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La Danse, Le Ballet de l'Opéra de Paris (F. Wiseman)
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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Mer Sep 30, 2009 7:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement, ça me pose déjà un problème qu'aucun nom de danseur ni de chorégraphe (ni de ballet apparemment) ne soit mentionné quelque part et ce, de manière tout à fait délibérée... (au sujet des interrogations d'Enya, le chorégraphe qui discute avec Mme Lefèvre, si c'est bien le passage repris sur la bande-annonce, est, je pense, Emanuel Gat). Ce film n'est pas destiné exclusivement (du moins, je l'espère) à une poignée de balletomanes d'"ici et maintenant" et/ou à d'éventuels lecteurs de Dansomanie, aptes à reconnaître le moindre danseur du corps de ballet... Rolling Eyes
J'avais vu des passages du film interminable sur l'ABT (où, en ce qui me concerne, je reconnaissais très peu de gens, et ça change drôlement la perspective...) du temps où il figurait en intégralité sur Y..., et j'avoue que la réalisation de type "Strip-Tease" (nom d'une émission belge jadis diffusée sur la 3) me met assez mal à l'aise.


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petitflo



Inscrit le: 30 Sep 2009
Messages: 33

MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2009 11:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ayant eu le bonheur de voir "La Danse", je suis un petit peu fâché par la remarque d'enya, expliquant qu'il n'y a "pas de montage", que les scènes sont "originales", bref : en quelque sorte, que ce film documentaire constitue une transcription authentique de la réalité du POB. Je m'explique :

Premièrement, dès lors qu'un individu prend la parole - à l'oral, à l'écrit, en réalisant un film, ... -, qu'il le veuille ou non, toute velléité d'être absolument neutre est impossible (et l'on se doit d'ailleurs d'y renoncer) ! Le montage de Frederic Wiseman, il y en a un, et il est très travaillé (pas facile de s'éclipser comme il le fait !) En revanche, il serait faux de dire que ce montage est très "pensé", car il y a une part d'instinct dans le propos qu'il nous adresse, et une sorte de refus de vouloir raconter quelque chose vraiment, exposer une histoire, ou pire, polémiquer. Du caractère si particulier de l'institution, de la magie de la danse, on n'explique pas tout, et on ne le doit surtout pas !

Et puis, deuxième élément de ma (légère) fâcherie : quiconque a déjà tenu en main une caméra ou un appareil photo apprend très vite que cette chose que l'on appelle "réalité" n'existe pas. Laissez une caméra filmer continuement un plan : le résultat sera décevant. Bref, la réalité, si l'on veut la montrer, il faut la recréer, ou bien, même pas : la créer ! Ce qu'est vraiment le Ballet de l'Opéra de Paris ? Tout ce que nous montre Wiseman (et c'est déjà immensément ambitieux et, je trouve, magnifiquement réussi), c'est une photographie de ce qui s'y est passé, lors de sa saison 2008/09, quand il y est passé.

Cependant, cette sensation d'authenticité (mais je n'aime pas ce mot !), elle est bien là : des séquences de travail filmées longuement, une visite guidée de Garnier des sous-sols à son toit, des images des nombreuses productions en cours, les étoiles, le corps de ballet, les répétiteurs, l'administration, les chorégraphes, les cuistots, les couturiers, les maquilleurs, ... on perçoit la respiration de cette maison si spéciale, et la manière avec laquelle les pratiques s'y transmettent et évoluent.
Oui, on peut être pris au dépourvu car aucun nom n'est inscrit, pas de légende, aucune interview directe. Parti pris du réalisateur. Mais cette forme d'anonymat, tout comme la faible importance accordée aux représentations finales, aux spectacles, au public, n'est-elle pas une occasion de perturber notre regard de spectateur, et de nous permettre conséquemment de mieux regarder ? Car dès lors que nous est donné un nom, le nom de l'interprète que l'on écoute, automatiquement, insensiblement, on se prépare à l'entendre, la "pensée" est déjà en marche, un peu en avance, marquée par des impressions et souvenirs qu'on associe à cette personne, à son nom. (Proust en parle d'ailleurs, dans un cadre différent, merveilleusement, dans la troisième section du Côté de chez Swann notamment !) Ce choix de Wiseman nous oblige à garder les yeux ouverts, et c'est tant mieux !

Que dire d'autre sur "La Danse" ? Certains aspects sont peut-être moins abordés : la concurrence et les injustices dans les parcours des danseurs, mais Wiseman explique qu'il l'a peu ressentie, lors de son long passage a l'opéra. Les étoiles sont-elles un peu trop à l'honneur, et peut-être un peu au détriment du corps de ballet ? C'était ma sensation, mais je me suis ravisé... déjà, quel ravissement et quel apprentissage à voir José Martinez, Aurélie Dupont, Agnès Letestu, Benjamin Pech, etc etc (presque tous les danseurs étoiles apparaissent !) "au travail" ! Et puis je crois surtout que pour des raisons techniques, il était tout simplement impossible de faire entrer sur la bobine davantage de scènes avec le corps de ballet (ou même l'école de l'opéra d'ailleurs). On sait que c'est là que tout se passe, mais comment filmer tout cette petite multitude ? Et le film est déjà long (2h40) !

En tout cas, je ne saurais que trop recommander ce documentaire, qui montre également beaucoup l'administration du ballet de l'opéra. Les détails du quotidien, comme pour nous rappeler que ce que la danse peut avoir d'extraordinaire repose sur de l'ordinaire... Peut-être un parallèle avec l'essence-même de la danse et de la beauté qu'elle porte en elle : tout se passe quelque part entre l'instantané et l'éternel, dans la fugacité du moment, du mouvement, et dans l'éveil de notre imaginaire..


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2009 11:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bienvenue petitflo, et merci de cette très longue entrée en matière. Very Happy Je me permets de souligner un point concernant votre intervention : vous contestez de manière très argumentée certaines positions d'Enya ; sachez toutefois qu'Enya est chinoise, qu'il y a un an elle ne parlait pas un mot de français, et qu'elle fait de très gros efforts pour s'exprimer a présent au moins en partie dans notre langue. Elle ne possède donc pas tout a fait les mêmes "armes" rhétoriques que vous pour se défendre dans un débat d'idées Wink


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petitflo



Inscrit le: 30 Sep 2009
Messages: 33

MessagePosté le: Jeu Oct 01, 2009 11:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ce message de bienvenue (mais c'est plutôt "bienvenu" me concernant Wink ).

Bien entendu, je ne veux pas chagriner Enya...! Je me servais simplement de ses remarques pour démarrer ma réflexion. Sur le fond, je pense que nous avons perçu de la même façon ce film, car je reconnais également pour ma part cette sensation de contact très direct avec le ballet de l'opéra, cette ""authenticité"" (je dédouble mes guillemets tellement j'aime peu ce mot !).


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LucyOnTheMoon



Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 984

MessagePosté le: Ven Oct 02, 2009 10:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les Normands :

"Quand le cinéma filme la création : rencontre avec Frederick Wiseman
Mardi 13 octobre


L’Université de Rennes 2, l’Université de Caen Basse-Normandie et le Café des images vous proposent un nouveau rendez-vous mensuel d’Octobre 2009 à Avril 2010 ; ces soirées poseront dans une programmation et des rencontres la question de comment filmer la création.
1er rendez-vous, mardi 13 octobre
Projection de
La danse de Frederick Wiseman, en sa présence. "

http://www.cafedesimages.fr/spip.php?article1593

Café des Images
4, square du théâtre
B.P 51
14202 Hérouville Saint-Clair cedex
Tél : 02.31.45.34.70
Fax : 02.31.45.34.71
Répondeur programme :02.31.45.34.35


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Ven Oct 02, 2009 6:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les avis ne seront pas unanimes et Raphaël de Gubernatis nous livre en avant-première une critique très sévère du film de Frederick Wiseman:

Le Nouvel Obs' - La Danse, le Ballet de l'Opéra de Paris (2/10/09)

Citation:
Prétendant évoquer le quotidien du Ballet de l’Opéra de Paris, le film de Frederick Wiseman semble être un complaisant ouvrage de commande qui se révèle d’une décourageante platitude.
Voilà le film le plus lisse, le plus plat, le plus « politiquement correct » jamais réalisé sur le Ballet de l’Opéra de Paris. On ne s’étonnera pas que le réalisateur dise à qui veut l’entendre que la direction du Ballet l’a laissé aller partout où il le désirait. Il n’y a rien à craindre d’un aussi parfait courtisan et le pouvoir soviétique même, au plus fort de la Guerre froide, l’aurait volontiers vu gambader dans les murs du Kremlin, tant Wiseman se serait ingénié à n’en filmer que les lustres, les bronzes, les parquets cirés et les boutons de porte parfaitement astiqués.


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marc



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Messages: 1157

MessagePosté le: Sam Oct 03, 2009 11:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Le Nouvel Obs' - La Danse, le Ballet de l'Opéra de Paris (2/10/09)


C'est raide, mais en même temps c'est argumenté.

Voilà en tout cas une critique qui a du corps et qui vient de me décider à aller voir ce film en salle la semaine prochaine.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Sam Oct 03, 2009 10:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sans entrer dans le même style de polémique que Gubernatis (support oblige), la dépêche de l'AFP, lue dans Le Monde, semble relativement critique et juger aussi le film bien superficiel sur certains sujets, malgré ses 2h38!
A part ça, le film doit sortir dans une vingtaine de salles en France, dont six à Paris. Pas de quoi jouer les martyrs...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Oct 04, 2009 9:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

En revanche, une critique plutôt émerveillée du film, parue dans Sud-Ouest (pas trop compris la conclusion...):
http://www.sudouest.com/accueil/loisirs-culture/cinema/article/726138/mil/5166723.html


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Sarra



Inscrit le: 29 Sep 2009
Messages: 263

MessagePosté le: Dim Oct 04, 2009 6:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

"C'est à croire qu'il y a un danseur en chacun de nous."
Cette conclusion est un peu sibylline en effet, faute de lien clairement logique avec qui précède dans le paragraphe.
Elle pourrait -hypothèse...- se relier à l'émerveillement global -à l'extase*, même : la rédactrice de Sud-Ouest venant alors à en conclure, par figure d'analogie, que pour être émerveillée ainsi, extatique, il ne serait pas impossible qu'elle (dite "nous" par pluriel de modestie) ait un danseur en elle...
L'universalité générique du mot "chacun" continuant toutefois de poser problème... Mais on pourrait l'attribuer au sentiment de générosité suprême propre à ces moments d'extase, où l'on souhaite le même émerveillement pour tous et pour chacun, sans souci de détails grammaticaux, ou autres.

Plus sérieusement, au-delà de l'appréciation du film exactement inverse de la précédente (R. de G.) -complet et digeste pour l'une, tout le contraire pour l'autre- illustrant une nouvelle fois la démoralisante relativité des jugements esthétiques, ce qui a priori peut faire tiquer dans l'article de Sud-Ouest -au demeurant pas davantage dans cet article-là que dans les articles homologues d'autres journaux- c'est cette information apparemment incontestable (sans doute déjà dite et redite ici et là dans les commentaires de presse, et que l'on retrouvera probablement souvent) : "se gardant du moindre commentaire" ; information pouvant s'entendre comme une sorte de garantie, sinon de "vérité", du moins de véracité, et de louable effacement du cinéaste (le verbe "se garder" indique toujours une estimable précaution), son film paraissant ainsi purifié d'une "équation personnelle" parasite... Alors que toute image est en elle-même -c'est connu- un commentaire de ce qu'elle montre, de ce qu'elle capte, parce qu'elle porte fatalement, obligatoirement, un choix (du sujet, du cadrage, de la lumière, etc.), une option, un regard, une volonté -un commentaire. Surtout, le montage lui-même, tout montage, est bien sûr -c'est tout aussi connu- l'expression surappuyée d'une volonté : un super-commentaire.
Même s'il ne contient aucune parole "off", on peut donc nier que La Danse... soit un film "sans commentaire", d'où il faudrait déduire une qualité que n'aurait pas un film "avec commentaire"...

Cette information apparemment incontestable (mais qui l'est) : "se gardant du moindre commentaire", paraît en outre renforcer le "silence" du cinéaste : "[L'Opéra] dans lequel il entre silencieusement", tacitement garant, lui aussi, de véracité.
Or, à supposer que la présence visible d'une caméra, en n'importe quel lieu, soit jamais "silencieuse" et ne vienne "troubler" le sujet, le charger d'un artefact, en somme le "taire", ce dont on peut douter, un cinéaste comme Wiseman, quelle que soit sa modestie, son humilité personnelle aux yeux des personnes le connaissant, est forcément bruyant...
B. Normand à l'Académie Vaganova, Ch. Schulz à l'école de danse du Bolchoï, étaient des "inconnus" silencieux, n'ajoutant par eux-mêmes aucun bruit à celui de leur caméra.
N. Tavernier à l'Opéra était un peu plus bruyant, en tant que déjà lui-même et que fils de son père ; mais ses relations personnelles avec les ballerines le tutoyant (détail d'ailleurs irritant pour le quidam spectateur désespérant d'être jamais tutoyé par une étoile...) pouvaient contribuer à le rendre plus "silencieux" à la perception du sujet -ces ballerines-là, précisément.
F. Wiseman à l'Opéra, c'est "le célèbre Wiseman dans nos murs". Personne à l'Opéra n'est "inculte" au point de n'avoir entendu son bruit (au sens du vers de F. Villon : "Je laisse, de par Dieu, mon bruit / à Maître Guillaume Villon"), ou de ne se l'être laissé dire.
Wiseman n'entre donc plus, depuis longtemps, jamais silencieusement nulle part... Il était là, fatalement, avec sa renommée de documentariste -ses thuriféraires, ses contempteurs. Sa présence à l'Opéra a donc été forcément "bruyante" -pour tous sauf les murs, les marbres, les bronzes, et les boutons de porte.

Cela dit sans préjuger de ce que sera mon propre sentiment sur ce film, bruité ou non, "parlant" ou "muet", quand je le verrai -si je le vois.

* Un peu pareille à celle saisissant explicitement le Narrateur à la seule évocation du nom de Venise et du froid sur le Grand Canal aux vacances de Pâques -Cette partie du Côté de chez Swann ayant été évoquée plus haut (un peu abusivement à mon avis, ne serait-ce que parce que le nom chez Proust anticipe, dans l'esprit de Marcel, le réel, alors qu'il apparaît simultanément à l'image, sur l'écran) à propos d'une particularité du film de Wiseman.


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âme danSante



Inscrit le: 21 Fév 2008
Messages: 76

MessagePosté le: Lun Oct 05, 2009 6:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

Saura-t'on si le film sera diffusé dans le Nord ?

Merci


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Lun Oct 05, 2009 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le moment rien ne semble prévu malheureusement...


Les salles ayant annoncé une projection du film en Province, sont, en sus du CNCS à Moulins :



Normandie

Le Café des Images
4, square du Théâtre
14200 Hérouville-Saint-Clair

Séances
Lundi 12/10 à 13h45 et 18h15
Mardi 13/10 à 20h00


Rhône-Alpes

Cinéma Comoedia
13, av. Berthelot
69007 Lyon

Séances
Lundi 12/10 à 18h20
Mardi 13/10 à 18h20

Le Méliès
3, rue de Strasbourg
38000 Grenoble

Séances
Lundi 05/10 à 20h00 (trop tard...)


Languedoc-Roussillon

Diagonal-Capitole
5, rue de Verdun
34000 Montpellier

Séances
Lundi 12/10 à 13h20 et 17h55
Mardi 13/10 à 15h40


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sophia



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Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Oct 05, 2009 9:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette fois, une bonne critique du film (au moins sensée), parue dans Chronicart: http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=11492
Et un reportage de France 3 - Culture Box sur le film ("ne se gardant pas du commentaire" Laughing), assorti d'une interview d'Agnès Letestu, sans beaucoup de rapport d'ailleurs:
Le Ballet de l'Opéra de Paris brille au cinéma


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âme danSante



Inscrit le: 21 Fév 2008
Messages: 76

MessagePosté le: Mar Oct 06, 2009 12:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Haydn, bon bah on croise les doigts en attendant alors !


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Mar Oct 06, 2009 3:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La forme est sans doute beaucoup plus nuancée et... diplomatique, mais l'article du Monde rejoint - ainsi que le suggère d'emblée son titre - un certain nombre de critiques déjà formulées à l'encontre du film par Raphaël de Gubernatis dans son papier paru dans le Nouvel Obs, cité plus haut:

"La Danse" : portrait officiel de l'Opéra de Paris, par Jacques Mandelbaum (6/09/09)

Citation:
Livré délibérément à la représentation que le ballet de l'Opéra donne de lui-même, une élite sacerdotale dévolue au prestige de l'art chorégraphique, ce film est moins une synthèse critique de cette institution qui la mettrait en tension avec les aspirations des individus qui la composent, qu'une accumulation de séquences corroborant, non sans grandeur ni beauté au demeurant, sa vocation officielle. Un film institutionnel en somme, c'est-à-dire assez peu wisemanien.


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