haydn
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 Posté le: Mar Avr 01, 2008 4:17 pm Sujet du message: Les Mille et une Nuits au Musée du Costume (CNCS, Moulins) |
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L'exposition est accompagnée de toute une série de manifestations culturelles (concerts, conférences, projections de films) :
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Depuis des siècles l’Occident rêve des mirages de l’Orient.
Les récits des Croisés, des voyageurs et des marchands, la politique des rois de France, l’alliance des Lys et du Croissant d’abord, les relations nouées par Louis XIV avec la Sublime Porte, les ambassades venues jusqu’à Versailles depuis des pays lointains, trouvent un épanouissement littéraire avec la première traduction par Antoine Galland des contes des «Mille et une Nuits» en 1704.
Si en France tout finit par des chansons, tout arrive aussi, tôt au tard, sur le théâtre. Sur toutes les scènes, aussi bien sur les tréteaux des spectacles de foire que sur les plateaux des très officiels théâtres de l’Académie royale de musique et de la Comédie-Française, sultanes et vizirs
enchantent le public. Les opéras de Rameau, les pièces de Molière ou de Racine, en attendant les tragédies de Voltaire, abondent en turqueries, montées avec le plus grand soin.
Décors et costumes évoquent un Orient rêvé, fait de luxe, de couleurs, de parfums, de tissus précieux, d’armes damasquinées, à la fois cruel et sensuel. Au XIXe siècle, la campagne d’Egypte de Bonaparte, la question d’Orient, la conquête de l’Algérie inspirent la peinture, la littérature, la poésie…et la mode. Le voyage en Orient des artistes romantiques est une fuite vers le paradis. Abandonnant pour un temps les villes qui s’industrialisent et se confondent dans le gris des paysages et des vêtements, assoiffés de couleur locale, les artistes rêvent de se libérer du corset des conventions sociales et soignent leur nostalgie en passant la Méditerranée. D’autres conventions naîtront, tout ballet digne de ce nom
distribuera bayadères, almées et péris dans un joyeux mélange offrant tous les trésors de l’exotisme.
Le public semble ne jamais se lasser de ces visions célestes. Pourtant, peu à peu, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, l’Orient se banalise. L’irruption des Ballets Russes réveillera un Occident exténué, une fois encore le théâtre vibrera des couleurs de Léon Bakst, applaudira follement Nijinsky dans le rôle de l’esclave d’or de « Shéhérazade ». Paul Poiret transformera les femmes en sultanes, et une nouvelle traduction des contes des «Mille etune Nuits», due au docteur Mardrus, sera amplement illustrée, déclinée, édulcorée, notamment sous forme de livres pour enfants.
Le XXe siècle, voyage et vitesse, repoussera les limites du monde connu. Pourtant, toute une jeunesse fera de Katmandou son rêve lointain, tandis que la mode, tirant parti « des » modes, retrouvera la trace des caftans et des turbans. Même si de nos jours règne la mondialisation, les charmes de cet Orient des « Mille et une Nuits » sont encore bien puissants sur les scènes, comme en témoignent les splendeurs de « La Bayadère » ou de « Shéhérazade ».
Dessins de décors et de costumes créant sur les scènes un Orient du « pays d’Opéra », animent la scénographie qui présente des scènes extraites d’oeuvres tirées des Mille et une Nuits ou leur adaptation au théâtre, le harem de Shéhérazade, l’échoppe de Marouf, savetier du Caire, le jardin de la Sultane, la caverne d’Ali Baba, le salon du Sultan, le port d’embarcation de Sindbad le Marin, la halte de caravane, la turquerie du «Bourgeois Gentilhomme»…
Thèmes et costumes présentéhèmes présentés :
L’exposition illustre des passages des contes des Mille et une Nuits qui ont inspiré de près ou de loin diverses oeuvres scéniques. Les costumes présentés proviennent soit de productions de ces œuvres, soit de productions d’oeuvres emblématiques comme «Le Bourgeois Gentilhomme » et sa scène de turquerie, soit de productions qui ont fait appel au goût orientalisant.
Quelques exemples :
•La boutique du savetier, costumes de Quelvée pour l’opéra d’Henri Rabaud, «Marouf, savetier du Caire», Opéra de Paris, 1928.
Collection de l’Opéra National de Paris.
•La caverne d’Ali Baba, costumes dans le style orientalisant, tissus précieux, riches broderies, applications savantes…pour «Le Mal court» d’Audiberti, «Le Chapeau de paille d’Italie» de Labiche, «Bajazet» de Racine, «Le Joueur» de Goldoni…
Collection de la Comédie-Française.
•Le marché aux esclaves, costumes provenant des collections du département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque Nationale, «Bajazet», «Salammbô»…
•La boutique du drapier et du tailleur avec des caftans de la fin du XIXe siècle utilisés pour différentes productions comme «Les Trois Sultanes», pièce de Favart, «Chérubin», opéra de Massenet.
Collections de la Comédie-Française et de l’Opéra National de Paris.
•Le harem présentant les costumes d’après les maquettes de Léon Bakst, célèbre décorateur des Ballets Russes de Diaghilev et maître du style orientalisant, du ballet «Shéhérazade», repris à l’Opéra de Paris en 1951.
Collection de l’Opéra National de Paris.
•La scène de la turquerie du «Bourgeois Gentilhomme», de Molière, prétexte à un défilé de Mamamouchis, muphtis et autres mascarades, avec des costumes provenant de plusieurs productions de cette pièce données à la Comédie-Française.
Collection et Répertoire de la Comédie-Française. Répertoire du Poème Harmonique.
•Sindbad le marin, pour le thème du voyage et de l’aventure, avec des costumes de Jean-Denis Malclès pour« Obéron », opéra de Weber, donné à l’Opéra de Paris en 1954.
Collection de l’Opéra National de Paris.
•Le salon du sultan, avec les costumes d’Alain Blanchot pour «Cadmus et Hermione», de Lully et de « Sant’Alessio », de Landi.
Répertoire de l’Opéra-Comique et du Théâtre de Caen.
•Les jardins de la sultane, tous les trésors de l’Inde, avec les costumes de Franca Squarciapino pour le ballet de Rudolf de Nouréev d’après Marius Petipa, «La Bayadère», au répertoire de l’Opéra de Paris depuis 1993.
Répertoire de l’Opéra national de Paris.
•Halte de caravane dans le désert, costumes de Françoise Darne pour «Idoménée», opéra de Mozart, Opéra de Paris, 1991 ; de Pet Halmen pour «Didon et Enée», opéra de Purcell, Opéra de Paris, 1984 ; d’Agostino Pace pour «Zadig», d’après Voltaire, Comédie-Française, 1978 ; de Louis
Bercut pour «Polyeucte», de Corneille, Comédie-Française, 1987 ; costumes de Elisabeth Neumuller pour «Salomé», opéra de Strauss, Opéra de Paris, 1994.
Collections de la Comédie-Française et de l’Opéra National de Paris.
Enfin des marionnettes de Géo Condé, pour «Ali Baba», provenant des collections du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque Nationale de France, illustreront toutes les variantes des contes des Mille et une Nuits pour le monde enfantin.
Hommage et découverte :
Cette exposition constitue aussi un hommage aux célèbres Ateliers de costumes de la Comédie-Française, avec des costumes de plusieurs productions du «Bourgeois Gentilhomme» de Molière, de «Bajazet» de Racine, de «Zadig» de Voltaire, des «Trois Sultanes» de Favart… ; et une découverte du costumier Alain Blanchot, avec des costumes du «Bourgeois Gentilhomme», production du Poème Harmonique, de «Sant’Alessio», production des Arts Florissants et du Théâtre de Caen, de «Cadmus
et Hermione» opéra de Lully, production du Poème Harmonique et de l’ Opéra-Comique, 2007.
Le catalogue «Costumes des Mille et une Nuits», Martine Kahane, directrice du Cncs, co-édition Bleu autour / Cncs, mai 2008.
Note de scénographie
La première fois, c’était comme à chaque fois lorsque c’est la première, la crainte suivie d’une sorte d’ivresse militaire, un passage en force, la violence de l’explosion. En trois coups de feu «J’aime les militaires!» s’est retrouvé aux Invalides, les uniformes en sont à peine revenus, vainqueurs et apaisés.
La deuxième, il y avait la grâce de Christian Lacroix, cet homme aide, c’est indéniable. Il tisse au fil de génie, c’est plus brillant que la soie, ça éclabousse et laisse des traces.
La troisième, c’est celle qui fait peur. Les sabres des sbires brillent dans la nuit. Des Mille et une Nuits, chacun en porte une dans son souvenir et y croit dur comme or. Les autres, elles se mélangent toutes. Entre les colonnades il y a des étoiles qui reviennent d’Orient, une lune en amande qui passe, des palmiers qui vibrent dans les reflets d’un oued à sec, des trônes de mariés pour la photo de famille, des machines à parfums qui encensent les ballerines russes, l’eau des fontaines qui s’échappe
sur les pétales des roses de Damas , des draps qui pendent comme dans toutes les rues du sud. Ici, un désert apparaît en dunes de poitrines, une caverne s’ouvre et des femmes dansent… Cela fait des siècles qu’elles dansent, que des militaires les défendent et que les couturiers les habillent. Alors il y aura des tissus et des babouches, les armes il y a longtemps qu’elles sont tombées. En peu de temps, cette caserne Villars est devenue « le Palais de la Femme ». C’est la force du destin et la revanche des pierres.
Michel Albertini
Centre national du costume de scène
Quartier Villars, Route de Montilly - 03000 Moulins
Tel 04 70 20 76 20
Fax : 04 70 34 23 04
Site internet : www.cncs.fr
Mail : info@cncs.fr
Tarifs d’entrée
Plein tarif : 5 €
Demi tarif : 2,5 € 12-25 ans, demandeurs d’emploi, groupes (10 personnes mini)
Gratuit : moins de 12 ans (accompagnés)
Visites guidées par un guide conférencier
Pour les individuels : tous les samedis et dimanches à 14h30 et 16h. En juillet et août tous les jours à 14h30 et 16h.
Pour les groupes (à partir de 10 personnes) : sur réservation par téléphone ou à accueil@cncs.fr
Programme culturel accompagnant l’exposition
Conférences, rencontres, ateliers, concerts, films : parution du document-programme en mai 2008.
Animations pédagogiques
Visites, ateliers, projets pédagogiques (en et hors temps scolaire) : actions pédagogiques jeune public avec une programmation régulière (tous les samedis de 16h à 18h).
Possibilité de prestations sur mesure à la demande des enseignants.
Inscriptions : pedagogie@cncs.fr |
Dernière édition par haydn le Sam Mai 31, 2008 3:42 pm; édité 1 fois |
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| Posté le: Mar Avr 01, 2008 4:26 pm Sujet du message: |
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Autour de l'exposition :
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« Les Nuits, L'Ailleures L'Ailleurs »
Spectacle déambulatoire avec adolescents, jeunes
gens, artistes et animaux fantastiques
16 et 17 mai 2008
A l’occasion de l’inauguration de l'exposition « Costumes des Mille et une Nuits » et de la Nuit des Musées, place d'armes du Quartier Villars.
Le Théâtre du Pélican conduit des projets artistiques avec la jeunesse. Chaque année, plusieurs dizaines d'adolescents et jeunes gens de tous horizons (deux cents en 2007) s'engagent dans leurs aventures avec
conviction et assiduité. En introduction à l'exposition « Costumes des Mille et une Nuits », à la demande du Cncs, un espace propice à la déambulation et à la rêverie sera créé sur la place d'armes du Quartier Villars, lieu d'accueil des visiteurs. C'est dans cet espace que les spectateurs pourront rencontrer les adolescents et jeunes gens parés d'étoffes précieuses, de costumes théâtralisant les traditions vestimentaires d'une dizaine de pays.
Ce spectacle déambulatoire sera l'aboutissement de rencontres et d’ateliers artistiques développés sur le territoire avec plus d'une cinquantaine d'adolescents et de jeunes gens. Nous souhaitons que ce spectacle soit une fête de matières et de couleurs face à la « parade commerciale » du comportement vestimentaire, et qu'il rende hommage à des différences culturelles liées à des arts en voie de disparition.
Fabriquer et porter du beau, du pas-comme-tout-le-monde, dans les pas de nos anciens, sans rien enlever à la modernité mais en lui ajoutant la vivacité des corps d’une jeunesse souvent en rupture avec le passé et gardant l’impertinence de ses idées toutes faites.
«Vivre les projets du Théâtre du Pélican, c'est expérimenter la société, mieux la comprendre, se rendre compte que l'on peut aisément passer de spectateur à acteur si l'on s'en donne les moyens. S'engager dans nos aventures, jouer le jeu de la comédie humaine, c'est aussi devenir un citoyen. Tous les échanges et les apprentissages artistiques nous convainquent que le Théâtre reste un instrument indispensable d'éducation populaire. Nous voulons par nos projets donner la même chance d'ouverture d'esprit à tous les jeunes que nous rencontrons. Et puisque le hasard favorise les esprits préparés, peut être pouvons-nous espérer contribuer à ce qu'il les aide à s'orienter dans le labyrinthe des possibles deleur vie...»
Jean-Claude Gal, directeur artistique et metteur en scène du Théâtre du Pélican depuis le 1er janvier 2001, a dirigé de 1983 à 2000 le Théâtre de l’Ombre du Soir. Au sein des deux compagnies, il a mené et continue de mener des aventures originales regroupant adolescents, jeunes gens et comédiens professionnels autour de thèmes liés à la jeunesse.
Le théâtre qu’il « fabrique » interroge sans cesse la société en montrant comment elle évolue, et quels sont les rapports humains que ce théâtre établit avec le monde. En faisant participer activement la jeunesse et en la questionnant sur sa place dans la vie, dans la cité, et dans son engagement, Jean-Claude Gal démontre que le théâtre est toujours porteur de sens et de valeurs idéologiques.
Le projet Les Nuits, L’Ailleurs rassemblent comme partenaires privilégiés sociaux et éducatifs : les élèves et les professeurs du Collège Emile Guillaumin, du Lycée agricole Tourret et du Lycée Théodore de Banville à Moulins, du Lycée Jean Monnet à Yzeure, du Lycée Roger-Claustres à Clermont-Ferrand, du Lycée Marie-Laurençin à Riom, les jeunes et les éducateurs du service «prévention spécialisée» de l’ADSEA.
Par ailleurs, il bénéficie du soutien de l’Etat, de la Région Auvergne, de la communauté d’agglomération « Moulins Communauté » et du département de l’Allier au titre de la Politique de la Ville, de la Ville de Moulins, de la Ville d’Yzeure et de la Caisse des Dépôts.
Enfin, le Musée Bargoin (Clermont-Ferrand) et le service-Universités-Culture des Universités de Clermont-Ferrand restent des partenaires essentiels dans la réalisation, la présentation et la valorisation des ces costumes et expériences territoriales.
Festival « l’Opéra de Poche »
Appel d’Airs - Compagnie d’Opéras de poche
L’Association Appel d’Airs, loi 1901, a été créée à Châtelperron dans l’Allier pour encourager la diffusion de la musique lyrique classique auprès d’un public très diversifié, particulièrement en pays rural. Son objectif est également de permettre aux jeunes musiciens professionnels de trouver des occasions de s’exprimer en public dans des concerts et des spectacles de qualité. Certains font d’ores et déjà partie des « grandes voix ».
Appel d’Airs souhaite particulièrement encourager et soutenir la création artistique tant musicale que scénographique. L’atelier lyrique du château de Châtelperron est le lieu de prédilection de ces créations.
Appel d’Airs a initié six nouvelles productions «d’Opéras de poche» :
•«La Servante Maîtresse», intermezzo de G.B. Pergolèse, mise en scène de Ghislaine Lenoir, joué 15 représentations en Auvergne et à Paris.
•«Bastien et Bastienne», Singspiel de W.A.Mozart précédé de Pygmalion de Jean-Jacques Rousseau, mise en scène de Ghislaine Lenoir, coréalisé avec l’ensemble Le Banquet et son chef d’orchestre Olivier Dejours, a été représenté dans plusieurs lieux en Bourbonnais et en Bourgogne.
•«Rita ou le mari battu» l’opéra comique de Gaetano Donizetti, mise scène de Chloé Latour, production 2005 de l’atelier lyrique de Châtelperron.
•«Lo Speziale» (L’Apothicaire), opéra bouffe de Joseph Haydn fut monté par Chloé Latour lors de la saison estivale 2006.
•«Kiki de Montparnasse», opéra d’Andrea Mannucci dont la création mondiale a été représentée à Paris le 2 avril 2007 et la première italienne à Desenzano.
• «Abu-Hassan», Singspiel de C.M. Von Weber est présenté en 2008.
Appel d’Airs a co-réalisé à Paris avec le choeur Elisabeth Brasseur la création mondiale de la cantate «Ceux de la Terre» de Pablo de Robertis.
En 2008, Appel d’Airs organise le premier festival «l’Opéra de Poche» au Centre National du Costume de Scène à Moulins-sur-Allier du 17 au 20 juillet puis à Carnac du 7 au 10 août.
Programme du jeudi 17 juillet au dimanche 20 juillet 2008 :
Jeudi 17 juillet
18h Récital lyrique : Aude-Priya Engel soprano, Fabrice Maitre ténor
20h30 Abu Hassan Singspiel de Carl Maria von Weber.
Mise en scène: Chloé Latour
Lucie Mouscadet., Arnaud Le Du , Vincent Billier
Vendredi 18 juillet
18h Récital lyrique : Lucie Mouscadet soprano, Arnaud Le Du ténor
20h30 La Croisière et Le Téléphone ou l’amour à trois
Chansons françaises et opéra bouffa de Gian Carlo Menotti.
Mise en scène: Vincent Billier.
Isabelle Fallot , Vincent Billier
Samedi 19 juillet
18h Récital lyrique : Isabelle Fallot soprano, Vincent Billier baryton
0h30 Kiki de Montparnasse opéra d’Andrea Mannucci
Mise en scène: Chloé Latour
Lucie Mouscadet , Arnaud Le Du, Vincent Billier
Dimanche 20 juillet
17h30 Rita ou le mari battu
Opéra comique de Gaetano Donizzetti
Mise en scène: Chloé Latour
Aude-Priya Engel, Fabrice Maitre, Vincent Billier
Orchestre : Ensemble instrumental NED de Vérone (Italie).
Huit musiciens dirigés par Andrea Mannucci.
Accompagnement piano des récitals par Florestan Boutin. |
Informations : service de presse du Centre National du Costume de Scène, Moulins.
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