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haydn
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 Posté le: Sam Mar 05, 2011 1:56 pm Sujet du message: |
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| Il me semble que oui, mais cette année, un défilé a été rajouté...
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Sam Mar 05, 2011 1:58 pm Sujet du message: |
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Petite chronique "people" que nous adresse notre nouvelle correspondante à Vienne, Gabriele Steidler, qui a eu la chance d'assister - elle ne nous dit pas si elle a aussi valsé - au bal annuel de l'Opéra :
| Citation: |
Wiener Opernball 03.03.2011
Donnerstag Abend ging eine der wichtigsten Veranstaltungen der Wiener Gesellschaft in der Staatsoper über die Bühne: der alljährliche Opernball.
Man könnte seitenweise über seine Bedeutung, seine Geschichte, seine mehr oder weniger prominenten Gäste berichten, doch konzentrieren wir uns darauf, was die Leser dieses Forums wohl am meisten interessiert, nämlich der Auftritt des Wiener Staatsballetts gemeinsam mit seinem Direktor Manuel Legris.
Die Choreographie der diesjährigen Balletteinlage hatte Boris Nebyla, ehemaliger Solotänzer der Staatsoper in der Ära Zanella, übernommen. Zu den Klängen des „Napoleon-Marsches“ von Johann Strauß zogen zunächst Schüler und Schülerinnen der Ballettschule, dann Tänzer und Tänzerinnen des Staatsballetts und zuletzt Manuel Legris selbst ein. Diese Choreographie entstand wohl in Anlehnung an das „Défilé“ des Balletts der Pariser Oper, einer Tradition, die es in Wien (noch) nicht gibt.
Auch in der darauffolgenden quirligen „Elektromagnetischen Polka“, ebenfalls von Johann Strauß, zeigte sich Manuel Legris in Topform. Hochmusikalisch und dynamisch wie eh und je, zeigte er eine Bein-und Fußarbeit, um die ihn viele jüngere Tänzer beneiden könnten.
Der von ihm gemeinsam mit den Solisten Liudmila Konovalova, Irina Tsymbal, Eno Peci und Mihail Sosnovschi getanzte Pas de cinq erinnerte ein wenig an den Pas de cinq des Prinzen und seiner Gefährten im ersten Akt von Rudolf Nurejews Wiener Version von „Schwanensee“.
Bei Publikum und Presse fand die heuer besonders klassische und ganz in weiß gehaltene Balletteinlage großen Anklang, nur eine Boulevardzeitung machte sich Sorgen, dass der tanzende Direktor (im hellblauen Kostüm) zu sehr im Mittelpunkt gestanden sei. Es dürfte der Aufmerksamkeit des Journalisten, der vermutlich kein allzu häufiger Gast bei den Ballettvorstellungen der Staatsoper ist, entgangen sein, dass Manuel Legris in der gesamten Spielzeit seine Tänzern stets den Vortritt gelassen und selbst noch keinen einzigen Tanzschritt in einer Vorstellung gemacht hat.
Bundespräsident Heinz Fischer und Bundeskanzler Werner Faymann waren beide von der Darbietung jedenfalls sehr angetan und Heinz Fischer erklärte sogar, dass ihm –neben der Bundeshymne - der Auftritt des Ballettdirektors am besten gefallen habe.
Gabriele Steidler © Dansomanie - 2011 |
| Citation: |
Jeudi dernier se déroulait l’une des manifestations les plus importantes de la vie mondaine à Vienne, le bal annuel de l’Opéra.
On pourrait disserter à longueur de pages sur sa signification, son histoire et ses invités plus ou moins célèbres, mais nous préférerons nous concentrer sur ce qui intéresse en priorité les lecteurs de ce forum, c'est-à-dire l’apparition du Wiener Staatsballett et de son directeur, Manuel Legris.
Les chorégraphies insérées dans la soirée de cette année ont été réglées par Boris Nebyla, un ancien soliste de la Staatsoper à l’époque de [Renato] Zanella. Au son de la «Marche de Napoléon» de Johann Strauss, les élèves de l’école de danse ont ouvert le défilé, tandis que sa conclusion revint à Manuel Legris lui-même. Il s’agissait là d’une référence au défilé du Ballet de l’Opéra de Paris, tradition qui n’existait pas jusqu’à présent à Vienne.
Manuel Legris s’est par ailleurs montré au mieux de sa forme dans la pétillante «Polka électromagnétique», toujours de Johann Strauss. Très musical et plus dynamique que jamais, il a fait montre d’un travail de jambes et de pieds que bien des jeunes danseurs pourraient lui envier.
Le pas de cinq suivant, qu’il a dansé aux côtés des solistes Liudmila Konovalova, Irina Tsymbal, Eno Peci et Mikhaïl Sosnovchi, avait quelques réminiscences du Pas de cinq du Prince et de ses amis dans le premier acte du «Lac des cygnes» dans la version de Rudolf Nouréev.
L’ensemble de la presse et du public se sont fait favorablement l’écho de ces insertions chorégraphiques très classiques, où le blanc était de rigueur. Seul un journal populaire s’est ému de ce que le directeur – et danseur - , en costume bleu clair, se soit un peu trop mis en avant.
Le Président de la République [autrichienne] Heinz Fischer et le Chancelier Werner Faymann ont paru tous deux enchantés de sa prestation, et M. Fischer a même déclaré que, mis à part l’hymne national, c’est l’apparition du Directeur du ballet qui lui a le mieux plu.
Traduction © Dansomanie - 2011 |
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009
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| Posté le: Sam Mar 05, 2011 5:39 pm Sujet du message: |
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| Éclairez mon ignorance crasse: après le spectacle, le public peut-il danser?
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
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| Posté le: Sam Mar 05, 2011 9:37 pm Sujet du message: |
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En fait, il ne s'agit pas d'un "spectacle" au sens strict... C'est une soirée mondaine, au cour de laquelle se retrouve toute la bonne société viennoise. L'ex-maîtresse de Berlusconi fait évidemment un peu tache dans l'univers très "Biedermeier" du bal annuel de l'Opéra de Vienne. Mais il faut bien s'encanailler aussi un peu, dans la Haute...
Pour la circonstance, on retire tous les fauteuils d'orchestre, et on installe un plancher de danse à la place - cela se faisait aussi à l'Opéra de Paris au XIXème siècle. Les invités viennent donc avant tout pour danser (le but étant aussi de trouver de beaux partis aux jeunes viennois bien nés), et le bal est entrecoupé de chorégraphies interprétés par les danseurs professionnels de la troupe - qui se mêlent également au "public" - et d'intermèdes musicaux.
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Sam Mar 05, 2011 11:53 pm Sujet du message: |
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| Le comble de la ringardise, tout de même
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009
Messages: 358
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| Posté le: Sam Mar 05, 2011 11:58 pm Sujet du message: |
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| Rave et techno? Non merci, plutôt valser à Vienne...J'aime beaucoup cette ville. Merci de votre réponse, haydn! Précise comme toujours!
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Dim Mar 06, 2011 12:38 am Sujet du message: |
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| non, mais ça vous a un petit côté "...de classe..." ou "entre nous" dont je ne suis pas sûr qu'il fasse beaucoup de bien à l'opéra ou au ballet. Cela en donne une image passéiste et figée, bien en phase d'ailleurs avec l'opéra de vienne (où je vais beaucoup pourtant...). Bon, il y a déjà le concert de noël... en CD ou dvd... il n'y a pas de petits profits....
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Jeu Mar 10, 2011 1:27 pm Sujet du message: |
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Dommage pour le filigrane pas très discret, mais voilà en tout cas une belle série de photos de Don Quichotte (j'avais oublié à quel point le DQ n°2 de Paris était une parodie du n°1 question costumes):
http://www.photobymm.com/gallery/main.php?g2_itemId=46514
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Monica
Inscrit le: 17 Jan 2006
Messages: 327
Localisation: Madrid
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Ven Mar 11, 2011 8:39 am Sujet du message: |
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Personnellement, je préfère aussi la convention théâtrale russe, mais dans le genre "version occidentalisée des classiques de Petipa", je crois qu'on peut difficilement faire mieux que le tandem Noureev/Georgiadis (même si je ne suis pas fan des perruques Manon...). Il est certain qu'avec une telle pompe scénique, il faut que la danse suive (et même un peu plus), mais elle suivait quand nous avons vu cette version à Garnier, et quand je vois les photos de ce petit couple viennois et de la merveilleuse Olga Esina en Reine des Dryades, je me dis que ça doit être aussi le cas là-bas et que j'aurais bien aimé la revoir.
Maintenant, indépendamment de la question des costumes, il faut bien admettre que ce DQ est un autre ballet que celui des Russes (sans même penser au "cirque" du Bolchoï), d'une musicalité complètement différente.
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Ven Mar 11, 2011 10:48 am Sujet du message: |
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| D'ailleurs, on ne joue pas la même partition de DQ à Paris et en Russie...
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Gabriele Steidler
Inscrit le: 11 Mar 2011
Messages: 855
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| Posté le: Ven Mar 11, 2011 8:10 pm Sujet du message: |
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The Japanese dancer Masayu Kimoto has been promoted demi-soloist of the Vienna State Ballet.
He will be dancing Basilio on 15 March replacing Denis Matvienko who had to cancel the performance due to sickness.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Ven Mar 11, 2011 8:17 pm Sujet du message: |
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Willkommen Gaby!
Pour ceux qui ne pratiquent pas l'anglais :
Le danseur Masayu Kimoto a été promu demi-soliste du Wiener Staatsballett.
Il dansera Basilio le 15 mars à la place de Denis Matvienko, qui a dû annuler la représentation pour cause de maladie.
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