Roberto Bolle dans le magazine italien Panorama

[wagneriano]

Il y a une intervieuw de la journaliste Stella Pende à Roberto Bolle sur le n. 6 de Panorama, daté 9 février 2006.

[haydn]

Grazie mille Wagneriano. Pouvez-vous nous dire brièvement ce dont il est question dans cet article, qui n'est pas (encore?) accessible en ligne sur le site du magazine italien?

[wagneriano]

Je vous en prie!

Je vous préviens que madame Pende est surtout une journaliste de costume et société, et que monsieur Bolle est un homme très poli et très bien élévé, et surtout très réservé (comme la plupart des Piemontais).

Monsieur Bolle parle surtout de sa famille, de ses études à Milan et de son rencontre avec Rudolf Noureiev et la Reine Elizabeth II.

Il a commencé à aimer la danse tout petit. Mais auparavant, il a du prendre des cours de natation, car ses parents n'étaient pas trop enthousiastes d'avoir un fils danseur (il n'est pas issu d'une famille d'artistes, son père étant un ex-maçon devenu ensuite petit entrepreneur).

Après ses premiers cours de danse à Vercelli, il a finalement quitté sa ville de province (Casale Monferrato, près de Alessandria) pour Milan. Il donc est entré à l'Ecole de danse de la Scala, où il a pris son bac aussi. Il a beaucoup souffert de se trouver tout seul dans cette ville très grande et un peu grise. La séparation de ses parents et de son frère jumeau adoré a été très pénible aussi.

Il a rencontré Noureiev à l'age de 15 ans. Il en est resté si ému, qu'il n'a gardé presque aucun souvenir de ce rencontre.

Après avoir parlé de ce rencontre, madame Pende a posé à Bolle une question que j'ai trouvée très déplacée (en fait, cette dame n'a pas trop d'élegance, autrefois on l'a meme entendue blasphémer à la télé...). Cet attentat à sa vie privée a mis monsieur Bolle dans l'embarras, et madame Pende est semblée y prendre du plaisir...

[Jonquille]

J'ai trouvé ce magazine italien qui est en fait daté du 9 février. C'est vrai que la journaliste est d'une curiosité plutôt malsaine...
On interroge Roberto Bolle d'une part parce qu'il va danser pour l'ouverture des J.O. ce soir et d'autre part parce qu'il est l'interprète du Jeune homme et la mort de Roland Petit au Teatro degli Arcimboldi de Milan en mars prochain. Mais malheureusement nous ne saurons rien de son travail avec le chorégraphe ni ce qu'il a pensé du rôle. Une chose compte avant tout pour Roberto : ne pas succomber à la tentation de fuir la scène...
On apprend sinon que Noureev voulait qu'il danse le rôle de Tatzio (dans Mort à Venise, je suppose ??), ce qu'il n'a pas pu faire car il était trop jeune (15 ans), donc la Scala l'en a empêché.
Sinon nous savons à présent que la danse est une énorme souffrance, que Roberto Bolle n'a pas de temps d'avoir une vie amoureuse (peccato !) et que Diana, la Princesse de Galles, était une vraie princesse comme on en trouve dans les ballets. Grazie mille !
J'exagère car à la fin de l'article on peut entrevoir une petite critique du danseur Etoile envers la Grande Maison : la Scala est une "île heureuse" où le corps de ballet est bien respecté mais où les conditions de travail sont déplorables. Ainsi les danseurs ne disposent pas de masseurs...

[tuano]

Roberto Bolle est en couverture de "Officiel Hommes".

[maraxan]

il est plus qu'en couverture, il y a une très longue interview agrémentée de nombreuses photos très... euh... esthétiques...