCEMBRE | 20h00
VieLLeicht
MÉLISSA VON VÉPY
HAPPÉS
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS
Poursuivant une recherche artistique fondée sur les éléments aériens,
VieLLeicht est une création née de la lecture de la nouvelle de Heinrich von Kleist
"Sur le théâtre de marionnettes" : Un danseur se rend tous les jours au théâtre
de marionnettes, fasciné par la danse de ces pantins de bois qui échappent à
la pesanteur et dont le mouvement mécanique est sans limites. Mélissa Von
Vépy et la compagnie Happés s’emparent de cette idée troublante qu’un être
sans âme puisse incarner la grâce même. Elle recherche à son tour cet état de
légèreté et d’abandon, ce plaisir pur du mouvement dans l’oubli de soi balayé
de toute notion d’effort.VieLLeicht met en scène une femme, bien humaine, en
condition de marionnette, avec des fils reliés à ses membres. Fasciné par cet
être en apesanteur et en quête de verticalité, le spectateur se demande qui est
au bout de ces fils, rejoignant Kleist pour qui "les fils qui dirigent la marionnette
sont comparables au chemin qui mène à l’âme du danseur".
Pursuing an artistic research founded on aerial elements, VieLLeicht is a creation
that results from reading Kleist’s novel «On the Marionette Theatre». A dancer
goes to the marionette theatre everyday, fascinated by these dancing wooden
puppets, freed from gravity, whose mechanical movements are limitless. Mélissa
Von Vépy and the Happés Company develop this unsettling idea that a soulless
being can incarnate grace itself. In turn, the dancer searches for this feather-light
state of abandon, the pure pleasure of movement without being self-conscious,
any concept of effort swept away. VieLLeicht puts, a woman, a human woman,
on stage in the position of a marionette, with strings linked to her arms and
legs. Fascinated by this weightless human being, searching for verticality, the
audience is left to wonder who is at the end of these strings, joining Kleist for
whom «the strings directing the marionette are similar to the way leading to the
soul of the dancer.»
Conception, interprétation
Mélissa Von Vépy
Collaborations artistiques
Pierre Meunier, Sumako Koseki
Son Jean-Damien Ratel
Lumière Xavier Lazarini
Scénographie Neil Price
Costume Catherine Sardi
Durée : 50 mn
> 16 DÉCEMBRE | 20h00
COMPAGNIE MAGUY MARIN
BIT (Création)
GRIMALDI FORUM | SALLE PRINCE PIERRE
Maguy Marin envisage la vie humaine comme
une forme en constante mutation, un chemin qui
marche, une suite d’instants qui sont comme les
pulsations d’un rythme plus vaste, à l’échelle d’une
vie.
Petit à petit, ce que nous vivons s’agrège
progressivement à ce que nous avons vécu, et
résonne déjà, entre mémoire et attente, de ce que
nous vivrons. Les possibles devenirs, multiples
à notre naissance, se réduisent progressivement
jusqu’à définir l’existence unique d’un être
particulier, un rythme qui signe une manière de
vivre le temps.
Des flux aux vitesses et lenteurs diverses, des
durées, des élans, des repos, des accents, des
intensités, des densités, des attaques, des timbres,
des tempi se déploient dans le présent d’une
expérience sensible à la fois empreinte de tout ce
qui fut et pourtant déjà à l’écoute de tout ce qui sera.
Maguy Marin sees human life as a constantly
changing form, a path to be travelled, a succession
of moments that are like the heartbeat of a deeper
rhythm, on the scale of a lifetime.
Gradually, what we are experiencing comes together
with what we have experienced and already
resonates, between memory and expectations,
with what we will experience. The many possible
futures when we are born, slowly reduce until the
unique existence of a particular human being is
defined, a rhythm that signals a way of living time.
From flows to various speeds and delays, durations,
surges, calms, emphases, intensities, densities,
attacks, tones, times deployed in the present of
an experience of the senses both imprinted with
everything that was and yet already listening for all
that will be.
Conception Maguy Marin en étroite colllaboration avec Ulises Alvarez, Kaïs Chouibi, Laura Frigato, Daphné Koutsafti, Mayalen Otondo/Cathy Polo, Ennio Sammarco.
> 17 DÉCEMBRE | 20h00
COMPAGNIE LA VERONAL
SIENA
SALLE GARNIER OPÉRA DE MONTE-CARLO
Dans le hall d’un musée, une femme assise observe un
tableau. Près de la porte, un homme debout regarde
la scène... Voici le point de départ du nouveau projet
de La Veronal qui choisit la ville de Sienne pour mener
une réflexion sur le corps humain. La ville toscane a
été le théâtre au fil des siècles, notamment au moment
de la Renaissance, des différents changements qu’a
connus "la matière humaine". Siena nous conduit
dans un espace hors du temps où la frontière entre
réalité et fiction devient de plus en plus ténue. Dans
cet espace, la mémoire et l’imagination se mêlent et
affrontent une vision du corps dans tous ses états
: le corps réel, le corps vivant, le corps fragile, le
cadavre... Siena est le besoin constant et absolu des
êtres humains de contempler l’homme lui-même.
Ce nouveau travail riche en références s’appuie sur
d’autres disciplines artistiques telles que le cinéma
et la littérature. Le travail de Pasolini lié à l’humain
apparaît ici comme une source d’inspiration évidente
qui a permis de construire un essai dérangeant sur la
centralité du corps sur scène.
A woman sits in a museum gallery and observes a painting. Near the door, a man stands and watches the
scene... This is the starting point for the new project from La Veronal who chose the Italian city of Siena
to initiate a reflection on the human body. Over the centuries, the Tuscan city has been the setting for the
various changes that «the human material» has experienced, particularly during the Renaissance. Siena leads
us to a timeless space where the line between reality and fiction becomes increasingly tenuous. In this space,
memory and imagination mingle and meet a vision of the body in all its states: the real body, the living body,
the fragile body, the dead body... Siena is the constant and absolute need of human beings to contemplate
themselves. This new work is rich in references based on other artistic disciplines such as cinema and literature.
Pasolini’s work related to everything human appears here as an obvious source of inspiration which has served
to construct a disturbing essay on the centrality of the body on stage.
Chorégraphie Marcos Morau - Texte, dramaturgie Pablo Gisbert - El Conde de Torrefiel - Musique J. S. Bach, F. Schubert, G.F. Händel,
D. Scarlatti - Scénographie, Lumières La Veronal & Enric Planas - Costumes Octavia Málette - Voix-off Victoria Macarte & Benjamin Nathan Serio
Durée 1h10
> 17 DÉCEMBRE
> 18 DÉCEMBRE
COLLOQUE
LES UTOPIES DU MUSÉE
POUR UNE MÉMOIRE DYNAMIQUE
THÉÂTRE DES VARIÉTÉS
Chaque année, l’École Supérieure d’Arts Plastiques
de la Ville de Monaco (l’ESAP) organise un colloque.
Événement étroitement associé au programme du
Monaco Dance Forum, il est un moment privilégié
pour entendre la parole d’artistes, de chercheurs,
d’historiens, de critiques d’art, de commissaires
d’exposition, de scénographes, de chorégraphes et
de personnalités issues de la danse et du théâtre. Ce
colloque permet de faire un état de la recherche en
art et en scénographie, recherche qui est au coeur du
projet de l’école, et de proposer de nouvelles pistes
d’étude et de création. Ouvert au public, il inscrit
l’ESAP comme un lieu d’investigations théoriques.
Les six premières éditions ont été consacrées à
l’imaginaire de la scène au cinéma, à une réflexion
sur la scénographie d’auteur, aux relations entre
arts plastiques et espaces scéniques, à la mise en
scène du réel, à l’objet scénique et à la scénographie
d’exposition. Cette année, le colloque permettra de
questionner l’espace du musée et la manière dont la
danse et la performance interpellent notre rapport à
l’oeuvre et à l’institution.
Every year the École Supérieure d’Arts Plastiques de
la Ville de Monaco (ESAP) hosts a conference. This
event, closely linked to the Monaco Dance Forum
programme, is an important opportunity to hear the
voice of artists, researchers, historians, art critics,
exhibition curators, stage designers, choreographers
and personalities from the world of dance and theatre.
This conference is the chance to assess the research
into art and stage design, research which is central to
the school’s purpose and to propose new areas for
study and creation. Open to the public, it establishes
ESAP as a place for theoretical investigations.
The first six conferences were dedicated to the
imagination of the set in cinema, to a reflection on
original stage design, the relationship between the
visual arts and stage areas, staging reality, the stage
object and exhibition staging. This year, the conference
will be used to question museum space and the
way in which dance and performance challenge our
connection with the work and the institution.
> 18 DÉCEMBRE | 20h00
EMANUEL GAT
PLAGE ROMANTIQUE (Création)
GRIMALDI FORUM | SALLE PRINCE PIERRE
Le son peut-il servir de véhicule pour la pensée ?
Ou d’outil d’observation ? Que se passe-t-il quand
l’espace entre le visuel et l’auditif est étiré ? Cet
espace peut-il être chorégraphié ? Comédie musicale
chorégraphique, Plage Romantique mêle partitions
vocales, musicales, textuelles et chorégraphiques à
travers une exploration réjouissante des modalités de
représentation. Juxtaposant le visible et l’audible, les
dix interprètes naviguent entre nouveaux langages
et vieilles histoires. Emanuel Gat développe ici le
rapport au son et à la voix grâce à des micros qui
enregistrent les danseurs en direct. Ce dispositif sert
de chambre d’échos à une chorégraphie incarnée
avec une énergie et une poésie à fleur de peau.
Can sound serve as a vehicle for thought? Or an
observation tool? What happens when the space
between the visual and auditory is stretched? Can
that space be choreographed? A choreographic
musical comedy, Plage Romantique combines vocal
scores, music, text and dance through a delightful
exploration of the performance methods. Juxtaposing
the visible and audible, the ten performers navigate
between new languages and old stories. Here,
Emanuel Gat develops the relationship between
sound and voice using microphones that record
the dancers as they dance. This device serves as an
echo chamber for a choreography embodied with an
energy and emotionally gripping poetry.
Chorégraphie, lumières et bande son Emanuel Gat
Bande son créée en collaboration avec Frédéric Duru et François Przybylski
Durée 1h00
> 19 DÉCEMBRE | 20h00
> 20 DÉCEMBRE | 20h00
> 21 DÉCEMBRE | 16h00
BALLET DU THÉÂTRE BOLCHOI
AVEC LA PARTICIPATION DE
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO
Direction : IGOR DRONOV
GRIMALDI FORUM | SALLE DES PRINCES
Événement attendu et incontournable de cette
fin d’année, le mythique Ballet du Théâtre
Bolchoï interprète au Grimaldi Forum La Mégère
Apprivoisée, chorégraphiée par Jean-Christophe
Maillot. Ovationnée lors de sa première en juillet 2014
à Moscou, cette création constitue un événement
inédit dans l’histoire de la légendaire compagnie
russe : c’est la première fois que le Bolchoï invite un
chorégraphe étranger à créer pour ses danseurs un
ballet narratif d’une soirée entière. Pendant quatre
mois, Jean-Christophe Maillot a transmis son sens de
la narration et son style à ces grands artistes russes
réputés aussi bons danseurs que comédiens. Pour
cette expérience narrative de grande envergure, il
fallait une oeuvre puissante. Jean-Christophe Maillot
a donc choisi La Mégère Apprivoisée, célèbre joute
verbale de William Shakespeare, qui oppose le
flamboyant Petruchio à l’acariâtre Catharina.
The most eagerly anticipated event of the season.
The legendary Bolshoi Ballet performs Jean-
Christophe Maillot’s The Taming of the Shrew at
the Grimaldi Forum. Given a standing ovation at its
premier in July 2014 in Moscow, this creation is a
unique event in the history of the legendary Russian
company. It is the first time that the Bolshoi
has invited a foreign choreographer to create a
narrative ballet for its dancers for an entire evening.
Over four months, Jean-Christophe Maillot passed
on his sense of narration and style to these great
Russian artists, as famous for their acting as their
dancing. For this large-scale narrative experience,
a powerful work was required. Jean-Christophe
Maillot therefore chose The Taming of the Shrew,
the famous verbal sparring by William Shakespeare,
which sets the flamboyant Petruchio against the
cantankerous Katharina.
Chorégraphie Jean-Christophe Maillot - Assistante Bernice Coppieters - Avec la participation de Josu Zabala - Scénographie Ernest Pignon-Ernest - Lumières Dominique Drillot - Costumes Augustin Maillot - Argument de Jean Rouaud d’après William Shakespeare - Musique Dimitri Chostakovitch
Durée sans entracte 1h20
> 21 DÉCEMBRE | 11 h00
PROJECTION
SERGE LIFAR MUSAGÈTE
GRIMALDI FORUM | SALLE CAMILLE BLANC
Entrée libre
Le titre évoque cet Apollon musagète de Stravinski que Serge
Lifar créa à Paris avec les légendaires Ballets Russes. Ce film
documentaire, centré sur les trente années que Serge Lifar
passa à l’Opéra de Paris et aux disciples qu’il y forma, célèbre le
centenaire d’une des figures marquantes de la danse du XXème
siècle. Depuis les années quatre-vingt, Dominique Delouche
se consacre entièrement à l’univers de la danse et brosse le
portrait de quelques unes de ses plus grandes étoiles : Chauviré,
Guillem, Lifar, Peretti, Plissetskaïa, Vyroubova, Balanchine.
Toujours la même approche, le même regard documentaire,
les mêmes registres d’images : l’entretien, l’archive et la danse
au travail, se mélangent, se questionnent, et finissent par
composer des récits souvent captivants, toujours singuliers.
The title refers to Stravinsky’s Apollon musagète that Serge
Lifar created in Paris with the legendary Ballets Russes. This
documentary, focusing on Serge Lifar’s thirty years at the Paris
Opera and the disciples he trained there, celebrates the centenary
of one of the 20th century’s leading figures in dance. Since
the 1980s, Dominique Delouche has immersed himself in the
world of dance and portrayed the lives of some of its greatest
stars including, Chauviré, Guillem, Lifar, Peretti, Plisetskaya,
Vyroubova and Balanchine. Always with the same approach,
the same documentary style, the same catalogue of images: the
interview, the archive and the dance at work, mixing, questioning
and eventually composing often exciting, always unique stories.
France 2005 - Noir et blanc et couleur
Réalisation et scénario Dominique Delouche
Production Les Films du Prieuré
Avec Yvette Chauviré, Nina Vyroubova,Claude Bessy,
Attilio Labis, Cyril Atanassoff, Isabelle Guérin,
Monique Loudières, Manuel Legris
Durée 87 min
28 DÉCEMBRE | 20h00
> 29 DÉCEMBRE | 20h00
> 30 DÉCEMBRE | 20h00
> 31 DÉCEMBRE | 20h00
FAUST
Chorégraphie : JEAN-CHRISTOPHE MAILLOT
LA COMPAGNIE DES BALLETS
DE MONTE-CARLO
AVEC LA PARTICIPATION DE
L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE MONTE-CARLO
Direction : Nicolas Brochot
ET LE CHOEUR DE L’OPÉRA DE MONTE-CARLO
GRIMALDI FORUM | SALLE DES PRINCES
Faust est un spectacle puissant à travers lequel Jean-
Christophe Maillot illustre sa capacité exceptionnelle
à orchestrer autour de la danse un faisceau de
disciplines artistiques. Si le ballet puise sa force
dans la chorégraphie imaginée par Jean-Christophe
Maillot, l’univers graphique qui lui sert d’écrin y est
également pour beaucoup. Jean-Christophe Maillot
a développé ici une vision picturale de la danse
d’une grande séduction sans sacrifier pour autant le
mouvement. Un tour de force ! Chaque scène offre
un cadrage d’une beauté exceptionnelle et invite
le spectateur à rejoindre Faust dans sa recherche
d’une jeunesse éternelle et d’une vie de plaisirs.
La scénographie de Rolph Sachs et les costumes
de Philippe Guillotel illustrent à merveille cette
quête impossible tandis que la partition de Franz
Liszt associée à l’univers sonore de Bertrand
Maillot crée une atmosphère fantastique qui
sied à merveille au romantisme de Goethe.
Faust est un ballet hypnotique à l’efficacité
visuelle redoutable. Il happe le spectateur et
ferait presque penser que Méphistophélès a
participé à son élaboration pour mieux nous tenter.
Faust is a powerful show through which Jean-
Christophe Maillot illustrates his exceptional ability
to orchestrate a range of artistic disciplines around
dance. While the ballet draws its strength from Jean-
Christophe Maillot’s choreography, the graphic universe
that serves as its setting also plays an important
role. Here, Jean-Christophe Maillot has developed a
pictorial vision of the highly-seductive dance without
sacrificing any of the movement. A real tour de force!
Each scene offers a setting of exceptional beauty
and invites the audience to join Faust in his quest for
eternal youth and a life of pleasure.
The stage design by Rolph Sachs and Philippe
Guillotel’s costumes are a wonderful illustration of this
impossible quest, while Franz Liszt’s score combined
with Bertrand Maillot’s sound of creates a fantastical
atmosphere that perfectly suits Gothe’s romanticism.
Faust is a hypnotic ballet with an impressive visual
effectiveness. It grabs the audience almost making
it think that Mephistopheles was involved in its
development to increase the temptation.
Textes et traductions anglaises : service de presse des Ballets de Monte-Carlo
Infos - résas : http://www.balletsdemontecarlo.com/ |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Déc 01, 2014 9:30 pm Sujet du message: |
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Comme chaque année avant Noël, des danseurs des Ballets de Monte-Carlo organisent un spectacle dans le cadre d'un musée de la Côte d'Azur. Cette fois, ce sont Mimoza Koïke et Bruno Roque qui s'y colleront, dans une pièce chorégraphiée par Gaëtan Morlotti, lui-même ancien de la compagnie :
PAS CROISÉS au MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL
Vendredi 5 décembre 2014
Pour ce deuxième « Pas croisés » de la saison qui aura lieu le 5 décembre prochain dans l’amphithéâtre du musée Chagall, Gaëtan Morlotti, danseur, chorégraphe et performer, sera l’interprète, aux côtés des danseurs des Ballets de Monte-Carlo, Mimoza Koïke et Bruno Roque, d'une véritable plongée dans l’écriture de Ma Vie de Marc Chagall qui a inspiré la performance des trois artistes. Dans cet écrit de jeunesse, Marc Chagall raconte de manière poétique son enfance en Russie, sa vocation d'artiste, ses années d’apprentissage à Paris et son engagement dans la Révolution russe.
Cette saison 2014-2015, quatre "Pas croisés" réalisés par Les Ballets de Monte-Carlo, en partenariat avec le musée national Marc Chagall et avec la participation de l’Association Culturelle de Cimiez, verront ainsi le jour. Ils invitent le public à découvrir des propositions qui redonnent au spectacle vivant le sens d’un art de la performance. Gaëtan Morlotti, qui a été danseur pendant 25 ans aux Ballets de Monte-Carlo, est en charge de ces "Pas Croisés". Il assure que chaque action se nourrira du contexte proposé « parce que la danse est avant tout à l’écoute de nos pensées, qu'elle les interroge sans détours et nous donne à voir sur scène ce que nous enfouissons au plus profond de nous.»
Pour les rendez-vous suivants du 10 avril et 10 juillet 2015, Gaëtan Morlotti nous réserve d'autres surprises en compagnie d'autres artistes, avec toujours en ligne de mire, le désir d’investir autrement l’espace dédié à l’art au sens large. Des danseurs des Ballets de Monte-Carlo seront mobilisés par l’artiste pour nous entraîner hors des sentiers battus.
Performance dansée au musée Entrée du musée Marc Chagall à partir de 19h - Performance à 20h - tarif 10 €, jeunes 5 € - Réservations 04 92 41 60 21
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Jeu Déc 04, 2014 3:32 pm Sujet du message: |
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Contrairement à la France, la Principauté de Monaco, elle tient à conserver de bonnes relations avec la Russie, et y exporte même ses chorégraphes :
Citation: |
Dès fois je lui dis, «je travaille pour toi», elle me dit «non tu travailles avec moi». Et elle a raison. Que l'année de la Russie, ce pays énorme qui se réveille que tout le monde est entrain de courtiser, avec tout ce que cela implique de tendancieux parce que ce n'est pas simple ce qui se passe là-bas mais en même temps j'ai l'impression que c'est pas simple ce qui se passe dans le monde aujourd'hui, ça donne aussi un peu de légèreté et ça replace l'importance de l'Art dans tout ça.
Le monde dans lequel on vit est compliqué on le sait, injuste mais il y a quand même des moments de partage, qu'on le veuille ou non, qui sont universels. Surtout en plus que nous menons une politique de prix raisonnables, que parfois on m'a reproché mais à laquelle je tiens. Je considère que c'est essentiel.
Pendant trois soirs, il y a un public qui va pouvoir voir le Bolchoï et ce que ça représente, tout en voyant un travail qu'ils connaissent ici. Même pour mes danseurs ça va être un moment assez beau et il n'y en a pas tant que ça dans une vie artistique. |
Citation: |
Si vous aimez la danse contemporaine, il faut cracher sur la danse académique. Des marqueurs qui sont aussi radicaux que Maguy Marin ou le Bolchoï par exemple. Ce que je trouve sidérant c'est que ces artistes qui revendiquent le droit à la différence, la tolérance, le partage, dans leur domaine là, ils ne le prennent jamais en compte et excluent tout ce qui ne leur ressemble pas. Je me retrouve dans cette situation à Monaco qui est un pays très particulier mais qui finalement me correspond tout à fait. Je ne vois pas, avec du recul, où j'aurais pu travailler ailleurs. C'est un pays condamné à être ouvert sur le monde. |
Jean-Christophe Maillot: "Maintenant c'est Monaco qui exporte son chorégraphe en Russie", par Nathalie Orvoen (Nice-Matin) |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Jeu Déc 11, 2014 7:07 pm Sujet du message: |
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Pour ceux qui auraient la chance de se trouver sur la Cote d'Azur dans dix jours, les Ballets de Monte-Carlo organisent, à l'occasion de la venue du Bolchoï, deux rencontres avec le public :
Samedi 20 décembre 2014, 18h45
Dimanche 21 décembre 2014, 14h45
Salle Camille Blanc / Grimaldi Forum, Monaco
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Infos : 04 92 41 60 02 |
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Ven Déc 12, 2014 1:06 am Sujet du message: |
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Super nouvelle, merci, haydn !
Pour préparer ces soirées, on rappellera aussi les interviews de Jean-Chritophe Maillot sur la chaîne du Bolchoï. Je les trouve assez passionnantes :
- http://youtu.be/tzLWm0qnU84
- http://youtu.be/ms9MQfRC6v8
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Déc 15, 2014 12:53 pm Sujet du message: |
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Quelques rappels sur la programmation de décembre aux Ballets de Monte-Carlo, qui ne se limite pas, loin s'en faut, à la venue du Bolchoï.
Le principal événement auquel participera la compagnie monégasque sera la reprise de Faust, ballet de Jean-Christophe Maillot sur une musique de Franz Liszt :
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Déc 18, 2014 3:23 pm Sujet du message: |
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Malheureusement, Olga Smirnova est toujours blessée et elle ne dansera pas ce week-end à Monte-Carlo. C'est Anastasia Stashkevitch qui dansera le rôle de Bianca sur toutes les représentations.
Tournée du Bolchoï à Monte-Carlo - La Mégère apprivoisée (19-21 décembre)
Katarina : Ekaterina Krysanova (19 et 20/12), Kristina Kretova (21/12)
Petruccio : Vladislav Lantratov (19 et 20/12), Denis Savin (21/12)
Bianca : Anastasia Stashkevich
Lucentio : Semion Chudin (19 et 20/12), Artem Ovcharenko (21/12)
Hortensio : Igor Tsvirko
Gremio : Viacheslav Lopatin
La Veuve : Anna Balukova
Baptista : Artemy Belyakov
La Gouvernante : Anna Tikhomirova (19 et 20/12), Yanina Parienko (21/12)
Grumio : Georgy Gusev
Les Servantes : Daria Bochkova, Anastasia Gubanova, Diana Kosyreva, Ana Turazashvili, Daria Khokhlova, Yanina Parienko (19 et 20/12), Elvina Ibraimova (21/12)
Les Serviteurs : Batyr Annadurdyev, Dmitri Dorokhov, Dmitri Zhuk, Serguei Kuzmin, Alexei Matrakhov, Maxim Surov
Ekaterina Krysanova (Katarina)
Photo Elena Fetisova
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Déc 19, 2014 12:36 am Sujet du message: |
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Hymne russe de rigueur pour commencer le spectacle et ouvrir l'année de la Russie à Monaco (c'est pas que l'année hein!), cette Mégère apprivoisée taillée par Jean-Christophe Maillot pour les danseurs du Bolchoï est un bonheur total! Comédie, drame, lyrisme, bouffonnerie, virtuosité magistrale, ils sont tels qu'en eux-mêmes et bien plus - comme on les a jamais vus encore. La première demain promet d'être hénaurme!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Ven Déc 19, 2014 9:52 am Sujet du message: |
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Nice-Matin annonce la Première de La Mégère apprivoisée (chorégraphie Jean-Claude Maillot) au Grimaldi Forum :
Citation: |
Avec ce ballet et les quelque 140 autres événements qui ponctueront 2015, « il y aura un "avant" et un " après ",explique Jean-Sébastien Fiorucci, conseiller technique au département des Finances, en charge de l'Année de la Russie avec l'ambassadeur Henri Fissore. L'ensemble de cette programmation culturelle va faire prendre conscience à tout le monde qu'il existe des liens forts, et depuis longtemps, entre nos deux pays. » |
Le Bolchoï lance ce vendredi soir l'Année de la Russie à Monaco (Nice-Matin)
(Sur la photo : Vladislav Lantratov et Ekaterina Krysanova) |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Dim Déc 21, 2014 11:53 am Sujet du message: |
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Florestiano a écrit: |
Il n'y a pas de mots (enfin, certains les trouveront ) pour décrire le travail de Jean-Christophe Maillot qui réussit un exploit : faire sortir ces danseurs, tous plus au sommet les uns que les autres, de leur zone de confort et de l'image qu'on a d'eux a priori. Phénomène troublant : j'avais l'impression de ne pas connaître cette compagnie tant les personnages que chacun incarnait semblait être plaqué sur la personnalité des danseurs, méconnaissables.
Le plateau de cette soirée du 20 décembre est absolument éblouissant, sans AUCUNE exception. Les uns comme les autres rivalisent de fantaisie, de punch, de tendresse, de virtuosité, de sens pour faire vivre ce ballet. Jean-Christophe Maillot y fait preuve d'un sens de la narration proche de l'évidence et utilise un patchwork d’œuvres de Chostakovitch avec une intelligence des situations confondante. Un pas de deux de l'acte II qui a tout pour devenir un classique.
Du très grand Art de la part du chorégraphe, de la part des danseurs. On en sort électrisé. J'imagine qu'on nous en dira quelques mots sous peu. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Dim Déc 21, 2014 12:24 pm Sujet du message: |
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On voudrait déjà avoir les mots pour parler de cette merveille, intense (rare qu'un ballet narratif ne vous laisse pas un seul moment de répit, voire d'ennui), émouvante, excitante, qui nous fait passer sans cesse du rire aux larmes. Personnellement, je pense que la force du travail de Maillot, c'est d'avoir su emmener ces danseurs - tous absolument exceptionnels, il faut le dire et le redire - ailleurs, très loin de ce qu'ils ont ont l'habitude de faire, tout en les respectant pour ce qu'ils sont. Les danseurs du Bolchoï tel que vous ne les avez jamais vus, à commencer par Krysanova et Lantratov, et en même temps tels qu'en eux-mêmes. Une révélation, quoi!
En attendant plus, on savoure ces images délivrées par Culture Box.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Dim Déc 21, 2014 11:56 pm Sujet du message: |
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C'est sincèrement avec quelque appréhension que nous nous rendions à nouveau au Grimaldi Forum cet après-midi, avec une espèce de certitude que, quelque part, tout ne serait pas pareil, que nous devions nous résoudre à être déçu après la soirée proprement ahurissante d'hier.
Nous en dirons quelques mots en réaction aux propos de sophia sur le cast A, mais avec la "seconde" distribution, on est resté à des sommets de bonheur qu'une cargaison de superlatifs ne suffirait pas à refléter.
Il revenait à Denis Savin la lourde responsabilité de succéder, en Petruchio, à un Lantratov qui avait mis la barre à sommets d'engagement ; on a eu droit à un festival.
Et dire qu'en parallèle, le reste de la compagnie dansait en direct dans les salles du monde entier... Là, pas de doute, à de tels sommets d'excellence et de rayonnement, il est clair que le Bolchoï domine, et de loin, la scène mondiale.
En tout cas, nous avons vu là ce qui est sans doute notre spectacle de l'année 2014.
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