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Nouvelles du Ballet Biarritz
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lopatkino



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MessagePosté le: Jeu Mai 28, 2015 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:

Dimanche 13 septembre

· 21 h : Gare du Midi : Ballet de Maribor (Slovénie) : Stabat Mater et Le Sacre du printemps (Edward Clug)

On avait découvert au Temps d'Aimer chorégraphiant Roméo et Juliette sur Radiohead, le chorégraphe Edward Clug qui appartient à cette famille vite qualifiée néo-classique dont la danse s'imprègne de musique. A moins que ça ne soit la musique que le talentueux chorégraphe roumain sublime par les corps qu'il délivre. Pour cette nouvelle édition, fidèle à l'incroyable Ballet de Maribor qu'il dirige, il s'empare du Stabat Mater de Pergolèse et du Sacre du Printemps délivrant quelques clés aux mystères sacrés de ces œuvres. Sa danse se glisse dans les interstices des partitions révélant par sa beauté et sa précision l'empreinte de la musique

Tout récemment, je suis allé exprès à Maribor pour voir le Radio & Juliet d'Edward Clug dansé par le ballet de Maribor. C'était un spectacle proche du sublime et qui valait à lui seul le voyage !
Un chorégraphe qui sait si bien marier esthétique, musicalité, sens et émotion ; une si belle compagnie ; des œuvres puissantes : je recommande vivement et j'espère bien pouvoir y aller !


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Mai 28, 2015 3:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de rajouter 20 photos dans l'annonce du programme 2015 du festival Le Temps d'aimer.

Par ailleurs, lopatkino, n'hésitez pas à nous donner des détails sur le spectacle que vous avez vu à Maribor. Je pense que très peu de nos lecteurs connaissent les œuvres d'Edward Clug, le chorégraphe roumain qui dirige actuellement la compagnie. Il me semble que Francis Malovik, de l'Opéra de Paris, que nous avions interviewé à l'occasion de la diffusion de Roméo et Juliette (Grigorovitch) [ http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=7055 ], y a exercé quelque temps en qualité de professeur invité.



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haydn
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MessagePosté le: Lun Juin 15, 2015 5:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Biarritz Académie Internationale de Danse - Stage du 2 au 7 août 2015




    Un nouvel élan pour le Stage international de danse de Biarritz

    Avec le soutien de la ville de Biarritz, l'Ecole de Ballet Gillet Lipszyc et le Malandain Ballet Biarritz renforcent leur partenariat pour développer le Stage international de Danse de Biarritz qui prendra pour sa 26ème Édition (du 2 au 7 août), une nouvelle appellation : Biarritz Académie internationale de danse.  

    L'équipe pédagogique, une des clefs du succès de l’Académie  
    Depuis 25 ans, chaque année pendant une semaine début d’août, une pléiade de professeurs se partagent les vingt cours quotidiens répartis dans les quatre salles du complexe Fal de Biarritz.

    Parmi eux, de nombreux intervenants issus des plus grandes compagnies et écoles du monde entier ont marqué de leur empreinte l’Académie. Citons notamment Cyril Atanassoff (Étoile Ballet de l’Opéra national de Paris), Azari Plissetski (soliste Bolchoï), Rudy Bryans (soliste Ballet de Marseille), Nicole Cavallin (Ballet de l’Opéra national de Paris)…

    Aujourd’hui, l’équipe pédagogique est une pléiade internationale comprenant la Biarrote Carole Arbo (étoile de l’Opéra national de Paris), Bertrand Belem (Opéra national de Paris), Yat-Sen Chang (principal à l’English National Ballet), Isabel Hernandez (danseuse à English National Ballet), Andrey Klemm (professeur au Staatsoper de Berlin et au Ballet de l'Opéra national de Paris), Margarita Kullik (étoile Ballet Mariinsky), Sophie Sarrote (soliste à la Scala de Milan) ou encore Béatrice Legendre-Choukroun (professeur titulaire des conservatoires de Paris).

    Un programme riche qui attire des danseurs exigeants  
    L'autre richesse de l’Académie est de proposer des programmes adaptés aux danseurs du niveau préparatoire (un minimum de 3 ans de pratique est requis) au niveau professionnel. Il s'agit pour les plus jeunes d'acquérir les bases techniques, puis pour ceux au degré supérieur de travailler de manière très personnalisée des variations du répertoire ou de se perfectionner en adage. Les participants peuvent ainsi choisir de suivre des cours classiques, de barre à terre ou encore des workshops, ainsi que des classes spécifiques pour les garçons.  

    Une autre particularité de l’Académie est de proposer aux stagiaires de travailler des extraits du répertoire de deux chorégraphes français actuels. Avec Youri Van de Bosch, adjoint à la direction artistique du Ballet Preljocaj, il est possible d’appréhender les mouvements de danse contemporaine d’Angelin Preljocaj tandis qu’avec Dominique Cordemans, les participants peuvent bénéficier de la transmission d’un extrait de Ballet issu du répertoire du chorégraphe néoclassique Thierry Malandain.  

    Et puis, pour garder cette dynamique si particulière, les cours sont accompagnés de pianistes, citons notamment Laurent Choukroun, Sylvain Durand ou encore Alberto Ribera-Sagardia (Malandain Ballet Biarritz).

    Cette exigence pédagogique et artistique attire à chaque édition, 350 stagiaires venant de nombreux pays, certains étant en formation dans de prestigieuses écoles. Un contingent important vient de l’École de Ballet de l’Opéra national de Paris, des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique et de Danse de Paris, de Lyon, de Marseille ou encore de l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower... D’autres viennent aussi du Kirov, de Vaganova, de la Scala de Milan...

    L’Académie a vu ainsi passer dans ses rangs des danseurs tels Marie-Agnès Gillot, Dorothée Gilbert, Aurélie Dupont, Jérémie Bélingard, Emilie Cpzette, Benjamin Pech, Ander Zabala-Gomez.

    Un partenariat renforcé avec le CCN Malandain Ballet Biarritz  
    Depuis de nombreuses années, le Centre Chorégraphique National - Malandain Ballet Biarritz compte parmi les partenaires fidèles de ce stage un des plus importants en danse classique en France…

    Son directeur et chorégraphe, Thierry Malandain qui a toujours été très attentif à la formation des danseurs classiques, entend que l’Académie se développe au cours des prochaines années en s’appuyant sur le réseau national et international du Centre Chorégraphique National et aussi sur sa dimension eurorégionale. En effet, depuis de nombreuses années, le Malandain Ballet Biarritz a tissé une importante coopération chorégraphique avec le Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián mais aussi de nombreuses écoles et compagnies de danse implantées dans l’Euro-cité basque Bayonne-San Sebastián.  

    Ainsi, dès cette année, pour favoriser les échanges et le partage entre la compagnie de Thierry Malandain et les stagiaires, seront organisées en soirée des représentations du Malandain Ballet Biarritz à la Gare du Midi de Biarritz. Cet été, entre les spectacles du Malandain Ballet Biarritz et les stagiaires, plus que jamais, Biarritz sera une ville « où l’on danse ».  


    * * *

    A noter
    Le fruit du travail des stagiaires sera présenté le mardi 4 août à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz, à l’occasion d’un spectacle ouvert à tous. Une journée portes ouvertes sur le lieu du stage est également organisée le vendredi 7 août.

    Représentations du Malandain Ballet Biarritz
    A Biarritz, à la Gare du Midi à 21h, Silhouette, Estro, Nocturnes les 5 et 6 août et Magifique les 10 et 11 août. Réservations : Office de tourisme de Biarritz 05 59 22 44 66 tourisme.biarritz.fr et points de vente habituels.





    Communiqué : service de presse du Ballet Biarritz



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Laurine



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MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 4:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Numéro 67, bulletin d'informations du Malandain Ballet Biarritz est disponible en téléchargement.
Au sommaire : l'édito de Thierry Malandain sur le Mécénat, la danse à Biarritz consacré à Annette et Marinette Leibowitz, le bilan 2014 et toutes les nouvelles concernant les activités du Malandain Ballet Biarritz.
http://malandainballet.com/assets/numero/MBB_Numero67_Site.pdf



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haydn
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MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 4:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Biarritz Culture a écrit:
Le goût du Temps d'Aimer !

https://vimeo.com/133960239



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haydn
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MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il s'agit de la vidéo de présentation de l'édition 2015 du Temps d'aimer la danse :



Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo



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PetitCygne



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MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 10:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'hésite à prendre des places pour la compagnie Elephant in the black box. Est-ce que quelqu'un a un avis sur cette compagnie, les a déjà vus ...?


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sophia



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Messages: 22086

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 10:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est la compagnie de Jean-Philippe Dury, un ancien de l'Opéra de Paris parti chez Nacho Duato avant de voler de ses propres ailes. Je ne les ai pas encore vus, mais en tous cas, j'en ai entendu beaucoup de bien de la part de professionnels de la danse.


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PetitCygne



Inscrit le: 07 Mar 2011
Messages: 391

MessagePosté le: Jeu Juil 23, 2015 11:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci sophia ! Je vais essayer d'y aller.


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haydn
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Messages: 26514

MessagePosté le: Jeu Juil 30, 2015 9:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques nouvelles des activités d'été du Ballet Biarritz :

    Rappel (voir plus haut) : Stage de danse, du 2 au 7 août 2015

      ___________________________________________________



    Entre Biarritz et San Sebastián :
    les Estivales du Malandain Ballet Biarritz
    du 1er au 11 août 2015


    Après une saison artistique bien remplie, près de 100 représentations données en Aquitaine, partout en France et à l’étranger : Etats-Unis, Israël,  Slovénie, Colombie, Allemagne ou encore en Italie, du 1er au 11 août 2015, les 22 danseurs du Malandain Ballet Biarritz poseront leurs valises pour la première édition des « Estivales » de l’Eurocité basque.

    Dans le cadre du projet Ballet T initié par les Fonds Européens de Développement Régional (FEDER) et le Programme Opérationnel de Coopération Territoriale Espagne-France-Andorre (POCTEFA), Malandain Ballet Biarritz offrira à Donostia / San Sebastián et à Biarritz, six représentations de deux programmes différents :

    -   A Donostia / San Sebastián, au Teatro Victoria Eugenia à 20h, Magifique les 1er et 2 août.
    -   A Biarritz, à la Gare du Midi à 21h, Silhouette, Estro, Nocturnes les 5 et 6 août et [i]Magifique les 10 et 11 août.

    Billetterie

    Donostia / San Sebastián
    Victoria Eugenia +34 943 481 818
    Teatro Principal +34 943 481 970
    donostiakultura.com/sarrerak

    Biarritz
    Office de Tourisme de Biarritz 05 59 22 44 66 tourisme.biarritz.fr
    Ticketmaster / Leclerc
    0 892 390 100 (0,34€/min) ticketmaster.fr 
    France Billet / Fnac-Carrefour-Géant
    0 892 683 622 (0,34€/min) fnac.com

    Ainsi, pour la première fois, des représentations sont programmées durant l’été au Teatro Victoria Eugenia de Donostia / San Sebastián en complément de celles de Biarritz. Rappelons qu’en 1998-99, première saison du Centre Chorégraphique National, 400 personnes seulement assistaient aux représentations données par la troupe de Thierry Malandain à Biarritz. Depuis, un travail intensif de sensibilisation du public de l’Eurocité basque, les tournées en France et à l’international, une notoriété croissante et les collaborations avec de multiples partenaires permettent de continuer à accroitre l’audience du Ballet à l’échelle de l’Eurorégion. En août 2014, 4 000 spectateurs sont venus assister aux trois représentations du Malandain Ballet Biarritz données à la Gare du Midi de Biarritz, les Estivales favoriseront la circulation des publics au sein de l’Eurocité basque, pratique déjà mise en œuvre lors des représentations hivernales du Malandain Ballet Biarritz.

    Enfin, ces premières Estivales seront également un moment de partage, de transmission et de formation destiné à la jeunesse. L’Ecole de Ballet Gillet-Lipszyc, le Malandain Ballet Biarritz avec le soutien de la Ville de Biarritz organisent l’Académie Internationale de Danse qui accueillera 350 stagiaires du 2 au 7 août. Outre des cours de danse classique, de barre à terre, de contemporain ainsi que des classes spécifiques pour garçons, les stagiaires pourront aussi travailler des extraits du répertoire de Thierry Malandain et d’Angelin Preljocaj.  Le fruit de leur travail sera présenté le mardi 4 août à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz, à l’occasion d’un spectacle ouvert à tous. Une journée portes ouvertes sur le lieu du stage est également organisée le vendredi 7 août.




    Clair Lonchampt et Irma Hoffren dans Nocturnes (chor. Thierry Malandain)


    Irma Hoffren et Arnaud Mahouy dans Estro (chor. Thierry Malandain)


    Magifique (chor. Thierry Malandain)


    Nocturnes (chor. Thierry Malandain)

    (Textes + photos : service de presse du Ballet Biarritz)



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haydn
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MessagePosté le: Jeu Aoû 06, 2015 10:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour lui, le temps d'aimer, il sera trop tard...


Fábio Lopez fera ses adieux à la compagnie mardi 11/08 à l'occasion de la 152e représentation de Magifique, chorégraphie de Thierry Malandain, bien évidemment.

Sud-Ouest dresse aujourd'hui le portrait de ce "pilier" du Ballet Biarritz, avant son départ pour ... Ekaterinbourg, en Russie.



Biarritz : les adieux à « Magifique », par Véronique Fourcade (Sud-Ouest)

    À bientôt 29 ans, Fabio est ravi de terminer avec ce spectacle. « D'abord parce que c'est une autobiographie de Thierry Malandain. C'est symbolique de son travail et de la compagnie. « Magifique » est très physique mais chacun peut y montrer son caractère. Il se base sur les morceaux les plus connus de Tchaïkovski tout en éliminant l'uniformité développée dans la danse classique telle qu'on la pratique à l'Opéra ».



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haydn
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MessagePosté le: Jeu Aoû 27, 2015 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petit rappel, le Temps d'aimer, dont le programme détaillé figure sur la page précédente (--> http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=4088&start=150) débute dans deux semaines :









      Programmation 2015


      Vendredi 11 septembre

      · 19h : Théâtre du Colisée : CREATION Compagnie Mizel Théret: Zisnearen azken kantuak / Les derniers chants du cygne

      Xoria, l'oiseau, dans les chants, la poésie, la culture basque est pleine de son évocation. Le chorégraphe Mizel Théret accompagné de sa complice Johanna Etcheverry et du musicien Michel Etchecopary est allé puiser la danse de sa nouvelle création. Et si l'écriture empreinte d'abstraction lyrique de Mizel Théret se nourrit dans cette pièce de l'observation des oiseaux tout autant que des paysages qu'ils évoquent, Zisnearen azken kantuak signe avant tout la mémoire personnelle et intime d'un pays.

      · 21h : Plage du Port Vieux : Gratuit CCN Malandain Ballet Biarritz : Estro (Thierry Malandain) Ballet Junior de Genève (Suisse) : Monger (Barak Marshall - Israël)

      L'occasion était trop belle. Pour cette ouverture du 25 ème festival, aux allures de fête, la plage du Port Vieux revêt les habits de théâtre et accueille sur Vivaldi les lumières d'Estro du Malandain Ballet Biarritz. Un moment magique qui sera partagé avec les jeunes danseurs du Ballet Junior de Genève dans une pièce enfiévrée aux rythmes klezmer.de l'étonnant chorégraphe israélien Barack Marshall. L'esprit du festival soufflera ce soir là : écho de toutes les musiques, de toutes les jeunesses,



      Samedi 12 septembre

      · 12h30 : Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie L'Eventail

      · 14h30 : Esplanade du Phare : Gratuit Cie NeoPost Foofwa: Live & Dance & Die (Foofwa d'Imobilité)

      · 17h : Place Sainte Eugénie : Gratuit Bilaka: Leihotik

      · 19h : Théâtre du Colisée : Compagnie Ariadone : Utt (Butô - Carlotta Ikeda)

      Utt solo emblématique, créé à l'origine par Ko Murobushi et Carlotta Ikeda et reçu comme un uppercut dans les années 80, a participé à faire connaître le butô en Europe. Trente ans après sa création, comme un dvernier geste, Carlotta Ikeda transmet le solo à Maï Ishiwata, afin de continuer à explorer cette chorégraphie intemporelle. Le temps passé, les différences entre les deux femmes (leur âge, leur corps, leur expérience de la double culture franco-japonaise...). Ce solo livre un portrait de femmes à??? diverses étapes de leur vie, réincarnées dans le corps de la danseuse. « Un voyage, l'itinéraire d'une femme de la vie à la mort, ou peut être de la mort à la naissance. UTT est un cri, une onomatopée, comme si on recevait un coup brutal dans le ventre ». Carlotta Ikeda.

      · 21h : Théâtre du Casino : CREATION Compagnie de Danse l'Eventail : Si Peau d'Ane m'était conté (danse baroque - Marie-Geneviève Massé)

      « Le monde est vieux dit-on, je le crois cependant il le faut amuser encore comme un enfant. » C'est avec ces quelques mots en guise d'exergue que Marie-Geneviève Massé fait souffler un air enjoué à la danse baroque et a imaginé sa nouvelle création

      Ce ballet en 15 tableaux pourrait commencer comme toute lecture de conte par "il était une fois". Et c'est là tout le pouvoir de la danse et du talent de Marie-Geneviève Massé de nous raconter Si Peau d'âne m'était conté, en rassemblant des fils dont la richesse signifiante permet de parler à l'imaginaire et touche la sensibilité de tout un chacun. Par la déraison et la fantaisie propres aux contes, l'humour et le rire côtoient le merveilleux et la beauté. Et si cette création permet de clamer que l'univers baroque peut être le terreau d'un dialogue aussi vivant que celui de la création contemporaine...



      Dimanche 13 septembre

      · 11h : Promenoir de la Grande plage : Gratuit Gigabarre

      · 13h30 : Esplanade du Casino : Gratuit - Lauréats des Rencontres vInter-universitaires UPPAdanse

      · 15 h : Parvis de la Gare du Midi : Gratuit Compagnie Hors Contexte : Contra la pared (Marie Puech)

      · 17 h : Jardin public : Gratuit Compagnie Hors Contexte : Banc public???

      · 19h : Théâtre du Casino : Elephant in the Black Box Company (Espagne): Héritages (Nacho Duato, Jean-Philippe Dury)

      Il est de coutume en Asie que les spectateurs se rendant au spec- tacle caressent la tête d'un éléphant qui trône dans chaque théâtre. Il est dit que cette caresse éveille les sens artistiques du public alors promis à une belle représentation. Le chorégraphe Jean-Philiipe Dury en a fait le symbole de sa jeune compagnie qui porte haut ???et fort une nouvelle signature dans le monde de la danse. Après une carrière à l'Opéra de Paris et aux Ballets de Monte Carlo, Jean-Philippe Dury, répond à l'invita???tion de Nacho Duato qui en fait son danseur principal. C'est auprès de son mentor qu'il décide avec quelques danseurs de la compagnie de créer sa propre troupe. De cette filiation, Elephant in the black Box présente un programme intitulé Héritage, avec une œuvre du Maestro Nacho Duato et aussi des pièces que le jeune chorégraphe signe avec l'ardeur d'une danse marquée par la rapidité, la vitesse et la grande qualité d'exécution. Une danse qu'il place à juste titre sous la bienveillance du dieu Elephant.

      · 21 h : Gare du Midi : Ballet de Maribor (Slovénie) : Stabat Mater et Le Sacre du printemps (Edward Clug)

      On avait découvert au Temps d'Aimer chorégraphiant Roméo et Juliette sur Radiohead, le chorégraphe Edward Clug qui appartient à cette famille vite qualifiée néo-classique dont la danse s'imprègne de musique. A moins que ça ne soit la musique que le talentueux chorégraphe roumain sublime par les corps qu'il délivre. Pour cette nouvelle édition, fidèle à l'incroyable Ballet de Maribor qu'il dirige, il s'empare du Stabat Mater de Pergolèse et du Sacre du Printemps délivrant quelques clés aux mystères sacrés de ces œuvres. Sa danse se glisse dans les interstices des partitions révélant par sa beauté et sa précision l'empreinte de la musique



      Lundi 14 septembre

      · 12h30 : Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 19 h : Théâtre du Colisée : Compagnie Lionel Hoche : Lundijeudi (Lionel Hoche)

      Lionel Hoche se livre et ose l'aventure de donner corps, seul sur scène, à une galerie de personnages et scènes de la vie chorégraphique, sur une période couvrant plus de 30 années. Presque l'âge du Temps d'Aimer. Témoin privilégié de ces décennies, il convoque le souvenir de figures du « milieu » croisées au fil de son parcours en posant la question de ce qu'est durer dans sa profession, sa passion dévorante.Telle une revue existentielle il interroge le caractère éphémère de la vie du danseur, par des numéros de music-hall, confessions, récits d'expérience et transformations. Un autoportrait sous forme de rubik's cube, qui croque un milieu tout en esquissant le mouvement d'une époque riche dont il a été un acteur.

      · 21 h : Théâtre du Casino : Compagnie Faizal Zeghoudi : Chorégraphie de la perte de soi (Faizal Zeghoudi)

      C'est lors de son dernier voyage en Algérie, que Faizal Zeghoudi mesure l'écart immense entre ses souvenirs et la réalité contem- poraine algérienne. En questionnant encore et toujours le désir, son mystère, le chorégraphe soulève dans le même mouvement toutes les couches de l'identité dans la culture musulmane. Elles sont multiples, en particulier aujourd'hui dans le contexte de libération mais aussi de crispation religieuse avec le poids de la tradition et de l'interdit. Sa nouvelle pièce fait se heurter des hommes et des femmes en travaillant au corps la nudité, dans un bain de sensualité qui rapproche. Entre deux cultures, c'est le magnétisme de l'ambiguïté que Faizal Zeghoudi met en scène. Une vision particulière telle qu'il l'affirme avec force et courage depuis des années.



      Mardi 15 septembre

      · 12h30 : Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 19h : Théâtre du Casino : CNDC Angers - Robert Swinston: Event (Merce Cunningham)

      Alors qu'il était assistant puis directeur chorégraphique de Merce Cunningham, Robert Winston a créé un grand nombre d'Events. Ces fameuses pièces conçues comme une séquence ininterrompue d'extraits tirés de l'œuvre de Merce Cunningham, sont assemblés et exécutés dans un ordre et une distribution aléatoires. Quintessence de l'œuvre et de la démarche de Merce Cunningham, père de la danse post moderne, Robert Winston, aujourd'hui à la tête du CNDC d'Angers décide de monter pour ce 25 ème Temps d'Aimer un nouvel Event sur des musiques électrisantes jouées en live. L'occasion unique de revoir ou découvrir l'œuvre dont se réclame aujourd'hui tant de chorégraphes.

      · 21 h : Gare du Midi : Compagnie Mouvements Perpétuels - Salia Sanou (Burkina Faso) : Clameur des arènes (Salia Sanou)

      Figure de proue de la danse contemporaine en Afrique, Salia Sanou compose des gestes musculeux, pleins d'intensité profonde, vibrants aussi de préoccupations humanistes. Dans Clameur des arènes, le chorégraphe s'attache, à faire partager la puissance extraordinaire des traditions de la lutte au Sénégal. Il s'agit aujourd'hui d'une pratique sportive capable de remplir les stades et de produire des stars. Très festive, accompagnée par les griots, elle demeure aussi empreinte de rituels immémoriaux, sur lesquels veillent les marabouts. Vue par la danse, la lutte est passionnante. Pour saisir pleinement toutes ces dimensions, Salia Sanou orchestre la rencontre sur le plateau de trois danseurs, cinq lutteurs venus du Sénégal et quatre musiciens chanteurs, sur une brillante création musicale d'Emmanuel Djob. Sans rien de folklorique, Clameur des arènes questionne le sens de la lutte qui anime toutes nos vies, déjà simplement pour être, avoir sa place, se réaliser.



      Mercredi 16 septembre

      · 12h30 Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 19 h Théâtre du Colisée : Compagnie Gilles Baron : La nuit entre deux soleils (Gilles Baron)

      Poème dansé, poésie physique des sensations. Pas de narration, pas de discours mais une ode aux corps apaisés, une douce rêverie sur la beauté des corps aimants que Gilles Baron distille dans ce duo qu'il danse avec sa complice Aurore di Bianco. Dans la continuité de son travail sur ce qu'il nomme « les élévations paradoxales », sortes de moment de grâce où l'inéluctabilité de la chute s'interrompt un instant, où la volonté inverse de l'homme d'aller vers le haut n'est plus une lutte, où ce mouvement perpétuel atteint un point d'équilibre. Lui, elle, s'épousent, s'accordent, pour nous offrir le bonheur des corps accomplis. Dans les marques de l'intime, dans les plis de leurs peaux, ils font naître l'indicible... Emotions garanties pour une célébration amoureuse !

      · 21 h Gare du Midi : Rojas y Rodriguez (Espagne): Titanium (Flamenco et hip-hop)

      Parce que nés sur les trottoirs des rues, flamboyants dans sa spontanéité, nourris de ces gestes de défi éclatants dans une performance soulevée par le groupe, le hip hop et le flamenco s'abreuvent à la même source. Les chorégraphes Rojas y Rodriguez, venus du Flamenco et porteurs de la cette tradition séculaire d'échanges qui ont nourri le flamenco, des danseurs des deux styles, dans une fusion spectaculaire et haute en couleur. Une bande de 11 hommes accompagnés sur scène par des musiciens, qui dans un rythme intense, célèbrent sans artifice non seule- ment l'évidence de racines communes mais en font un show de notre temps acclamé sur les scènes du monde entier et qui sera pour la première fois en France.



      Jeudi 17 septembre

      · 12h30 Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 19h : Théâtre du Colisée : Le Phare CCN du Havre Haute Normandie: Sprint (Emmanuelle Vo-Dinh)

      Véritable performance physique et rythmique de Maeva Cunci, Sprint est une course, une course écrite par Emmanuelle Vo-Dinh pour une de ses interprètes. Maeva déteste courir, et c'est en connaissance de cause que la chorégraphe lui propose ce « sprint » de départ. Ici, la course n'agit pas comme le symbole d'une mobilité ni même d'une fuite en avant, mais plutôt comme un ré- vélateur des états du corps. Provoquer ce qui viendra contourner, altérer cette course. Courir jusqu'à l'épuisement et renaître dans la joie d'un deuxième souffle.

      · 21 h Théâtre du Casino : Emanuel Gat Dance (France - Israël) : Plage Romantique

      Toutes les pièces de ce chorégraphe israélien, qui se destinait à être chef d'orchestre, font confiance au mouvement, à la rencontre de la danse et de la musique. Ici Emanuel Gat veut explorer en com-pagnie de ses danseurs les possibilités d'un véritable spectacle 'en live', impossible à reproduire. Cette pièce qui mêle sur fond de chansons nostalgiques, partitions vocales, musicales et chorégraphiques se déploie entre jouissance du mouvement et intelli- gence de l'espace occupée par une bande joyeuse dans des allers-retours fulgurants et palpitants. Avec un humour léger, Emanuel Gat joue de la reprise, de l'arrêt, ou du brouhaha, dessinant, finalement, une image du groupe et de ses interactions, de l'hu- manité. Lumineux et élégant, sans la moindre afféterie.



      Vendredi 18 septembre

      · 12h30 : Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 19 h : Théâtre du Casino : Kukai Dantza (Pays Basque) Komunikazioa/ Inkomunikazioa (Jon Maya, Jone San Martin, Israel Galvan, Kepa Artetxe)

      La célèbre compagnie de danse basque Kukai retrouve ses complices de toujours du Tanttaka Théâtre pour cette dernière pièce communication / incommunication. Inspirées par le chanteur Mikel Laboa qui a souvent utilisé cette dichotomie comme fenêtre à la poésie et ressort à la création, les retrouvailles de ces deux compagnies se nourrissent des rencontres qui ont jalonné leur parcours respectif. (On y verra en vidéo Israel Galvan dans un zapateo si basque). Loin de ne laisser échoir qu'aux mots la parole, la danse et le théâtre esquissent sur scène un lieu de rencontres où alternent l'existence et/ou l'état de personnages. Ser ou Estar telle pourrait être la question. Chacun son langage, son silence, son mouvement, son regard, son cri, pour jouer de cet espace scénique ouvert, réceptacle aux idées



      ·21h : Gare du Midi : Compañia Nacional de Danza - José Martinez (Espagne) Sub (Itzik Galili), Herman Schmerman (William Forsythe) et Minus 16 (Ohad Naharin)

      Jose Martinez qui dirige désormais la Compagnie Nationale de danse d'Espagne célèbre les 25 ans du festival avec un pro- gramme de fête composé de chorégraphes qui ont marqué les éditions du Temps d'Aimer. William Forsythe et sa flamboyance millimétrée, Ohad Naharin et son mythique Minus 16 sur des rythmes de mambo, techno et de traditions israéliennes (donnée en première française), Itzik Galili et son énergie virile. Un programme exceptionnel porté par une grande maitrise du vo- cabulaire de la danse et surtout un appétit incommensurable à en saisir l'énergie C'est surement là que se trouve la sève des grandes compagnies.



      Samedi 19 septembre

      · 12h30 : Jardin Public : Gratuit Répétition publique de la compagnie en salle le soir

      · 16 h : Dans tout le centre ville : Gratuit Compagnie Maritzuli (Pays Basque): Quatre Ezpata dantza (Claude Iruretagoyena)

      · 19 h : Théâtre du Colisée : Lauréats du concours [Re]connaissance Confused??- Compagnie Sine Qua Non Art : Des Ailleurs sans lieux (Christophe Béranger, Jonathan Pran- las-Descours) - CUBe association Christian Ubl : Shake it Out- Le Collectif Ès : Hippopotomonstrosesquippedaliophobie

      D'année en année on ne s'en lasse pas. Les revoilà pour sa 6ème édition, les lauréats de (Re)connaissance le concours qui est en passe de devenir le passage obligatoire de toutes jeunes compagnies aspirant à une existence dans le large et effervescent champ de la danse. Il faut dire que le chemin parcouru des précédents lauréats prouve toute la pertinence de cette mise en lumière de talents qu'est ce concours. Alors avant de les retrouver sur toutes les scènes, goutons au privilège de découvrir la polyphonie des souffles de Sine qua non , l'art, l'humour et le burlesque du collectif Es, tournant en dérision les phobies et enfin les traditions chorégraphiques et musicales du vieux continent revisitées formidablement par les danseurs de Cube (Christian Uble).

      · 21 h : Théâtre du Casino : Korzo (Pays Bas) : Paradise lost (Samir Calixto)

      C'est toujours dans cette même intensité physique forte que le cho- régraphe brésilien Samir Calixto, déploie sa danse. Il avait d'ailleurs emporté le public du Temps d'Aimer avec son époustou- flante interprétation des 4 saisons de Vivaldi. Peut-être est ce dans les thèmes choisis qu'il tire cette puissance archaïque, et tellurique magnifiée par sa danse. Dans son deuxième opus c'est à partir du poème épique de John Milton, Paradise lost que les danseurs prennent corps comme le fruit de forces apparemment contradictoires. Lumière, ombre, saint, impie, bien, mal : Samir Calixto dessine une humanité fragile, complexe. Et mortelle, ce que l'on n'aurait presque oubliée le temps de ce spectacle.



      Dimanche 20 septembre

      · 11h : Promenoir de la Grande plage : Gratuit Malandain Ballet Biarritz : Gigabarre

      · 13h30 : Esplanade du Casino : Gratuit Centre de Formation professionnelle en Danse de Biarritz

      · 14h : Jardin Public : Gratuit Rosa Royo : Bailando con Aylé???

      · 19h : Phare de Biarritz : Gratuit Cie NeoPost Foofwa (Suisse) : Live & dance & Die (Foofwa d'Imobilité)

      · 17 h : Théâtre du Colisée : Le Gymnase CDC Roubaix et le Cuvier CDC Aquitaine : Au pied de la lettre (Anne Nguyen et Michel Schweizer) Jeune public

      Retrouver L'iconoclaste Michel Schweizer et la breakeuse Anne Nguyen comme chorégraphes sur un même plateau aurait de quoi surprendre. Si ce n'est qu'ils ont accepté de rentrer dans le monde de l'enfance autour d'un projet jeune public chorégraphique et littéraire bicéphale. Les règles du jeu ? Chacun des chorégraphes se confronte à un texte de son choix et propose une pièce de 20 minutes avec des interprètes communs. Quand on connaît le goût de l'un pour les???propositions documentaires et parlées, et la façon de l'autre d'explorer l'espace par sa gestuelle ???hip-hop très contemporaine, leur rencontre, est savoureuse et forcément stimulante. Un bel élan gestuel et textuel à prendre Au pied de la lettre.

      · 21 h : Gare du Midi : Ultima Vez (Belgique) : What the body doesn't remember (Wim Vandekeybus)

      Sauvage, enragé, ludique, ironique, époustouflant. En 1987, la pre- mière et si novatrice pièce de Vandekeybus frappait de stupeur le monde de la danse et raflait à New York du même coup, le célèbre Bessie Award pour cette « confronta- tion brutale de danse et de musique ».Cette pièce, forte, belliqueuse, urgente, marquait le début de l'envol de l'artiste, mais elle enfonçait aussi le clou d'une écriture vive, tendue, presque dangereuse, qui allait devenir le porte-étendard de la danse flamande. Sauts secs, rou- lades au sol à toute allure, chutes imprévisibles, une gestuelle montée sur ressorts qui jetait le corps hors de ses gonds et électrisait méchamment le plateau. Au- jourd'hui, 28 ans plus tard et avec une nouvelle équipe, ce spectacle mythique repart bouleverser les salles


http://letempsdaimer.com/



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PetitCygne



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MessagePosté le: Sam Sep 12, 2015 3:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hier soir avait lieu l'ouverture du festival Le Temps d'Aimer, par un spectacle sur la plage du port vieux, qui prenait pour l'occasion des airs d'amphithéâtre. Il fallait être très en avance pour pouvoir se placer aux balustrades, puisqu'une heure à l'avance on n'y trouvait plus de place mais le sable permettait d'accueillir de nombreux spectateurs.
C'est tout d'abord dans des conditions climatiques un peu difficiles que les danseurs ont du évoluer : le vent soufflait fort et même après un échauffement, avoir les bras et/ou jambes nus devait être désagréable.
Cela n'a pas empêché le Junior Ballet de Genève de réchauffer l'ambiance en déployant leur vague d'énergie sur le ballet Monger de Marshall. Ce ballet présentait des moments de vie de jeunes gens visiblement au service d'une "Miss Margareth" imaginaire aux exigences assez dures. Les applaudissements ont été chaleureux. Certains danseurs (je ne connais pas leurs noms) se dégageaient à mes yeux.

Puis venait le ballet Malandain avec le ballet Estro. On voit que la troupe est constituée de bons danseurs, à la danse plus aboutie que leurs prédécesseurs (le junior ballet), ce qui est bien sûr normal. Personnellement je n'ai pas franchement accroché. Je ne connais pas beaucoup Malandain et j'essaierai de voir d'autres ballets de ce chorégraphe pour me faire un avis. Si certaines bonnes idées de mise en scène étaient présentes, j'ai trouvé la chorégraphie un peu pauvre, que les mouvements se répétaient... je sors avec le sentiments que cette troupe comporte de bons danseurs mais dont les capacités ne sont pas pleinement exploitées, en tous cas pas avec ce ballet. En outre, je n'ai pas apprécié les passages où les danseurs hurlent un grand "AH!" l'un après l'autre ; je ne comprends pas ce que cela apporte.
Cependant, j'ai passé un bon moment, dans un cadre agréable, et surtout je salue l'initiative de ce spectacle gratuit, bel exemple de culture accessible à tous.


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haydn
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MessagePosté le: Mar Nov 10, 2015 9:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant




    En décembre, La Belle et la Bête et Cendrillon à Biarritz

    Chez Thierry Malandain, il y a cette recherche depuis ses débuts « d’une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être. »

    Alors, lorsque Laurent Brunner, directeur de Château Versailles Spectacles lui a suggéré de créer un ballet à partir de la Belle et la Bête, conte aux innombrables ressources symboliques, le projet s’est tout naturellement initié. De même, une avant-première mondiale dans cet écrin qu’est l’Opéra royal du Château de Versailles qui plus est avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi sous la direction d’Ainars Rubikis, est apparue comme une belle évidence.

    A propos de la Belle et la Bête, le chorégraphe néoclassique précise que : « sans se pencher sur toutes les interprétations du conte, on peut y déceler un récit initiatique visant à résoudre la dualité de l’être : la Belle incarnant l’âme de l’être humain et la Bête sa force vitale et ses instincts.
    Avec Jean Cocteau, dont le film sortit sur les écrans en 1946, le regard se porte sur la représentation des démons intérieurs de l’artiste à travers la double nature de la Bête. […] Unité perdue ou nature humaine déchirée, quoiqu’il en soit, sur des pages symphoniques de Tchaïkovski, dans notre proposition la Bête, délivrée de ses démons intérieurs, épousera la Belle sous un soleil ardent. »

    De nombreux et fidèles partenaires du Malandain Ballet Biarritz ont décidé de soutenir cette nouvelle production. Citons la ville de Donostia / San Sebastián, Capitale européenne de la Culture en 2016 (DSS 2016) qui a retenu le thème du « vivre ensemble ». En février 2016, les représentations de la Belle et le Bête à Donostia / San Sebastián, s’inscriront parfaitement dans cet esprit, tandis que « le Bal de la Belle et la Bête » fera danser les artistes du Malandain Ballet Biarritz avec le public.

    Enfin, en septembre 2016, La Biennale de la Danse de Lyon offrira à la Belle et la Bête l’opportunité d’une première française lors de sa 17ème édition. Point de départ de tournées en France et à l’International qui permettront à ce nouveau spectacle de prendre son envol à l’instar de Cendrillon déjà représenté 120 fois depuis sa création à l’Opéra royal du Château de Versailles en 2013.

    En amont de ces représentations, Malandain Ballet Biarritz présentera exceptionnellement La Belle et la Bête chez lui, à la Gare du Midi de Biarritz les 5 et 8 décembre. Cette nouvelle production sera accompagée de l’Orchestre Symphonique d’Euskadi placé sous la direction d’Ainars Rubikis. Pour les Fêtes de fin d’année, Cendrillon, qui a déjà conquis plus de 100 000 spectateurs en France et à l’étranger, reviendra à Biarritz.

    *****

    La Belle et la Bête
    Samedi 5 et mardi 8 décembre à 20h30
    Biarritz-Gare du Midi
    Cendrillon
    Dimanche 27 décembre à 16h
    Lundi 28 décembre à 20h30
    Biarritz-Gare du Midi

    Tarifs de 10 à 35 euros

    Billetterie
    Office de Tourisme de Biarritz +33 5 59 22 44 66 tourisme.biarritz.fr
    Ticketmaster / Leclerc
    +33 892 390 100 (0,34€/min) ticketmaster.fr
    France Billet / Fnac-Carrefour-Géant
    +33 892 683 622 (0,34€/min) fnac.com

    Informations
    Malandain Ballet Biarritz : Tél. 05 59 24 67 19

    *****

    A l’occasion des représentations de décembre à Biarritz, Dominique Cordemans, responsable de la sensibilisation et de la transmission aux pré-professionnels proposera des master-classes / ateliers de répertoire pour jeunes danseurs (écoles de danse, conservatoires et centres de formation) ainsi que des ateliers « Voulez-vous danser avec nous ? » pour adolescents et adultes même non initiés.
    Une formule Duo à 15 € donne accès à un atelier et à une place de spectacle à la Gare du Midi.

    Biarritz, Grand Studio de la Gare du Midi

    Autour de La Belle et la Bête
    Ateliers Voulez-vous danser avec nous ? (Adultes et étudiants non-initiés) le 2 et 3 décembre de 19h00 à 21h00
    Master Classes et ateliers (pour élèves d’écoles de danse)
    Niveau Moyen (12 à 15 ans) les 5 et 6 décembre de 14h00 à 16h00
    Niveau Avancé-Supérieur (16 ans et plus) les 5 et 6 décembre de 16h30 à 18h45

    Autour de Cendrillon
    Atelier Voulez–vous danser avec nous ? (Adultes et étudiants non-initiés) les 16 et 17 décembre de 19h00 à 21h00.
    Master Classes et ateliers
    Niveau Moyen (12 à 15 ans) le 27 décembre de 10h00 à 12h00 et le 28 décembre de 14h00 à 16h00.
    Niveau Avancé-Supérieur (16 ans et plus) le 27 décembre de 13h00 à 15h30 et le 28 décembre de 16h30 à 19h00.



    Infos : service de presse du Ballet Biarritz








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MessagePosté le: Jeu Nov 12, 2015 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques précisions encore : il y aura aussi une "avant première" (que nos lecteurs de plus de 25 ans se rassurent, ils y seront aussi admis...) de La Belle et la Bête à Versailles le 11-12-13 décembre 2015 :

    La Belle et la Bête

    Malandain / Tchaïkovski

    Représentations exceptionnelles
    avec l'Orchestre Symphonique d'Euskadi
    dans le cadre de Donostia / San Sebastián Capitale Européenne de la Culture 2016

    Biarritz-Gare du Midi
    Les 5 et 8 décembre 2015 à 20h30



    Création - Avant-première
    Avec l'Orchestre Symphonique d'Euskadi

    Versailles - Opéra Royal
    Les 11, 12 décembre 2015 à 20h et le13 décembre à 16h



    Création - Première française

    Lyon - 17è Biennale de la Danse de Lyon - Amphithéâtre Cité Internationale
    Septembre 2016



    Ballet pour 22 danseurs
    Durée 70 minutes
    Chorégraphie Thierry Malandain
    Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski
    Décor et costumes Jorge Gallardo
    Conception lumière Francis Mannaert
    Réalisation costumes Véronique Murat
    Conception décor et accessoires Frédéric Vadé
    Réalisation masques Annie Onchalo

    Artistes chorégraphiques
    Ione Miren Aguirre, Raphaël Canet, Mickaël Conte,
    Ellyce Daniele, Frederik Deberdt, Romain Di Fazio,
    Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob
    Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei,
    Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt, Nuria
    López Cortés, Arnaud Mahouy, Ismael Turel Yagüe,
    Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo,
    Lucia You González

    Note d'intention

    Comme Jean Cocteau, dont le film sortit sur les écrans en 1946, tout le monde a lu La Belle et la Bête que Jeanne-Marie Leprince de Beaumont emprunta en 1757 à Gabrielle-Suzanne de Villeneuve pour « plaire à la jeunesse en l’instruisant.» (1) C’est que la bienveillante gouvernante, qui s’était nommée ellemême « Mademoiselle Bonne », tenait des fées et savait transmettre le don de ne pas vieillir. C’est aussi que l’homme ne vit pas seulement de pain ; avide d’idéal, il se nourrit également d’amour, de beauté et de tout ce qui éblouit les yeux.

    Dans les contes, avant de revenir à la vie réelle, il y a souvent au bout du rêve une morale. Etablissant un lien symbolique entre le beau et la moralité, après le calvaire enduré pendant le tournage de La Belle et la Bête, Cocteau écrira d’ailleurs : « L’art ne vaut à mes yeux que s’il est la projection d’une morale. » (2) C’est-à-dire une éthique correspondant aux nécessités de l’artiste. Bien que fascinée par la beauté qu’elle célébra sous toutes ses formes, Madame Leprince de Beaumont nous invite à faire plus de cas de la bonté d’âme que de la beauté. Ainsi, en gagnant par son esprit le coeur de la Belle, la Bête se délivre de ses formes animales et du voile de sa laideur, pour apparaître « plus beau que le jour ». Une métamorphose par l’amour dans l’éclat de la plus parfaite harmonie.

    Encore au XVIIIe siècle, cet amour d’une beauté presque divine, conforme à l’idéal légué par l’Antiquité, suscitait la création artistique. L’artiste tirait de son imagination un homme parfait, dont tous les hommes devaient se rapprocher et c’est pour cet homme accompli qu’il oeuvrait. En décalage avec cette harmonie suprême de l’être et des êtres entre eux, après le Romantisme, le Machinisme, qui souleva autant d’enthousiasme que d’imprécations, verra l’art moderne ne plus s’attacher à l’universel, mais à l’individu, aux impressions personnelles, à la misère humaine, au bruit et à la fureur, mais aussi aux souffrances liées à la difficulté d’apprivoiser la beauté.

    « Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu. » écrit Charles Baudelaire dans le Confiteor de l’artiste. (3) Par ses références à la mythologie et son écriture héritée du XVIIe siècle, Cocteau le franc-tireur était un « classique ». Un style auquel il injecta de la jeunesse en défendant que « l’art n’existe que s’il prolonge un cri, un rire ou une plainte. » (4) De la sorte, la notion « d’artiste blessé » occupe une place centrale dans son œuvre et notamment dans La Belle et la Bête. C’est ce que nous allons tenter de traduire dans le ballet.

    Sans se pencher sur toutes les interprétations du conte, on peut y voir un récit initiatique visant à résoudre la dualité de l’être : la Belle incarnant l’âme de l’être humain et la Bête sa force vitale et ses instincts. On peut y voir aussi avec Cocteau la représentation des démons intérieurs de l’artiste à travers la double nature de la Bête. Unité perdue ou nature humaine déchirée, ces deux hypothèses font songer à Friedrich von Schiller qui voyait dans l’art le moyen de réconcilier l’esprit et les sens, et de « donner naissance à une société harmonieuse, équilibrée, juste, accomplie. » (5)

    En attendant, mi-homme mi-animal, beau et laid à la fois, le pouvoir créateur de la Bête relève d’au moins six éléments : l’amour, la rose, la clé, le cheval, le miroir et le gant. Disons que l’amour est l’agent de la révélation et de sa transformation. La rose, symbole de la perfection acquise et de la renaissance mystique est naturellement la beauté elle-même. La clé évoque autant le secret que la méthode pour accéder à la connaissance et à la réalisation. Le cheval figure la course du temps, la vitalité. Le miroir, symbole des symboles, est l’espoir, le passage dans l’autre monde et l’illusion des vanités. Enfin, le gant représente la main de l’artiste créateur, mais aussi son devoir le plus ancien et le plus noble : Divertir dignement les hommes, tout en les initiant à la beauté.

    Lourde tâche que cette mission révélatrice, puisque le beau idéal dont on cherche à s’approcher, ne s’accomplit que rarement sous les yeux de celui qui espère la lumière. Quoiqu’il en soit, sur des pages symphoniques de Piotr Ilitch Tchaïkovski, dans lesquelles le maître de l’harmonie « épanche son âme à la manière d’un poète lyrique » (6), le ballet s’appuie légèrement sur la formule du « théâtre dans le théâtre ».

    On pensera à la pièce que Molière intitula l’Impromptu de Versailles (7), dans laquelle il se montre préparant une comédie qui doit être jouée dans deux heures devant le roi. Mais rien n’est prêt. « Ah ! les étranges animaux à conduire que les comédiens ! » (8) dit le double de Molière. Finalement, l’auteur obtiendra que le roi attende à plus tard la nouvelle création. Notre réalité est tout autre, mais vu que dans les contes les
    souhaits se réalisent si l’on suit droit son cœur, en mettant chaque pas à sa place, la Bête délivrée de ses démons intérieurs devrait épouser la Belle sous un soleil ardent, tous deux éblouis de la splendeur du beau dans le mensonge riant du conte.

    Thierry Malandain

    (1)Devise de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
    (2)La Difficulté d’être, Editions du Rocher, Monaco,
    1983, p. 218
    (3) Le Spleen de Paris ou petits poèmes en prose,
    Michel Lévy frères, 1869
    (4) La Difficulté d’être, Editions du Rocher, Monaco,
    1983, p. 219
    (5)L’Art pour éduquer ? Alan Kerlan, Les Presses de
    l’Université de Laval, 2003, p.205
    (6) Tchaïkovski, lettre du 5 décembre 1878 à Nadejda
    von Meck
    (7) Comédie en un acte et en prose créée à Versailles
    le 14 octobre 1663
    (8) L’Impromptu de Versailles, scène 1



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