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Spectacle Jeunes Danseurs, 26-28 mars 2009
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Jonquille



Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1786

MessagePosté le: Dim Fév 01, 2009 10:13 pm    Sujet du message: Spectacle Jeunes Danseurs, 26-28 mars 2009 Répondre en citant

Des infos sur les danseurs programmés ? Les distributions seront-elles différentes selon les représentations ?


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dusuau



Inscrit le: 30 Mar 2007
Messages: 325
Localisation: Paris

MessagePosté le: Dim Fév 01, 2009 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

a priori le programme est unique pour toutes les représentations.

Pas de 3 des Odalisques du Corsaire
V. Colasante, J. Visocchi et M. Barbeau

Pas de 2 du Papillon
chorégraphie: Pierre Lacotte d’après Marie Taglioni
M. Ganio et A. Madin

Pas de 2 du Lac des Cygnes
H. Bourdon et Y. Demol ou L.A. Boucaud et Y. Chailloux

Extraits de la Petite Danseuse de Degas
A. Philbert, L. Pagliero et G. Dominiak

Tchaïkovsky Pas de deux
C. Giezendanner et M. Moreau

Donizetti pas de deux
Chorégraphie: Manuel Legris
E. Guérineau et F. Révillion

Sylvia, premier pas de deux
Chorégraphie: John Neumeier
A. Albisson et Y. Bittencourt

Figure Libre
Chorégraphie: Béatrice Martel
F. Gorse et A. Gasse

Aunis
D. Stokes, A. Ibot et M. Lafon



_________________
"Quand un cachalot vient de tribord, il est prioritaire. Quand il vient de bâbord aussi. "
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Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 64

MessagePosté le: Mer Fév 25, 2009 8:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Aunis
D. Stokes, A. Ibot et M. Lafon


En cherchant Aunis sur Y..., voilà ce que j'ai trouvé:
http://www.youtube.com/watch?v=zq50ihi5BKg.

S'agit-il du bon morceau ?


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doudou



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Messages: 1127
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Jeu Fév 26, 2009 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui.


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Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 64

MessagePosté le: Jeu Fév 26, 2009 8:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Jeu Mar 26, 2009 8:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dans Le Figaroscope (25 mars 2009), l'annonce d'Ariane Bavelier:

Citation:
DANSE. C'est la revanche des danseurs du dernier rang. Les voici pour trois soirs propulsés dans des rôles d'étoiles. Révélations possibles : Marc Moreau et Charline Giezendanner dans Tchaïkovski pas de deux, Alister Madin et Marine Ganio (sœur de Matthieu et fille de Khalfouni et Ganio) dans Le Papillon et Amandine Albisson et Yannick Bittencourt dans Sylvia.

Faut-il y aller ? Pareille occasion de faire des découvertes ne se rate pas ! D'autant que l'on verra aussi la première chorégraphie de Manuel Legris, étoile phare qui prend la direction du Ballet de Vienne.

Source: http://www.lefigaro.fr/scope/articles-musiques/2009/03/25/08007-20090325ARTFIG00014-jeunes-danseurs-.php


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 12:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pris par le temps, je reviendrai ultérieurement sur cette soirée, dominée par la superbe prestation d'Eléonore Guérineau dans Donizetti pas de deux, une chorégraphie de Manuel Legris. De la graine d'étoile.

Parmi les autres beaux moments, Le Papillon, remonté par Pierre Lacotte d'après Marie Taglioni, dont le pas de deux fut fort bien dansé par Marine Ganio et Allister Madin. Ce programme judicieusement choisi nous aura permis de revoir une charmante chorégraphie, qui mériterait de retrouver sa place dans son intégralité au répertoire de l'Opéra de Paris.

Amandine Albisson et plus encore Yannick Bittencourt ont eux aussi fait bonne impression dans Sylvia (version Neumeier), qui leur convenait très bien sur le plan du style.

Enfin, le spectacle se concluait par Aunis, une chorégraphie d'allure pastorale et tendre, en forme de discret hommage à Brigitte Lefèvre, puisqu'elle fut créée en 1979 au Théâtre du Silence, à La Rochelle, qu'elle co-dirigeait alors avec Jacques Garnier.

La salle était très chaleureuse ce soir, et une foultitude d'élèves de l'Ecole de danse de l'Opéra - et d'autres établissements d'enseignement - étaient venus soutenir les jeunes solistes qui se produisaient sur scène. A l'applaudimètre, ce sont les partisans de Charline Giezendanner et Marc Moreau qui ont vaincu haut la main ; les interprètes de Tchaïkovski - Pas de deux ont eu droit aux ovations les plus nourries.


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Celi



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Messages: 84
Localisation: Paris 11

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 8:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dans Aunis, quelqu'un pourrait-il me dire quel était le nom du danseur aux cheveux roux/blonds svp ? Je l'ai trouvé éclatant !


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 9:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Daniel Stokes ou bien Mickaël Lafon... Question Personnellement, je pencherais plutôt pour Daniel Stokes qui se trouvait le plus souvent au centre du trio.


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Vanille



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Messages: 101

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une bien belle soirée hier au Palais Garnier!
Il s'agissait d'un challenge pour ces jeunes danseurs dont les variations propsées étaient extrêmement difficiles: un florilège de difficultés techniques pour des danseurs encore extrêmement jeune, nouvellement professionalisés, et dont il devait s'agir, pour la plupart, de la première apparition en solo sur la scène du Palais Garnier.

D'ailleurs, je ne sais pas si certains d'entre vous le savent, mais je me demande qui choisit les danseurs distribués dans le programme Jeunes Danseurs, et les variations qu'ils présentent? Un libre choix leur est-il laissé?
J'ai bien peur que non, et je voudrais faire une petite mention spéciale pour la jeune Héloise Bourdon, 18 ans seulement, qui avait hérité du pas de 2 si difficile du Cygne Blanc (acte 2 du Lac), un monument de la danse-Vraiment bravo à elle et à son partenaire pour avoir relevé ce challenge!

On ressentait chez la plupart des jeunes danseurs un réel bonheur d'être en scène hier soir, et le sourire éclatant et la fraîcheur de Mlle Giezendanner dans le Tchaikovski Pas de Deux furent un vrai rayon de soleil.
Personnellement, j'ai aussi eu un coup de coeur pour la jeune fille qui exécutait la deuxième variation du pas de trois du Corsaire: légèreté et petite batterie brillante, pour Eleonore Guérineau et son partenaire dans Donizetti Pas de Deux, et pour les trois danseurs présentant un extrait de La Petite Danseuse de Degas.
Mais une fois encore, aucun des jeunes danseurs n'a démérité hier soir, bravo à eux, et nous n'avons qu'une hâte, les revoir très bientôt dans des rôles d'envergure.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Spectacle Jeunes Danseurs
26 mars 2009

Les soirées Jeunes Danseurs sont désormais une tradition bien installée à l’Opéra de Paris, bien qu’elles restent rares, n’étant programmées en théorie que tous les deux ou trois ans pour un nombre limité de représentations. Cette rareté contribue du reste à l’intérêt et à l’enthousiasme qu’elles suscitent, car au fond, ce ne sont pas tant les "jeunes" - au sens de l'état civil - danseurs que l’on y cherche que les possibles solistes de demain, dans leur confrontation présente avec des pièces du répertoire, habituellement réservées à des interprètes confirmés. Un spectacle, un vrai, faut-il le rappeler, vaudra toujours mieux qu’un concours pour mettre des artistes à l’épreuve… De fait, on ne peut que louer l’initiative de ces soirées où "les danseurs du dernier rang" (qu'ils ne sont pas toujours !), comme les appelle Ariane Bavelier, se voient confier de petits rôles et où ceux-ci se retrouvent véritablement appréciés en connaissance de cause. La possibilité de telles prestations devrait toutefois s’offrir plus souvent aux danseurs "non gradés" – d’autant que ce type de spectacle ne réclame pas de gros moyens -, en alternance avec le travail régulier et formateur mené au sein du corps de ballet. La maturité des étoiles ne s'est jamais forgée en un jour.

Cette année, plus que d'autres peut-être, le spectacle méritait pleinement son appellation. A côté de Ludmila Pagliero et Charline Giezendanner, solistes déjà relativement expérimentées, la plupart des danseurs distribués étaient en effet des recrues récentes du corps de ballet, très peu connues du grand public.

Le programme présentait un ensemble de pièces à dominante classique, parfois inédites, et dans l’ensemble intéressantes, même si l’agencement général n’était pas forcément des plus judicieux, avec notamment deux pièces contemporaines, d’essence moins spectaculaire, pour clôturer la soirée. Si l’extrait de La Petite Danseuse de Degas (censé être "le meilleur" de l'ouvrage ?) aura été vécu comme le pensum chorégraphique de la soirée – il en faut toujours un ! -, on se sera en tout cas réjoui du retour du Pas de deux du Papillon au sein de ces soirées Jeunes Danseurs et de la quasi-entrée au répertoire du Pas de trois des Odalisques tiré du Corsaire de Petipa. Concernant les différents interprètes, si aucun danseur n’a démérité, les prestations, comme on peut s’en douter, n’ont pas toutes atteint les mêmes sommets en termes de qualité de spectacle. De ce point de vue, la deuxième partie, au-delà des choix chorégraphiques que l’on sera libre d’apprécier ou non, est tout de même apparue plus homogène et équilibrée, avec des danseurs probablement d’une plus grande maturité scénique, à la personnalité déjà affirmée pour certains.

Le spectacle débutait par le Pas de trois des Odalisques, remonté par Jean-Guillaume Bart, qui a chorégraphié en 2007 sa propre version du Corsaire en Russie pour la troupe de Ekaterinenbourg. Un choix de programmation d'autant plus passionnant que le ballet, représenté la saison dernière par le Bolchoï sur la scène du Palais Garnier, n'est pas - n'est plus depuis fort longtemps - au répertoire de l'Opéra de Paris. Formé de Marion Barbeau, Valentine Colasante et Jennifer Visocchi, toutes trois revêtues des costumes du Pas de quatre de La Bayadère, le trio se montre très harmonieux et équilibré et les différentes variations sont exécutées avec précision et élégance, même s’il faut bien avouer qu’au-delà de la fraîcheur offerte par l’ensemble, la jeunesse des interprètes reste palpable. Grand moment ensuite – l’un des deux meilleurs de la soirée - que le Pas de deux du mythique Papillon. Chorégraphié à l’origine par Marie Taglioni pour Emma Livry, en qui la grande ballerine avait reconnu l’interprète digne de lui succéder, et disparu du répertoire de l’Opéra à la suite de la mort accidentelle - et tragique - de celle-ci, le Pas de deux mettant aux prises le Prince Djalma et Fenella – autrement dit, le Papillon - a été remonté en 1976 par Pierre Lacotte, à l’occasion de ses adieux à la scène, pour Dominique Khalfouni et lui-même. Il a par la suite été créé au Kirov pour Irina Kolpakova - autre ballerine mythique dont il existe plusieurs témoignages vidéographiques dans ce même pas – et est plus récemment devenu à Paris un "classique" des soirées Jeunes Danseurs du début des années 90 (il fut jadis interprété dans le même contexte par Emmanuel Thibault qui participait du reste aux répétitions aux côtés de Pierre Lacotte). Confrontés à cet héritage impressionnant, Marine Ganio et Allister Madin sont parvenus à offrir une prestation enthousiasmante, marquée par une belle entente scénique, et dont on aura admiré, au-delà de la seule maîtrise technique, les qualités de style mises en œuvre : danse expressive et généreuse chez Allister Madin, qui scelle l’alliance de la noblesse et du caractère, et légèreté aérienne chez Marine Ganio, inattendue dans un tel rôle, de surcroît si symbolique pour elle. On sera en revanche moins prolixe sur les pièces suivantes de ce premier "acte", auxquelles, pour une raison ou pour une autre, notre regard de spectatrice se sera moins attaché. Le Lac des cygnes, et plus particulièrement l’Adage, reste à nos yeux la fausse bonne idée – le cadeau empoisonné ? - de tous les galas, a fortiori confié à d’aussi jeunes danseurs, dépourvus de toute expérience, malgré des qualités techniques bien visibles. Moins qu’ailleurs, on ne peut faire comme si… Quant à La Petite Danseuse de Degas, agrémentée de son décor, histoire de promouvoir le spectacle un an à l’avance, on sera contraint de reconnaître que, quelles que soient les talents de ses interprètes, la chorégraphie, d’un vague néo-classicisme, souvent aux limites du grotesque, ne passe décidément pas. Aubane Philbert est pourtant d’une grande poésie et c’est elle qui attire ici tous les regards… Tchaïkovsky Pas de deux, morceau de bravoure par excellence, devait sans nulle doute être conçu pour conclure en beauté la première partie. Pourtant, malgré les applaudissements nourris, on avouera n’avoir pas été pleinement convaincue par les deux interprètes, Charline Giezendanner et Marc Moreau, qui, sans provoquer pour autant le déplaisir, paraissaient peu en phase l’un avec l’autre et pas toujours très à l’aise avec le style balanchinien, même si l'énergie déployée par Marc Moreau a permis d'assurer le spectacle.

En ouverture de la deuxième partie, et en forme d’apothéose anticipée de la soirée, Donizetti Pas de deux, chorégraphié à l’origine par Manuel Legris pour Dorothée Gilbert et Mathieu Ganio à l’occasion d’un gala au Japon en 2007 et repris ici par Eléonore Guérineau et Fabien Révillion en petits prodiges du saut et de la pirouette. Si la chorégraphie de M. Legris ne cherche manifestement en rien à innover, accumulant les pas d’école virtuoses, sans travail particulier sur la matière musicale, et jouant sur l’effet de surprise, un peu à la manière des chorégraphies de José Martinez (en moins fin et réussi), elle est toutefois très plaisante à regarder et a surtout le mérite de mettre particulièrement en valeur les prouesses des danseurs, malgré des costumes... mmm… disons... très discutables… Ce qui reste et restera ici, ce sont justement les interprètes, tous deux excellents, même si Eléonore Guérineau domine incontestablement le duo. Ce qui frappe, au-delà de sa virtuosité, exceptionnelle sur à peu près tous les plans il faut bien le dire, c’est d’abord le rayonnement intense qui se dégage de sa personnalité, perceptible dans la seule présentation scénique, et le raffinement stylistique extrême de sa danse - son caractère savant en même temps que généreux et ouvert. Un contrôle du corps dans ses moindres inflexions – fascinant - qui ne contredit pourtant pas l'effet spectaculaire, qui l'humanise même. Bref, la seule interprète de la soirée dont on se dit avec certitude qu’elle est déjà bien plus qu’une soliste ordinaire. Après un tel feu d'artifice, jubilatoire, les arbres de carton-pâte de Yannis Kokkos n’en apparaissent que plus incongrus et la chorégraphie de Neumeier difficile à intégrer … ce qui n’enlève rien du reste à la très bonne prestation d’Amandine Albisson et Yannick Bittencourt, respectivement Sylvia et Aminta. Amandine Albisson révèle dans ce cadre une fragilité très appréciable, venant s’exprimer en contrepoint d'une puissance naturelle qui sied au rôle d'une divinité, tandis que Yannick Bittencourt refuse de céder au syndrome de "l’évaporation" - être un "jeune danseur au physique romantique", ça se soigne aussi ! - en imprimant une force humaine remarquable à cette scène de rencontre amoureuse qu’il domine avec un vrai sens des nuances. Si Figure libre de Béatrice Martel ne paraît guère apte à susciter les commentaires passionnés – qu’exprime-t-elle donc par rapport à l'âpre musique de Webern ? -, l'ouvrage est toutefois bien servi par Fanny Gorse et Alexandre Gasse, qui évoluent durant une dizaine de minutes sur une scène plongée dans une quasi-obscurité, habitée de quelques cubes épars et d'un arbre déchiqueté : une scénographie comme échappée des années 90 dont on ne perçoit guère la fonction autre que décorative et une chorégraphie cherchant avant tout à magnifier les lignes tracées dans l'espace par la géométrie des corps en mouvement. Une accumulation de clichés sans doute... Et au fond, rien à aimer ou à détester vraiment... Au son des accordéons poitevins, Aunis enfin, franc du collier, mené par un trio enthousiaste formé d’Axel Ibot, Daniel Stokes et Mickaël Lafon, nous ramène sans pompe à la vie et apporte une conclusion insolite mais agréable - bien qu'un peu monocorde -, par sa tonalité bucolique réactualisée et urbanisée, à cette soirée... rare...




Dernière édition par sophia le Ven Mar 27, 2009 7:57 pm; édité 1 fois
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Vanille



Inscrit le: 12 Sep 2008
Messages: 101

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 7:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je trouve aussi que réunir les chorégraphies classiques d'un côté (avant entracte) et les chorégraphies plus contemporaines de l'autre (après entracte), n'est pas forcément une idée judicieuse... Intercaler les différentes pièces, de style différent, aurait rendu cette soirée peut-être encore plus intéressante?

Comme Haydn l'a souligné, le public comportait bon nombre de jeunes et d'apprentis danseurs hier, qui ne cachait pas son enthousiasme. Cela fait du bien, je trouve, car je trouve souvent le public de l'Opéra beaucoup trop sage... Very Happy

Sinon, des caméramen étaient à l'oeuvre avant la représentation, filmant et interrogeant les spectateurs - au pied du grand escalier, près des stands de programmes, dans la salle, dans l'amphithéâtre... Je ne sais pas pour quelle chaîne ils travaillaient, peut-être aurons nous droit à un petit reportage d'ici peu sur une chaîne ou une autre ou à une vidéo sur le site de l'Opéra?

Pour en revenir à la représentation proprement dite, de nombreux danseurs de la Maison étaient présents, venus admirer les performances de leurs élèves/collègues anciens ou présents: Elisabeth Platel, Francesca Zumbo, Wilfried Romoli, Stéphane Phavorin... Smile


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julien



Inscrit le: 08 Déc 2007
Messages: 65

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2009 9:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En dehors de tout ce que vous avez cité, j'ai trouvé que cette soirée montrait à quel point la danse était un art difficile. On a l'habitude de voir des rôles de solistes interprétés par des danseurs expérimentés et brillants techniquement. Voir la génération montante de la danse permet d'apprécier le chemin parcouru par les uns, le talent naissant pour les autres. A titre personnel, c'est la meilleure soirée depuis le début de la saison Smile


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Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 64

MessagePosté le: Sam Mar 28, 2009 11:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une question aux érudits du forum concernant le Pas de Trois des Odalisques.
Sophia parle de quasi-entrée au répertoire et le programme indique, sans plus de précisions, que ce pas de trois "fut créé en 1863 par Petipa" alors que Le Corsaire disparut en France à la fin de années 1860.
Cela signifie-t-il que Le Corsaire n'a jamais été donné à Paris avec le pas de trois ou qu'aucune version du pas de trois seul n'était encore au répertoire de l'ONP ou, enfin, que c'est la version de J-G Bart qui entre au répertoire ?

Cet après-midi, la distribution était différente de celle de la première et on pouvait vraiment parler de toutes jeunes danseuses puisque S-C Saint-Martin, J. Hilaire et L. Baulac étaient encore élèves à l'école de danse l'année dernière. Elles n'ont pas démérité, avec une mention spéciale à S-C Saint-Martin, très délicate dans le travail du haut du corps ( notamment dans la position ou l'inclinaison du visage) : un style qui m'a paru le plus se rapprocher de ce que l'on voit sur le DVD du Kirov.
J'espère trouver le temps de revenir sur le reste de cette matinée vraiment intéressante.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Mar 29, 2009 9:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai écrit "quasi-entrée au répertoire" dans le doute! Embarassed (Jean-Guillaume Bart n'a fait que remonter pour ce spectacle une chorégraphie déjà existante, même s'il est possible qu'il y ait de petites adaptations ici ou là).
Le Pas de trois des Odalisques est, sur le plan chorégraphique, du pur Petipa (sur la musique de Pugni) et il s'agit évidemment d'un ajout russe, postérieur au Corsaire parisien (Mazilier, 1856). Mais je ne sais pas s'il a jamais été dansé à l'Opéra de Paris, à l'occasion d'un gala ou d'une circonstance équivalente... Le fameux Pas de deux avec Ali ou le Pas d'Esclave, tirés du même ballet, l'ont en tout cas été jadis.


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