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Nouvelles du Ballet Biarritz
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haydn
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MessagePosté le: Sam Mar 24, 2018 6:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le 6 et le 7 avril 2018, le Malandain Ballet Biarritz s'élancera sur les traces de Louis XIV et franchira la Bidassoa pour donner deux créations, Sirènes, de Martin Harriague (lauréat du Concours de Jeunes
Chorégraphes organisé à Biarritz en 2016) et Rêverie romantique, de Thierry Malandain au Théâtre Victoria Eugenia de San Sebastian, au Pays basque espagnol.








    SIRÈNES

    Musique : Antonio Vivaldi, Arcangelo Corelli, Francesco Araia, Hermann Raupach
    Chorégraphie, décor et lumière : Martin Harriague
    Costumes : Mieke Kockelkorn

    Ballet pour 22 danseurs
    Durée : 40’


    Martin Harriague est l’un des deux lauréats
    de la première édition du Concours de Jeunes
    Chorégraphes classiques et néoclassiques
    organisé à Biarritz en 2016 dans le cadre du
    Pôle de Coopération Chorégraphique du Grand
    Sud-Ouest. C'est à ce titre qu'il créé Sirènes
    dont la vocation est d’intégrer le répertoire du
    Malandain Ballet Biarritz proposé en diffusion
    et qu’il a été choisi comme artiste en résidence
    au Centre Chorégraphique National de Biarritz
    (mesure "Artiste associé" mise en place par le
    Ministère de la Culture). Il bénéficie dans ce
    cadre d'un accompagnement logistique dans la
    durée et sous forme de conseils.




    À propos de Sirènes

    « J’ai grandi au bord de l’océan, fasciné, scrutant
    son écume sans pouvoir en percer les mystères.
    Qu’aurais-je sacrifié, qu’aurais-je appris, si un
    pacte funeste m’avait ouvert les abysses ? C’est
    dans cet océan à la fois familier et imaginaire
    que sirènes et humains mettent en scène leur
    destin. »

    Martin Harriague


    Puisant dans les traits changeants des sirènes
    de légende, Martin Harriague superpose et
    détourne les mythes pour nous parler de ce qui
    lui tient profondément à cœur.

    L’océan d’abord, fascinant, menaçant et
    menacé, avec lequel il entretient depuis
    l’enfance une intimité. Entre humour et
    gravité, son odyssée chorégraphique révèle
    une humanité embarquée par les sirènes du
    « progrès » dans une aventure qu’elle ne maîtrise
    pas. Sous le regard de l’Homme, le naufrage
    est imminent, comme sur la mer démontée
    qui menace Ulysse et ses marins, rejoignant ici
    la danse exaltée de la Folia. Le tumulte de la
    tempête dévoilera l’entre deux mondes, porté
    par l’ambiguïté des sirènes, resplendissantes et
    capricieuses, ingénues ou cruelles.

    « Le monde des sirènes, je l'imagine sombre,
    envoûtant, parfois effrayant, comme les
    fonds marins que j'ai eu la chance d'observer
    plusieurs fois en Australie et en Indonésie, et
    leurs hydres ondoyant dans le clair-obscur»,
    avoue le chorégraphe.

    Mais de ces multiples tentations émerge un jour
    la créature rêvée, unique, qui fera de l’homme
    un Prince. Privée du son clair de sa voix et de
    ses nageoires par une ensorceleuse qui veut
    « ce qu’elle a de plus beau»… qu’importe ? La
    sirène chancelante, désormais amante et muse,
    apprendra d’autres façons de dévoiler son âme
    et de célébrer son bonheur. La créativité des
    terriens serait infinie ... »




    Martin Harriague

    Né en 1986 à Bayonne, Martin Harriague débute la danse classique
    et contemporaine auprès de Jean-Marc Marquerol à l'âge
    de 19 ans. Il intègre le Ballet Biarritz Junior en 2006 avant de
    rejoindre le Ballet National de Marseille en 2008, puis la Noord
    Nederlandse Dans aux Pays-Bas en 2010. Depuis 2013, il danse
    en Israël à la Kibbutz Contemporary Dance Company. Comme
    danseur Martin Harriague a travaillé avec les chorégraphes : Itzik
    Galili, Roy Assaf, Andrea Miller, Keren Levi, Stephen Shropshire,
    Frédéric Flamand, Thomas Noone, Reut Shemesh et Rami Be'er.
    Parallèlement, il développe son propre travail chorégraphique récompensé
    de plusieurs prix à Stuttgart, Hanovre, Copenhague et
    Biarritz. Il a également créé pour le Ballet National de Marseille,
    Noord Nederlandse Dans, Kibbutz Contemporary Dance Company,
    Dantzaz Konpainia, Scapino Ballet Rotterdam.






    Rêverie Romantique

    Musique : Frédéric Chopin
    Chorégraphie : Thierry Malandain
    Costumes : Véronique Murat, Nelly Geyres, Charlotte Margnoux


    Avant-propos

    Sous un rayon de lune, de blanches sylphides
    voltigent autour d’un poète à la recherche de
    l'idéal. Dans sa version définitive, les Sylphides,
    ballet en un acte de Michel Fokine, fut créé par
    les Ballets russes de Serge Diaghilev, le 2 juin
    1909, au Théâtre du Châtelet sur des pages de
    Frédéric Chopin. Retournant aux sources de la
    Sylphide (1832) de Filippo Taglioni, archétype
    du ballet romantique, « mon ballet, dira le
    chorégraphe est une rêverie romantique... ».
    C’est d’ailleurs sous ce titre qu’il avait présenté
    à Saint-Pétersbourg, le 23 février 1907, cette
    suite de danses dont nous allons nous emparer
    en plongeant dans les thèmes récurrents
    du Romantisme. Parce que l’évasion, le
    ravissement dans le rêve, l’introspection, les
    passions et les vulnérabilités de l’âme humaine,
    le désenchantement du monde, tout ce qui
    constitua « le Mal du Siècle » ne sont pas sous
    la tombe fatale, loin s’en faut.

    Thierry Malandain





    À propos de la musique

    Pour Rêverie Romantique librement inspiré des
    Sylphides de Michel Fokine, Thierry Malandain
    reprend la musique utilisée lors de la première
    représentation du ballet au Théâtre du Châtelet
    par les Ballets russes, le 2 juin 1909.
    L’histoire de cette musique a été loin d'être
    rectiligne…
    Alors qu'il flânait dans une boutique de musique,
    Michel Fokine découvrit une suite d'oeuvres de
    Frédéric Chopin constituée de quatre pièces :
    une Polonaise (Op. 40, No. 1), un Nocturne
    (Op.15 N°1), une Mazurka (Op.50 N°3) et une
    Valse (Op. 64, No. 2), qui seront orchestrées
    en 1892 par Alexander Glazunov et regroupées
    sous le titre de Chopiniana (Op.46). Notons
    que la création de cette oeuvre fut dirigée en
    décembre 1893 par Nikolaï Rimski-Korsakov.
    Fokine utilisa Chopiniana une première fois
    pour un ballet intitulé Rêverie Romantique :
    ballet sur la musique de Chopin dont la
    première aurait été donnée le 23 février 1907
    au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.
    Mais dès l’année suivante, il apporta plusieurs
    transformations à ce ballet : la Mazurka, la
    Polonaise furent éliminées ainsi que le Nocturne,
    et Fokine ne conserva de la partition d'origine
    que la Valse, choisissant d'autres pièces de
    Chopin qu'il fit orchestrer par Maurice Keller et
    arrangea de la manière suivante :
    • Le Prélude en la majeur (Op.28 N°7) -
    Tableau initial,
    • Le Nocturne en la bémol majeur (0p.32 N°2)
    - Ensemble exécuté par tous les danseurs,
    • La Valse en sol bémol majeur (Op.70 N°1)
    - Variation pour une soliste,
    • La Mazurka en ré majeur (Op.33 N°2) -
    Solo pour la danseuse étoile,
    • La Mazurka en do majeur (0p.67 N°3) -
    Solo pour le seul danseur du ballet,
    • Le Prélude initial - Solo pour une autre
    soliste
    • Valse en do dièse mineur (Op.64 N°2) -
    Pas de deux pour la danseuse étoile et le
    danseur,
    • La Grande Valse brillante en mi bémol
    majeur (Op.18 N°1) - Ensemble final.


    Rêverie romantique accompagné de l’Orchestre Régional
    Bayonne Côte Basque sera présenté le 20 avril 2018, à
    la Gare du Midi de Biarritz dans le cadre du festival Les
    Beaux jours de la musique.

    Rêverie romantique et Sirènes seront présentés les 5 et 6
    juin 2018 à la Gare du Midi de Biarritz dans le cadre du
    Rendez-vous sur le quai de la Gare.

    Rêverie romantique et Sirènes ouvriront le prochain
    Festival Cadences à Arcachon le 21 septembre 2018.



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haydn
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MessagePosté le: Lun Mar 26, 2018 8:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours des ponts sur la Bidassoa : du 28 au 31 mars 2018, Regards croisés / Miradas Cruzadas / Begirada Gurutzatuak - danse "transfontalière" entre le Pays basque français et son alter ego espagnol :




    Depuis 2012, le projet Regards Croisés, piloté par le LABO de Malandain Ballet Biarritz en partenariat avec l’Institut Culturel Basque et la Fundición de Bilbao, a pour vocation de faire circuler les oeuvres d’artistes contemporains du Pays Basque de part et d’autre de la frontière. Le principe est d’inviter deux compagnies à Biarritz et de leur demander de participer à des débats, des projections, de donner une répétition publique, des ateliers autour de leur travail et des représentations à l’issue desquelles ont lieu des rencontres « bord de scène ». Regards Croisés est ainsi une plateforme d’échanges entre chorégraphes, public, et institutions éducatives.

    S’appuyant sur les relations d’échanges culturels entre Bilbao et Biarritz, ces opérations sont également organisées à Bilbao sur le même principe qu’à Biarritz. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Ballet T soutenu par la Communauté d’Agglomération Pays Basque et la Diputación Foral de Gipuzkoa.

    Pour sa 7ème édition, Regards croisés adopte une formule inédite qui proposera au public du 29 au 31 mars une plus grande diversité d’offres chorégraphiques afin de stimuler la pratique de la danse chez les amateurs comme chez les préprofessionnels. Après une introduction par LE LABO avec son projet pluridisciplinaire et multimédia « A.I » (l’Arbre intégral), le 29 mars à 21h00 au Colisée de Biarritz, cette nouvelle édition permettra d’apprécier deux compagnies européennes soutenant l’émergence chorégraphique tout en permettant aux jeunes danseurs de trouver le chemin d’un premier emploi : Dantzaz Konpainia (Gipuzkoa / Donostia-San Sebastián) et Kale companhia de dança (Portugal / Porto). Malgré leur distance géographique, la rencontre de ces deux compagnies sera l’occasion d’éclairer leurs préoccupations communes liées à la formation de nouvelles générations de danseurs professionnels dans un cadre ouvert aux différentes esthétiques chorégraphiques actuelles. Les danseurs de Kale companhia de dança présenteront le 30 mars à 21h00 au Colisée de Biarritz, les créations de trois chorégraphes : Gilles Baron (France), Olatz de Andrés (Espagne) et Paula Moreno (Portugal). Les danseurs de Dantzaz Konpainia quant à eux, proposeront une répétition publique le 31 mars à 16h00 au CRR Maurice Ravel. Toujours sous le signe de la jeunesse, le 30 mars à 19h00, les étudiants de la section danse-études de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA) menée par Laurent Grégoire, présenteront, comme à chaque édition de Regards croisés, une sortie de résidence avec le chorégraphe Gilles Schamber au CRR Maurice Ravel. En ouverture, les membres du LABO accueilleront le public avec leur travail hors les murs autour du concept de Béa Merino, coordonné par Gaël Domenger : MIKADO (remix). Les temps de paroles et d’échanges ne manqueront pas lors de cette 7ème édition de Regards croisés qui s’ouvrira le 29 mars à 18h00 à la Médiathèque de Biarritz par une rencontre avec le danseur et chorégraphe Mizel Théret, le chanteur Beñat Achiary et l’accordéoniste Jésus Aured. Ils évoqueront le rapport singulier entre musique et danse entretenu à travers le temps au Pays basque.

    Les partenaires de cette 7ème édition de Regards Croisés sont la Fundición de Bilbao (direction Laura Etxebarria, programmation Luque Tagua), la Compagnie de Pedro Pauwels / Association Pepau, le Centre Culturel Niessen à Errenteria, Dantzagunea, et l’Ecole de danse portugaise Genasiano de Vila Nova de Gaia (Porto).







    PROGRAMME Regards Croisés #7

    Mercredi 28 mars
    13 :30>15 :30

    Biarritz – CRR Maurice Ravel
    Atelier animé par Gilles Schamber pour les élèves du Conservatoire
    Option Art-Danse Lycée Malraux de Biarritz

    19 :00
    Biarritz – Grand studio de la Gare du Midi
    Répétition publique de la compagnie Kale
    Entrée libre sur réservation Tél. +33 (0)5 59 24 67 19


    Jeudi 29 mars
    Biarritz – CRR Maurice Ravel
    Atelier animé par Paula Moreno (compagnie Kale)


    13 :00>15 :00 Option Art-Danse Lycée Malraux de Biarritz

    15 :30>17 :30 INSA Toulouse
    Biarritz – Médiathèque

    18 :00
    Projection / rencontre

    En mai 2017, le danseur et chorégraphe Mizel Théret, le chanteur Beñat Achiary et l’accordéoniste Jésus Aured ont réalisé une performance unique à Chaillot-Théâtre national de la Danse à Paris à découvrir en vidéo. Suivi d’un échange avec les trois artistes autour du rapport singulier entre musique et danse entretenu à travers le temps au Pays basque.
    Entrée libre sur réservation Tél. +33 (0)5 59 24 67 19

    21h Biarritz-Colisée
    Le LABO de Malandain Ballet Biarritz,
    le Poème en volume
    L’Arbre intégral
    «L’Arbre intégral» associe arts et nouvelles technologies dans une méditation poétique sur la possible évolution de la triade homme-arbre-réseau. OEuvre collective et pluridisciplinaire, elle est le fruit des échanges entre le danseur Gaël Domenger, le poète Donatien Garnier, le compositeur Gyorgy Kurtag jr, le graphiste Axel Domenger, l’ingénieur Julien Conan et le créateur lumière Laurent Davaille.
    Tarifs : de 8 à 14€
    Billetterie
    www.malandainballet.com
    www.biarritz-culture.com
    Office de Tourisme de Biarritz — www.tourisme.biarritz.fr / +33 (0) 5 59 22 44 66


    Vendredi 30 mars
    Biarritz – CRR Maurice Ravel Côte Basque

    10 :00>12 :00

    Atelier animé par Gaël Domenger et Donatien Garnier autour la pièce L’Arbre intégral pour les élèves de l’INSA Toulouse.

    13 :00>15 :00
    Atelier animé par Gilles Schamber pour les élèves de l’Option Art-Danse du Lycée Malraux de Biarritz.

    19h Biarritz – CRR Maurice Ravel
    Présentation publique du travail du chorégraphe Gilles Shamber avec les élèves de la section Danse de l’Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA).
    Ouverture par les membres du LABO de Malandain Ballet Biarritz avec leur travail hors les murs autour du concept de Béa Merino, coordonné par Gaël Domenger : MIKADO (remix).
    Entrée libre sur réservation Tél. +33 (0)5 59 24 67 19

    21h Biarritz-Colisée
    Compagnie Kale
    Partager
    Créations de Gilles Baron, Olatz de Andrés, Paula Moreno
    Véritable pépinière de jeunes danseurs en voie de professionnalisation, la compagnie de danse contemporaine portugaise Kale collabore régulièrement avec des chorégraphes venus de toute l’Europe. Elle présentera à Biarritz la première d’une soirée associant les créations de Gilles Baron (Nouvelle- Aquitaine), d’Olatz de Andrès (Euskadi) et de Paula Moreno (Portugal).
    Tarifs : de 8 à 14€
    Billetterie
    www.malandainballet.com
    www.biarritz-culture.com
    Office de Tourisme de Biarritz — www.tourisme.biarritz.fr / +33 (0) 5 59 22 44 66


    Samedi 31 mars
    Biarritz – CRR Maurice Ravel Côte Basque

    10 :30>12 :30

    Atelier animé par Dantzaz konpainia pour les élèves de l’INSA Toulouse, de l’Option Art-Danse du lycée Malraux de Biarritz et des danseurs basques et contemporains du Conservatoire

    12:30>13 :30
    Déjeuner – Rencontre
    INSA Toulouse, Option Art-Danse, Compagnie Kale et Dantzaz Konpainia

    14:00>15 :00
    Classe menée par Richard Coudray, maître de Ballet du Malandain Ballet Biarritz pour les élèves de l’Option Art-Danse du Lycée Malraux de Biarritz et de l’INSA Toulouse. Pianiste : Alberto Ribera-Sagardia

    16 :00
    Répétition publique de Dantzaz Konpainia
    Entrée libre sur réservation Tél. +33 (0)5 59 24 67 19




    Regards croisés / Miradas Cruzadas / Begirada Gurutzatuak #7 : la suite chez les partenaires…

    13/04

    Errenteria – Sala Niessen Atelier par la Cie La Cavale Infos +34 943 449 634

    14-15/04 Bilbao - La Fundición Cie La Cavale Suite et SAS Infos +34 944 753 327 www.lafundicion.org
    En Mai Portugal - Festival DDD Dias da Dança Cie Kale Partager (Gilles Baron, Olatz de Andrés, Paula Moreno)
    Infos : festivalddd.com







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haydn
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MessagePosté le: Sam Mai 05, 2018 7:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet Biarritz recrute deux danseurs pour sa saison 2018-2019 :




Le Malandain Ballet Biarritz,
Centre Chorégraphique National
de Nouvelle-Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques


recrute

un danseur et une danseuse

pour la saison 2018-2019

Un très bon niveau de technique classique et contemporaine est requis.
Présélection sur dossier, une convocation sera adressée par e-mail aux candidats retenus. A l’issue de la classe, un extrait d’un des ballets de Thierry Malandain sera travaillé et présenté au chorégraphe et aux maîtres de ballet.

Merci d’envoyer CV, photos et lien(s) vidéo
audition@malandainballet.com
www.malandainballet.com



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Laurine



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MessagePosté le: Jeu Mai 31, 2018 10:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voici les résultats du 2ème Concours de jeunes chorégraphes classiques et néoclassiques organisé dans le cadre du Pôle de Coopération Chorégraphique du Grand Sud-Ouest (Ballet de l’Opéra National de Bordeaux / Malandain Ballet Biarritz) associé au CCN-Ballet de Opéra national du Rhin dont la finale s’est déroulée au Grand Théâtre de Bordeaux le 27 avril 2018.

Premiers prix, décernés par le jury
No One de Ludmila Komkova (Hessian State Ballet)
Résidence de création au Ballet de l’Opéra National de Bordeaux
Somiglianza de Mattia Russo et Antonio de Rosa (Compañía Nacional de Danza de España)
Résidence de création au Ballet de l’Opéra national du Rhin

Prix de Biarritz / Groupe Caisse des dépôts (attribué par le jury
Persona de Robert Bondara (Polish National Ballet)

Prix des professionnels
No One de Ludmila Komkova

Prix du public
Les labilités amoureuses de Julien Guérin (Ballets de Monte Carlo)


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haydn
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MessagePosté le: Mer Juin 06, 2018 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ariane Bavelier, du Figaro, revient de Biarritz où elle a assisté aux représentations de Sirènes, Estro et Rêveries romantiques. Au détour de sa chronique très enthousiaste, elle annonce pour novembre 2018 une nouvelle création de Thierry Malandain, Marie-Antoinette, sur une musique de Joseph Haydn (on présume qu'il s'agira de la Symphonie n°85, dite "La Reine", composée pour Paris et supposée avoir été l'ouvrage préféré de Madame Veto).

    Dans une compagnie, il y a des soirées d'essai et des soirées capitales. La prochaine sous ce dernier registre au ballet de Biarritz aura lieu en novembre: Thierry Malandain, chorégraphe directeur de la compagnie, créera sa Marie Antoinette, sur la musique de Haydn. Elle sera donnée avec orchestre au château de Versailles à l'orée du printemps. L'autre temps fort de la saison sera l'ouverture du festival de Danse le Temps d'aimer avec Marie Agnès Gillot. L'étoile fait son retour à la scène le 7 septembre, jour de ses 43 ans, avec une création éponyme par Carolyn Carlson qui lui confie également son Rothko. En attendant, Malandain donnait mardi et mercredi soir à Biarritz une soirée de créations, reprise en septembre au festival Cadences d'Arcachon.


Le soir de fête de Thierry Malandain au ballet de Biarritz, par Ariane Bavelier (Le Figaro)



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MessagePosté le: Jeu Juin 14, 2018 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le programme du festival "Le Temps d'aimer" 2018, qui se déroulera à Biarritz du 7 au 16 septembre, a été dévoilé. Et comme Arianne Bavelier avait déjà vendu la mèche dans Le Figaro, Marie-Agnès Gillot sera bien de la partie :





    Malgré les plus heureuses prédictions des astres, ces derniers mois auront peut-être été traversés par quelques contrariétés, par la fatigue, le stress et même le surmenage. Il est donc temps de s’offrir une évasion près de chez vous, de s’occuper de votre bien-être, de votre satisfaction pour retrouver de l’énergie et faire le plein d’optimisme. C’est ce que vous propose le Temps d’Aimer la Danse du 7 au 16 septembre. Naturellement, en pleine rentrée, cette semaine de surprises fabuleuses, aussi excitantes qu’inattendues, occasionnera quelques dépenses supplémentaires. Mais il faut le dire, plusieurs formules permettent de dépenser moins cher, puis cet investissement apportera des avantages non négligeables en termes de partage, d’épanouissement, d’émotions nouvelles et passionnantes. Car en plus d’être sensationnelle pour l’âme et le coeur, rien n’est plus idéal que la danse pour regarder la vie, le monde, l’humanité, les planètes sous un autre angle, pour affronter les défis avec un moral gagnant. Alors à très vite, vous vous féliciterez d’avoir vu juste.

    Thierry Malandain




    Vendredi 7 septembre

    21h00 Gare du Midi
    CAROLYN CARLSON et MARIE-AGNES GILLOT
    Embers to Embers (Soirée unique)
    C’est une histoire unique, une grande première, la rencontre sur scène de deux personnalités hors du commun, de deux étoiles. C’est aussi l’aboutissement d’un chemin partagé. Carolyn Carlson et Marie-Agnès Gillot, ensemble pour la première fois sur un plateau. Marie Agnès Gillot a été sacrée Étoile sur la scène de l’Opéra de Paris à la suite de la représentation de Signes de Carolyn Carlson. Jamais depuis elles ne se sont éloignées et c’est avec cette soirée exceptionnelle que Marie-Agnès Gillot a choisi de faire son premier spectacle hors l’Opéra de Paris après ses récents adieux. Réunies pour la première fois sur une scène, Carolyn Carlson et Marie-Agnès Gillot, danseuses et chorégraphes, danseront ensemble et présenteront des pièces pour certaines inédites. Embers to embers, le geste est beau et incandescent.


    Samedi 8 septembre


    12h30 Jardin Public
    Répétition publique - ASPEN SANTA FE BALLET

    14h00 Plaza Berri
    ALEXANDRE CASTRES / FRANCK CAZENAVE
    Respiro - Respire pour voir

    15h30 Esplanade du Casino
    COMPAGNIE MF
    Re-Garde

    17h00 Place Bellevue
    MATXALEN BILBAO
    Fugas

    19h00 Colisée
    CIE TRAVERSEE
    Paisaia Sumatuak / Payasages Entrouverts (Création)
    Malgré les plus heureuses prédictions des astres, ces derniers mois auront peut-être été traversés par quelques contrariétés, par la fatigue, le stress et même le surmenage. Il est donc temps de s’offrir une évasion près de chez vous, de s’occuper de votre bien-être, de votre satisfaction pour retrouver de l’énergie et faire le plein d’optimisme. C’est ce que vous propose le Temps d’Aimer la Danse du 7 au 16 septembre. Naturellement, en pleine rentrée, cette semaine de surprises fabuleuses, aussi excitantes qu’inattendues, occasionnera quelques dépenses supplémentaires. Mais il faut le dire, plusieurs formules permettent de dépenser moins cher, puis cet investissement apportera des avantages non négligeables en termes de partage, d’épanouissement, d’émotions nouvelles et passionnantes. Car en plus d’être sensationnelle pour l’âme et le coeur, rien n’est plus idéal que la danse pour regarder la vie, le monde, l’humanité, les planètes sous un autre angle, pour affronter les défis avec un moral gagnant. Alors à très vite, vous vous féliciterez d’avoir vu juste.

    21h00 Théâtre du Casino
    ASPEN SANTA FE BALLET (Etats-Unis)
    1st Flash / Silent Ghost / Huma Rojo
    Étendard de danseurs virtuoses, l’Aspen Santa Fe Ballet incarne tout à la fois l’esprit pionnier et visionnaire de l’Ouest américain et une fibre européenne affirmée dans le choix des chorégraphes invités. Avec un programme mixte, dans la veine de la jeune garde du Nederland Dans Teater pour lequel l’espagnol Alejandro Cerrudo, le catalan Cayetano Soto et le finlandais Jorma Elo – récompensé par un Benois de la danse - ont créé, la compagnie américaine incarne avec éclat l’énergie de sensibilités croisées. Un brassage qui chahute le vocabulaire classique et incarne une gestuelle musicale et sensuelle aussi bien sur un concerto, de la rumba ou de la musique électronique. L’aventure est joyeuse.


    Dimanche 9 Septembre

    11h00 Promenoir de la Grande Plage
    Gigabarre avec le Malandain Ballet Biarritz

    12h15 Esplanade du Casino
    Rencontre en herbe - ECOLE HORIZON DANSE

    15h00 Place St Eugénie
    AMAIA ELIZARAN
    Block

    17h00 Départ Place St Eugénie
    LABO de recherche chorégraphique
    Mikado

    19h00 Théâtre du Casino
    CCNR - YUVAL PICK
    Playbach / Eddies
    Un programme conçu comme une douce traversée dans l’univers chorégraphique, musical et sensible du chorégraphe Yuval Pick, à la tête du Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape. PlayBach et Eddies retracent en trio ou quatuor l’exploration des mélodies sonores et de leurs résonances gestuelles. De manière ludique et baroque dans la première pièce, autour d’une playlist de Bach composée des grands classiques du compositeur. Dans cette aire de jeu, les danseurs zappent d’un morceau à l’autre avec un ipod, créant leur propre espace sonore en temps réel tout en explorant la notion d’accueil et d’écoute de l’autre. Puis dans un quatuor fiévreux et virtuose : la danse et la musique sont ici comme des vagues qui fluent et refluent, des jets d’énergie qui strient l’espace. Yuval Pick dans une danse hallucinatoire y déploie sa dimension organique à pleine puissance. Une soirée qui rend visible avec force et humanité l’intrication des gestes et des élans sonores.

    21h00 Gare du Midi
    ARGIA DANTZA TALDEA
    Martin Zalakain
    (Spectacle présenté en basque surtitré en français)
    Le chorégraphe Juan Antonio Urbeltz a coutume d’expliquer que l’expression «pas de basque», certainement la plus emblématique dans le lexique du ballet, rend justice à la qualité et l’envergure de la danse basque. S’inspirant de la tradition théâtrale de Soule, particulièrement de la pastorale, mais également des richesses de la Renaissance italienne, du ballet inventé en France par Louis XIV ou encore des Ballets russes du XXe siècle, il fait sien l’adage Que de vieil air, naissent deux nouveaux versets. Inspiré du roman d’aventure de Pio Baroja, 80 danseurs venus des quatre coins du Pays basque font revivre les aventures rocambolesques de Martin Zalakain. L’épopée écrite par Harkaitz Cano et mise en scène par le trublion du théâtre contemporain Ander Lipus, narre les bonnes et mauvaises fortunes du héros littéraire dans un Pays basque de la fin du XIXe siècle marqué par la troisième guerre carliste et le mode de vie traditionnelle. Une grande fresque dansée, un saut de basque festif et coloré, à découvrir, à faire - pour ceux qui ignorent la danse basque – et à refaire.


    Lundi 10 septembre

    12h30 Jardin Public
    Répétition publique - Cie VILCANOTA - Bruno Pradet

    19h00 Colisée
    CIE GILSCHAMBER
    Labyrinthe
    Gilles Schamber aime la danse, donne toute sa confiance au corps dansant, à sa puissance, sa virtuosité, son humanité et à sa sensualité. Dans cette nouvelle création dont les spectateurs du Temps d’Aimer avaient pu, l’année dernière, goûter avec délice les premières esquisses, il donne à sa danse toute sa force, délaissant un quelconque propos narratif. Dans les méandres du labyrinthe, ses interprètes d’une liberté étonnante, cherchent l’accord le plus juste qui laisse éclater une danse sensible et rythmée, pétrie d’humanité. Elles magnifient l’intuition du mouvement et des corps qui s’accordent auquel le chorégraphe s’abandonne.

    21h00 Théâtre du Casino
    CIE VILCANOTA - Bruno Pradet
    People What people?
    D’une pulsion de vie à une pulsation de beat… Pièce sans machine ni décor, sans aucun accessoire, où la seule mécanique visible est celle des corps, People What People ? relie les corps d’hommes et de femmes dans un battement commun. Le beat impersonnel de l’électro se mue alors en sonorité plus tribale dans une transe qui ouvre le champ de toutes les possibilités d’un entrain collectif. On rit ensemble, on part au combat ensemble, on s’aime, on meurt ensemble. Les liens se resserrent comme des atomes en fusion qui accélèrent leur course en choeur vers la vie, dans de belles danses partageuses dont la compagnie Vilcanota a la générosité.


    Mardi 11 septembre

    12h30 Jardin Public
    Répétition publique - STEPHEN SHROPSHIRE / KORZO

    15h30 Auditorium de la Médiathèque
    Documentaire « Dominique Mercy danse Pina Bausch » de R.Obadia

    18h-20h Grand Studio
    Stage répertoire SIDI LARBI CHERKAOUI

    19h00 Colisée
    ELIRALE
    Artha (Création)
    La chorégraphe Pantxika Telleria ancre sa danse dans le regard du paysage familier. Elle s’abrite dans cette nouvelle création entre le sac et le ressac des vagues sous la digue de l’Artha et s’interroge avec ses danseurs sur le droit au départ. S’amarrer, s’échapper sont la matrice du mouvement avec lequel les cinq interprètes dessinent ce chœur du champ des possibles qu’offre la mer. Sur cette digue éprouvée depuis toujours, protégée des assauts et point de mire de l’horizon, sa danse regarde le monde et l’interpelle.

    21h00 Théâtre du Casino
    STEPHEN SHROPSHIRE - KORZO PRODUCTIONS (Pays Bas)
    We are nowhere else but here
    Epicentre fourmillant de la danse contemporaine en Europe, le Korzo Theater produit des chorégraphes fascinants, forts d’une reconnaissance internationale. Chaque année le public du Temps d’Aimer découvre avec ravissement un nouveau nom. Un geste fort à double titre en accueillant cette année Stephen Shropshire. Le chorégraphe s’inscrit dans les turbulences de son époque à laquelle sa danse tente de répondre ou du moins d’en saisir les soubresauts. Prenant à bras le corps les propos d’Edward Said pour qui la coexistence serait le plus grand défi du XXIème siècle, il exploite dans un duo les ressorts de sa matrice enterrée dans la densité de nos rencontres. Le chorégraphe engage sa danse dans les entrailles de l‘intimité afin d’y déceler la densité du nœud humain, à l’aune des turpitudes du monde des affaires, de l’urgence sociale et politique. Un engagement dans un corps à corps troublant et magnifique.


    Mercredi 12 septembre

    12h30 Jardin Public
    Répétition publique - SIDI LARBI CHERKAOUI

    15h30 Auditorium de la Médiathèque
    Documentaire « Lucinda Childs » de P. Bensard

    19h00 Colisée
    Concours (RE)CONNAISSANCE
    OONA DOHERTY (Irlande) Hope Hunt and the Ascension into Lazarus
    MARCO D’AGOSTIN (Italie) - Everything is ok
    Le plateau partagé du concours (Re)connaissance est toujours passionnant par la diversité des propositions rassemblées. Cette année les deux lauréats réunis ont néanmoins en commun leur radicalité à bouleverser les regards. Originaire d’Irlande du Nord, la jeune chorégraphe Oona Doherty, crève littéralement la scène, les pupilles et les esprits dans son interprétation de jeunes hommes dans les rues de Belfast livrés à l’ennui, l’exclusion et le chômage, avec une vibration intérieure, une aura fébrile qui relève du sublime. Avec cette gestuelle si particulière, une maîtrise du corps qui mêle mime, danse hip hop et voguing, elle défriche le territoire créatif qu’elle s’est choisi, entre chair et âme, en quête de sincérité. Quant à l’italien Marco D’Agostin, sa pièce tient d’un chambardement hyperactif qui l’entraîne dans une cavalcade échevelée où la parole fuse à toute allure avant de laisser le corps entrer en fusion avec une escouade de références et de motifs gestuels empruntés aux figures bien typées de la «société du spectacle». Deux soli de deux jeunes figures montantes qui éprouvent la danse dans le regard du spectateur, pour le meilleur, rien que le meilleur.

    21h00 Gare du Midi
    EASTMAN / SIDI LARBI CHERKAOUI (Belgique)
    Fractus V
    Le chorégraphe belge Sidi Larbi Cherkaoui sait mêler les genres avec fluidité. Dans Fractus V, il réunit autour de lui des danseurs de haute intensité venus du hip hop, du flamenco et des circassiens contemporains, dans une danse instinctive questionnant la liberté et la propagande, en écho au linguiste Noam Chomsky. Pas de discours ni de concepts, seulement les mouvements des cinq danseurs rythmés par des musiques Congolaises, Japonaises, Coréennes et Indiennes. La scène devient espace politique, mêlant différentes origines. Une façon pour le chorégraphe de rompre avec la pensée unique et d’arrimer sa danse au sens de la liberté d’expression dans de grandes accolades chorégraphiques.


    Jeudi 13 septembre

    12h30 Jardin Public
    Répétition Publique - CIE SOUS LA PEAU
    CLAUDE BRUMACHON / BENJAMIN LAMARCHE

    15h30 Auditorium de la Médiathèque
    « Le Mystère Babilée » de P. Bensard

    18h00 - 20h00 Grand Studio
    Stage flamenco avec RAFAELA CARRASCO

    19h00 Colisée
    ALESSANDRO BERNARDESCHI ET MAURO PACCAGNELLA (Belgique)
    Happy Hour
    Mauro Paccagnella et Alessandro Bernardeschi se connaissent depuis presque vingt ans. Ils sont tous les deux italiens, exilés, ont chacun la cinquantaine et sont tous les deux danseurs. Ce métier de sueur, de sang, de poussière, d’illusion, et surtout de coeur, beaucoup beaucoup de coeur. Les deux lascars signent ici un duo qui joue de leurs points de contact, de leur longue amitié et de leur histoire individuelle et collective. Ils s’attrapent, s’aident, s’observent, se lâchent, se reniflent, convoquent leur adolescence italienne, la politique, la relation à l’autre, le vieillissement. Entre gouaille italienne et accents belges, un regard sous le capot de leur existence, ils glissent insensiblement de la gaieté et l’humour à l’intensité et la mélancolie. Un spectre d’émotions accidentées, sur la passion du geste, le temps qui file et la virulence intacte du désir de danser. Un HAPPY HOUR qui file une bonne humeur.

    21h00 Théâtre du Casino
    CIE SOUS LA PEAU CLAUDE BRUMACHON- BENJAMIN LAMARCHE
    Further - L’ailleurs
    Ils sont six, ils marchent, ils courent, ils s’évadent, ils fuient un présent trop violent. Ils, ce sont les migrants, les réfugiés, les exilés, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Brumachon et Lamarche explorent par leur écriture taillée dans le muscle, le déracinement, l’engagement et l’humain. Six danseurs, le corps propulsé vers l’inconnu, sont bringuebalés par d’imprévisibles et violentes adversités. La danse est impressionnante, avec ses jetés et portés hallucinants, ses chutes brutales qui plaquent l’être au sol et cette gestuelle farouche qui se fond néanmoins dans l’unité d’un groupe. Il est question d’engagement, physique et de la représentation du vivant, de l’instinctivité, de l’inattendu, du possible sans cesse renouvelé comme de l’impossible combattu. Violemment charnels, les deux chorégraphes et leurs danseurs nous parlent du monde avec éclat et sensibilité.


    Vendredi 14 septembre

    12h30 Jardin Public
    Rencontre Publique - RAFAELA CARRASCO

    15h30 Auditorium de la Médiathèque
    « Dis-moi pourquoi tu danses… » de J.Kébadian

    21h00 Théâtre du Casino
    KABINET K (Belgique)
    Horses
    (Tout public - Dés 8 ans)
    Parler de la danse, sans se soucier de l’âge du public avec pour credo qu‘on ne forme qu’un, par la danse. La compagnie flamande en rassemblant sur un même plateau 5 jeunes enfants et 5 adultes inscrit une alliance singulière, comme celle d’un cavalier et sa monture. Dans une même ardeur et une confiance mutuelle inébranlable, cette communauté de danseurs parle de l’envie de grandir et de celle de rester enfant, du pouvoir et de la vulnérabilité, du fait de porter et d’être porté. De tâtonner avant de se livrer, de chercher à savoir qui tient les rênes, de découvrir la cadence. Toute bride dehors, avec une énergie indomptable, ils racontent notre humanité dans une chorégraphie sensible et émouvante qui ne peut à tout âge que nous ébranler.

    21h00 Gare du Midi
    RAFAELA CARRASCO (Espagne)
    Nacida Sombra
    Nacida Sombra (« Née ombre ») fait renaître sur le plateau quatre femmes remarquables du siècle d’or espagnol : Sainte Thérèse d’Avila, María de Zayas, María Calderón « La Calderona » et soeur Juana Inés de la Cruz. Artistes éprises de liberté, mystique solitaire, guerrière vigoureuse, danseuse sulfureuse et intellectuelle éblouissante, chacune d’entre elles a laissé une trace, sous forme de poèmes, de lettres, de danses ou de nouvelles. La flamboyante Rafaela Carrasco, chorégraphe et ancienne directrice du Ballet flamenco d’Andalousie, incarne ces femmes avec cette tension profonde que signe le flamenco. Entourée de musiciens et de la flamme de danseuses d’aujourd’hui, Nacida Sombra est un hommage brûlant, réveillant au XXIe siècle la lumière de notre conscience.


    Samedi 15 septembre

    10h30-11h30 Studio Kleber
    Stage Père et enfant en euskara avec Mizel Théret

    11h00-12h15 Grand Studio
    Stage Gaga avec HILLEL KOGAN

    12h30 Jardin Public
    R. DI FAZIO
    #BalanceTonFaune

    15h00 Médiathèque
    Conférence d’histoire de l’art sur « Le Mouvement » avec J.P Mercé

    15h00 Départ Hôtel du Palais - Arrivée Gare du Midi
    Déambulation avec le Malandain Ballet Biarritz
    20 ans du CCN Malandain Ballet Biarritz
    Pour célébrer les 20 ans de leur compagnie, les danseurs du Malandain Ballet Biarritz proposeront 20 miniatures comme autant de bougies disséminées dans plusieurs lieux emblématiques de Biarritz. Puis sous un ciel étoilé, tout le monde, sans restriction d’âge ou de niveau, est invité à venir à danser avec les danseurs du Ballet au cours d’un bal, et à s’initier sous la houlette d’Arnaud Mahouy, à la gestuelle de Thierry Malandain transposée sur des rythmes de standards américains des années 50, 60 et 70.

    19h00 Colisée
    TALENTS ADAMI
    BEATRICE MASSIN / PIERRE RIGAL (Création)
    Programme vivifiant, Talents Adami Danse réunit de jeunes danseurs et des chorégraphes en vue. Pour cette création présentée au Temps d’Aimer, cinq interprètes polyvalents vont se lancer dans l’aventure d’un spectacle autour du thème de la fugue. Pour Pierre Rigal, dont la danse se frotte aux influences multiples que sont le sport ou le rock, il s’agit de retourner le sens premier du terme pour créer un décalage, une distorsion entre tragique et humour. Quant à Béatrice Massin, dont le baroque revisité a fait plus d’une fois le bonheur du public du festival, elle décline les fondements de l’écriture chorégraphique de la pièce au plus proche des principes d’écriture musicale de la fugue. Ensemble, ils façonnent ce sublime grand écart chorégraphique au travers de deux créations bien distinctes : La Fugue est également affaire de dialogue.

    21h00 Théâtre du Casino
    HILLEL KOGAN (Israel)
    We love Arabs
    Hillel Kogan, assistant du célèbre Ohad Naharin, est humaniste, de gauche et pacifiste. Evidemment ! Le chorégraphe israélien a besoin d’un danseur arabe, Adi Boutrous, pour créer une pièce porteuse d’un message de coexistence et de paix. Dans ce duo dont l’ironie mordante tout en finesse brocarde les discours bienpensants sur le partage et la coexistence entre Juifs et Arabes, « Satire » dans tous les sens, brulôt contre les envolées auto-satisfaites de l’art politique, réquisitoire contre les réflexes racistes les plus larvés, We Love Arabs est également une autofiction décalée, une entreprise de conjuration traitée avec humour et subtilité. Un spectacle d’une rareté nécessaire, qui porte un regard drôle et lapidaire sur une actualité politique et sur une recherche artistique néanmoins indispensable.

    22h15 Salle des Ambassadeur
    Bal du Malandain Ballet Biarritz
    20 ans du CCN Malandain Ballet Biarritz


    Dimanche 16 septembre

    11h00 Promenoir Grande Plage
    Gigabarre avec Kader Belarbi du BALLET DU CAPITOLE

    12h15 Scène Esplanade du Casino
    CENTRE DE FORMATION DE DANSE DE BIARRITZ

    15h00 Musée historique de Biarritz
    COLLECTIF EFLIRKOA
    Suites pour espace urbain

    18h00 Monument aux morts
    PATRICE DE BENEDETTI
    Jean, solo pour un monument aux morts

    21h00 Gare du Midi
    BALLET DU CAPITOLE
    Giselle (Version de Kader Belarbi)
    Kader Belarbi ancien danseur étoile de l’Opéra national de Paris, devenu chorégraphe, dirige le Ballet du Capitole à Toulouse. A la tête d’une compagnie de 35 danseurs, il revendique son ancrage dans le patrimoine. Appétit de l’histoire, gourmandise de la grande tradition, il en savoure toutes les couches de transmission. Pas tant pour en donner une vision révolutionnaire mais pour en rafraîchir la portée auprès des nouvelles générations. Dans sa relecture de Giselle, Kader Belarbi renforce le dualisme entre monde terrestre et surnaturel : la veine populaire des danses paysannes de l’acte I en opposition aux envols sur pointes des créatures éthérées du deuxième acte. En suivant le scénario, un combustible passionnel qui ne demande qu’à s’enflammer, il livre une chorégraphie terrienne quoique féérique tout en gardant les grandes phases émotionnelles et esthétiques. Déplacer le ballet sans le déraciner, c’est le pari réussi que nous offre le Capitole qui ainsi conquiert un public jeune et encore peu averti de ce sommet du mythe romantique sans heurter ceux pour lesquels chaque pas de ce ballet distille une aura quasi sacrée.


    __________________

    Exposition

    Du 7 au 16 septembre Serres de la Milady
    Exposition Juste aux Corps
    Gilles PLANTADE, Jean-Michel CABALLE, Agathe BIGNON, Laurence DE
    VELLOU, Virginie Cétaire

    Du 4 au 27 septembre Médiathèque
    Exposition En Corps
    Polina Jourdain-Kobycheva, Luce Buchheit

    Du 7 au 16 septembre Médiathèque
    Exposition Grande Frise du Jour et de la Nuit
    Laurence de Vellou

    Du 8 au 23 septembre Crypte St Eugénie
    Exposition Entre Terre et Ciel
    Lilivandel

    Du 13 septembre au 13 octobre Médiathèque
    Installation réalité virtuelle Fugue VR
    Yohan Bourgeois, Michel Reilhac



    __________________

    Tarifs

    Gare du Midi : 40 € / Tarif découverte 12 € *
    Casino : 30 € / Tarif découverte 12 € *
    Colisée : 18 € / Tarif découverte 12 € *
    * Tarifs hors frais de réservation

    2 spectacles: 48 € soit 24 € la place
    4 spectacles : 80 € soit 20 € la place
    6 spectacles: 102 € oit 17 € la place
    10 spectacles : 150 € soit 15 € la place

    TARIFS DECOUVERTE
    12 €
    Jusqu’à 18 ans *
    Etudiants jusqu’à 26 ans *
    Demandeur d’emplois bénéficiaire du RSA *
    Intermittents du spectacle *
    Carte Biarritz 15 - 20 ans *
    Carte Permission de minuit 2018 - 2019 *
    * Sur présentation du justificatif 2018

    CARTE PERMISSION DE MINUIT
    Comme tous les ans, la carte «Permission de Minuit» sera distribuée début septembre 2018 à tous
    les enfants scolarisés à Biarritz.
    Cette carte permet à 2 adultes maximum accompagnants l’enfant de bénéficier du Tarif
    Découverte.
    Présence de l’enfant indispensable au spectacle !
    Tarif Plein : 20 €
    Tarif Réduit : 15 € *
    * Sur présentation du billet du spectacle
    Rafaela Carrasco : Nacida Sombra
    Stage Gaga : We love arabs
    Stage Sidi Larbi Cherkaoui : Fractus V





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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Juin 15, 2018 7:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Programme vraiment alléchant !


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haydn
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2018 10:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avant le festival Le Temps d'aimer, c'est la reprise de Noé qui tiendra lieu de programme estival au Ballet Biarritz :



    Les Estivales du Malandain Ballet Biarritz

    Noé à San Sebastián et Biarritz


    Après une saison artistique riche de plus de 80 représentations en France et à l'international, le Malandain Ballet Biarritz offrira 5 représentations de Noé dans le cadre de la 4ème édition des Estivales :

    Les 31 juillet et 1er août à 20h
    Au Victoria Eugenia Antzokia de Donostia/San Sebastián
    Et les 8, 9 et 10 août à 21h
    à la Gare du Midi de Biarritz

    Ce ballet, récompensé en 2017 du « Prix de la meilleure compagnie » par l’Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse, a également permis à Thierry Malandain d’être nommé aux Benois de la danse 2018 aux côtés de Deborah Colker, Alexander Ekman, Marco Goecke, Laurent Hilaire, John Neumeier et Youri Possokhov.

    "A travers le mythe du Déluge, commun à diverses traditions, la figure réjouissante de Noé incarne une sorte de rupture dans l’histoire de l’humanité. Résumant le passé et préparant l'avenir, elle symbolise la naissance d’un nouveau monde, meilleur que le précédent. Une seconde Création gommant la première altérée par le mal et la défaillance des hommes. Par conséquent, un nouvel Adam, non pas tiré de la terre, mais tiré de l’eau, qui dans la Genèse intervient d’abord comme un élément mortel avant d’être symbole de vie, puisqu’au sortir de l’Arche, à la fois matrice et berceau, Noé et les siens vont repeupler le Monde."

    Thierry Malandain



    Billetterie

    Gare du Midi - Biarritz
    Tarifs de 12€ à 36€
    www.malandainballet.com
    www.biarritz-culture.com
    Office de Tourisme de Biarritz
    Tél. 05 59 22 44 66
    www.tourisme.biarritz.fr
    Office de Tourisme de Bayonne, Anglet et Saint-Jean-de-Luz




    Ces Estivales sont également un moment de partage, de transmission et de formation destiné à la jeunesse avec l’Académie Internationale de Danse de Biarritz, organisée avec le soutien de la Ville de Biarritz, qui accueillera plus de 300 stagiaires du 5 au 10 août au Lycée hôtelier de Biarritz.

    La richesse de cette académie est de proposer des programmes adaptés aux danseurs du niveau élémentaire au niveau professionnel : cours classique, barre à terre, workshops… Il s’agit pour les plus petits d’acquérir les bases techniques, puis ensuite pour les plus grands de travailler plus spécifiquement de manière très personnalisée des variations du répertoire ou de se perfectionner en adage. Une autre spécificité de l’Académie est de proposer des ateliers. Cette année, en lien avec les spectacles proposés à la Gare du Midi, ils permettront de travailler des extraits de Noé de Thierry Malandain, avec Dominique Cordemans, responsable Sensibilisation et transmission du répertoire aux pré-professionnels et Giuseppe Chiavaro, répétiteur et ancien danseur de Thierry Malandain. Deux autres ateliers permettront de travailler sur des chorégraphies de Nacho Duato avec Eva Lopez Crevillen et de Jiri Kylian avec Urtzi Aranburu.

    Une présentation publique aura lieu le mardi 7 août à 20h30 à la Gare du Midi de Biarritz, en entrée libre. Une journée portes ouvertes sur le lieu du stage est également organisée le vendredi 10 août.




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haydn
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MessagePosté le: Sam Juil 21, 2018 9:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le "Numéro 79" du journal des abonnés du Ballet Biarritz est paru, avec un grand dossier historique consacré à Louise Virard, qui fut maître de ballet et chorégraphe à l'Opéra-Comique, et qui réalisa notamment une production restée célèbre de La Boite à joujoux de Claude Debussy. Le journal n'est malheureusement pas disponible au téléchargement direct sur le site du Ballet Biarritz.





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haydn
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MessagePosté le: Lun Juil 23, 2018 10:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Ballet Biarritz me signale qu'en fait le journal de la compagnie est accessible au téléchargement (format pdf) via la page suivante, où l'on peut aussi retrouver les anciens numéros :

http://malandainballet.com/malandain/numero



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Bernard45



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MessagePosté le: Jeu Sep 06, 2018 10:33 am    Sujet du message: Répondre en citant



Le Festival de Biarritz, Le Temps d'aimer, débute vendredi 7 septembre, avec un premier spectacle exceptionnel à la Gare du Midi, réunissant Marie-Agnès Gillot et Carolyn Carlson.


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haydn
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MessagePosté le: Ven Sep 07, 2018 8:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Et c'est Bernard45 qui nous y représentera jusqu'au 16 septembre Wink



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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 3:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Embers to Embers

Thierry Malandain, Directeur artistique du Festival « le Temps d’aimer » a certainement réussi un coup de maître avec son spectacle en ouverture, réunissant sur la scène de la Gare du Midi, Marie-Agnès Gillot et Carolyn Carlson. On sait que la première a été nommée Etoile de l’Opéra de Paris en 2004 par Brigitte Lefèbvre d’ailleurs présente hier soir dans la salle, à la suite de la représentation de « Signes », magnifique chorégraphie de la seconde. C’est dire si les deux danseuses/chorégraphes sont unies par un lien particulièrement fort.

« Embers to Embers », tel est le titre du spectacle composé de cinq pièces, trois dansées par M-A Gillot, une par C. Carlson, les deux danseuses se retrouvant sur scène ensemble dans un moment d’une grande émotion pour fêter l’anniversaire de l’ancienne Etoile précisément le 7 septembre.

« Déambulation » est une création de M-A Gillot, assurément la pièce la plus forte émotionnellement. Côté cour, un carré de lumière apparaît, on remarque la silhouette de Gillot, portant un corset. On sait que ce fut pour elle un compagnon de sa jeunesse. Côté jardin, un nouveau carré de lumière nous laisse entrevoir une autre silhouette. C’est Luc Bruyère, connu comme mannequin et né sans bras droit. Ici, il porte une prothèse. Bientôt, tous deux retirent corset et prothèse, les échangent, s’en débarrassent et entament une sorte de pas de deux où les trois bras s’enlacent, s’entremêlent, sans que l’on sache à qui ils appartiennent. On reste subjugué par ce magnifique jeu de bras où les corps semblent se confondre.

« Diva », chorégraphie de C. Carlson, date de 1999. Gillot apparaît en fond de scène, robe noire. Bientôt s’élève la voix de la Callas, interprétant « la Mamma Morta », air de l’opéra « Andrea Chenier » de Umberto Giordano. Six minutes de pur bonheur avec l’Etoile dont la danse épouse parfaitement la musique. Le travail des bras est une pure merveille.

« 7 septembre », c’est donc l’anniversaire de Marie-Agnès Gillot, sorte de cadeau que lui offre Carolyn Carlson. Sur un tapis d’une belle herbe verte, une chaise, un pot de belles roses, un sac orange. Les deux danseuses en combinaison kaki pour l’une, mauve pour l’autre, signées Agnès B., se parlent par gestes, arpentant l’espace à petits pas, dialoguant ainsi par la danse, lorsque Carlson extrait du sac, un spray dont elle arrose tout, y compris les pieds de Gillot. Peut-être veut-elle chasser les années qui passent !

« Immersion », chorégraphiée et dansée par Carolyn Carlson, date de 2010, alors que l’artiste était directrice du CCN de Roubaix. Le thème de cette pièce en est l’eau, peut-être en rapport avec la mer qui sépare son pays natal de son pays d’adoption, peut-être aussi pour marquer les différentes étapes de sa carrière passée par l’Italie, La Suède, la Finlande, pays baignés par la mer. La bande son créée par Nicolas de Zorzi permet à la danseuse de naviguer sur les flots. On la sent tantôt en équilibre sur l’eau, tantôt lui parlant à travers sa danse, le liquide lui répondant. 18 minutes de danse aquatique, dans une chorégraphie exécutée par une danseuse, dont je m’abstiendrai de rappeler l’âge, mais qui défie l’entendement, lorsque l’on sait que beaucoup à l’aube de la soixantaine raccrochent, le corps n’en pouvant plus.

« Black over red » est une chorégraphie créée par la danseuse américaine, en 2013 à Roubaix. Le sous-titre en est « a short dialogue with Rothko ». Un violoncelliste accompagne Marie-Agnès Gillot dans une splendide robe rouge. Carlson dialogue avec le peintre américain, « humaniste abstrait » le définiront certains après une jeunesse figurative. Le texte qui nous interpelle est d’une grande beauté littéraire, tout comme la bande son. Les quelques objets qui parsèment la scène rappellent le style Rothko, une longe table sous un fort éclairage notamment. La danse de Gillot est aérée, ses longs bras balaient la scène. Danse, musique, texte, tout est en harmonie. Cependant, l’émotion ne parvient pas à m’envahir, je reçois cette pièce assez froidement malgré la présence très forte de l’ancienne Etoile de l’Opéra.

Spectacle d’ouverture du Festival d’une heure dix, dans une salle archi pleine, qui applaudira chaleureusement les deux danseuses/chorégraphes, au firmament de leur art.



Marie-Agnès Gillot et Luc Bruyère dans Déambulation - Photo © Jean_Couturier



Marie-Agnès Gillot dans Diva - Photo ©Jean_Couturier



Carolyn Carlson dans Immersion - Photo ©Jean_Couturier



Marie-Agnès Gillot dans Black over red - Photo ©Jean_Couturier


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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Samedi matin, à 11 heures, a eu lieu à la médiathèque de Biarritz, le vernissage d’une exposition photos/poésie mêlant ces deux arts pour le meilleur de la danse. La photographe, c’est Polina Joudain-Kobycheva qui marque son intérêt pour la danse en exposant les corps nus, ici le danseur/chorégraphe Jacques Alberca. L’auteure des textes, c’est Luce Buchheit. Elle est membre du Laboratoire de chorégraphie sans frontières Malandain Biarritz.

Les années sont des pas
De pierre ou bien de bois
Dans un jardin aimé.
Savantes, elles nous guident
Et guident notre cœur.
Garder les yeux ouverts
Sur la beauté du monde.
C’est le plus grand voyage
C’est celui de l’artiste
Dont la vie frêle et forte
Débute chaque jour.







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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Sep 08, 2018 10:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant



l'Aspen Santa Fe ballet

L’Aspen Santa Fe Ballet est une compagnie professionnelle qui réside dans deux Etats, le Colorado et le Nouveau Mexique, de loin pas les plus riches des USA, le plus pauvre même pour le second. Deux villes que rien ne dispose pour le développement de l’art chorégraphique : Aspen forte de ses 6000 habitants et Santa Fe un peu moins de 100 000, pourtant deux places fortes de la danse contemporaine aux Etats Unis. Le Ballet, c’est un directeur et un directeur artistique. Le second, Jean-Philippe Malaty, dont la grand-mère vendait des poulets à Biarritz sur le marché, a donc grandi au Pays basque, est passé par l’école de Béjart à Bruxelles avant d’être en quelque sorte happé par les USA et de se retrouver bombardé Directeur artistique de l’Aspen Santa Fe Ballet en 1996.

Si le Ballet se compose de danseurs exclusivement de nationalité US, il a recours à de nombreux chorégraphes européens, ce qui fait dire à J-P Malaty que l’Aspen Santa Fe Ballet a une double identité : américaine par des danseurs athlétiques, notamment les jeunes femmes aux formes bien proportionnées, pas de danseuses squelettiques, et européenne par son esthétique chorégraphique.

Trois pièces nous sont proposées, trois chorégraphes, le premier finlandais, Jorma Elo, les deux autres espagnols, Alejandro Cerrudo et Cayetano Soto.

Jorma Elo, né à Helsinski, Prix Benois de la Danse en 2010, a travaillé avec de nombreux ballets, tant aux USA qu’en Europe : American Ballet Theatre, San Francisco Ballet, Ballet Royal danois, Ballet Royal des Flandres, Nederlands Dans Theater. La pièce qui nous est présentée, « 1st Flash » a d’ailleurs été créée au NDT en 2003. Six danseurs, trois garçons, trois filles, tous en tenues grises, sur un concerto pour violons et orchestre de Sibelius. La danse est rapide, athlétique, quasi robotique. On repère de nombreux emprunts à la danse classique, pirouettes, jetés. On admire la très grande précision du travail, quasi d’orfèvre.

Alejandro Cerrudo, né à Madrid, travaille le plus souvent aux USA. Après être passé dans diverses compagnies européennes dont le NDT, il devient en 2009 chorégraphe résident au Hubbard Street Dance de Chicago. Depuis, il chorégraphie pour le Pacific Northwest Ballet ainsi que pour le New York City Ballet. La pièce choisie pour cette soirée s’intitule « Silent Ghost ». Dix danseurs à parité. Ballet beaucoup plus lent que le précédent, très géométrique, on distingue quelques pointes d’humour. Tantôt les dix sont sur le plateau, laissant alors la place à des pas de deux, mimant les prémices de l’amour, du moins m’a-t-il semblé, car en danse contemporaine on n’est sûr de rien, entre couples homme/femme, et même entre deux danseuses. Il se peut même qu’on emprunte certaines positions à la gente animale. Et c’est toujours d’une formidable précision dans la danse.

Cayetano Soto est né et réside à Barcelone. Après une carrière de danseur, il chorégraphie pour des compagnies, tant européennes (NDT…) et américaines au sens géographique (Sao Paulo, Montréal, Aspen Santa Fe…), et récemment plusieurs compagnies allemandes. La pièce présentée en clôture du spectacle, « Huma Rojo », créée en 2016 à l’Aspen Sante Fe, a fait littéralement un tabac dans la salle du Casino. Huit danseurs, toujours à parité, tout de rouge vêtus, dansent sur des airs de Ray Barretto, Nat King Cole avec « Perhaps, Perhaps », Xavier Cugat, Abbe Lane, Pérez Prado. Et c’est fabuleux ! Pendant près de vingt minutes, ils entraînent la salle dans un tourbillon de couleurs flamboyantes, dans une gestuelle de la découverte du corps, du visage jusqu’au sexe. La salle fera une ovation aux danseurs, dans un tonnerre d’applaudissements.


1st Flash -photo ©Stéphane-Bellocq


Huma Rojo - Photo ©Stéphane-Bellocq




Dernière édition par Bernard45 le Dim Sep 09, 2018 5:31 pm; édité 2 fois
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