Danseuse du 20 e siècle

[laurence]

Ce soir à la Cinémathèque de la Danse l'apparition d'une vieille dame qui reste une fort belle image de tout ce qu'a pu représenté Isadora Duncan: à la fois une grande liberté de paroles, un mouvement juste et simple dans une sorte de condensé musicale et poètique ou la danse est porteuse d'une esthétique heureuse et courageuse.
Madeleine Lytton a été l'élève de Lisa Duncan une des six filles adoptives d'Ysadora dont elle apprend à danser le répertoire elle en devient même "la dernière prétresse"assurant ainsi la transmission par sa danse d'une veine artistique familiale un père peintre une mère poète
A Londres pendant la guerre ou sa famille a répondu à l'appel du 18 juin elle apprend avec Elsa Brunelleschi la danse espagnole qui lui semblait plus correspondre à la gravité du temps et danse partout ou on se bat.
De retour en France elle fait partie de l'association"Danses et Cultures" et retrouve la danse isadoriene Ce qui lui permet de tenir le role de la Choryphée dansante à Athènes et dans plusieurs autres villes grecques
Engagée dans la compagnie du Marquis de Cuevas elle commence à chorégraphier sur une musique de Georges Delerue "la grande pitié"Puis travaille sur des danses du 12e au 16e siècle
La troisième partie de sa vie est consacrée à la transmission mondiale de la danse d'Isadora et notamment à l'UNESCO. Elle participe a des films celui de Paul Verneiren" Isadora Duncan hier et aujourd'hui" et celui de Dan Geller "Mouvements from the soul"
Etant donné dit elle que la passion soulève des montagnes je crois que l'esprit motivé par la passion d'un art vous permet de dépasser les limites physiques d'un être ordinaire.
Et bien cette vieille dame dont la devise familiale est "ici est la maison du courage"est un ête tout à fait extraordinaire...