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Livres sur la danse : nouvelles parutions
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sophia



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MessagePosté le: Ven Aoû 03, 2018 1:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans la foulée des souvenirs de Ghislaine Thesmar, j'ai lu l'autobiographie de Natalia Makarova, publiée en traduction française chez Gremese il y a quelques mois sous le titre La danse, ma vie. Précisons que ce texte n'est pas un inédit, sinon en français (1ère publication en anglais chez Alfred A. Knopf en 1979), et que c'est Guennadi Chmakov qui a rédigé, en collaboration étroite avec Makarova, cette autobiographie, nourrie durant trois ans "d'une bonne centaine d'entretiens ou de simples conversations" avec la ballerine. Le livre n'évoque par ailleurs qu'une partie de sa carrière et s'achève au moment de la naissance de son fils Andreï, en 1978, alors que la danseuse est âgée de 37 ans. Le texte en l'état, complété par une postface, très intéressante du reste, de l'historienne de la danse Natalia Zozoulina, pose les jalons d'une suite éventuelle, que l'on ne peut qu'espérer à l'heure actuelle.

S'il ne faut sans doute voir dans cette concomitance de publication que le fruit du hasard, il s'avère intéressant de confronter les cheminements de ces deux divas de la danse, à peu près contemporaines, dont on relève certes les différences (a fortiori dans un monde qui est encore celui de la guerre froide), mais aussi les rencontres communes (Balanchine, Noureev). Au-delà des tempéraments, que nous nous garderons de juger, il faut quand même dire d'emblée que la manière dont s'est construite l'autobiographie de Makarova (des entretiens menés durant plusieurs années avec un interlocuteur "éclairé" et ami bienveillant, une réécriture patiente, ainsi qu'une relecture attentive de la part de Robert Gottlieb, grand éditeur et lui-même spécialiste de ballet) fait paraître bien pâle et superficielle celle de Ghislaine Thesmar, initiée et expédiée à la va-vite - du moins est-ce la regrettable impression qu'elle laisse.

Ce qui frappe en effet dans l'autobiographie de Makarova, c'est justement son absence - sa quasi-absence - de dimension anecdotique. Les amateurs de potins sur "les coulisses de la danse" - histoires cruelles ou croustillantes qui font souvent le lit de ce genre de littérature - en seront sans doute un peu pour leurs frais. Alors oui, on en apprend forcément "quelques-unes" au passage, mais cela ne semble jamais insignifiant, salonnard ou de pur remplissage. On relèvera ainsi que les danseuses du Royal Ballet (compagnie qui semblait avoir ses préférences lorsqu'elle quitte l'Union Soviétique), à l'instar de celles de l'Opéra de Paris (sauf Jacqueline Rayet, précise Makarova), ont pétitionné en chœur contre son engagement en tant qu'étoile dans leurs compagnies respectives au moment de sa défection et que c'est l'ABT qui l'a alors invitée. Autre anecdote intéressante : sa rencontre avec Maria Callas à l'occasion de la mise en scène (ratée) des Vêpres siciliennes par cette dernière au Teatro Regio de Turin (Makarova en dansait le ballet). Makarova se pique alors de lui apprendre la pantomime de Bathilde dans Giselle et voilà ce qu'elle nous en dit : "Elle reproduisit ce mouvement avec la grâce et l'aisance d'une reine et me laissa stupéfaite. Le mouvement de sa tête, de son cou et l'expression de ses yeux : tout lui venait spontanément et avec justesse."

De même, Makarova ne s'attarde guère sur sa vie privée. Elle ne tait pas les difficultés d'adaptation à la manière de travailler occidentale, sans pour autant s'étendre ou s’apitoyer : on comprend que la ballerine, où qu'elle soit, est assez éloignée des contingences matérielles! Son mariage avec Edward Karkar, dont on ne sait ni où ni comment elle l'a rencontré, fait l'objet de quelques lignes (et d'une belle photo où l'on voit Barychnikov lui tenir au dessus-de la tête la couronne traditionnelle des mariés orthodoxes) et la naissance de son fils, qui conclut le livre, est surtout prétexte à une pause réflexive et à des considérations sur le rôle de la danse dans sa vie. Pour ce qui est de l'évocation d'autrui - maîtres, collègues, chorégraphes, en Russie ou en Occident -, Makarova ne fait pas plus dans la révérence et la langue de bois "politiquement correcte" que dans le règlement de comptes au vitriol. Elle évoque ainsi, avec ce qu'il faut de respect, d'admiration et de recul critique, les danseuses de sa génération (Sizova, Kourgapkina, Kolpakova, Shelest, Ossipenko...) et leurs corollaires masculins, notamment Soloviev (en revanche, elle dit ne pas avoir de souvenir de Noureev en Russie), ainsi que le couple omnipotent du Kirov d'alors, Natalia Doudinskaïa et Konstantin Sergueiev, symbole de ce conservatisme kirovien auquel elle veut échapper en "franchissant le mur".

Le récit passe, bien sûr, par toutes les figures obligées de l'autobiographie d'artiste : la petite enfance et son lot de privations inimaginables (Makarova naît à la veille de la "Grande guerre patriotique" et sa famille s'exile, durant le siège de Léningrad, dans un village de l'oblast de Iaroslav), la découverte, "par le plus grand des hasards", de la danse, l'entrée dans le "saint des saints" de l'Académie Vaganova, le fameux spectacle de fin d'études où elle danse le pas de deux de Giselle avec Nikita Dolgouchine, l'engagement au Kirov, les années russes, où l'ennui côtoie l'exaltation, la défection (pour des raisons qu'elle présente avant tout comme artistiques - la politique est d'ailleurs très peu présente dans le récit), la gloire internationale, émaillée de rencontres avec les plus grands chorégraphes, au sein de l'ABT ou du Royal Ballet (Balanchine, Tudor, Robbins, MacMillan, Neumeier, Tetley...), et les plus grands danseurs (Bruhn, Noureev, Barychnikov, Dowell, Nagy...).

Sur cette trame, qui ne se perd pas dans le détail inutile, se greffent - et c'est là l'apport exceptionnel de ce livre - des développements d'une densité et d'une profondeur remarquables sur les grands rôles du répertoire (notamment Giselle, qu'elle considère un peu trop simple à son goût, ou Odette-Odile, qu'elle place au-dessus de tout et avoue avoir mis beaucoup de temps à maîtriser - sans pour autant s'en déclarer satisfaite), sur les versions chorégraphiques, sur les spécificités de l'école russe de ballet et ses différences avec les écoles "occidentales", notamment américaine (tout ce qu'elle raconte sur ses difficultés, venant de Russie, à digérer le style d'un Tudor ou d'un Balanchine ou, inversement, sur celles rencontrées par les ballerines de l'ABT pour apprendre sa Bayadère est absolument passionnant), sur la nécessité, in fine, pour un artiste authentique, de dépasser l'"école", dans laquelle certains s'enferment ou enferment la danse. Il y a là une matière, nourrie à la fois par l'expérience et une grande culture (Makarova est à l'évidence une grande lectrice), qu'on ne trouve certes pas à ce niveau dans les nombreux "beaux" (ou pas) livres sur "les grands ballets du répertoire".

Makarova s'attarde longuement, et à plusieurs reprises, sur la notion d'"emploi", si fondamentale en Russie et au Kirov en particulier (elle-même se définissant comme une ballerine "lyrico-dramatique"), et donne à comprendre en filigrane du récit comment sa carrière s'est jouée dans une tension entre respect de la tradition - une fidélité aimante aux grands rôles classiques qu'elle ne cesse de vouloir repenser et retravailler - et désir constant pour l'expérimentation chorégraphique. On ne manquera pas de se précipiter sur ces pages - celles qui manquent cruellement au livre de Ghislaine Thesmar - où elle apporte des éclairages d'une grande précision sur sa collaboration avec les grands chorégraphes de son temps et sur le sens de leurs œuvres, que ce soit celles de Léonide Jacobson (qu'elle encense), de Jerome Robbins (vous saurez tout ou presque de la création d'Other Dances avec Barychnikov), d'Antony Tudor (Jardin aux Lilas), de George Balanchine (Thème et variations, parmi d'autres), de Kenneth MacMillan (Le Chant de la Terrre, Manon) et de quelques autres. Malheureusement, on ne lira rien sur Onéguine et sur le rôle de Tatiana, qui est une prise de rôle postérieure à la rédaction du livre, et peu sur sa carrière chorégraphique de la danseuse et ses versions des grands ballets de Petipa (elle n'évoque que le Royaume des Ombres de La Bayadère, remonté en 1974 pour l'ABT - le ballet complet n'y sera donné qu'en 1980).

Lecture plus que recommandable, indispensable donc, qui pâtit toutefois d'une traduction (du russe) émaillée de quelques coquilles et/ou fautes de grammaire/d'orthographe parfois assez gênantes, même si la langue n'est pas trop mauvaise en soi (je veux dire que cela "ne sent pas trop" sa traduction...). Au-delà de ces questions de forme, on déplorera surtout l'évidente méconnaissance qu'a la traductrice du ballet, qui conduit à de fâcheuses confusions : trois pages durant, on nous parle ainsi du ballet Les Sylphides (ballet de Fokine, également connu sous le titre de Chopiniana, que Makarova a souvent dansé), alors qu'il est évident qu'elle évoque à ce moment-là La Sylphide de Bournonville.



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sophia



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MessagePosté le: Jeu Aoû 30, 2018 2:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On s'en régale d'avance (ou pas).

Gérard Mannoni publie chez Buchet-Chastel Une vie à l'Opéra. Souvenirs d'un critique.
Le livre est annoncé dans les librairies pour le 13 septembre.

La présentation de l'éditeur laisse déjà augurer de la tonalité de l'ouvrage. Cool

"Ce livre est le récit ébloui des souvenirs d’un spectateur de huit ans devenu critique musical. Soixante années de soirées passées dans les salles de concerts et les opéras. Soixante années de rencontres, au fil des interviews, des tournées avec les orchestres ou les compagnies de danse, où des liens très forts se sont créés avec des danseurs, des chorégraphes, des musiciens extraordinaires : Roland Petit et Zizi Jeanmaire, Noureev, Rosella Hightower, Carlo Maria Giulini, Montserrat Caballé, Germaine Lubin, Jonas Kaufmann, pour n’en citer que quelques-uns.

Dans ce récit généreux, Gérard Mannoni parvient à communiquer au lecteur la fascination qu’exerce toujours sur lui ce monde fabuleux, dont toutes les forces physiques et intellectuelles, tous les talents s’unissent avec un seul but : que le rideau se lève le soir à la seconde voulue sur le meilleur spectacle possible."

http://www.buchetchastel.fr/une-vie-a-l-opera-gerard--mannoni-9782283030769



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haydn
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MessagePosté le: Lun Sep 17, 2018 5:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Julien Benhamou, photographe officiel à l'Opéra de Paris et au Grand Théâtre de Bordeaux, publie son premier livre d'images consacré à la danse :



    L'ouvrage est préfacé par Philippe Noisette, le critique chorégraphique des Échos.



    La Poésie du mouvement,
    premier livre du photographe Julien Benhamou :
    l'art de la danse, du mouvement et du corps.


    Retrouvez des photos inédites de Marie-Agnès Gillot, Marie-Claude Pietragalla, François Alu, Ludmila Pagliero, Julian McKay, Germain Louvet, Valentine Colasante, Vincent Chaillet, et bien d'autres...


    Si la photographie est l'art de capturer le temps et de saisir un moment furtif pour l'installer dans l'éternité, alors l'art de Julien Benhamou en est la quintessence. Il est le photographe de la danse, du muscle et du mouvement. Qu'il photographie en plein air ou en studio, ça vole et ça virevolte; le style est aérien, la dynamique construite telle une mesure rythmée. L'image demeure figée mais l'objet est versatile, volatil, mobile, animé par la cadence: le spectacle est vivant.

    Julien capture la poésie des courbes et des lignes et nous offre une représentation de l'esthétisme. Le temps est suspendu, tout comme ses danseurs-modèles qui, sous des allures de Dieux Grecs, ne retomberont jamais plus du saut qu'ils viennent d'exécuter. Retrouvez dans ce livre des photos inédites des stars de la danse.


    Livre format 24x32, 300 pages, Editions Incarnatio, tarif 50 euros.
    Sortie officielle : 10 octobre 2018



    L'ouvrage peut déjà être pré-commandé sur internet :

    https://www.normal-magazine.com/product-page/julien-benhamou-la-poesie-du-mouvement

    Les 100 premières pré-commandes obtiendront un pass pour la soirée de lancement du livre, le 10 octobre à Elephant Paname à Paris, comprenant une invitation au vernissage à 21h30, cocktail, rencontre avec l'artiste et les danseurs présents dans le livre et dédicace.











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haydn
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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2018 6:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Michel Lidvac - qui va apparemment prendre sa retraite - publie aux éditions Michel de Maule un nouveau livre de photos consacré à Mathieu Ganio. Il est déjà en vente à la boutique de l'Opéra Garnier, au prix de 49 €.

Le samedi 22/12, de 17h30 à 20h00, le danseur sera présent pour une séance de dédicace à cette même boutique :





29 x 24,5 cm
240p.
ISBN 978-2-87623-698-1



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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 12, 2018 2:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Autre séance de dédicace, toujours à la boutique de l'Opéra Garnier, vendredi 14/12/2018 de 18h30 à 19h30, celle du livre de photos de Julien Benhamou, La Poésie du mouvement, en présence de François Alu.



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sophia



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MessagePosté le: Ven Nov 01, 2019 4:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sortie le 7 novembre aux éditions Belfond de la traduction française du livre du professeur Simon Morrison, Bolchoï confidentiel.
https://www.lisez.com/livre-grand-format/bolchoi-confidentiel/9782714458711



Citation:
Grâce à une enquête merveilleusement documentée et enrichie d’un éclairant cahier photos, Simon Morrison livre un document électrique sur la face cachée d’un joyau qui, depuis toujours, déchaîne les passions.
Comme va la Russie, ainsi va le Bolchoï.
Simon Morrison

Le Bolchoï : Le Lac des cygnes, Casse-Noisette, Prokofiev, Chostakovitch, les prouesses de Maïa Plissetskaïa, un corps de ballet éblouissant de perfection, des costumes luxueux, le faste des soirées mondaines, les grandes heures de l’ère impériale.

Le Bolchoï : Catherine de Russie, Alexandre III, Nicolas II, mais aussi la révolution bolchévique, la création de l’URSS par le premier Congrès des Soviets, le règne stalinien… Le plus beau théâtre du monde comme le témoin de l’Histoire d’un pays.

Derrière les portes de ce lieu mythique se jouent également des intrigues sulfureuses, des amours impossibles, des trahisons, des affaires de corruption, des assassinats. En 2013 encore, les tensions sont telles que Sergueï Filine, directeur artistique, subit une attaque à l’acide de la part d’un danseur qui souhaitait venger sa compagne…

Simon Morrison est professeur de musique à l’université de Princeton, et écrit régulièrement pour le New York Times et le Times Literary Supplement. Il a déjà publié plusieurs ouvrages en Angleterre et aux États-Unis, et a travaillé sur différents projets de restauration de ballets.
Simon Morrison vit actuellement à Princeton, dans le New Jersey.




Dernière édition par sophia le Lun Déc 16, 2019 9:52 am; édité 2 fois
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sophia



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MessagePosté le: Lun Déc 16, 2019 9:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

Publication chez Gremese d'un livre sur Anna Pavlova, signé Martine Planells.



Citation:
Résumé

Rudolf Noureev disait que son danseur préféré était une danseuse : Anna Pavlova. Née à Saint-Pétersbourg en 1881, Anna Pavlova est une icône de la danse classique, une étoile envers laquelle chaque danseuse tourne son regard pour atteindre la perfection.

Dotée d'un physique qui ne correspond pas aux normes de la fin du XIXème siècle - trop maigre, trop fragile -, Anna transforme cette faiblesse en point fort. Sur la scène du Mariinsky, à Saint-Pétersbourg, elle transcende la technique. Dans Giselle, Anna se sert de sa fragilité pour devenir un être éthéré ; dans la Bayadère, sa mince silhouette lui permet d'être une Nikiya troublante et envoûtante.

Mais Anna est surtout Le Cygne - un solo que son ami Mikhaïl Fokine a créé pour elle. Elle le dansera des centaines de fois et même avec ses mains jusque sur son lit de mort. Anna quitte le Ballet Impérial pour s'installer à Londres : elle est convaincue que la danse classique doit être portée dans le monde entier afin que chaque personne en découvre la beauté.

Dans ce livre, à côté du parcours professionnel d'Anna Pavlova, l'auteur retrace aussi sa vie personnelle. En partant du Portrait d'Anna Pavlova peint par Alexandre Iacovleff, on découvre la liaison passionnée qui a uni les deux artistes pendant neuf ans.

Une vie fascinante, faite de voyages et d'amours partout dans le monde, qui se termine dans une chambre de l'Hôtel des Indes à La Haye.

La riche iconographie présentée dans le livre et la minutieuse documentation tirée du Fonds Pavlova de la Bibliothèque-Musée de l'Opéra de Paris, font de cette ouvrage une biographie unique en son genre.
L'auteur Martine Planells

Martine Planells est enseignante, journaliste et spécialisée de danse. Elle a travaillé au Quotidien de Paris, à L'Événement du jeudi, et à la revue Danser. Productrice, elle a réalisé des émissions sur la danse à France Musique et à France Culture. Aujourd'hui, elle collabore à la revue internationale de danse Ballet2000.


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sophia



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MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 11:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Point publie une interview de l'auteur de cette biographie, Martine Planells :
https://www.lepoint.fr/arts/anna-pavlova-la-ballerine-absolue-04-01-2020-2356127_36.php
Pavlova ne fut certainement pas "la première star de la danse", à "électriser les foules" qui plus est. Si le livre est de cette teneur... Rolling Eyes


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Ballerina



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Messages: 1583

MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 12:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On vient de me l'offrir, je vais essayer de le lire très bientôt.


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Entrechat 4



Inscrit le: 05 Mai 2009
Messages: 173

MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 7:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de le finir. Je l’ai trouvé un peu fouillis, moins interessant que d’autres biographies de danseurs publiées récemment et aussi moins bien écrit. Cependant j’ai appris bien des choses sur Pavlova, dont je connaissais surtout le « cygne ». Il mérite d’être lu.


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keriluamox



Inscrit le: 24 Aoû 2017
Messages: 171

MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 8:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Pavlova ne fut certainement pas "la première star de la danse", à "électriser les foules" qui plus est. Si le livre est de cette teneur... Rolling Eyes


L’introduction nous apprend aussi que Pavlova, née en 1881, avait sept ans quand elle a vu la Belle au bois dormant ; soit deux ans avant la création, ce qui est tout de même fortiche.


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sophia



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Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 8:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Gremese, l'éditeur, n'est pas particulièrement réputé pour ses relectures attentives. Le résumé de l'éditeur et l'interview ne sont guère encourageants pour moi de toute façon. Si c'est pour avoir de "l'incomparable" et du "mythe" à toutes les lignes, autant lire André Levinson, qui, lui, était un véritable auteur.


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ElenaK



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Messages: 817

MessagePosté le: Lun Jan 06, 2020 11:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

keriluamox a écrit:
sophia a écrit:
Pavlova ne fut certainement pas "la première star de la danse", à "électriser les foules" qui plus est. Si le livre est de cette teneur... Rolling Eyes


L’introduction nous apprend aussi que Pavlova, née en 1881, avait sept ans quand elle a vu la Belle au bois dormant ; soit deux ans avant la création, ce qui est tout de même fortiche.

Anna Pavlova avait huit ans au moment de la création de La Belle au bois dormant de Tchaïkovski/Petipa. Et dans ses souvenirs publiés en 1912, elle raconte que c’est à l’âge de huit ans qu’elle a été pour la première fois au Mariinski où elle a vu ce ballet. Ce qui n’empêche pas l’apparition des textes qui nous apprennent qu’Anna Pavlova avait cinq ans lorsqu’elle a vu La Belle au bois dormant.


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chien en peluche



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Messages: 1873

MessagePosté le: Mer Mar 11, 2020 10:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai hésité dans quel fil je posterais ce message.
J'ai reçu tout à l'heure des livres français que j'avais commandés à la librairie à laquelle je recours depuis longtemps.
Parmi ces livres, j'ai trouvé le catalogue de l'exposition "Le Grand opéra 1828-1867", Mémoires du maître de ballet des Théâtres impériaux , puis A la recherche de Marius Petipa. Une itinéraire franco-russe. Gros plan sur "La Bayadère".
Pour des raisons professionnelles, depuis mon retour de Tokyo, je m'étais mise en quarantaine à moitié volontaire à moitié obligatoire. Ca fait déjà quinze jours aujourd'hui depuis mon retour de Tokyo, mais comme je n'ai pas beaucoup envie de faire la sortie inutile, ces livres sur la danse et l'opéra me donneront beaucoup de plaisir Very Happy
p.s. J'avais sottement oublié de commander la nouvelle version du journal de M. Petipa.
p.s. 2 Ne vous inquiétez pas. Je n'ai aucun symptôme ni de la grippe ni du COVID-19. J'en ai eu simplement peur, puisqu'à Tokyo il y a vraiment du monde un peu partout, ce qui m'a effrayée d'autant plus que je suis habituée à vivre dans une ville de province.




Dernière édition par chien en peluche le Mer Mar 11, 2020 10:28 am; édité 1 fois
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sophia



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Messages: 22085

MessagePosté le: Mer Mar 11, 2020 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Très bon choix de livres! Very Happy


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