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haydn Site Admin
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Posté le: Lun Avr 18, 2011 9:34 am Sujet du message: |
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Thierry Malandain et le Ballet Biarritz seront les invités du Festival de Vaison-la-Romaine cette année, qui se déroulera du 8 au 26 juillet dans le célèbre théâtre antique. On pourra aussi y voir les danseurs d'Alwin Ailey, ainsi qu'un ouvrage d'Abou Lagraa.
“Vaison danses” : entre ciel et scène, une pluie d’étoiles (Le Dauphiné libéré)
Citation: |
L’édition 2011 de “Vaison danses” se déroulera du 8 au 26 juillet dans un lieu intemporel, le théâtre antique de Vaison-la-Romaine, une aventure qui se dessine aujourd’hui depuis 16 ans! Tel un festival s’offrant tous les bals du monde, Vaison s’ouvrira aux Etats-Unis, à l’Algérie, à l’Angleterre, au Bengladesh, à l’Espagne, au Vietnam. Hip-hop, flamenco, nouveau cirque, danse moderne et contemporaine, le mouvement se déclinera sur tous les tons, cet été, à Vaison... |
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Mai 11, 2011 12:48 pm Sujet du message: |
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laurine a écrit: |
La 3ème édition de "Bournonville à Biarritz" se déroulera du 25 au 30 juillet 2011.
Toutes les infos sur le site http://bournonvilleabiarritz.asso-web.com/
et la rubrique "sensibilisation" du site du Malandain Ballet Biarritz (http://www.malandainballet.com/) |
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haydn Site Admin
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haydn Site Admin
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Posté le: Jeu Juin 09, 2011 2:09 pm Sujet du message: |
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Laurine
Inscrit le: 18 Oct 2006 Messages: 93
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Posté le: Ven Juin 10, 2011 10:32 am Sujet du message: "Mozart à 2" remonté à Avignon |
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Le Ballet de l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse dirigé par Eric Belaud reprend Mozart à 2 de Thierry Malandain. Représentation le vendredi 10 juin à 20h30 avec l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence dirigé par Benjamin Pionnier et Anne Quefellec au piano.
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Laurine
Inscrit le: 18 Oct 2006 Messages: 93
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Posté le: Ven Juin 10, 2011 10:33 am Sujet du message: "Le Sang des Etoiles" remonté au Ballet National d |
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A partir du 10 également et les 11, 16, 17, 18, 23, 24 et 25 juin, à Santiago du Chili, le Ballet Nacional Chileno dirigé par Gigi Caciuleanu reprend Le Sang des étoiles de Thierry Malandain au Teatro Universidad de Chile avec la contralto Pilar Díaz et l’Orchesta Sinfonica de Chile conduit par Nicolás Rauss.
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haydn Site Admin
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Posté le: Mer Juin 22, 2011 6:58 am Sujet du message: |
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Un ballet qui sent le soufre, par Sébastien Le Jeune (Sud-Ouest)
Citation: |
Quand les feux de la rampe se muent en soleil de Satan. Voilà à quoi s'attendre si l'on s'aventure, vendredi et samedi, au Zénith de Pau, changé pour l'occasion en théâtre de toutes les tentations. Trois pièces musicales et chorégraphiques de haute tenue, avec 92 musiciens sous la direction de Fayçal Karoui et 18 danseurs de Malandain Ballet Biarritz dirigés par Thierry Malandain, le programme de cette fin de semaine est d'une ambition à se damner. Les plus exigeants des mélomanes viendront y découvrir l'audace - son péché capital - d'un Guillaume Connesson, qui présentera en première mondiale sa nouvelle création, « Lucifer », mis en mouvements et manèges méphistophéliques par un malicieux Malandain... |
Lucifer, un final ébouriffant (La République des Pyrénées)
Citation: |
L'idée est partie un peu comme un défi il y a deux ans, entre Michel Vincenot, le directeur d'Espaces Pluriels à Pau et Fayçal Karoui, directeur musical de l'Orchestre Pau Pays de Béarn. « Et si on réalisait une création chorégraphique et musicale ? », lance l'un, un peu comme une boutade. « D'accord », réplique l'autre. Vendredi et samedi, deux Zénith remplis applaudiront « Lucifer » : un ballet écrit par Guillaume Connesson. Le compositeur en résidence depuis presque deux ans à l'Orchestre de Pau Pays de Béarn rêvait depuis longtemps de s'adonner à l'opéra et au ballet. Les 18 danseurs du Ballet Biarritz, dirigés par Thierry Malandain, se sont emparés depuis trois mois de cette « très belle pièce, très contemporaine, variée dans sa composition », admire Michel Vincenot, qui n'en revient toujours pas : s'il croyait possible un partenariat entre l'OPPB et sa structure, c'était avec un quatuor... Quatre-vingt-douze musiciens de l'Orchestre interpréteront « Lucifer », dans une fosse aménagée pour la première fois au Zénith... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Jeu Juil 14, 2011 6:22 pm Sujet du message: |
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(Communiqué de presse)
MALANDAIN BALLET BIARRITZ
A Paris cet été, et dans de nombreux festivals en juillet et en août à Biarritz.
Malandain Ballet Biarritz revient à Paris présenter Roméo & Juliette
dans un cadre magnifique, la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides, invité par Paris Quartier d’Eté*,
Quatre représentations les 27, 28, 29 et 30 juillet à 22h
Musique : Hector Berlioz
Chorégraphie : Thierry Malandain
Costumes : Jorge Gallardo
Direction de la production,conception lumière : Jean-Claude Asquié
Réalisation costumes : Véronique Murat
Distribution :
Roméo - Giuseppe Chiavaro
Juliette - Silvia Magalhaes
Frère Laurent - Frederik Deberdt
Mercutio - Arnaud Mahouy
Tybalt - Daniel Vizcayo
Le Prince - Cédric Godefroid
Roméos - Aurélien Alberge, Raphaël Canet, Giuseppe Chiavaro, Frederik Deberdt, Michaël Garcia, Cédric Godefroid, Jacob Hernandez Martin, Fábio Lopes, Arnaud Mahouy, Daniel Vizcayo
Juliettes Ione Miren Aguirre, Ellyce Daniele, Aureline Guillot, Miyuki Kanei, Mathilde Labé, Silvia Magalhaes, Nuria Lopez Cortés, Nathalie Verspecht, Laurine Viel
« Ce cadavre, c’était l’époux de Juliette. Voyez vous ce corps étendu sur la terre ? C’était la femme, hélas, de Roméo. C’est moi qui les ai mariés. »
Frère Laurent - Berlioz
"L’oeuvre s’achevant par un récitatif qui permet à frère Laurent, figure principale du drame, de révéler à tous, ce qui s’est passé.
C’est par cette dernière partie où l’on voit Roméo et Juliette au tombeau que j’ai choisi de commencer. Une scène conjuguée au pluriel,
puisque gisent neuf couples, comme si ce rêve qui était trop beau était celui de tous." - Thierry Malandain
photo Olivier Houeix
Puis Roméo & Juliette dans des festivals, en plein air, dans des lieux variés à forts caractères, chaque fois un nouveau plaisir, une nouvelle découverte, une nouvelle excitation
8 juillet - Festival de Châteauvallon
12 juillet - Aigues Mortes Festival Nuits de Sel
15 et 16 juillet - Festival de La Bâtie au château de La Bâtie
19 juillet - Festival de Vaison-la-Romaine
21 juillet - Festival de Montauban
27, 28, 29 et 30 juillet - Paris Quartier d’Eté – cour d’honneur de l’hôtel des Invalides
10,12 et 13 août- Biarritz – Gare du Midi
20 septembre – Bucarest (Roumanie)
photo Olivier Houeix
Sans oublier la nouvelle création le 11 septembre au Festival le Temps d’Aimer – Biarritz Lucifer, avec l’orchestre de Pau Pays de Béarn sous la direction de Faycal Karoui sur une musique originale de Guillaume Connesson donné avec L’Amour Sorcier et Boléro avec aussi l’orchestre.
http://www.malandainballet.com/
photo Olivier Houeix |
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Ven Juil 15, 2011 10:01 am Sujet du message: |
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J'ai assisté à la représentation du 12 à Aigues Mortes, sur laquelle je dirai quelques mots une fois que j'aurais retrouvé un accès Internet plus ergonomique que mon iPhone.
Je sais d'ores et déjà que je retournerai voir aux Invalides cette chorégraphie originale, bien interprétée et conçue abstraction faite des canons de R&J (pas de Prokofiev, pas de narration cursive du drame).
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Mer Juil 27, 2011 5:55 pm Sujet du message: |
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Article-interview de Thierry Malandain dans le Monde.
A la fin du papier signé Rosita Boisseau, le chorégraphe évoque l'écriture de son livre consacré à "Mariquita" (1830-1922), danseuse de l'Opéra de Paris et directrice du Ballet de l'Opéra-Comique (à l'époque où il y avait deux compagnies distinctes). Mariquita fut notamment la chorégraphe de Javotte :
Thierry Malandain, le succès "presque par défaut", par Rosita Boisseau (Le Monde)
Citation: |
Un peu esseulé au sein d'un milieu ultra-contemporain, solitaire aussi, il est néanmoins devenu "incontournable" selon ses propres termes. Et c'est vrai. "Presque par défaut d'ailleurs, puisque je suis unique dans mon genre, ne peut-il s'empêcher d'ajouter. Je m'inscris dans une esthétique portée par l'histoire du ballet et de la danse classique même si je ne fais pas porter de pointes aux danseuses. J'ai dû me battre pour m'en éloigner pendant des années afin de rester vivant dans un milieu qui n'a pas été tendre avec moi. Mais les choses changent." |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Jeu Juil 28, 2011 4:35 pm Sujet du message: |
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Florestiano a écrit: |
J'ai assisté à la représentation du 12 à Aigues Mortes, sur laquelle je dirai quelques mots une fois que j'aurais retrouvé un accès Internet plus ergonomique que mon iPhone. |
Alors, c'était bien? |
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1317 Localisation: Paris
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006 Messages: 430 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Juil 28, 2011 10:50 pm Sujet du message: |
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Paris quartier d'été... Comment parler autrement de Roméo et Juliette...
Une fois de plus l'impression que juillet a oublié d'afficher le soleil et pourtant le public est là, frileux et attentif, dans cette cour d'honneur des Invalides, pour le Roméo et Juliette de Thierry Malandain sur la musique de Berlioz.
Le cadre est magnifique, cour de pavés larges et irrèguliers, symétrie des batiments à peine rompue par un dome d'or ou le buste en contre jour d'un Napoléon de pierre.
La structure de ce grave récit est en place, immortelle, tandis que sur la scène de larges cantines annodisées nous parlent peut être de guerres et de paix...
On est dans cette tragédie comme dans le silence, certaines voix le déchirent plus que d'autres et le prologue est dansé par Frère Laurent (Frederik Debert) devant 9 couples au tombeau...c'est lui aussi qui cloturera, seul avec ses doutes sur sa culpabilité, le ballet.
L'idée de ces catacombes ou dansent les couples morts, sur la voix majestueuse du choeur qui raconte les faits, donne au spectateur le recul et le courage nécessaire pour rentrer dans l' histoire dont la démultiplication fait qu'elle nous touche au plus profond, il y aura toujours des Juliettes et des Roméos...et en même temps il s'agit d'autres...
La fête chez les Capulet est une sorte « de grimace » comme si le contemporain investissait de façon un peu sournoise et puis exubérante, une esthètique un peu dépassée. Un très joli moment la précède ou les jeunes filles lancent en l'air leur tutu comme des ballons de couleur.
Thierry Malandain a une « signature » chorégraphique qu'on peut aimer ou ne pas aimer mais sa danse est claire, dynamique, enjouée. Elle est étayée par deux supports sa connaissance du ballet classique mais aussi de l'art en général. (C'est quelqu'un avec lequel on aime parler parcequ'à la fois il écoute, il entend et il répond car il aime aussi transmettre). Son ballet contitué de 20 danseurs est à son image: varié, attentif, prècis et joyeux.
Joyeux comme ce délicieux Mercutio, qui est en fait le personnage pivot de « Roméo et Juliette »
auquel il donne un rythme et un déséquilibre virevoltant. Dansé par Arnaud Mahouy il est un contrepoint à l'attendrissant Roméo dansé par Giuseppe Chiavaro et à l'hautain Tybalt Aurélien Alberge.
Ce qui est amusant, c'est de voir comment Malandain utilise les caractéristiques de chaque danseur pour créer « la vivacité » des personnages. Nous sommes loin du « code barre » humoristique qui souligne le titre du ballet. Si Roméo et Juliette est multiplié par 9, les couples ont chacun une vie peu ordinaire, et l'observateur attentif qu'est Thierry Malandain nous emmène à chaque fois dans une histoire différente, surprenante mais terriblement humaine ... un peu comme Shakespeare...
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Jeu Juil 28, 2011 10:51 pm Sujet du message: |
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Retrouver un clavier normal est tout de même plus pratique pour rédiger ces quelques mots .
Un an après le Béjart Ballet Lausanne, c'était au tour de la compagnie de Thierry Malandain d'être l'invitée de marque du Festival Nuits de sel d'Aigues-Mortes. La chose n'était pas gagnée d'avance, la météo de ce mois de juillet n'étant pas très sécurisante pour les organisateurs de spectacles en plein air…
J'ai pour ma part trouvé ce spectacle (représentation du 12 juillet) exceptionnel, notamment en raison de la construction du ballet, d'une très grande originalité. L'option pour la symphonique dramatique de Berlioz, qui propose un récit très resserré, permet à Malandain de concentrer la narration sur les épisodes clés. Je ne connaissais pas cette œuvre en profondeur, mais il m'a semblé que Malandain commence son ballet par des extraits du final de la symphonie (avec le récitatif du Frère Laurent), l’œuvre étant construite comme un grand flashback.
L'autre "innovation" de Malandain est de proposer une vision démultipliée du couple, qui est vraiment au cœur de son propos, les autres protagonistes étant en nombre très réduits. Neuf ou dix Roméo et neuf ou Juliette évoluent ainsi, dans des scènes d'ensemble souvent jubilatoires d'un point de vue chorégraphique mais qui manquaient parfois un peu de rigueur dans l'exécution. On est vraiment emporté par ces ensembles qui entrent en résonance avec le romantique souvent étonnamment joyeux de la partition.
Les décors et la scénographie sont construits autour d'un ensemble de malles en métal qui se font murs, lits, tombeaux, malles de théâtre dont on sort des robes (!). Quoique très sobre, cette approche s'avère bigrement efficace une petite scène sans appareillage sophistiqué.
C'est à la toute fin, au moment où l'ensemble de la compagnie commençait à saluer, que la pluie s'est invitée à la fête. Ces beaux danseurs sous la pluie et les acclamations enthousiastes du public : encore une belle image de cette grande soirée, dont je garderai pas mal d'images fortes.
Je ne peux pas en dire autant - qu'est-ce que j'aurais aimé, pourtant - du Romeo & Juliet d'Ashton, que j'ai vu à Londres quelques jours plus tard avec Osipova et Vassiliev, où je me suis très profondément ennuyé… et dont, onze jours après, je ne garde pas grand souvenir (bon, il faut dire aussi que la Tosca donnée le soir même à Covent Garden a été l'un des plus immenses moments d'opéra qu'il m'ait jamais été donné d'entendre).
Toujours est-il que je courrai revoir le R&J de Malandain demain dans la cour des Invalides !
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