Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

Bayerisches Staatsballett Munich - Critiques et actualités
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 17, 18, 19 ... 30, 31, 32  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Dim Fév 15, 2015 10:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Avec mes excuses pour le retard accumulé à la suite des événements des derniers jours, la critique de Nabucco, illustrée des photos ad-hoc, est maintenant en ligne sur le site de Dansomanie :





    Bayerisches Staatsballett (Munich) - 06 février 2015 : Artifact II - The Exiles - Zugvögel au Nationaltheater

    Un peu plus de cinq se sont passés depuis la première des Oiseaux migrateurs (Zugvögel) créés par Jiří Kylián pour le Ballet de Bavière, dont nous avions commenté la première. Depuis, le parcours souterrain précédant le spectacle a été supprimé et remplacé pour cette soirée par deux classiques du XXe siècle. Hélas, le prologue disparu n’était pas ce qui plombait la pièce ; le reste est toujours là, les costumes d’un post-modernisme désuet et clinquant, les bruitages de Dirk Haubrich, l’emphase chorégraphique qui n’a plus rien des subtilités qui distinguaient le maître du Nederlands Dans Theater.



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Jeu Mar 05, 2015 11:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Bayerisches Staatsballett vient d'annoncer, lors d'une conférence de presse, sa saison 2015-2016, qui ne comportera aucune nouveauté vraiment fracassante, mais qui s'annonce toute de même très copieuse.





    PORTRAIT RICHARD SIEGAL Noise-Signal-Silence

    METRIC DOZEN
    Musique Lorenzo Bianchi Hoesch
    Costumes Alexandra Bertaut
    Lumières Gilles Genter



    IN A LANDSCAPE
    Musique John Cage, Carsten Nicolai, Ryuichi Sakamoto
    Scénographie Konstantin Grcic
    Costumes Alexandra Bertaut
    Lumières, décors, vidéo Richard Siegal
    Informatique Jean Philippe Lambert

    UNITXT
    Musique Carsten Nicolai, Alva Noto
    Costumes Konstantin Grcic
    Lumières, projections Richard Siegal



    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett

    21.09.2015, 19:30
    29.09.2015, 19:30
    09.10.2015, 19:30
    11.10.2015, 19:30
    Nationaltheater


    ONEGUINE
    Chorégraphie John Cranko
    Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski, arrangement Kurt-Heinz Stolze
    Décors et costumes Jürgen Rose

    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Myron Romanul / Wolfgang Heinz (01.12.2015)

    02.10.2015, 19:30
    03.10.2015, 17:00
    01.12.2015, 19:30
    04.12.2015, 19:30
    11.12.2015, 19:30
    26.12.2015, 18:00
    17.04.2016, 19:30

    Nationaltheater


    LA DAME AUX CAMÉLIAS
    Chorégraphie John Neumeier
    Musique Frédéric Chopin
    Décors et costumes Jürgen Rose

    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Michael Schmidtsdorff
    Piano Wolfgang Manz

    14.10.2015, 19:30
    18.10.2015, 14:30
    18.10.2015, 19:30
    26.10.2015, 19:30
    06.04.2016, 19:30
    27.05.2016, 19:30
    03.06.2016, 19:30

    Nationaltheater


    LE CORSAIRE
    Chorégraphie Ivan Liška d'après Marius Petipa
    Musique Adolphe Adam, Léo Delibes et al.
    Reconstruction de la chorégraphie de Marius Petipa par Doug Fullington
    Décors et costumes Roger Kirk
    Lumières Christian Kass



    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Aivo Välja

    30.10.2015, 19:30
    08.11.2015, 15:00
    08.11.2015, 19:30
    21.11.2015, 19:30
    27.11.2015, 19:30
    09.04.2016, 19:30
    12.06.2016, 15:00
    12.06.2016, 19:30

    Nationaltheater


    IN THE NIGHT / CREATION ASZURE BARTON / SYMPHONIE EN UT

    IN THE NIGHT
    Chorégraphie Jerome Robbins
    Musique Frédéric Chopin Nocturnes op. 27 Nr. 1, op. 55 N° 1 et 2, op. 9 N° 2
    Costumes Anthony Dowell
    Lumières Jennifer Tipton



    CREATION ASZURE BARTON (titre à déterminer)
    Chorégraphie Aszure Barton
    Musique Curtis Macdonald – (commande)
    Costumes Michelle Jank
    Scénographie / Lumières Burke Brown
    Vidéo Tobin del Cuore

    SYMPHONIE EN UT
    Chorégraphie George Balanchine
    Musique Georges Bizet

    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Michael Schmidtsdorff
    Piano Maria Babanina

    20.12.2015, 19:30
    22.12.2015, 19:30
    28.12.2015, 19:30
    29.01.2016, 20:00
    21.02.2016, 19:30
    23.02.2016, 19:30
    19.04.2016, 19:30

    Nationaltheater


    PAQUITA
    Chorégraphie Marius Petipa
    Mise en scène et chorégraphies additionnelles Alexei Ratmansky
    Musique Edouard-Marie-Ernest Deldevez, Ludwig Minkus et al., orchestration Myron Romanul
    Décors et costumes Jérôme Kaplan

    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Myron Romanul

    09.01.2016, 19:30
    10.01.2016, 17:00
    24.01.2016, 15:00
    24.01.2016, 19:30
    26.01.2016, 19:30
    28.02.2016, 15:00
    28.02.2016, 19:30
    02.03.2016, 19:30
    05.04.2016, 19:30

    Nationaltheater


    ILLUSIONEN – WIE SCHWANENSEE
    Chorégraphie et mise en scène John Neumeier
    Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski
    Décors et costumes Jürgen Rose



    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Michael Schmidtsdorff

    02.02.2016, 19:00
    Fr 05.02.2016, 19:00
    Fr 12.02.2016, 20:00
    Sa 13.02.2016, 19:30
    Fr 17.06.2016, 19:30
    So 19.06.2016, 18:00

    Nationaltheater


    ONCE UPON AN EVER AFTER / CHOREARTIUM

    ONCE UPON AN EVER AFTER
    Chorégraphie Terence Kohler
    Musique Piotr Ilitch Tchaïkovski, Symphonie N° 6 op. 74 "Pathétique"
    Décors, costumes et lumières Rosalie

    CHOREARTIUM
    Chorégraphie Léonide Massine
    Musique Johannes Brahms, Symphonie N° 4 op. 98
    Décors et costumes Keso Dekker
    Vidéo Lea Heutelbeck



    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Robertas Šervenikas

    07.03.2016, 19:30
    12.03.2016, 19:30
    22.03.2016, 20:00
    10.04.2016, 19:30
    Nationaltheater


    FÜR DIE KINDER VON GESTERN, HEUTE UND MORGEN
    ("Pour les enfants d'hier, d'aujourd'hui et de demain")
    Mise en scène et chorégraphie Pina Bausch
    Décors Peter Pabst
    Costumes Marion Cito
    Musique Felix Lajko, Nana Vasconcelos, Caetano Veloso, Bugge Wesseltoft, Amon Tobin, Mari Boine, Shirley Horn, Nina Simone, Lisa Ekdahl, Gerry Mulligan, Uhuhboo Project, Cinematic Orchestra, Goldfrapp, Gotan Project, Guem, Hughscore, Koop, Labradford, T.O.M., Prince et Marc Ribot



    Danseurs du Tanztheater Wuppertal
    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett

    03.04.2016, 19:30
    04.04.2016, 19:30
    08.04.2016, 19:30
    10.05.2016, 19:30
    19.05.2016, 19:30
    23.05.2016, 19:00
    10.06.2016, 19:30
    27.06.2016, 19:30
    29.06.2016, 19:30

    Nationaltheater


    DAS TRIADISCHE BALLETT / LE SACRE DU PRINTEMPS

    DAS TRIADISCHE BALLETT
    Chorégraphie Oskar Schlemmer, reconstruite par Gerhard Bohner
    Musique Hans Joachim Hespos
    Reconstitution des costumes Ulrike Dietrich

    LE SACRE DU PRINTEMPS
    Chorégraphie Mary Wigman
    Musique Igor Stravinsky
    Décors et costumes Wilhelm Reinking, reconstruits par Alfred Peter

    Bayerisches Staatsballett II
    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Myron Romanul

    12.04.2016, 19:30
    14.04.2016, 19:30

    Prinzregententheater


    THE PASSENGER (Création)
    Chorégraphie Simone Sandroni
    Musique Iggy Pop



    Avec Ivan Liška, Peter Jolesch
    Solistes du Bayerisches Staatsballett et du Bayerisches Staatsballett II

    15.04.2016, 19:30
    16.04.2016, 19:30
    18.04.2016, 19:30

    Prinzregententheater


    LA BAYADÈRE
    Chorégraphie Marius Petipa / Patrice Bart
    Musique Ludwig Minkus
    Décors et costumes Tomio Mohri

    Solistes et corps de ballet du Bayerisches Staatsballett
    Bayerisches Staatsorchester
    Direction musicale Michael Schmidtsdorff

    03.05.2016, 19:30
    05.05.2016, 15:00
    07.05.2016, 19:30
    15.05.2016, 18:00

    Nationaltheater



    BALLETTFESTWOCHEN 2016
    03. – 19. avril 2016


    03.04.2016 Für die Kinder von gestern, heute und morgen(Pina Bausch)
    04.04.2016 Für die Kinder von gestern, heute und morgen(Pina Bausch)
    05.04.2016 Paquita
    06.04.2016 La Dame aux camélias
    07.04 2016 Terpsichore-Gala XII – Hommage à Ivan Liška
    08.04.2016 Für die Kinder von gestern, heute und morgen(Pina Bausch)
    09.04.2016 Le Corsaire
    10.04.2016 Once Upon An Ever After / Choreartium
    12.04.2016 Das Triadische Ballett / Le Sacre du printemps - Prinzregententheater
    14.04.2016 Das Triadische Ballett / Le Sacre du printemps - Prinzregententheater
    15.04.2016 The Passenger - Prinzregententheater
    16.04.2016 The Passenger - Prinzregententheater
    17.04.2016 Onéguine
    18.04.2016 The Passenger - Prinzregententheater
    19.04.2016 In the Night / Création Aszure Barton / Symphonie en Ut



    TOURNEES

    Bahrain National Theatre
    LA BAYADÈRE
    12.11.2015
    SHÉHÉRAZADE / IN THE NIGHT / SYMPHONIE EN UT
    14.11.2015

    Ingolstadt
    SYMPHONIE EN UT / CREATION ASZURE BARTON / BIRTHDAY OFFERING
    Du 04.06.2016 au 07.06.2016

    New York
    THE EXILES
    Du 13.10.2015 au 15.10.2015



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Ven Mai 08, 2015 7:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    A 19h30 (dans 5 mn), en direct (streaming) du Nationaltheater de Munich, le Bayerisches Staatsballlett interprète trois chorégraphies de Richard Siegal, présentées par le directeur de la compagnie, Ivan Liška :


      Besetzung / Cast

      Choreographie / Choreography
      Richard Siegal

      In A Landscape

      Choreographie / Choreography
      Richard Siegal
      Licht, Bühne, Video / Lighting, Stage, Video
      Richard Siegal
      Kostüme / Costumes
      Alexandra Bertaut
      Musik / Music
      Carsten Nicolai, Ryuichi Sakamoto

      Metric Dozen

      Choreographie / Choreography
      Richard Siegal
      Musik / Music
      Lorenzo Bianchi Hoesch
      Kostüme / Costumes
      Alexandra Bertaut
      Licht / Lighting
      Gilles Gentner

      Unitxt

      Choreographie / Choreography
      Richard Siegal
      Musik / Music
      Carsten Nicolai
      Industrial Design
      Konstantin Grcic
      Licht / Lighting
      Richard Siegal

      Solisten und Ensemble des Bayerischen Staatsballetts, Solisten des Ballet National de Marseille /
      Principals and Ensemble of Bayerisches Staatsballett, Soloists of Ballet National de Marseille



    http://www.operlive.de/





_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Lun Mai 11, 2015 4:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Encore un petit boulot pour Roberto Bolle?

    Lisa-Maree Cullum fera ses adieux au Bayerisches Staatsballett le 7 juin prochain, dans Les Biches, ballet de Bronislawa Nijinska sur une musique de Francis Poulenc.

    La danseuse, née en 1973 en Nouvelle-Zélande, a remporté le Prix de Lausanne en 1988. Elle a été engagée par Ivan Liška au Bayerisches Staatsballett en 1998, et aura donc dansé durant 17 saisons à Munich.





    In der Vorstellung von Les Ballets Russes am 7. Juni 2015 beendet die Erste Solistin des Bayerischen Staatsballetts Lisa-Maree Cullum ihre tänzerische Laufbahn.

    Für ihre Abschiedsvorstellung wählte sie die Partie der Dame des Hauses in Bronislawa Nijinskas Ballett Les Biches, mit der sie vor wenigen Jahren ein großes Rollendebut gegeben hat und mit der sich in gewisser Weise die europäische und Münchner Ballettgeschichte, die Geschichte einer außergewöhnlichen Tänzerinnenkarriere und die Spielplankonzeption von Ballettdirektor Ivan Liška auf beispielhafte Weise zusammenfinden. Wenige Tänzerinnen haben so sehr zum Profil der Compagnie beigetragen wie Lisa-Maree Cullum, was der Titel Bayerische Kammertänzerin, der ihr 2008 verliehen wurde, nur bestätigt.

    Ivan Liška hatte Lisa-Maree Cullum 1998 mit Beginn seiner Direktionszeit in München ans Bayerische Staatsballett verpflichtet und ihr in nunmehr 17 Spielzeiten eine ganze Reihe wesentlicher Aufgaben anvertraut, mit denen sie als Ballerina seine Ära mitprägte. Sie stand im Premieren-Mittelpunkt großer abendfüllender Produktionen wie Manon, Dornröschen, Raymonda und Le Corsaire nicht weniger wie im modernen Repertoire von Balanchine über Forsythe bis Richard Siegal.

    Abschiedsvorstellung Lisa-Maree Cullum
    Les Ballets Russes
    So 07.06.15, 18.00 Uhr
    Nationaltheater



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Lun Mai 25, 2015 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Du 25 au 30 mai 2015, le Bayerisches Staatsballett est en tournée en Israël, avec un programme de six ballets rassemblés sous le titre "Forever young" ("Eternellement jeunes").



Au menu :

    Le Corsaire (Liška / Fullington)

    La Pavane du Maure (Limón)

    Allegro Brillante (Balanchine)

    Roméo et Juliette (Cranko)

    La Dame aux camélias (Neumeier)

    Jardi Tancat (Duato)



http://www.jpost.com/Israel-News/Culture/Dance-Ballet-101-403640

http://www.hoh-herzliya.co.il/



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Mar Mai 26, 2015 11:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Paquita

Chorégraphie : Joseph Mazilier, Marius Petipa, Alexei Ratmanski
Reconstruction de la chorégraphie d’après les sources anciennes : Doug Fullington
Musique : Édouard-Marie-Ernest Deldevez, avec ajouts postérieurs, (partition établie par Maria Babanina)

Paquita – Ekaterina Petina
Lucien d'Hervilly – Erik Murzagaliyev
Inigo – Maged Mohamed
Le Général d'Hervilly – Peter Jolesch
La Comtesse d'Hervilly – Elaine Underwood
Don Lopez de Mendoza – Ilya Shcherbakov
Dona Serafina – Emma Barrowman
Un Tailleur de pierres – Zoltan Mano Beke
Sa femme – Teegan Kollmann
Pas de trois – Adam Zvonař, Ilana Werner, Mai Kono
Grand Pas – Stephanie Hancox (var. 1), Séverine Ferrolier (var. 2), Alisa Scetinina (var. 3), Zuzana Zahradníková (var.4)

Bayerisches Staatsballett
Bayerischen Staatsorchester, dir. Michael Schmidtsdorff

23 mai 2015, Nationaltheater, Munich

Pendant longtemps, la version de Pierre Lacotte était, comme l’affirmait fièrement l’Opéra de Paris, la seule au monde qui permît de voir l’intégralité du ballet Paquita : on s’y ennuyait mais, impressionné par ce privilège, on y retournait. Et ce d’autant plus que le discours autour de cette reconstruction était catégorique : certes, il n’y a rien d’authentique là-dedans en dehors du Grand pas de Marius Petipa, mais le travail de Lacotte sur l’esprit du temps était tout ce qu’on en pouvait connaître. C’était, naturellement, entièrement faux, et on s’en doutait avant même que le Ballet de Bavière ne crée sa propre version en décembre dernier – Dansomanie y était déjà. Le cœur de la soirée réside dans le travail philologique mené par Doug Fullington, qui avait déjà participé à la reconstruction munichoise du Corsaire, moins systématiquement philologique que cette Paquita mais déjà fort réussie. Fullington a travaillé à partir des très fournies sources en notation Stepanov de l’université de Harvard, mais pas seulement : ont été analysés les livrets de la version originale de 1846 et des reprises russes ultérieures, mais aussi les étonnants dessins du danseur Pavel Gerdt ou des photographies anciennes qui, même posées, donnent des indications sur ce qui faisait le style parisien transformé par Petipa – l’un des résultats du travail est d’ailleurs l’idée que, contrairement aux idées reçues, il reste peut-être plus de l’original de Mazilier qu’on a pu le croire jusqu’alors. Le travail de Fullington a été ensuite nourri de vie théâtrale par Alexei Ratmansky, qui a renoncé ici à l’agitation permanente qui pouvait agacer dans son Corsaire, qui n’était pas exempt de la volonté d’« améliorer » le style ancien quitte à en dénaturer l’esprit. Cette fois, sobriété, style et vie théâtrale vont de pair, du moins dans la chorégraphie – la vulgarité des décors de Jérôme Kaplan, qui empire de tableau en tableau, et le clinquant mal maîtrisé des costumes (cette jupe presque fluorescente dont est affublée Paquita, qui donne l’impression d’être 100 % synthétique…) ne viennent pourtant qu’à peine atténuer le plaisir du spectateur.
La distribution du soir n’est pas aussi équilibrée que d’habitude à Munich : rien ne résiste ce soir à l’ébouriffante Paquita d’Ekaterina Petina, membre de la troupe de Munich depuis 2009 après une première carrière au Mariinsky et première soliste depuis cette saison. Dans ce ballet où les hommes sont réduits à la portion congrue, le rôle décide de la réussite d’une représentation ; la grâce souriante et la vivacité de Petina font merveille, et ce avec le style : la danse n’est pas ici un concours olympique en quête de records, mais un travail d’orfèvre. De l’élégance française aux origines de cette œuvre collective qu’est un tel ballet reste un souci marqué de verticalité, avec un buste souvent fixe qui laisse aux jambes et aux bras le soin de tout travail expressif.
Son partenaire Erik Murzagaliyev, tout jeune danseur issu du corps de ballet, n’était sans doute pas prévu initialement dans cette distribution révélée très tardivement au public ; on ne peut lui en vouloir, dans ces conditions, de ne pas proposer une interprétation très personnelle du personnage. La chorégraphie exige de lui principalement des sauts et de la batterie : le résultat est sérieux, mais pas particulièrement brillant ni exact, contrairement à un très joli manège serré.
Ce sont cependant dans les variations du pas de trois et du grand pas que cette représentation laisse des regrets. Il est bien entendu que le travail de reconstitution effectué par Doug Fullington suppose un changement de regard : les sauts n’ont pas à être stratosphériques, et les jambes se lèvent autant qu’il faut et pas autant que possible. Mais ce qui n’est pas exigé en termes de virtuosité pure doit être réinvesti au profit du style et de l’élégance : sans jamais frôler l’incident, les différents solistes n’ont pas offert grand-chose ce soir, à l’exception peut-être d’Alisa Scetinina, dans la variation connue par ailleurs comme celle de Cupidon dans Don Quichotte. C’est d’autant plus regrettable qu’on a de grands souvenirs des trios d’Odalisques du Corsaire dans cette même maison, parfaites dans cet équilibre entre virtuosité et style.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Mar Mai 26, 2015 6:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rassurée de voir que les décors et costumes sans nuance de Jérôme Kaplan ne font pas l'unanimité! Laughing Les journaux les plus sérieux avaient l'air sous le charme à la première.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Jeu Mai 28, 2015 9:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au premier tableau, je trouvais que vous aviez un peu exagéré, mais la soirée passant, il faut bien dire que l'effet de ces décors est, comment dire, irrésistible Wink ...


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Dim Mai 31, 2015 7:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement, après avoir vu coup sur coup les deux Paquita, je préfère tout de même assez nettement celle de Pierre Lacotte (sauf pour ce qui est de l'arrangement musical commis par David Coleman).


En attendant, la critique de Dominique Adrian est en ligne sur le site de Dansomanie, avec des photos différentes de celles qui illustraient la critique précédente :





    23 mai 2015 : Paquita (Alexeï Ratmansky d'après Marius Petipa)

      Pendant longtemps, la version de Pierre Lacotte était, comme l’affirmait fièrement l’Opéra de Paris, la seule au monde qui permît de voir l’intégralité du ballet Paquita : on s’y ennuyait mais, impressionné par ce privilège, on y retournait. Et ce d’autant plus que le discours autour de cette reconstruction était catégorique : certes, il n’y a rien d’authentique là-dedans en dehors du Grand pas de Marius Petipa, mais le travail de Lacotte sur l’esprit du temps était tout ce qu’on en pouvait connaître. C’était, naturellement, entièrement faux, et on s’en doutait avant même que le Ballet de Bavière ne crée sa propre version en décembre dernier – Dansomanie y était déjà. Le cœur de la soirée réside dans le travail philologique mené par Doug Fullington, qui avait déjà participé à la reconstruction munichoise du Corsaire, moins systématiquement philologique que cette Paquita mais déjà fort réussie.

      --> Lire la suite



Et pour mémoire et comparaison : 13 décembre 2014 : Paquita (Alexeï Ratmansky d'après Marius Petipa) au Bayerisches Staatsballett



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2015 5:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Bayerisches Staatsballett II (cie junior) vire au vert, et donnera 4 représentations en plein air, le vendredi 12 et le samedi 13, dans le parc national de Šumava, en République Tchèque.




Au menu :

LUCE
Chorégraphie : Livan Liška
Musique Hugues Le Bars, Julia Wolfe

JARDI TANCAT
Chorégraphie : Nacho Duato
Musique : Maria del Mar Bonet, chansons d'après des contes populaires catalans

CONCERTANTE
Chorégraphie : Hans van Manen
Musique : Frank Martin

Spectacles le vendredi 12/06 et le samedi 13/06 à 14h00 et 17h00


http:/www.npsumava.cz




_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2015 8:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le dimanche 14 juin, deux retours marquants dans Onéguine (Cranko).


En matinée (15h00), c'est Cyril Pierre qui dansera le rôle titre avec Daria Sukhorukova en Tatiana

En soirée, (19h30), c'est Lucia Lacarra, de retour de congé de maternité, qui sera Tatiana, au bras de Marlon Dino, qui eux aussi sont conjoints à la vie civile! Ils seront également réunis pour la représentation du mercredi 1er juillet.



John Cranko
Onéguine

Di 14.06.15, 15h00
Di 14.06.15, 19h30
Me 01.07.15, 19h30

Nationaltheater, Munich


    Am 14. Juni steht Erster Solist Cyril Pierre als Onegin auf der Bühne. Zuletzt war er 2010 in dieser Titelpartie zu erleben, am Sonntag übernimmt er die Nachmittagsvorstellung gemeinsam mit Daria Sukhorukova als Tatjana.

    In der ersten abendfüllenden Hauptpartie nach der Babypause ist Lucia Lacarra am 14. Juni zu sehen, und zwar in der Vorstellung um 19.30 Uhr. Wieder in Hochform zeigt sie ihre leidenschaftliche Interpretation der Tatjana. Ihr Onegin ist Marlon Dino. Gemeinsam steht das Paar am 01. Juli in Crankos Meisterwerk noch einmal auf der Bühne.

    John Cranko
    Onegin
    So 14.06.15, 15.00 Uhr
    So 14.06.15, 19.30 Uhr
    Mi 01.07.15, 19.30 Uhr
    Nationaltheater



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Ven Juil 10, 2015 6:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une soirée de reconstructions par le Ballet de Bavière

Das Triadische Ballett (Le Ballet Triadique)
Chorégraphie : Gerhard Bohner (1977)
Musique enregistrée : Hans-Joachim Hespos (1977)
Costumes d’après Oskar Schlemmer (1922)
Reconstruction par Colleen Scott et Ivan Liška (2014)

Bayerisches Staatsballett II

Le Sacre du Printemps
Chorégraphie : Mary Wigman (1957)
Musique : Igor Stravinsky
Décors et costumes d’après Wilhelm Reinking
Reconstruction par Henrietta Horn et Susan Barnett (2013)

Ilana Werner, L’Élue
Cyril Pierre, Le Sage
Séverine Ferrolier, La figure maternelle
Solistes et corps de ballet du Ballet national de Bavière

Münchner Symphoniker
direction : Myron Romanul

Munich, Prinzregentheater, 10 juillet 2015 (matinée)

Depuis quelques années, le Ballet de Bavière participe à un projet d’ampleur nationale visant à explorer la contribution quelque peu oubliée de l’Allemagne à l’avènement de la modernité en danse. Cela passe par l’entretien d’un répertoire, celui créé depuis la seconde guerre mondiale à Stuttgart, Munich et Hambourg par John Cranko ou John Neumeier, mais aussi la saison prochaine par l’entrée au répertoire d’une importante pièce de Pina Bausch, mais cela passe aussi par quelques tentatives de reconstruction de pièces plus anciennes, comme les deux qui sont présentées en ce mois de juillet 2015.
La raison d’être de la première pièce n’est pas chorégraphique : le Ballet Triadique est le produit de l’imagination du peintre Oskar Schlemmer, responsable de la section Arts du spectacle du Bauhaus, la célèbre école d’arts fondée en 1919 à Weimar par Walter Gropius ; si l’œuvre peint de Schlemmer continue à rester dans un confortable semi-oubli pas entièrement immérité, les costumes qu’il a réalisé pour cette pièce restent son œuvre la plus connue (on peut admirer les originaux au très beau musée des beaux-arts de Stuttgart). Créé à l’origine sur un patchwork musical très hétéroclite, puis sur une partition elle aussi oubliée de Paul Hindemith, le Ballet triadique est quant à sa chorégraphie originale presque entièrement perdu, mais l’attrait des costumes de Schlemmer est tel que les tentatives de reconstruction n’ont pas cessé. Celle proposée par la jeune troupe du Ballet de Bavière est à vrai dire la reconstruction d’une reconstruction, celle réalisée en 1977 par Gerhard Bohner, disparu depuis plus de vingt ans, qui avait demandé une nouvelle partition à Hans-Joachim Hespos. Musicalement, le résultat est agréablement contemporain, avec des touches de free jazz qui ne déparent pas. Bohner a, sans nul doute, travaillé dans l’esprit de Schlemmer, pour qui la danse était avant tout un support pour ses recherches plastiques : en mettant ses costumes en mouvement, Schlemmer voulait donner une dimension supplémentaire à son travail sur les couleurs, celle du mouvement, de la vitesse, de la profondeur, ce qui le différencie d’ailleurs de l’absurde volontaire du surréaliste « ballet réaliste » Parade créé quelques années plus tôt par les Ballets Russes avec les costumes de Picasso.
Le résultat n’est pas sans charme : Bohner construit à partir des costumes des petites scènes parfois abstraitement narratives, qui mélangent pantomime, cirque et jeu sur l’imaginaire de la danse classique. Seule une étroite bande en avant-scène est utilisée, ne serait-ce que parce que la liberté de mouvement des danseurs est plus ou moins limitée par le costume. On y admire l’invention des costumes, l’humour discret des scènes, mais il faut bien avouer que, de scène en scène, l’attention se relâche, faute de structure d’ensemble ; qui plus est, les noirs un peu trop longs qui se succèdent toutes les quelques minutes viennent casser le rythme de ces soixante-dix minutes.
Le bilan est moins positif encore pour la seconde partie du programme, Le Sacre du printemps créé par Mary Wigman en 1957, l’une de ses dernières œuvres, dont la chorégraphie était elle aussi disparue. La reconstruction était malgré tout plus facile, beaucoup des protagonistes de l’époque étant encore de ce monde, mais il faut bien dire que la radicalité de celle qui fut la grande pionnière de la danse moderne en Allemagne s’est bien évaporée, si tant est qu’elle a été présente à la création de cette œuvre tardive. Il est difficile de comprendre pourquoi chacune des deux parties du ballet commence par plusieurs minutes à rideau fermé ; ensuite, la danse qu’on découvre, sur un large cercle légèrement incliné au milieu de la scène, paraît une sorte de condensé de tous les clichés qu’on associe au Sacre du printemps – danseurs en cercle, tremblements, Sage hiératique et Élue luttant contre son destin (Ilana Werner se tire du reste très bien de son solo, le seul véritablement consistant de la pièce). Les tentatives de reconstruction de la version originale de Nijinsky ont le même problème : entre temps, le monde entier a vu la version de Pina Bausch, et la comparaison met cruellement en avant le manque de vie et d’émotion de ces versions et de leurs reconstructions. Il sera peut-être permis de considérer que le monde de la danse ferait mieux de privilégier les chorégraphies préservées que de s’attacher ainsi à des souvenirs impossibles à raviver.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Ven Juil 10, 2015 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Représentation le matin (oui cette fois, réellement une "matinée" au sens littéral, le spectacle avait lieu à 10h30) et compte-rendu l'après midi?! Service ultra-rapide! Wink



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Sam Juil 11, 2015 1:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai fait un marathon de rédaction de critiques (les autres dans d'autres genres artistiques...). Ce que je déconseille vivement et éviterai soigneusement à l'avenir...


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Mar Juil 14, 2015 8:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Deux images historiques (1922) de Das Triadische Ballett






_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 17, 18, 19 ... 30, 31, 32  Suivante
Page 18 sur 32

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com