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Joyaux [25/09 - 18/11/09, Montpellier, Grenoble et Paris]
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haydn
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MessagePosté le: Mer Nov 04, 2009 12:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue Cranberry, et merci de votre persévérance en dépit de soucis d'e-mail (qui ne vous étaient pas imputables d'ailleurs, c'était une fois de plus la technique qui nous trahissait!).


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haydn
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MessagePosté le: Ven Nov 06, 2009 1:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots de la représentation du jeudi 5 novembre 2009


Tout d'abord, à signaler deux changements de distribution non indiqués sur les programmes, dans Rubis : Léonore Baulac remplaçait Miteki Kudo, et Sylvia-Cristel Saint-Martin se substituait à Eléonore Guérineau.

Dans Emeraudes, on louera surtout le couple Isabelle Ciaravola - Mathieu Ganio : il y a quelques années, les deux artistes étaient souvent distribués ensembles, mais au cours des dernières saisons, leur distribution simultanée était devenue plus rare. La complicité entre les deux artistes est évidente, et leurs styles respectifs s'harmonisent bien. Mathieu Ganio est un partenaire très attentionné, au point même qu'Isabelle Ciaravola en paraît presque plus à son aise dans le Prélude ou le Premier pas de deux que dans le solo de la Fileuse. La danse de Mathieu Ganio est élégante, féline, tandis qu'Isabelle Ciaravola fait une fois de plus la démonstration de sa légèreté diaphane et de son époustouflante laxité.

Dans le pas de trois, on distinguait Pauline Verdusen. Promue Coryphée l'an passé, cette vaillante danseuse toujours disponible pour assurer le travail de fond au sein du corps de ballet, avait manifestement à cœur de bien faire : le travail de pointes était précis, les ports de bras soignés.

Rubis était à nouveau l'occasion d'une sorte de "One man show" pour Mathias Heymann, toujours désireux de briller. C'est dans le solo, accompagné des quatre danseurs masculins, qu'il convainc le plus : sa technique virtuose et son tempérament fougueux peuvent s'y exprimer sans entrave. Dans le rôle de la grande soliste, Marie-Agnès Gillot s'est essayée à des effets appuyés pour évoquer le caractère "jazzy" de la danse américaine, au prix, il faut le reconnaitre, d'une très grande agressivité dans le mouvement.

Dans le corps de ballet - on espère qu'il n'est rien arrivé de fâcheux à Mlle Guérineau - Aubane Philbert se distinguait par des déhanchés spectaculaires, qui semblaient défier les lois de la physique. Mlle Philbert formait par ailleurs avec Axel Ibot, danseur lui aussi souple et virtuose, un couple bien assorti.

Diamants mettait aux prises Emilie Cozette et Christophe Duquenne. Contre toute attente, c'est dans l'"Andante Elegiaco" (2ème mouvement du ballet, 3ème mouvement de la 3 ème symphonie de Tchaïkovsky) que Mlle Cozette parait le mieux à son affaire. Compte-tenu de sa stature athlétique, on ne l'imagine pas d'emblée en danseuse d'adage ; elle parvient pourtant ici à donner une évocation crédible du ballet impérial "à la russe", en soulignant avec à propos et efficacité le parallèle entre la chorégraphie de Diamants et celle du Lac des cygnes.

Dans le Finale (Polonaise), c'est surtout le corps de ballet qui a brillé par une belle unité. Quelques personnalités remarquables s'en détachaient, telles Fanny Gorse, rayonnante et paraissant littéralement galvanisée par la musique. On signalera aussi la performance de Karine Villagrassa, balanchinienne émérite, ainsi que la belle tenue du quatuor de demi-solistes masculins, formé de Guillaume Charlot, Julien Meyzindi, Yann Saïz et Grégory Dominiak. Maud Rivière, lumineuse, se signalait aussi très favorablement au sein de la troupe, tout comme Sophia Parczen, particulièrement attentive aux ports de bras et à la position des mains, d'un élégant académisme.

Enfin, l'orchestre mérite un satisfecit général. Les ouvrages de Fauré (Emeraudes) et Stravinsky (Rubis) ont été interprétés avec le plus grand soin, tandis que la trop grande mollesse qui avait entaché le mouvement conclusif de la IIIème symphonie de Tchaïkovsky lors de la première représentation n'est plus qu'un lointain souvenir. Le tempo était bien allant, et les musiciens, conduits par Kevin Rhodes, ont infusé à cette page brillante toute l'énergie requise.


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haydn
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MessagePosté le: Ven Nov 06, 2009 5:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rien de bien grave apparemment pour Eléonore Guérineau.

Dumbo va être contente : Axel Ibot est rajouté sur le Pas de trois d'Emeraudes lundi 9 novembre, avec Sarah Kora Dayanova et Séverine Westermann.


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Orphée



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MessagePosté le: Lun Nov 09, 2009 1:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, je continue à trouver Emeraudes un peu longuet, mais il est vrai que je ne suis pas fanatique de la tisane musicale que nous sert Fauré. J'ai assisté à la représentation de dimanche 8. Dans Emeraudes, tout n'était pas encore en place. J'ai été déçu par le couple Ganio/Hurel qui m'a semblé assez crispé. En revanche, les époux Carbone étaient excellents dans Rubis, Dorothée Gilbert communique le plaisir facétieux qu'elle prend à danser et ses bras sont toujours aussi admirables. Mais l'ensemble n'est-il pas interprété un peu trop sagement, pas encore assez jazzy? Je m'interroge. Quant à Diamants, le seul mot qui me vienne à l'esprit est impeccable. Le couple Letestu/Martinez est au sommet. On finit totalement éblouis.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Nov 09, 2009 1:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai assisté à la même représentation, Orphée. Comme vous, je n'aime que très moyennement la musique de Fauré, que je trouve sirupeuse et complaisante. Mais là, les danseurs n'y sont pour rien. Dans Emeraudes, j'ai surtout aimé Eve Grinsztajn, qui a dansé une très belle Sicilienne. Eve Grinsztajn a un côté aristocratique, élégant, très parisien, qui convient à mon sens très bien à l'évocation un peu appuyée que Balanchine voulait faire de la danse française.

Il est vrai par ailleurs que Mathieu Ganio semblait plus à l'aise avec Isabelle Ciaravola qu'avec Mélanie Hurel.


Dans Rubis, le couple Gilbert-Carbone était évidemment attendu. Les deux danseurs sont très bien assortis, et ils formaient ici le couple le plus homogène que j'ai vu dans cette pièce assez exubérante. Alessio Carbone confirme à chaque fois qu'il est un partenaire de premier ordre, et met Dorothée Gilbert à l'aise dans une chorégraphie qui convient parfaitement à son tempérament.

Comme vous, Orphée, je les ai trouvés un tout petit peu sages, mais Dorothée Gilbert avait dans les jambes deux soirées McGregor (générale vendredi + la Première de samedi), et Genus sollicite énormément les danseurs sur le plan physique ; cela a peut-être contribué à freiner quelques ardeurs.


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Orphée



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MessagePosté le: Lun Nov 09, 2009 4:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cher Haydn, je vous rejoins totalement lorsque vous saluez la prestation d'Eve Grinsztajn. Le magnétisme de cette danseuse provient me semble-t-il autant de sa grande aisance technique que de sa personnalité: il est clair qu'elle incarne son rôle, là où d'autres se contentent d'en exécuter les mouvements. Et sa beauté (quels yeux! quel sourire!) ne la désert en rien...


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Nov 12, 2009 12:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Information également donnée dans Nouvelles des compagnies américaines

En échange de la venue d'Ashley Bouder et Gonzalo Garcia à Paris (ce soir!), Aurélie Dupont et Mathias Heymann danseront à New York le pas de deux de Rubis à l'occasion du gala d'ouverture du New York City Ballet le 24 novembre.

http://www.nycballet.com/news/press/pr11-05-09.html


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Nov 12, 2009 11:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots sur la représentation "franco-américaine" de ce jeudi 12 novembre, qui fut dominée, de la tête et des épaules, par deux dames : Ashley Bouder et Marie-Agnès Gillot.

Ashley Bouder a comblé toutes les attentes que l'on pouvait avoir d'une danseuse américaine réputée spécialiste de Balanchine : elle a donné de Rubis une interprétation explosive, pleine de peps, drôle et brillante. Le spectacle est parfait, alliant le show-off et la virtuosité.

Gonzalo Gacia est un partenaire solide, qui a de la prestance, mais qui se situe néanmoins un peu en retrait sur le plan de la technique pure et de la présence scénique. Ni Alessio Carbone ni Jérémie Bélingard n'auront à rougir de la comparaison avec leur alter ego d'Outre-Atlantique.

Stéphanie Romberg a pour sa part livré une prestation de qualité dans le rôle de la Grande Soliste, dont elle semble la meilleure titulaire cette année. La fameuse arabesque penchée, à plat, notamment, était parfaitement tenue.

Le corps de ballet était vivant et paraissait stimulé par l'entrain et l'espièglerie du couple Ashley Bouder - Gonzalo Garcia. A noter une petite erreur sur la feuille de distribution puisque c'est Axel Ibot et non Daniel Stokes qui dansait ce soir.


L'autre héroïne de la soirée fut donc Marie-Agnès Gillot, tout à fait remarquable dans Diamants. Bien servie par un Karl Paquette aux petits soins - qui par ailleurs nous a gratifiés d'une belle série de tours à la seconde dans le scherzo -, elle s'est montrée aussi impressionnante dans les pages lyriques de l'Andante elegiaco - ses longs bras y font merveille - que dans les tourbillons de l'Allegro con fuoco conclusif.

Le chef d'orchestre, Kevin Rhodes, a d'ailleurs pris le dernier mouvement sur un tempo particulièrement rapide. Si le corps de ballet a d'abord paru un peu dérouté, cette célérité inattendue a finalement galvanisé les danseurs, et Diamants s'est achevé dans une atmosphère véritablement euphorique, qui a valu à Mlle Gillot et à M. Paquette une belle ovation.

Chez les demi-solistes, on aura remarqué plus particulièrement Sarah Kora Dayanova et Karine Villagrassa, balanchinienne de longue date à l'Opéra de Paris, ainsi que Guillaume Charlot et Grégory Dominiak, à la mise avantageuse.

Une belle soirée donc, qui se sera conclue par un feu d'artifice inespéré.


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maraxan



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 10:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement, j’ai trouvé Ashley Bouder et Gonzalo Garcia plutôt décevants et pas très bien réglés (petit déséquilibre de la danseuse qui s’est rattrapée sur le garçon et problème de partenariat chez lui lors de la pirouette sur le talon de la danseuse)... Ils ne sont pas très élégants et surtout ont livré une interprétation assez molle contrairement à ce que leur apparence aurait pu laisser attendre. Je me suis dit qu’Aurélie Dupont et Mathias Heymann allaient passer pour des comètes si c’est de cette manière que les Américains apprécient Rubis...


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sophia



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ma part, je n'apprécie qu'assez modérément la chorégraphie de Rubis, mais ce n'est pas là la question... Quitte à jouer la partition, autant la jouer à fond, en en assumant tous les risques, avec énergie et esprit... et Ashley Bouder est à cet égard une sorte d'interprète idéale, si l'on se souvient au minimum de ses diverses prestations lors de la tournée à Paris du NYCB (je pense notamment à un Thème et Variations où elle s'était révélée mémorable).

La soliste du New York City Ballet n'est pas seulement une technicienne et même une virtuose émérite, à l'énergie impressionnante, elle joue Rubis du début jusqu'à la fin, lui conférant une expressivité que l'on n'a pas l'habitude de voir à Paris, au point que l'on a presque l'impression de découvrir ici un nouveau ballet. C'est aussi vrai sur le plan des accents musicaux qu'elle sait imprimer au texte chorégraphique et qui lui donnent ainsi beaucoup de relief, de personnalité. Non, sa danse n'est pas élégante au sens français ou au sens russe du terme (et personnellement, je ne supporte pas le Mariinsky ici, caricatural dans cette partie "jazzy", alors qu'ils sont peu ou prou incomparables de lyrisme et d'harmonie dans Diamants), ce qu'elle fait est moins lisse, moins fluide que ce à quoi notre regard est habitué, ses lignes aussi sont différentes du style russo-européen, mais c'est là un aspect que l'on ne saurait confondre avec la qualité artistique d'une prestation. Pour ma part, je trouve que sa danse a quelque chose de constamment hypnotisant, non pas tant sur le plan technique que sur le plan scénique (ce qui fait ici la différence dès lors qu'on a digéré le "texte" et ses difficultés). Elle offre un mélange étonnant d'humour et d'arrogance, de désinvolture et d'agressivité, de sensualité et d'autorité "sérieuse", notamment dans sa manière très particulière de renverser la tête ou d'orner ses ports de bras par de petits détails très personnels... J'ai un peu de mal à l'exprimer, mais c'est comme si tous les gestes avaient l'air beaucoup plus "finis"...
Gonzalo Garcia est d'évidence plus en retrait dans le couple, laissant toute l'autorité féminine imposée par sa partenaire se déployer sans limites. S'il n'est pas le danseur que je préfère au NYCB, sa relative discrétion me semble ici délibérée. Il offre un contrepoint intéressant à l'énergie de sa partenaire, se situant davantage dans un registre cool, relâché, ironique ou moqueur... dont la force n'est pas absente... Le duo devient alors une petite comédie (musicale) à part entière, et non pas seulement un pénible championnat de virtuosité.
En bref, une prestation passionnante qui a permis de voir le ballet "autrement", dansé dans un esprit différent, et par des interprètes constamment frottés à la "culture" balanchinienne (je trouve quand même que le choc des cultures avec les Américains est moindre que quand l'Opéra reçoit des invités russes). La logique aurait voulu que Diamants soit interprété pour cette soirée par un couple russe. Quel événement - rêvé par Balanchine - cela aurait pu être!

Peu de choses à dire sur Emeraudes qui ne m'a guère paru mémorable, et même plutôt très ennuyeux; en revanche Diamants a apporté une magnifique conclusion à cette soirée, avec notamment une Marie-Agnès Gillot des grands jours, sublime, lyrique, frémissante de sensualité (était-ce la marque américaine de la soirée qui se propageait jusqu'à Diamants, on en avait comme l'impression...), bien accompagnée dans les duos par un Karl Paquette sentimental et princier. Tout cela était vivant, oui, vivant, comme on ne le voit pas toujours, en tout cas à des années-lumière de Letestu/Martinez, plus "classiques", plus "parfaits" peut-être, mais tellement plus guindés et froids. Autour de ce beau couple, le corps de ballet a également montré beaucoup de vivacité et de dynamisme et l'on remarquait avec plaisir qu'y régnaient les sourires épanouis (ceux de Melles Dayanova et Villagrassa, et de quelques autres, sont des modèles du genre, mais qui est la sublime inconnue, grande et brune, du corps de ballet que je remarque à chaque fois?...). De la vitalité, des sourires, des jambes qui se lèvent, de la belle musique entraînante..., que demander de plus parfois?... Laughing


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maraxan



Inscrit le: 24 Nov 2006
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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 12:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je n'ai pas trouvé hier plus de virtuosité chez Ashley Bouder que chez les danseuses d' ici ou du Royal Ballet, et surtout beaucoup moins qu'Aurélie Dupont... mais il est vrai que l'impression qu'elle dégage est tout à fait différente... et justement, pour moi, ça ne le fait pas... Il est vrai également que côtoyer les danseurs de Paris est un grand choc, ce n'était pas le meilleur écrin pour elle.
Cela a eu le mérite en ce qui me concerne, et qui n'aime pas Rubis en particulier et Balanchine en général, de relativiser mes critiques sur les danseurs que j'avais vus précédemment, Jérémie Bélingard excepté qui m'a assez séduit en me détournement de mon rejet de la chorégraphie pour me rendre captif de son interprétation.... D'ailleurs j'ai même trouvé Marie-Agnès Gillot plus lyrique et moins agressive hier qu'au début de la série...


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Jonquille



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
mais qui est la sublime inconnue, grande et brune, du corps de ballet que je remarque à chaque fois?...)


Fanny Gorse peut-être ?


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sophia



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 1:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce sur quoi je suis pleinement d'accord, c'est que c'est toujours un peu "risqué" et aventureux pour des danseurs invités de se frotter au style (et aux chorégraphies) d'une autre compagnie, de se retrouver dans un bain étranger, d'évoluer au sein d'un corps de ballet autre, surtout lorsqu'il y a par derrière des écoles très fortes, et, oui aussi, des corps différents... Le résultat global est souvent "bizarre"... Mais bon, ça prouve qu'il y a encore des styles et de vraies troupes et c'est très bien ainsi.
Je me souviens notamment de Matvienko, danseur très spectaculaire et virtuose vu avec plaisir à plusieurs reprises avec le Bolchoï ou plus récemment avec le Mariinsky, très déplacé ou emprunté (y compris dans son propre corps), à devoir danser du Noureev... Alexandrova avait, je pense, complètement assumé la nouvelle chorégraphie de Raymonda (il est vrai, beaucoup moins étrangère et éloignée des chorégraphies russes que toutes les parties masculines des ballets de notre Rudi national), mais sa personnalité très forte fait fi de tous les obstacles, je crois... Laughing
Ici, je n'ai pas été gênée plus que cela par le "choc des cultures" (moins prégnant qu'avec les Russes en général, y compris Vishneva qui avait dansé Rubis il y a quelques années à Paris), d'autant qu'il s'agit là d'un ballet qui appartient au premier chef au répertoire du NYCB et qu'ils connaissent par coeur, mais j'avoue aussi que je ne regarde pas beaucoup les évolutions (guère finaudes) du corps de ballet durant ce tableau, à part peut-être celles des quatre garçons, que je trouve d'ailleurs très bons, bien plus homogènes et stylés que les filles. Je n'ai vu hier qu'Ashley et Gonzalo et leur duo fascinant! Laughing




Dernière édition par sophia le Ven Nov 13, 2009 1:41 pm; édité 2 fois
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haydn
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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 1:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fanny Gorse se distinguait effectivement dans Diamants, mais hier soir il me semble qu'elle était remplacée par Lucie Fenwick.


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Jonquille



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MessagePosté le: Ven Nov 13, 2009 1:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors peut-être Valentine Colasante ?


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