Livres sur la danse : nouvelles parutions

[Ritournelle]

Oui c'est bien le 6 et il s'agit en fait du temple de la branchitude Colette au 213 rue Saint-Honoré dans le 1er arrondissement.

[sophia]

On ne confond pas Colette Kerber et Colette, haydn!!!

[haydn]

Ben non, d'ailleurs ceux qui me connaissent savent que je n'ai pas vraiment la dégaine d'un hipster câblé, comme aurait dit feu François Mitterand. Au risque de vous décevoir, je suis d'un modèle anté-1968...

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[haydn]

Gérard Manoni refait parler de lui avec un livre (vraisemblablement plutôt grand public) consacré aux grands chorégraphes du XXème siècle, et disponible depuis hier en librairie :

La danse est une histoire de passeurs. Après les transmissions « en douceur » du XIXe siècle, le XXe apparaît comme un feu d’artifice permanent ! Le XXe siècle nourrit la création et invente toujours de nouveaux pas, de nouvelles formes, de nouveaux rapports au son, à l’espace, à la lumière, au costume, au public,... cherchant à voir jusqu’où l’on peut exploiter le corps humain.

Parmi les cinquante plus grands chorégraphes présentés ici par le critique de danse Gérard Mannoni, retrouvez les portraits de George Balanchine, Serge Lifar, Agnes de Mille, Jerome Robbins, Merce Cunningham, Roland Petit, John Cranko, Maurice Béjart, Alvin Ailey, Trisha Brown, Pina Bausch,
Carolyn Carlson, William Forsythe, Jean-Claude Gallotta, Angelin
Preljocaj,... Ils sont les artisans de cette histoire.


Gérard Mannoni a une longue carrière de critique musical et chorégraphiquederrière lui, dans la presse écrite (Classica, Opéra Magazine, L’Avant-Scène-Opéra-Danse, Elle) et à la Radio (trente années comme producteurs à France Culture et France Musique). Il a publié une dizaine d’ouvrages sur la danse et les danseurs, dont, Les Grandes Etoiles du XXe siècle (Buchet Chastel)

[communiqué de presse : éditions Buchet Chastel]


Prix de vent : 23 € (broché), 15€ (livre électronique au format e-pub)



Par ailleurs, un ouvrage plus ancien de Gérard Mannoni est réédité simultanément, au même prix :

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[Emilie1]

Au rayon des nouvelles parutions je suis tombée aujourd'hui chez Gibert Joseph sur "Carolyn Carlson, de l'intime à l'universel", paru début septembre, où il est notamment question de ses débuts aux USA, de sa rencontre avec Alwin Nikolaïs, du GRTOP,...

"De l'intime à l'universel est un essai biographique et thématique de Thierry Delcourt sur la chorégraphe, danseuse, calligraphe, poète et pédagogue Carolyn Carlson. Après quatre ouvrages de l'artiste elle-même parus aux éditions Actes Sud, l'auteur explore l'univers créatif de la chorégraphe et pose un regard extérieur à la fois sur son oeuvre et sur son processus de création, tous deux liés à sa vie et à son environnement. Ce premier essai consacré à Carolyn Carlson, mondialement reconnue grâce à cinquante années de création ininterrompue, respecte une chronologie biographique s'appuyant sur les lignes de force qui se dégagent de ses productions ; la plus importante, et peut-être la plus singulière, est la notion de poésie visuelle. Les thèmes traités se rapportent non seulement à la créativité de l'artiste, mais aussi à son existence et à ses sources d'inspiration : artistes favoris, peintres, poètes et philosophes. L'auteur nous livre également ses entretiens avec divers collaborateurs présents et passés de Carolyn Carlson, depuis ceux qui ont suivi et accompagné son enseignement jusqu'aux directeurs, producteurs, et administrateurs qui l'ont côtoyée. Le tout s'accompagne de photographies de famille et de documents personnels qui ont guidé la création de la chorégraphe, notamment ses archives déposées depuis peu à la bnf."

[haydn]

http://www.actes-sud.fr/catalogue/danse/carolyn-carlson

Hors collection
Septembre, 2015 / 11,5 x 21,7 / 416 pages
ISBN 978-2-330-05331-4
prix indicatif : 25, 00€

Pour information, les archives de Carolyn Carlson, entrées entre 2011 et 2014 sont conservés par le Département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque nationale de France :

La chorégraphe Carolyn Carlson donne ses archives à la BnF En juin 2011, la chorégraphe, danseuse, poète et calligraphe Carolyn Carlson a fait don de ses archives à la BnF. Elles forment un ensemble exceptionnel, précieux pour la connaissance de cette figure essentielle de la danse contemporaine. Née aux Etats-Unis en 1943 et formée auprès d’Alwin Nikolais, Carolyn Carlson s’installe en France en 1971. Rolf Liebermann, directeur de l’Opéra de Paris, la nomme « Etoile-Chorégraphe » en 1974. Du Teatrodanza à la Fenice de Venise au ballet Cullberg de Stockholm, elle mène ensuite une carrière prestigieuse de danseuse et chorégraphe. Elle dirige aujourd’hui deux structures : l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, récemment installé à la Cartoucherie à Vincennes, et le Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas-de-Calais. Ses œuvres sont présentées dans le monde entier. Le fonds Carolyn Carlson concerne essentiellement ses créations chorégraphiques, qui comptent une centaine de pièces parmi lesquelles Blue Lady et Signes : des carnets de notes, croquis et sources d’inspiration mais également des costumes, documents de production, photographies et archives audiovisuelles.

S’y trouvent également des documents plus personnels, des calligraphies, des poèmes, ainsi que des carnets de voyages illustrés et des œuvres dédiées à Alwin Nikolais, Rolf Liebermann ou Thomas Erdos ... Parmi cet ensemble très riche, signalons la quarantaine de cahiers de notes - préparatoires à ses spectacles pour la plupart - illustrés par de superbes dessins et de nombreux poèmes en forme de haïkus, ces brefs poèmes japonais. Très inspirée par le bouddhisme zen, la danse de Carolyn Carlson, qu’elle préfère nommer poésie visuelle, est empreinte de philosophie et de spiritualité. Ce fonds de référence, enrichi par le don des archives de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson, complète les documents sur la danse déjà conservés par le département des Arts du spectacle, notamment les fonds Yvette Chauviré, Marguerite Bougai, Festival International de danse de Paris, ou encore le fonds Françoise et Dominique Dupuy entré récemment.

(CP BnF 2014)

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[haydn]

[haydn]

Danser la peinture

Pour une contre-histoire dansée de l'art

Laurent Paillier - Philippe Verrièle

Danser l'œuvre d'un artiste, tel est le défi lancé par le photographe Laurent Paillier et le critique de danse Philippe Verrièle à onze jeunes chorégraphes représentant la plus remuante des scènes d'aujourd'hui.

Onze chapitres donc : pour chacun l'œuvre d'un plasticien a été proposée à un chorégraphe. Chaque séance dansée et photographiée est rendue par une dizaine d'images, accompagnée d'un texte sur le plasticien lu dans la perspective de son lien à l'art chorégraphique ainsi que d'un entretien avec le chorégraphe à propos de ce plasticien et, plus généralement, de sa relation aux arts plastiques.

Onze artistes majeurs, de Fontana à Klein, de Pollock à Degottex, et c'est là que les jeunes chorégraphes sont indispensables : quand on prendrait plutôt des gants pour se frotter à certaines figures, eux les abordent à bras le corps, voire au corps à corps.

La relation danse et arts plastiques est revisitée dans ce cadre original et décapant où, une fois n'est pas coutume, c'est aux chorégraphes de donner leur sentiments sur des artistes et de les prendre comme sujet, quand il est plutôt l'usage que ce soit l'inverse. Au moins une certitude, cela va bouger...


Laurent Paillier

Photographe attitré ou occasionnel de nombreuses compagnies de danse (dont celle de Carolyn Carlson), ses photographies sont utilisées pour des affiches, des programmes de théâtres, la presse quotidienne et magazine. Aujourd'hui, sa réputation dans le domaine de la photographie de danse lui permet d'être associé à des projets éditoriaux et d'expositions avec les professionnels et les institutions de la danse.

Philippe Verrièle

Journaliste, il rejoint en 1989 l'équipe des Saisons de la danse, référence française en matière d'art chorégraphique et devient critique de danse. Il a publié plusieurs ouvrages, dont, sur la danse, Où va la danse ?, avec Amélie Grand (Archimbaud éditeur-Le Seuil), La Muse de mauvaise réputation (La Musardine), etc.


23 x 30 cm, relié cartonné, 176 pages 96 illustrations

Prix public : 35 €


(Infos : service de presse éditions Scala)

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[haydn]

En marge des représentations du Sacre du Printemps, du 3 au 31 décembre 2015 à l'Opéra Garnier :



Jeu, 26.11.2015
20h00
Goethe-Institut Paris

17 avenue d'Iéna
75116 Paris
(métro Iéna ou Boissière)

Entrée libre
Réservations + 33 (0)1 44 43 92 30


Josephine Ann Endicott
En coopération avec Arche Editeur

En présence de l’auteur, danseuse au Tanztheater et assistante de Pina Bausch

Dans son troisième livre (Chez Pina Bausch.de, Arche Editeur, 2015), J.A. Endicott raconte son histoire, celle d’une grande danseuse australienne engagée dans la troupe de Pina Bausch à Wuppertal dès le début de sa carrière.

Cette autobiographie s’articule autour de plusieurs thèmes forts : l’amour, la vérité, les passions, les limites, le pouvoir, l’épuisement professionnel, l’endroit où l’on se sent chez soi, la famille.

Le texte aborde notamment le travail de création, le vieillissement, la difficulté de maintenir une vie de famille en dehors du Tanztheater Wuppertal, l'évolution du style de Pina Bausch, le sujet tabou qu'a longtemps été l'argent... Et le deuil impossible d'une chorégraphe qui était tout pour ses danseurs, aujourd'hui chargés de transmettre une oeuvre intimement liée aux personnalités qui l'ont créée.

La rencontre sera l'occasion de parler de ces questions, de sa carrière de danseuse et de répétitrice (elle fait actuellement travailler Le Sacre du printemps aux danseurs de l'Opéra de Paris) et de lire des extraits du livre. Des scènes de films dans lesquels Jo Ann Endicott apparaît seront également diffusées. La discussion aura lieu en anglais et en français, et les extraits seront lus en allemand avec traduction en français.



Le débat sera animé par Laura Cappelle, critique chorégraphique du Financial Times, et qui a fait, il y a dix ans, ses débuts sur... Dansomanie.







Chez.pina.bausch.de / Josephine Ann Endicott
Arche éditeur, Broché,190 p. 19 x 12
ISBN / EAN : 978-2-85181-879-9 - 9782851818799

Prix 20 €

Une séance de dédicaces du livre devrait également avoir lieu le 9 décembre à 18h30 à la boutique du Palais Garnier, juste avant l'une des représentations du programme comportant Le Sacre du printemps.

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[Stefania]

Je ne crois pas l’avoir vu mentionner ailleurs dans la rubrique. Les Editions de La Martinière consacrent un beau livre à Angelin Preljocaj, qui accompagne l’exposition du Centre national du costume à Moulins (3 octobre – 6 mars).

[Stefania]

J’ai repéré dans le magazine Livres Hebdo que les Editions Arthaud allaient publier l’autobiographie de Noureev, apparemment rédigée en 1962 et restée inédite en France. Ce récit intitulé « Noureev : Confessions inédites » paraitrait le 3 février dans une traduction d’Ariane Dolfus. Je n’ai rien trouvé sur le site de l’éditeur mais je constate que l’ouvrage est effectivement en pré-commande sur le site de certaines librairies en ligne. A suivre !

[haydn]

La Fnac l'annonce aussi au prix de 19,90€.

Mais la mention de la "traduction d'Ariane Dollfus", qui a priori n'est pas russophone, m'intrigue un peu. Ou alors, il s'agit d'une traduction effectuée elle-même d'après une traduction anglaise.


Et le site de l'éditeur ne semble plus exister, il renvoie directement sur une page facebook (à moins d'aller directement sur le site de la maison mère, Flammarion).

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[haydn]

Il y a une semaine de cela, les éditions Orizon, qui publient le dernier ouvrage de Dominique Delouche, La Dernière place, organisaient une petite réception à l'attention des amis et fans du cinéaste, à laquelle nous étions conviés.



Depuis, j'ai enfin trouvé le temps de me plonger un peu dans le livre de souvenirs de Dominique Delouche, La Dernière place.


L'ouvrage est un recueil de souvenirs, organisés sous forme de portraits, constitutifs chacun d'un chapitre. Si plusieurs sections sont, sans surprise, consacrées au cinéma, et à quelques grands noms du septième art que Dominique Delouche a eu la chance de fréquenter (Federico Fellini, Pier Paolo Pasolini), on y trouve aussi des évocations d'autres figures de la vie artistique parisienne de l'immédiat après-guerre, comme la cantatrice Germaine Lubin (qui, à la Libération, eut à pâtir de ses trop bonnes relations avec l'occupant...), Armand Marquiset, la pianiste Irène Aïtoff, le critique de cinéma Henri Agel ou encore Gabriel Dussurget, fondateur du Festival d’Aix-en-Provence, et également administrateur du Ballet des Champs-Elysées de Roland Petit.

La danse, justement, tient une place significative dans le livre de Dominique Delouche, et l'on y retrouve bien évidemment les figures qui ont fait l’objet de ses films documentaires : Yvette Chauviré, Serge Lifar, Serge Peretti et Nina Vyroubova.

On y découvre quelques anecdotes, comme cette prétendue promesse d’Hitler au maître de ballet de l’Opéra de Paris : le Fürher voulait - après avoir vaincu l’URSS, l’histoire en a heureusement décidé autrement – lui confier la direction des troupes du Bolchoï et du Kirov! Dans le même temps, Lifar ne faisait pas l’unanimité dans le camp des collaborateurs, Louis-Ferdinand Céline le traitant de « crypto-juif échappé du ghetto de Kiev »…

D’Yvette Chauviré, on apprend que, encore sous le coup d’une aventure sentimentale houleuse avec le peintre Constantin Népo, elle avait refusé tout net la première offre que Dominique Delouche lui avait faite pour être le sujet d’un film documentaire en 1959 déjà, au motif qu’elle craignait qu’on ne la filme « de profil pour une attitude faite pour la face ».

Au chapitre des anecdotes croustillantes, on relève cette réplique (supposée) de Jacques Rouché à la danseuse Marie-Louise Didion, qui lui réclamait une augmentation de salaire : « Mais, Mademoiselle, vous avez le Foyer ! ». Boutade sans doute, car ce bon mot paraît tout de même surprenant de la part d’un directeur qui avait justement voulu tenter de « moraliser » les mœurs du corps de ballet en interdisant l’accès du Foyer de la danse aux abonnés, que Louis Véron avait, un siècle auparavant, sciemment transformé en lupanar dans le but d’accroitre les recettes du théâtre dont il avait la charge.

Dominique Delouche évoque aussi sans fard la vie de patachon que menait Serge Peretti durant l’entre-deux-guerres, et les dîners en ville au cours desquels les danseurs mâles de l’opéra « qui n’avaient pas la solution du foyer » pour arrondir leurs fins de mois, se produisaient contre espèces sonnantes et trébuchantes.

De Nina Vyroubova, on apprend que, née à Odessa en 1921, où régnait encore le chaos post-révolutionnaire, elle était un bébé prématuré, déficient physique de surcroit, ce qui ne l’empêcha pas plus tard de faire la carrière de danseuse qu’on connaît.

Cela ne l’empêcha pas de développer quelques complexes, puisqu’on apprend que lors d’un défilé du corps de ballet, où elle avait statut d’étoile, en contemplant le rang de coryphées qui avançait devant elle, elle « réalisa avec consternation qu’elle était incapable de les égaler dans leur en-dehors ». Vyroubova tenta ensuite – sans grand succès aux dires de Dominique Delouche – de combler ce manque en prenant des cours particuliers auprès d’Yves Brieux.

C’est sur ce portrait de Nina Vyrouboba que s’achève le livre, dont l’ultime paragraphe rappelle qu’elle mourut dans le dénuement, pensionnaire d’une maison de retraite pour indigents.


Signalons encore que La Dernière place contient un cahier central de 16 illustrations.

Livre de 200 pages (210x135 mm) – Papier couché 120
grammes – cahier central photos de 12 à 14 pages –
Couverture : 240 grammes avec rabat Quadri. Visuel : croquis
de Dominique Delouche par Federico Fellini. Préface de
René de Ceccatty - Prix public : 20 € – éditeur : Orizons

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[pedro]

Le livre est en vente à la librairie-boutique de Garnier.

[sophia]

Signalons la parution chez Arthaud, le 3 février, de l'autobiographie, inédite en français, de Noureev (il en existait jusque-là une édition anglaise, parue en 1962 à Londres et en 1963 à New York, plus ou moins épuisée). L'ouvrage, intitulé Autobiographie. Confessions inédites est préfacé, annoté et traduit par Ariane Dollfus, déjà auteur d'une biographie du danseur.



Noureev. Autobiographie. Confessions inédites
Date de sortie : 03/02/2016
Editeur : Arthaud
Collection : La traversée des mondes
228 p.
18,90 €

Présentation de l'éditeur : Rudolf Noureev, le plus célèbre danseur de tous les temps, se livre entièrement dans ce témoignage inédit en France. Ce texte paraît en 1962, date à laquelle le fougueux danseur devient une star internationale. Étoile du ballet soviétique du Kirov, il choisit le 16 juin 1961, lors de sa première tournée en France, de passer à l’Ouest avec fracas, en faussant compagnie aux gardes du KGB à l’aéroport du Bourget. Star du jour au lendemain pour cet acte considéré à tort comme politique, Noureev, génie de la danse, allait conquérir les plus grandes scènes et révolutionner l’art du ballet.Dans ce texte, Noureev n’a pas seulement de flamboyants débuts à raconter, mais un destin à faire découvrir. Le destin d’un petit garçon soviétique né dans une grande pauvreté, et en passe de devenir une superstar occidentale façonnée par la toute-puissance médiatique des années 1960 et le contexte oppressant de la guerre froide.Toute la personnalité de Noureev y figure déjà, dans cette enfance nomade, dans ce caractère entier et volontaire, source de mélancolie mais atout essentiel pour oser transgresser l’autorité familiale, politique et artistique de son temps.