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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26660
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 Posté le: Lun Juin 02, 2008 11:03 am Sujet du message: Décès d'Yves Saint-Laurent |
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La presse s'en fait largement l'écho : le couturier Yves Saint-Laurent est décédé hier à l'âge de 71 ans.
Si j'ouvre ce fil, c'est parce que, beaucoup le savent, le célèbre couturier a dessiné des costumes pour différentes productions de l'Opéra National de Paris, et notamment le ballet Notre Dame de Paris, de Roland Petit, sur une musique de Maurice Jarre, en 1965.
Enfin, pour mémoire, cet ouvrage abondamment illustré de Philippe Noisette, toujours disponible, qui relate l'activité des grands couturiers de mode qui ont, un jour ou l'autre, officié à l'Opéra de Paris :
Roland Petit (Quasimodo) et Zizi Jeanmaire (Esmeralda) dans Notre-Dame de Paris
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Silk
Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 165
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| Posté le: Lun Juin 02, 2008 9:38 pm Sujet du message: |
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| Yves Saint Laurent fut aussi un fervent balletomane, souvent rencontré à l'Opéra Garnier et au Théatre des Champs Elysées, notamment pour les spectacles de Sylvie Guillem...
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lafillemalgardée
Inscrit le: 02 Juin 2008
Messages: 26
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| Posté le: Mar Juin 03, 2008 12:01 am Sujet du message: |
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| Le nom d'Yves Saint Laurent symbolisait à lui seul "l'élégance française"; il créa en effet le mythe encore vivant aujourd'hui de la parisienne sophistiquée et délicieusement élégante en toute occasion. Amoureux de la beauté, M. Saint Laurent était également un ami de la danse. Le monde des Arts vient de perdre l'une de ses plus belles sources d'inspiration.
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Enya
Inscrit le: 26 Aoû 2005
Messages: 1183
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| Posté le: Mar Juin 03, 2008 8:31 am Sujet du message: |
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J’ai trouvé un article sur Yves Saint Laurent auparavant, il semble que cet article ait été écrit pour aujourd’hui, même s’il n’a rien à voir avec la danse.
| Citation: |
Yves Saint Laurent
Sa plus belle histoire d’amour, c’est nous !
« Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme, ce sont les bras de l’homme qu’elle aime. Mais pour celles qui n’ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là. » Pour ce tendre éloge du genre féminin, pour quarante années de grâce et de merveilles, pour cette géniale intuition de nos paradoxes, Yves Saint Laurent occupe à tout jamais une place dans la mode et dans nos cœurs. Grand couturier, il l’est. D’autre le furent ou le sont toujours. Mais aucun n’a su comme lui nous dessiner la liberté.
Chanel avait libéré le corps des femmes, « ce qui m’a permis des années plus tard de leur donner le pouvoir », disait-il le 7 janvier dernier lors de la conférence de presse où il annonçait la fin de sa maison de couture. Il nous a donné le pouvoir d’être plus que belles : confiantes, rassurées, irrésistiblement conquérantes.
Dès la fin des années 60, il invente une nouvelle silhouette qui conjugue émancipation de la femme, avec émancipation de la mode. Depuis, Yves Saint Laurent nous colle à la peau. On fonce en costume d’homme, on vampe en smoking, on séduit en blouse transparente, on s’embarque en saharienne, on rit, on pleure toujours sur talons hauts. La règle du jeu ? En découdre avec toutes les conventions bourgeoises dans une explosion créative, brillante et jubilatoire. Sa plus belle intuition ? Avoir su dès les premiers instants qu’aucune femme ne renoncerait à être sexy, qu’aucune conquérante ne piétinerait son désir profond de féminité. La libre séduction, le bonheur de plaire, c’était son manifeste de mode : il nous en a fait cadeau, collection après collection. Le couturier que nous avons tant célébré dans les pages de ce magazine a donc choisi de se retirer au sommet de sa gloire. Notre belle histoire s’achève et nous sommes tristes. Mais au-delà de cette séparation, reste une certitude que nous lui dédions comme des mots d’amour : On a toutes quelque chose en nous d’Yves Saint Laurent. Pour toujours.
D’après Valérie Toranian dans Elle, 14 janvier 2002. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Mar Juin 03, 2008 8:53 am Sujet du message: |
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| Yves Saint Laurent a aussi dessiné les costumes de La Rose malade, le ballet de Roland Petit créé pour Maïa Plissetskaïa en 1973.
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