Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

Nouvelles du Théâtre Mikhaïlovski
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 36, 37, 38 ... 42, 43, 44  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Fév 23, 2015 11:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots sur le documentaire d'Alejandro Álvarez et Ulrik Wivel sur Nacho Duato au Mikhaïlovsky (au titre peu clair, du très pompeux Nouveau Tsar, annoncé initialement, on est passé, au générique, au très banal Nacho Duato, un étranger en Russie), diffusé la nuit dernière sur Arte.



Quoi qu'on en pense in fine, ce documentaire est intéressant, même si son intérêt est davantage d'ordre psychologique et socio-culturel que proprement dansistique. Si vous détestez la personnalité de Duato, il y a de fortes chances que vous soyez conforté dans votre sentiment, et il en sera de même si vous regardez la Russie avec méfiance. Si vous adorez Duato, alors vous ne pourrez que ressentir de l'empathie envers un chorégraphe qui paraît avoir subi, de manière le plus souvent douloureuse, ses quelques années passées à la tête du Mikhailovsky et dans un pays qu'il ne semble jamais un seul instant chercher à comprendre et à explorer - ne parlons pas d'aimer.

Le documentaire se présente comme une plongée dans les états d'âme d'un chorégraphe qui se retrouve soudainement, de la manière la plus improbable qui soit, à la tête d'une compagnie de ballet classique, aussi éloignée que possible de sa culture et de son esthétique. Revenons quelques années en arrière : Duato vient d'être viré par le Ministère de la Culture espagnol de la Compañía Nacional de Danza - le film n'entre pas dans les détails ni dans les explications là-dessus -, qu'il a dirigée pendant vingt ans et dont il a forgé l'identité. Il se jure aussitôt de ne plus jamais remettre les pieds dans ce pays qui l'a rejeté. C'est alors que Vladimir Kekhman, le milliardaire russe, dit "roi de la banane", incidemment propriétaire et "sauveur" du Mikhailovsky, en quête d'une nouvelle légitimité pour son théâtre, lui propose le poste de directeur de la compagnie. Les motivations du départ ne sont pas claires (l'argent? un nouveau défi? le simple besoin de travailler et de diriger des danseurs?), mais Duato accepte.

La caméra le suit de près dans sa vie quotidienne, strictement cantonnée au théâtre et à sa chambre d'hôtel (qu'on devine être au Grand Hotel Europe, le palace situé sur la Perspective Nevsky, tout près du Théâtre Michel). Le pittoresque de Saint-Pétersbourg et de ses mille palais est résolument - délibérément - ignoré. Les seules échappées sont filmées dans des cafés, des restaurants ou des bars on ne peut plus impersonnels, qui nous renvoient à l'infinie solitude du héros, éprouvée tout au long du film. Ses pensées, dépressives ou mélancoliques, Duato les livre au travers d'appels téléphoniques à ses proches restés en Espagne ou à sa webcam, qui se glisse souvent jusque dans son lit. Au début, Duato semble nourrir quelques espoirs sur sa venue : il ne veut pas bouleverser le socle classique de la compagnie, simplement élargir son répertoire, lui instiller quelques gouttes de modernité, faire évoluer le style des danseurs. Ce travail implique qu'il fasse un retour à ses propres fondamentaux, et notamment à ses pièces les plus néo-classiques. Il lui faut trois semaines pour apprendre aux danseurs à faire une simple torsion ou à se mettre en sixième position, mais il paraît accepter le défi, sinon avec passion, du moins avec patience et intérêt. Le travail filmé en répétition, la rigueur du chorégraphe conjuguée aux efforts et à la bonne volonté des danseurs, tout cela est même assez touchant. Le tournant semble s'amorcer quand Vladimir Kekhman demande à Duato, contre toute attente, de monter pour la compagnie une nouvelle version de La Belle au bois dormant - le maître des lieux n'aime tout simplement pas la version au répertoire de la compagnie. Contraint et forcé, Duato se soumet à l'exercice, en courtisan obligé de ce nouveau riche qui l'emploie, mais l'on devine qu'il le fait sans réelle passion, que les détails des costumes l'irritent, que quelque chose est peut-être déjà mort en lui.

Duato fume beaucoup, boit encore plus (que de bouteilles de vin rouge ouvertes et de verres descendus comme on boit du soda!), toujours en solitaire, trouve un exutoire dans la peinture - reflet de ses tourments. Confronté à l'inertie et aux pesanteurs légendaires de la Russie, à une forme d'Ennui cosmique redoublé par l'hiver qui n'en finit pas ("mais le climat, ce n'est pas le pire", dit-il à un moment, de manière involontairement comique), le citoyen du monde éprouve, sans trop chercher à se remettre en question apparemment, les limites de l'ouverture à l'Autre. L'homophobie a droit à sa minute obligatoire, mais si elle est évoquée, ce n'est pas parce que Duato se sent un seul instant discriminé dans son nouveau pays, mais parce qu'aucun danseur de la compagnie ne se dit ouvertement homo. Les paroles qu'il adresse à ses amis ou à la caméra sont calmes, mais toujours amères, désabusées, angoissées, emplies d'incompréhension, grave ou rigolarde. Eh oui, la vie en Russie, ce n'est pas la vie en Espagne, on ne connaît pas son voisin, la langue est difficile, les gens ne parlent pas anglais, les danseurs ont une éducation différente, les codes sont autres - et l'humour donc! Dans ces conditions, la communication achoppe encore et encore. L'arrivée à Berlin, à la toute fin du film, représente dès lors une sorte de "retour à la civilisation" et sonne comme une libération : les danseurs viennent de tous les pays, ils parlent anglais, la ville regorge de lieux alternatifs, bref, c'est cool! D'ailleurs, Nacho a arrêté le vin et s'est mis au café. Il a aussi coupé ses longs cheveux et semble d'un coup rajeuni.

On devine que les deux réalisateurs sont des proches du chorégraphe, au service de son narcissisme, exacerbé par les interrogations existentielles. On comprend aussi que le projet de ce film, annoncé dès 2011, n'ait jamais vu le jour avant le départ de Duato pour Berlin. Le point de vue est ici exclusivement celui du chorégraphe. Les danseurs n'existent que comme un décor lointain, que tente de modeler le chorégraphe. Les répétiteurs, les maîtres de ballet, eux, sont résolument absents : lorsque Duato monte La Belle, on se rend compte qu'il ignore qui est Tatiana Legat, l'une des répétitrices les plus fameuses de la troupe. Nulle évocation non plus du fameux mercato dont la presse s'est délectée et qui a fait du Mikhailovsky un refuge de stars ces dernières années. Quant au maître des lieux, Vladimir Kekhman, il est montré sans doute un peu comme il est, comme un plouc ayant réussi, parlant un anglais approximatif, tour à tour affectueux et roublard, chaleureux et autoritaire, qui prévient Nacho qu'il ne faut surtout pas être gentil avec les Russes - des bornés qui ne comprennent rien à rien! -, et qu'il faut absolument leur rentrer dans le lard (avec geste à l'appui). On aperçoit Svetlana Zakharova et Léonide Sarafanov, filmés comme d'illustres inconnus, lors d'une répétition de La Belle, Irina Perren, présentée comme "la favorite" (qui dès lors s'inquiète de la présence de Zakharova), à qui Nacho tente d'inculquer quelques notions de "normalitude" en scène... Seule Sabina Yapparova - et c'est là une impression personnelle - semble attirer de manière un peu plus affective, presque sensuelle même, la caméra lors d'une répétition de Nunc Dimittis. Globalement, tous apparaissent comme des êtres aussi lointains qu'étranges, des objets de curiosité dépourvus de psyché, enfermés dans leur monde, un monde que le protagoniste principal regarde avec lucidité, mais aussi avec une condescendance qui prend un tour parfois déplaisant.

On assiste là, avant toutes choses, à la confrontation de deux mondes, de deux cultures, qui ne se désirent que l'espace d'un bref instant (Duato a là une remarque assez juste sur l'enthousiasme des Russes, qui s'emballent facilement, avant de retomber dans la pire rigidité), dont la rencontre ne semble in fine pas avoir eu lieu, sinon dans un douloureux sentiment d'incompréhension. Il n'empêche, le documentaire pose plus de questions qu'il ne livre de réponses quant à l'apport du chorégraphe et à l'évolution de la troupe. Le bilan artistique, des créations ou des entrées au répertoire, est tu, réduit à quelques images conventionnelles d'une première, dépourvues de tout commentaire. Tout ce qu'on apprend est que Duato méprise et n'éprouve aucun intérêt pour le vieux répertoire soviétique de la compagnie - quelle surprise! Le constat qu'il dresse sur son action à la tête du Mikhailovsky, simplement esquissé par le biais d'un journal intime, est sans nul doute bien trop partiel et partial - y compris du point de vue du chorégraphe -, et mériterait, en miroir ou en contrepoint, l'apport de nouveaux éclairages.



Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Alexis29



Inscrit le: 22 Avr 2014
Messages: 1243

MessagePosté le: Mar Fév 24, 2015 9:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Formidable texte Sophia, merci beaucoup


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chien en peluche



Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1873

MessagePosté le: Mar Fév 24, 2015 9:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

+1 Smile Très intéressant! Merci beaucoup pour votre travail, sophia.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mer Fév 25, 2015 2:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Sophia, grâce à votre texte passionnant, je n'ai pas besoin (ni envie) de voir ce documentaire. Very Happy
Juste une précision : à moins que vous l'ayez dit au sens figuré, mais le roi de la banane n'est qu'un manager (le directeur général) et non pas le propriétaire du Théâtre Mikhaïlovski, qui reste toujours un théâtre d'état appartenant à la ville de Saint-Pétersbourg. Néanmoins, selon les médias, Vladimir Kekhman a investi ses propres moyens dans les travaux de rénovation du Mikhaïlovski.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Ven Fév 27, 2015 1:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Théâtre Mikhaïlovski a publié l'affiche jusqu'au décembre 2015.

La saison 2015-2016 démarrera le 8 septembre par la première de la nouvelle rédaction du Corsaire. Pour le moment, le Théâtre n'a pas livré la moindre information à ce sujet, mais on peut supposer que ce sera signé par Mikhaïl Messerer.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Mar 30, 2015 10:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Vladimir Kekhman, directeur général du Mikhailovsky, prend (également) la direction de l'Opéra de Novossibirsk.

http://www.mikhailovsky.ru/press/news/vladimir_kekhman_vozglavil_teatr_v_novosibirske/


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chien en peluche



Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1873

MessagePosté le: Mer Avr 08, 2015 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais hésité dans quel fil je posterai ce message. La NHK a quelques chaînes de télé chez nous, dont une diffuse en particulier les émissions culturelles et pédagogiques. Là, on donne une série d'émissions pour l'apprentissage de quelques langues étrangères (pour les Japonais). Ces émissions sont en principe pour les débutants. Si on les suit sérieusement pendant un an en achetant un petit texte à tarif pas cher, on peut apprendre une conversation élémentaire et une base de grammaire. Une soirée pendant mon déplacement, j'étais oisive dans la chambre d'hôtel, puisque sans mon ordinateur, je ne pouvais pas suivre le forum Dansomanie Mr. Green J'ai jeté un coup d'oeil sur la liste d'émissions à la télé dans le journal : J'y ai trouvé un cours de russe à la chaîne de la NHK dont je viens de vous parler, et qui avait comme titre : "Allons voir un spectacle de danse à Saint-Pétersbourg".
C'était tout d'abord une émission dans le but pédagogique, donc la première partie était un sketch pour apprendre le passé où une jeune russe, Alena, allait à un service de billeterie dans la ville pour louer une place de spectacle de danse :
Alena : Que conseillez-vous comme spectacle de danse?
La vendeuse : Ce soir, il y aura Casse-Noisette au théâtre***, et puis La Belle au bois dormant au Makhaïlovsky.
Alena : J'ai déjà vu Casse-Noisette.
Alena choisit ainsi La Belle au Mikhaïlovsky (la version de N. Duato, je suppose) et loue une place dans une loge de premier étage à 3000 RBL. On regardait ensuite à la télé l'image extérieure et intérieure du théâtre datant du XIXe siècle aussi que quelques brefs extraits de La Belle, notamment celui de la valse de guirlande et la variation du prince, me semble-t-il, à l'Acte II. C'était M. Sarafanov qui interpétait le rôle du prince, enfin, on avait comme la deuxième partie de l'émission un entretien de Sarafanov d'à peu près un quart d'heure.
Il y raconte qu'il a commencé la danse à neuf ans et qu'il y avait dans sa famille un(e) ou des professionnel(le)s de la danse folklorique. L'intervieweuse (C'était la même personne que Alena dans le sketch) lui fait des éloges de sa techinique des sauts. Il répond qu'elle lui est importante et chère, qu'elle n'est pas facile, donc qu'il lui est absolument nécessaire des répétitions de tous les jours. Afin de transmettre aux spectateurs ses sentiments, sa pensée et ses émotions, il cherche à s'identifier avec le personnage qu'il danse, en plus pour cela aussi la technique est toujours primordiale. Pour maintenir son corps, il s'interdit de manger beaucoup au dîner, mais il ne fait pas spécialement la régime. Il aime le foot qu'il a rêvé de jouer. Il a besoin de se relaxer, ainsi se fait masser ou bien il aime aussi l'étuve humide à la russe. Il aimerait essayer d'autres genres de danse, notamment les claquettes (Il ne manque pas de citer le nom de Fred Astaire.).
Cette interview était tout en russe soustitré en japonais. Comme je vous l'ai dit, c'était une émission pédagogique, par conséquent, cet entretien, ne contenant pas quelque chose de nouveau, n'est pas un pour les balletomanes. Il n'en est pas moins intéressant que pour ce type d'émission le danseur principal du Mikhaïlovsky a été invité. Il paraît que l'on l'a filmée en été, à la période de la nuit blanche. L'image de la ville de Saint-Pétersbourg était très belle.
Quand j'avais été étudiante, j'avais souvent regardé cette série d'émissions pour apprendre votre langue : Je m'en souviens encore d'une belle chanson de Barbara, mais à l'époque pas de danseuse/danseur étoile de l'ONP comme invité(e). Récemment, comme je ne les regarde plus, je n'en sais rien. Or, la NHK diffusera dimanche prochain à la même chaîne la troisième version de la Fête de la danse classique de la NHK. Je pense que notre chaîne publique s'intéresse beaucoup au monde de la danse. Je prêterai donc l'attention si désormais la NHK invitera un(e) danseuse/danseur étoile pour motiver les téléspectateurs qui sont en train d'apprendre la langue française.
***Je n'ai pas retenu le nom de ce théâtre, ne le connaissant pas bien.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gabriele Steidler



Inscrit le: 11 Mar 2011
Messages: 854

MessagePosté le: Mer Mai 06, 2015 8:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Neil Shicoff has been appointed as head of the Mikhailovsky Opera from September 2015.
In 2007, Shicoff was widely expected to follow Ioan Holender as director of the Vienna State Opera. However, in a surprise decision and in defiance of the Austrian Federal Chancellor Alfred Gusenbauer's publicly stated wish, Austrian Culture Minister Claudia Schmidt appointed Dominique Meyer as director from September 2010.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
chien en peluche



Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1873

MessagePosté le: Mer Juil 01, 2015 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas oublié la promesse que je vous avais faite : Je n'ai pas encore donné mes impressions sur Le Corsaire que j'avais vu en janvier dernier. D'autre part, le Koransha, organisateur de la Tournée du Mikhaïlovsky au Japon, a déjà publié sur leur site, les détails de la prochaine Tournée de ce théâtre chez nous en janvier 2016. Je viens d'y jeter un coup d'oeil. Je ne peut pas juger si le Koransha a changé de leur stratégie pour vendre des billets. On aura un extrait de Laurencia au lieu de celui de Raymonda pour le gala du Nouvel An, puis une représentation de Laurencia et une Giselle à la place de deux Giselle. Pour le reste du programme, pas de changements. On aura quand même Vasiliev pour Laurencia, et Mlle Semyonova est prévue comme principale invitée pour Giselle et une représentation du Lac.
Voici les détails :
Le samedi 2 janvier 2016 (14:00) - Le Gala du Novel An au Tokyo Kokousaï Forum (Hall A)
Extrait de Casse-Noisette Kuligina / Yakhnyuk
Celui du Lac Soboleva / Levedev
Celui de Laurencia Vorontsova / Vasiliev
Le dimanche 3 janvier (14:00) - Le Lac au Tokyo Kokousaï Forum (Hall A) Perren / Levedev
Le mardi 5 janvier (19:00) - Laurencia au Tokyo Bounka Kaïkan Vorontsova / Vasiliev
Le mercredi 6 Janvier (19:00) - Giselle au Tokyo Bounka Kaïkan Semyonova (Principale invitée) / Levedev
Le jeudi 7 janvier (19:00) - Le Corsaire au Bounkamoura (Orchard Hall) Perren / Levedev / Ruzimatov (Conrad) Cool
Le jeudi 8 janvier (19:00) - Le Corsaire au Bounkamoura (Orchard Hall) Borchenko / Sarafanov / Ruzimatov (Conrad) Cool
Le samedi 9 janvier (15:00) - Le Lac au Tokyo Kokousaï Forum (Hall A) Semyonova / Levedev
Le dimanche 10 janvier (14:00) - Le Lac au Tokyo Kokousaï Forum (Hall A) Semyonova / Sarafanov
Dans la mesure où j'examine les programmes et les distributions prévues en ce moment, le Koransha aura suffisamment d'intérêts si le Gala du Novel An et trois Lac sont complets : Le Hall A du Tokyo Kokousaï Forum est une très grande salle qui compte plus de 5000 places(Une de mes amies m'avaient demandé des conseils il y a quelques années pour emmener sa fille à une des représentations de Casse-Noisette du Mikhaïlovsky, et je lui avais répondu qu'il ne faille pas choisir des places au fond du parterre, parce que la scène est trop loin pour que sa fille encore petite ne s'ennuie pas.). Mais enfin, ce n'est que mon avis.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Juil 26, 2015 9:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Mikhailovsky laisse tomber Le Corsaire "allégé" de Ruzimatov, monté en 2009, pour une nouvelle version, qui n'est jamais que le revival d'une ancienne, d'après Marius Petipa et Konstantin Sergueiev (l'ancienne version du Kirov, d'avant la version Vinogradov, si je ne m'abuse). C'est Mikhaïl Messerer, maître de ballet principal faisant plus ou moins office de directeur du ballet, qui est en charge de cette production.



http://www.mikhailovsky.ru/en/press/news/le_corsaire_new_life_for_an_old_masterpiece/


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Mar Sep 08, 2015 7:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un petit reportage sur la nouvelle (ancienne) version du Corsaire que remonte Mikhaïl Messerer pour le Mikhaïlovsky et dont la première a lieu ce soir avec Ekaterina Borchenko et Léonide Sarafanov. Pas de Polina Semionova en revanche, blessée jusqu'à nouvel ordre. Cette version est, moyennant quelques remaniements, celle de Konstantin Sergueïev, dansée par le Kirov dans les années soixante-dix (qu'on trouve d'ailleurs sur YT). Quelques photos sont publiées sur le site Fontanka.ru.


Photo : Stas Levshin / Fontanka.ru


Photo : Stas Levshin / Fontanka.ru


Photo : Stas Levshin / Fontanka.ru


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Katharine Kanter



Inscrit le: 19 Jan 2004
Messages: 1412
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mar Sep 08, 2015 9:53 am    Sujet du message: Where were the physiotherapists when we needed them? Répondre en citant

Dancer in foreground - nightmare vision of hyper-lordosis at L2/L3 and projecting ribcage. Unusual to see such a severe case. She needs medical atttention, as does the girl on the far right ...

However, since people only look at the legs and feet nowadays ...


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Lun Sep 14, 2015 2:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:

Dans le cadre du Gala Russe
Les 12 et 13 septembre 2015 – Grimaldi Forum





J’espère que ce gala a été bien réussi, car il a valu un licenciement à Irina Perren et Marat Chemiounov, deux étoiles du Mikhaïlovski qui figurent sur le poster.
Le scandale a éclaté samedi dernier lorsque le théâtre a annoncé : "suite au départ non sanctionné d’Irina Perren, sa participation à la représentation du 12 septembre est annulée" (elle devait danser Médora aux côtés d’Ivan Vassiliev). Et déjà le lendemain, Irina Perren et Marat Chemiounov ont disparu du site du théâtre. Leurs noms ont été supprimés même sur les pages des spectacles anciens (sauf les trois spectacles qui ont ouvert la saison dernière).

Suite aux désistements de Polina Semionova et Shoko Nakamura, les distributions féminines de la première série du Corsaire au Mikhaïlovski ont été chamboulées et Irina Perren, qui, initialement, n’a été prévue que pour la deuxième série, fin septembre, a été distribuée, aux côtés d’Ivan Vassiliev, dans les spectacles des 9, 11 et 12 septembre. Soit dit en passant, ces distributions n’ont été publiées officiellement que le 8 septembre. Comme suit de l’affiche du Gala russe à Monaco, la participation d’Irina Perren et Marat Chemiounov a été prévue depuis longtemps (depuis 5 mois au moins, vu qu’Olessia Novikova, qui est actuellement en congé maternité, y figure encore). Apparemment, le consensus entre la direction et la ballerine n’a pas été atteint. Et, maintenant, pendant que les amateurs de Nacho Duato se posent des questions qui va danser ses ballets au Mikhaïlovski (le couple Perren/Chemiounov a été magnifique dans White Darkness), je m’inquiète au sujet des Flammes de Paris. A chaque représentation des Flammes que j’ai vue (et j’ai dû en voir au moins six) c’était toujours Marat Chemiounov qui assistait l’Allégorie de la Liberté dans le divertissement du troisième acte. Qui serait capable de le remplacer ?

Par contre, j'ignore si Leonid Sarafanov et Sabina Yapparova ont participé au gala (Sarafanov dansait Conrad samedi après-midi au Mikhaïlovski), mais leurs photos sont toujours sur le site du Théâtre.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Alexis29



Inscrit le: 22 Avr 2014
Messages: 1243

MessagePosté le: Lun Sep 14, 2015 8:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas sûr de comprendre la raison du licenciement. Pouvez-vous m'éclairer ?


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Lun Sep 14, 2015 9:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

D'après ce que dit ElenaK, la raison officielle est la participation (initialement autorisée) d'Irina Perren et Marat Chemiounov au gala de Monte-Carlo samedi 12 septembre, alors que la direction du Mikhaïlovsky leur avait, à la dernière minute, demandé de rester à Saint-Pétersbourg pour remplacer Polina Semionova et/ou Shoko Nakamura (le danseur masculin n'est pas précisé), défaillantes, dans Le Corsaire le même jour.

Un coup à la Patrick Dupond, en somme...



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 36, 37, 38 ... 42, 43, 44  Suivante
Page 37 sur 44

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com