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haydn Site Admin
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Posté le: Lun Sep 24, 2012 12:00 pm Sujet du message: |
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J'ai un peu modifié le titre du fil de discussion, car le Musée Guimet s'ouvre cette saison, non seulement à la danse indienne, mais également à d'autres formes de l'art asiatique, avec, dès demain, un spectacle musical et chorégraphique consacré à la Chine :
Citation: |
Mardi 25 septembre à 20h30
Le banquet d’automne
Par le Xinxin Nanguan Ensemble
Direction Wang Xinxin (Taïwan)
Avec Wang Xinxin (chant, erhu, pipa), Wang Hsin-yuan (sansian), et Huang Chin-hsin, (guqin)
La musique Nanguan est née au cœur culturel de la Chine ancienne, dans la grande plaine centrale. Au cours des périodes troubles ayant marqué la fin des Jin (Vème siècle) et dans les siècles qui ont suivi, cette musique s’est propagée jusque dans la région du Min Nan grâce aux aristocrates qui y ont trouvé refuge avec leur cour et tout ce qu’elle comportait de lettrés et de musiciens… Devenu véritable conservatoire du Nanguan, l’un des styles musicaux les plus anciens du continent chinois, le Min Nan a exporté au gré de s migrations ce genre musical sobre, gracieux et raffiné vers de nouveaux territoires tels que Taïwan, Hong Kong, les Philippines….
Wang Xinxin est née à Quanzhou, dans la province du Fujian en Chine, et a commencé l’apprentissage du Nanguan à l’âge de quatre ans. Diplômée de l’école d’art du Fujian, elle a acquis une maîtrise merveilleuse des techniques instrumentales et du chant. Ce dernier est d’ailleurs considéré comme sa spécialité.
Directrice musicale de la compagnie Hantang Yuefu de 1990 à 2000, elle est à présent la directrice artistique de sa propre compagnie fondée en 2003, le Xinxin Nanguan Ensemble. Elle n’a de cesse d’enrichir l’art du Nanguan en collaborant avec des artistes venant de divers horizons et en intégrant des genres artistiques tels que la danse, le théâtre, la vidéo et d’autres instruments musicaux dans ses créations.
L’écouter chanter vous coupe le souffle : les inflexions infinies de sa voix et l’extrême lenteur de son chant sont stupéfiants. Les spectateurs ne peuvent s’empêcher de retenir leur respiration pour en savourer les plus légères transitions et nuances, signes d’une maîtrise incroyable de son art, comme hypnotisés par les échos du passé.
L’exquise ordonnance des sons si délicatement articulés, faisant écho au lyrisme même des mots prononcés, rappelle ce parfum unique qui flottait dans les cours aristocratiques de la Chine, à une époque aujourd’hui lointaine et révolue.
Concert organisé par le Centre Culturel de Taïwan et le musée Guimet
dans le cadre de la semaine des cultures étrangères.
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations Mardi 25 septembre à 20h30
Le banquet d’automne
Par le Xinxin Nanguan Ensemble
Direction Wang Xinxin (Taïwan)
Avec Wang Xinxin (chant, erhu, pipa), Wang Hsin-yuan (sansian), et Huang Chin-hsin, (guqin)
La musique Nanguan est née au cœur culturel de la Chine ancienne, dans la grande plaine centrale. Au cours des périodes troubles ayant marqué la fin des Jin (Vème siècle) et dans les siècles qui ont suivi, cette musique s’est propagée jusque dans la région du Min Nan grâce aux aristocrates qui y ont trouvé refuge avec leur cour et tout ce qu’elle comportait de lettrés et de musiciens… Devenu véritable conservatoire du Nanguan, l’un des styles musicaux les plus anciens du continent chinois, le Min Nan a exporté au gré de s migrations ce genre musical sobre, gracieux et raffiné vers de nouveaux territoires tels que Taïwan, Hong Kong, les Philippines….
Wang Xinxin est née à Quanzhou, dans la province du Fujian en Chine, et a commencé l’apprentissage du Nanguan à l’âge de quatre ans. Diplômée de l’école d’art du Fujian, elle a acquis une maîtrise merveilleuse des techniques instrumentales et du chant. Ce dernier est d’ailleurs considéré comme sa spécialité.
Directrice musicale de la compagnie Hantang Yuefu de 1990 à 2000, elle est à présent la directrice artistique de sa propre compagnie fondée en 2003, le Xinxin Nanguan Ensemble. Elle n’a de cesse d’enrichir l’art du Nanguan en collaborant avec des artistes venant de divers horizons et en intégrant des genres artistiques tels que la danse, le théâtre, la vidéo et d’autres instruments musicaux dans ses créations.
L’écouter chanter vous coupe le souffle : les inflexions infinies de sa voix et l’extrême lenteur de son chant sont stupéfiants. Les spectateurs ne peuvent s’empêcher de retenir leur respiration pour en savourer les plus légères transitions et nuances, signes d’une maîtrise incroyable de son art, comme hypnotisés par les échos du passé.
L’exquise ordonnance des sons si délicatement articulés, faisant écho au lyrisme même des mots prononcés, rappelle ce parfum unique qui flottait dans les cours aristocratiques de la Chine, à une époque aujourd’hui lointaine et révolue.
Concert organisé par le Centre Culturel de Taïwan et le musée Guimet
dans le cadre de la semaine des cultures étrangères.
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : auditorium@guimet.fr
01 40 73 88 18
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Guimet - 6, place d’Iéna 75116 Paris
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h
01 40 73 88 18
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Guimet - 6, place d’Iéna 75116 Paris
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Oct 08, 2012 3:57 pm Sujet du message: |
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Retour à l'Inde :
Vendredi 19 et samedi 20 octobre à 20h30
Arushi Mudgal et ses musiciens
Danse Odissi
Citation: |
La danse Odissi est apparue dans la région d’Orissa, à l’est de l’Inde.
A l’origine, cet art fut essentiellement pratiqué par les devadâsî, danseuses des temples dédiées à la divinité, mais aussi par de jeunes garçons, les gotipua.
Quoi qu’il en soit, l’Odissi évoque avant tout une vision indienne de la féminité. La sensualité et la délicatesse sont mises en avant à travers les mouvements complexes de la tête, du buste et du torse en résonance au principe de Tribhang, base de la sculpture indienne qui impose aux différents éléments du corps de suivre une ligne sinueuse.
Les thèmes invoqués sont souvent d’ordre religieux et mythologique et s’inspirent notamment de l’amour de Krishna et Radha.
Né dans 1986 dans une famille de musiciens, Arushi Mudgal a eu la chance de découvrir la musique et la danse au Gandharva Mahavidyalaya, un institut créé par son grand-père. Vinaya Chandra Maudgalya et actuellement dirigé par son père, Padmashree Madhup Mudgala.
C’est à l’âge de 5 ans, qu’elle a commencé à apprendre l’Odissi auprès de sa tante, la célèbre Padmashree Madhavi Mudgal, mais s’est aussi, très jeune, initiée au chant classique.
Très vite, elle s’est produite, en Inde comme à l’étranger, au sein de la troupe de son gourou, notamment au Brésil, en France (au Théâtre de la Ville), en Allemagne (Berlin Festspiele) et au Maroc (au Festival de Fez) où elle a eu l'honneur de danser avec le maître légendaire Kelucharan Mohapatra et sa tante Madhavi Mudgal, un récital inoubliable illustrant la continuité de la traditi on de la danse indienne par trois générations d’artistes.
Aujourd’hui présente dans les festivals du monde entier, Arushi a notamment été invitée en 2008 par Pina Bausch pour se produire au Festival de danse de Dusseldorf.
Etoile montante de l’Odissi, Arushi Mudgal est fascinante de jeunesse et de virtuosité. Sa grace enthousiasme public et média. |
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18
ou auditorium@guimet.fr
www.guimet.fr/fr/auditorium
Masterclass d'initiation à la danse classique Odissi avec Arushi Mudgal, samedi 20 octobre de 11h à 14h00
Informations et inscriptions : contact@lesateliersdumonde.com |
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Posté le: Sam Déc 15, 2012 3:39 am Sujet du message: |
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Je ne sais pas très bien dans quel fin poster ceci (je n'ai pas l'impression que l'on soit beaucoup ici à apprécier les danses classiques de l'Inde...), mais voici une rare vidéo http://www.youtube.com/watch?v=5bSvUBfsR5M sur la danse bharatanatyam (avec Mallika Thalak, une de mes danseuses préférées) contenant quelques explications en français sur cette danse, et quelques extraits assez saisissants, surtout à partir de 8'00'' : la danseuse représente Ardhanarishwara, une divinité androgyne mi-Shiva mi-Parvati, son côté gauche représentant la partie féminine (Parvati) et son côté droit la partie masculine (Shiva). Elle évoque ces deux composantes en changeant sans cesse le côté qui est mis en valeur. Plus que beaucoup d'autres, cette chorégraphie repose tout particulièrement sur cette alternance, mais cela peut peut-être donner une idée de la manière dont les danseuses de bharatanatyam (en solo) peuvent interpréter plusieurs rôles dans une pièce narrative. (Cela dit, ce qui est dommage avec cette vidéo, c'est que globalement les extraits montrés ne correspondent pas vraiment aux explications...)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mar Mar 05, 2013 1:42 pm Sujet du message: |
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A découvrir au Musée Guimet, vendredi 8 et samedi 9 mars à 20h30 :
Dạ Cổ, « Tambour dans la nuit »
Cai Luong (théâtre chanté vietnamien)
Citation: |
Avec Ngoc Giau (trésor national vivant) et Huong Thanh
Accompagnées notamment par le groupe de tambours Trong Dong et les Ballets du Dragon de l’école Vo Son Dong.
22 artistes sur scène.
Le Cai Luong est un genre de théâtre chanté, né au sud du Vietnam dans les premières années du XXème siècle. Les origines de cet art sont diverses : il prend racine dans le ca-ra-bo, art de village consistant à « chanter en faisant des gestes », mais il se nourrit également des musiques de cours, des chants populaires du sud et du centre du pays, ainsi que d’airs chinois « vietnamisés ».
Des troupes de renom se sont rapidement formées et, dès les années 1920, décors et costumes apparaissent, le répertoire s’étend, et ce qui n’était jusqu’alors qu’une succession de longs actes, s’organise en de véritables pièces.
Les intrigues du Cai Luong ont été très influencées par le Tuông (première forme théâtrale vietnamienne apparue il y a plus de mille ans), mais aussi par le théâtre dramatique, les romans, les opérettes comiques…
Il y a deux types de Cai Luong : le Cai Luong Tuông Cô (pièces classiques), dont le contenu est extrait des évènements historiques, et le Cai Luong Xa Hôi (pièces de vie contemporaine) basé sur des faits sociaux, généralement dramatiques, de la vie courante.
Une commission de l’UNESCO examine la possibilité d’élire le Cai Luong au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Ngoc Giau est issue d’une famille modeste de Saïgon. Elle fait ses premiers pas sur scène à l’âge de 12 ans. Jouant aussi bien les rôles masculins que les rôles féminins, elle est aujourd’hui reconnue au Vietnam comme trésor national vivant.
Quant à Huong Thanh, elle est la fille du célèbre Huu Phuoc qui fut l’un des meilleurs chanteurs de Cai Luong. Comédienne et chanteuse, elle est notamment titulaire du Prix France Musique des Musiques du Monde.
Elles seront notamment accompagnées par un ensemble de musiciens sous la direction de Thai An, le groupe des tambours Trong Dong, mais aussi par l’école Vo Son Dong pour les chorégraphies de combats.
Rare, fascinant et inoubliable… |
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements-réservations : auditorium@guimet.fr ou 01 40 73 88 18
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Mar 09, 2013 12:27 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Née à Jaipur, Sharmila Sharma commence dès son plus jeune âge l’apprentissage de son art auprès de sa mère, elle-même danseuse. Sharmila Sharma est disciple des maîtres et danseurs Pandit Rajendra Kumar Gangani, dans le style de la Jaipur Gharana, et de Shri Ram Mohan, ainsi que du célèbre Pandit Birju Maharaj, dans le style de Lucknow. Depuis 1983, elle a effectué de nombreuses tournées dans le monde entier avec la compagnie de Pandit Birju Maharaj, puis avec Pandit R. K. Gangani. Pionnière de l’enseignement du kathak en France, où elle vit aujourd’hui, elle se produit dans de nombreux festivals et théâtres prestigieux ; et a participé avec son maître R. K. Gangani à un spectacle de fusion kathak - flamenco et danse orientale qui a été donné dans toute l’Europe.
Rajendra Kumar Gangani, né au sein d’une famille de danseurs du Rajasthan, est aujourd’hui l’une des plus grandes étoiles du kathak. Professeur à l’Institut du Kathak Kendra de Delhi, ses spectacles et chorégraphies pour troupes de danseurs lui ont rapidement apporté une renommée internationale. Artiste complet, il est aussi un chanteur et musicien accompli aux tablas, harmonium et pakhawaj.
Ils nous présenteront deux spectacles :
- Vendredi : Lasya Tandava, un hommage rendu aux aspects féminin et masculin de la danse tels qu’ils sont décrits dans le Natya Shastra.
- Samedi : Gharana, une soirée au cours de laquelle Rajendra Kumar Gangani représentera l’école de Jaipur, et Sharmila Sharma l’école de Lucknow.
Le maître et sa disciple : un duo exceptionnel pour deux soirées d’exception. |
Auditorium Guimet
Musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna 75116 Paris
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou auditorium@guimet.fr |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Sep 16, 2013 12:28 pm Sujet du message: |
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Début de la nouvelle saison de danse indienne au Musée Guimet :
Vendredi 20 septembre à 20h30
Samedi 21 septembre à 20h30
Janaki Rangarajan et ses musiciens
Danse bharatanatyam : «Samviksana – une exploration»
Citation: |
Saluée par les critiques comme une interprète particulièrement inspirée, éblouissante et fascinante, Dr Janaki Rangarajan, digne disciple de Smt Madhavi Chandrasekhar puis de Dr Padma Subrahmanyam, s’impose aujourd’hui comme l’une des nouvelles étoiles du bharatanatyam.
Depuis l'âge de quatre ans, Janaki communique sa passion brûlante pour la danse, à travers un style unique et novateur, explorant de nouvelles directions dans la maîtrise de la tradition.
Réputée pour sa précision dans le nritta (le rythme), sa flexibilité remarquable et son gracieux et convaincant abhinaya (l’expression), ses performances sont empreintes d’une profondeur et d’une sensualité rarement égalées.
Acclamée par le public et décrite par les médias comme une « interprète exceptionnelle », « l’une des meilleures aujourd'hui », « étourdissante », « envoûtante », « d’une maîtrise et perfection incontestables » …, Janaki se produit désormais dans le monde entier.
Danseuse accomplie, Janaki est une aussi une merveilleuse chorégraphe. Un tourbillon de grâce et d’expressivité. |
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : auditorium@guimet.fr ou 01 40 73 88 18 |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Sep 16, 2013 1:09 pm Sujet du message: |
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Pour vous donner une idée du spectacle :
Danse Rasaanubhavam - Bharatanatyam / Janaki Rangarajan |
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mar Oct 22, 2013 7:28 pm Sujet du message: |
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Vendredi 15 et samedi 16 novembre à 20h30
Chidambaram Dance Company
Anubhuti
Bharatanatyam
Direction et chorégraphie : Chitra Visweswaran
Danseurs : Sharmada Visgwanath, Arupa Lahiry, Sai Santosh Radhakrishnan, Jai Quehaeni Reddy, Gayathri Rajaji et Divya Shruti
Musiciens : Sukanya Ravindar (nattuvangam), G. Srikanth (chant), K. Venkatasubramanian (mridangam) et R. Thiagarajan (flûte)
Citation: |
Danseuse et chorégraphe, Smt. Chitra Visweswaran est considérée aujourd’hui comme une véritable légende vivante dans le domaine de la danse indienne. Sa maîtrise de la danse, sa soif de recherche, sa curiosité, font de Chitra une interprète particulièrement émouvante, exigeante en technique, intuitive, avec une grande profondeur de vision. Ses créations et productions ont marqué et inspiré une génération tout entière. Professeur, elle a formé les plus grands danseurs des quatre dernières décennies. C’est en effet en 1975 qu’avec son mari Pt. Sri R. Visweswaran, chanteur, musicien et compositeur, elle a créé la Chidambaram Academy of Performing Arts à Chennai, une école qu’elle dirige encore aujourd’hui.
La Chidambaram Academy a formé quatre générations de danseurs, professeurs, musiciens, chorégraphes et chercheurs, dont plusieurs se sont imposés à travers le monde. De nombreux étudiants ont reçu des bourses du Gouvernement indien. D’autres anciens élèves ont aujourd’hui établi eux-mêmes leurs propres compagnies ou écoles, afin de transmettre le style et le travail de la Chidambaram Academy tant en Inde qu’à l’étranger. L’enseignement de cette école est un enseignement complet et exigeant (danse, musique, nattuvangam, théorie, décor, théâtre, méthodologie, éclairage, philosophie du mouvement…), reconnu comme un cursus de l’Indira Gandhi National Open University.
La Chidambaram Dance Company, issue de l’académie, est composée de jeunes professeurs et de danseurs professionnels, dirigés par Smt Chitra Visweswaran. La compagnie a présenté ses créations chorégraphiques (danse et théâtre) dans les plus prestigieux festivals de l’Inde et dans le monde entier.
Chitra Visweswaran a reçu plusieurs récompenses en Inde, dont le Padma Shri en 1992, le Sangeet Natak Akademi Award en 1987, le Tamil Nadu State award – Kalaimamani en 1983, le Nrityachoodamani en 1980 ainsi que plusieurs récompenses à l’étranger dont l’award for exemplary contribution to Indian Culture décerné par la Japan Foundation. Smt. Chitra Visweswaran est actuellement la présidente de l’Association des Artistes de Bharatanatyam d’Inde (ABHAI).
Un évènement ! |
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : auditorium@guimet.fr ou 01 40 73 88 18
Musée Guimet - 6, place d’Iéna 75116 Paris |
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Posté le: Mer Oct 23, 2013 11:06 pm Sujet du message: |
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Le week-end dernier, le danseur Vaibhav Arekar et la danseuse Anuya Rane (son élève) dansaient au Musée Guimet. Ce fut un très beau spectacle de bharatanatyam. Ils ont dansé tous les deux ensemble une magnifique pièce évoquant Shiva, puis Anuya Rane a dansé seule deux pièces très convaincantes (une évoquant la très masculine danse de Shiva et une autre différents aspects (féminins) de Shakti) avant que Vaibhav Arekar n'interprète une pièce très développée Narmade Hara Hara. Cette pièce racontait le pélerinage autour de cette rivière (Parikrama) et était illustrée de légendes qui lui sont associées ; la pièce se concluait sur un message écologiste déplorant la construction du grand barrage sur cette rivière. Le danseur était impressionnant (il ne fait pas ses frappes de pieds à moitié...) et a été merveilleux dans son éxécution d'une danse de Shiva liée à un mythe de création de la rivière (qui serait née des gouttes de transpiration du danseur cosmique...).
Cependant, j'attendais davantage de ce récital parce que je pensais que la présence de deux danseurs de haut niveau serait exploitée d'un point de vue narratif ; la première pièce m'avait mis en confiance, mais toutes les autres pièces ont malheureusement été des solos...
(J'espère que mes attentes en matière de narration par plusieurs danseurs seront enfin comblées avec la Chidambaram Dance Company dont le passage est signalé dans le message précédent...)
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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Posté le: Jeu Oct 24, 2013 9:30 am Sujet du message: |
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Je suis allée également voir ce spectacle le week-end dernier, et il était très beau (surtout pour une totale néophyte) et les explications données dans un français adorable par Anuya Rane furent fort utiles !
C'était un premier contact avec l'un des nombreux types de danses indiennes et cela nous a donné l'envie d'y retourner pour découvrir encore d'autres choses.
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Posté le: Ven Oct 25, 2013 1:35 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Vendredi 15 et samedi 16 novembre à 20h30
Chidambaram Dance Company
Anubhuti
Bharatanatyam
Direction et chorégraphie : Chitra Visweswaran
Danseurs : Sharmada Visgwanath, Arupa Lahiry, Sai Santosh Radhakrishnan, Jai Quehaeni Reddy, Gayathri Rajaji et Divya Shruti
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Il est à noter qu'une des danseuses de cette compagnie (Arupa Lahiry) fera un récital solo le lundi 18 novembre au Centre Mandapa et que le lendemain, la guru Chitra Visweswaram aussi ! (infos pratiques sur http://www.centre-mandapa.fr/?page_id=282)
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Posté le: Lun Nov 25, 2013 8:08 pm Sujet du message: |
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Exceptionnellement, je me permets de mentionner ici un lien vers un billet d'introduction aux danses classiques de l'Inde (et plus particulièrement le Bharatanatyam) que j'ai rédigé sur mon blog et qui contient des liens vers des extraits vidéos placés dans le contexte d'un récital http://jriou.org/blog/00920.html.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mar Avr 01, 2014 2:09 pm Sujet du message: |
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L'Inde, évidemment, mais également le Japon seront à l'honneur pour les spectacles d'avril 2014 au Musée Guimet (Paris) :
Vendredi 11 et samedi 12 avril à 20h30
Manju Elangbam et Anjela
Danse Manipuri
accompagnés par Nameirakpam Tiken Singh (directeur du PAL, musicien), Moirangthem Praneswori (chant), Rajkumar Upendro Singh (percussion)
Doté d’une aura rare et d’une expression d’une grande énergie, Manju Elangbam fait partie des plus talentueux danseurs manipuri de sa génération. Il vit et travaille à Imphal, sa ville de naissance et capitale de Manipur, Etat du Nord-Est de l’Inde.
Élève de K. Jatindra Singh de l’université internationale de Santiniketan, il est aussi le disciple d’autres grands gourous comme Amusana Devi, Ibemubi Devi, Tiken Singh, Elangbam Chaobhal Singh, R.K. Achoubisana, Hemchandra Singh et Ruhinikumat. En 2011, il a été sélectionné «A-grade-artist» par la D.D.K. India.
Parallèlement à sa carrière de danseur et chorégraphe, ce petit-fils du chanteur Sankritana Elangbam Anganghal Singh mène aussi des études très poussées sur l’histoire et la théorie de la danse, la musique et la culture manipuri. Il a également interprété des rôles principaux dans des pièces de Tagore comme Chitrangada, Chandalika, Syama, Mayar Khela.
Danseuse, chorégraphe et ethnomusicolgue, Anjela a dédié sa vie à la danse manipuri. « Sa danse exprime l’âme du Manipur » déclare Tiken Singh, directeur du centre artistique réputé PAL à Imphal. Disciple de Jatindra K. Singh, Anjela a créé avec lui plusieurs spectacles remarquables et remarqués.
Habitée par une grande musicalité, les chansons manipuri font également partie de son répertoire.
Un duo emblématique de l'une des plus belles et surprenantes danses de l'Inde.
Les danseurs et musiciens animeront un stage à Arta du 14 au 18 avril 2014.
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou auditorium@guimet.fr
Vendredi 25 et samedi 26 avril à 20h30
Shimehiro Nishikawa
Danse nihon-buyô (Japon)
Accompagnée par Kazuhiko Nishigaki : TOU-ON (chant), Tomohisa Takahashi : TOU-ON (shamisen) et Satoshi Yamaguchi : TOU-ON (shamisen)
Originaire de Fukuoka, au Japon, Aya Sekoguchi a commencé l’apprentissage du nihon-buyô à l'âge de sept ans, sous la direction de Shimeo Nishikawa. En 1981, Senzô Nishikawa Xe, chef d’école, Trésor national vivant, lui attribue le nom de scène Shimehiro Nishikawa, à Shinjuku (Tôkyô), lui reconnaissant ainsi la capacité à enseigner le nihon-buyô. Actuellement, elle est dirigée par Nishikawa Yûko, fille aînée du chef d’école, conseillère de la Fondation et de la Fédération nationale de nihon-buyô. Consacrant désormais une part de son existence à l'enseignement, elle n'en délaisse pas pour autant la scène, se produisant notamment au sein de l’ensemble Myôka, et dansant dans les plus grands festivals et sur les plus belles scènes d'Asie et d'Occident.
Elle a aussi noué des collaborations avec des artistes venus d'autres domaines, comme le compositeur André Dion, le danseur contemporain Takei Yutaka et la vidéaste Toyoshima Yuka.
Pour ce spectacle, elle revient aux sources de la tradition et sera accompagnée par trois des plus grands spécialistes de la musique du nihon-buyô : le chanteur Kazuhiko Nishigaki, directeur de Nagauta TOU-ON-kai, et les joueurs de shamisen Tomohisa Takahashi et Satoshi Yamaguchi, tous trois diplômés de l'Université des arts de Tôkyô et membres de TOU-ON-kai.
Prix des places : 17 et 12 €
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou auditorium@guimet.fr |
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