Merce Cunningham - Pina Bausch : la vie après la vie

[haydn]

Article assez long et fouillé d'Ariane Bavelier dans Le Figaro, pour une fois pas lié directement aux contingences de l'actualité, qui s'intéresse à la survie des compagnies comme celles de Pina Bausch ou de Merce Cunningham, après le décès de leur fondateur.

Le papier d'Ariane Bavelier aborde aussi la question de la préservation du répertoire au travers des systèmes de notations chorégraphiques. La problématique est bien posée, mais il est un peu dommage qu'en guise de réponse, elle s'en remette exclusivement à la solution défendue - en France - par le Ministère de la Culture : la notation dès chorégraphies, au travers de divers systèmes dont les plus connus sont ceux dits de Laban et de Benesh. C'est la voie que préconisent aussi Angelin Preljocaj (cité dans l'article), ou feu Olivier Marmin, au Centre National de la Danse.

L'importance de la transmission orale (non évoquée dans l'article), qui n'est pas forcément aussi peu fiable qu'on veut bien le dire, et le rôle actuel des enregistrements vidéos (parfois franchement nuisibles, dans la mesure où ils tendent à figer une œuvre à un instant donné, faisant fi de toute possibilité d'évolution, d'adaptation aux goûts des générations futures) ne sont malheureusement pas pris en compte.


La seconde vie des ballets cultes, par Ariane Bavelier, du Figaro.