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Digression : grands chefs et grands musiciens russes
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akhmatova



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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 12:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est un orchestre très moyen, et le résultat n'est de premier choix. Je n'ai pas tout écouté bien sûr, mais franchement, je la déconseille, à moins d'être un fou de Chostakovitch et avoir besoin de posséder TOUT Chostakovitch.

Question : qui connait, a entendu, sait comment se procurer La demoiselle et le voyou ?


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haydn
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 1:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'ouvrage est disponible dans le commerce et sur amazon.com (pas amazon.fr ...).

La seule version qui semble accessible est celle de Mark Gorenstein enregistré avec le "Symphony Orchestra of Russia" (ex-Orchestre Symphonique d'Etat de l'URSS) en 1997.


Mais je crois qu'il s'agit d'un pot-pourri dont toute la musique n'est pas de Chostakovitch. En tout cas, le ballet est toujours au répertoire du Mariinsky, et régulièrement présent à l'affiche.


Pour le trouver sur Amazon, rechercher "The Young Lady and the Hooligan" (oui, le français n'a plus la cote.... Sad )


Il s'agit d'une réédition de 2000 parue au Chant du Monde.

Le CD avait été précédemment distribué en France par Harmonia Mundi sous le label "Russian Season" et peut être qu'il en reste encore quelques exemplaires dans les boutiques Harmonia Mundi, justement. Ils n'ont pas dû en vendre cent tous les jours, je présume.





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haydn
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 1:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

akhmatova a écrit:
La version du lac de Svetlanov est sans doute la meilleure. Rien à voir avec les autres, je mets dans le panier des chefs et orchestres russes et autres.
Cependant, je n'ai pas entendu la toute récente version de Gergiev. Sur le DVD c'est difficile de juger.
La version peut choquer. En premier temps, on peut dire qu'elle n'est pas en finesse / elle est criarde, les trompettes hurlent, et Svetlanov n'a pas peur qu'on l'accuse du bal des pompiers mais le résultat est incroyable. Et les solis du violon sont sublimes, une profusion de couleurs et de délicatesse.

Malheureusement, il est très difficile d'obtenir les versions de Svetlanov, et elles sont très chères.



Pour moi aussi l'enregistrement de Svetlanov est ce qui se fait de mieux ; on arrive à le trouver pour un peu moins de 30 € pour trois disques, ce qui reste encore abordable. Les cuivres sont claironnants mais impeccablement justes, et leur couleur convient tout à fait à la musique de Tchaïkovsky. Le violon solo est effectivement époustouflant dans la danse russe (tout comme celui de l'enregistrement vidéo réalisé au Bolchoï avec Natalia Bessmertnova).

Attention avec la Belle au bois dormant, magnifique du point de vue musical, mais que Svetlanov traite comme une œuvre purement symphonique, avec une agogique aux contrastes très accusés. Je pense que jouée telle que, elle serait parfaitement indansable...


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akhmatova



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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 3:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

rechercher "The Young Lady and the Hooligan" (oui, le français n'a plus la cote....
A vrai dire, la traduction anglaise et plus adéquate. khouligan est le mot russe, et il comporte bien plus que voyou. C'est un personnage très présent dans la littérature russe. Il existe un long poème très beau de Yessienine intitulé ainsi. C'est justement le poéte qui se définit comme tel. Sans oublier Mayakovski, lui aussi avait développé l'image du Hooligan. Il y a dans cette notion, l'idée du fou, voyou et poète. La ressemblance avec Chostakovitch est évidente.
Quel est l'argument du ballet ? Il n'y a aucune captation ?


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sophia



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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'en avais dit quelques mots dans le fil sur Casse-Noisette, mais je pense qu'on peut signaler ici que sur le DVD de l'impeccable Casse-Noisette du Royal Ballet enregistré en 2000, avec notamment Anthony Dowell (Drosselmeyer), Alina Cojocaru (Clara), Ivan Putrov (Casse-Noisette), Miyako Yoshida (Sugar Plum Fairy), Jonathan Cope (le Prince), l'orchestre de Covent Garden est dirigé par Evgueni Svetlanov. C'était deux ans avant sa mort...



En voici la distribution complète, que vous ne trouverez pas au demeurant sur le DVD (qui se contente, je crois, de signaler les rôles principaux):


Cast of Characters

Anthony Dowell: Herr Drosselmeyer

Alina Cojocaru: Clara, His Goddaughter

Ivan Putrov: Hans-Peter, The Nutcracker

Miyako Yoshida: The Sugar Plum Fairy

Jonathan Cope: The Prince

Zenaida Yanowsky: Rose Fairy

Victor Alvarez, Hubert Essakow, Yohei Sasaki, Edward Watson: Rose Fairy's Escorts

Chloe Davies, Marianela Nunez, Rachel Rawlins, Jaimie Tapper: Leading Flowers

Justin Meissner: Drosselmeyer's Assistant

Diane Holland, Pauline Wadsworth: Maiden Aunts

Romayne Grigorova: Housekeeper

David Drew: Dr. Stahlbaum

Elizabeth McGorian: Mrs. Stahlbaum

Oliver Till: Fritz

Giacomo Ciriaci: Clara's Partner

Genesia Rosato: Grandmother

Luke Heydon: Grandfather

Nicola Tranah: Dancing Mistress

William Tuckett: Captain

Hubert Essakow: Harlequin

Jane Burn: Columbine

Ricardo Cervera: Soldier

Laura Morera: Vivandière

Richard Ramsey: St. Nicholas

Antoine Jully, Brian Maloney: Devils

Christopher Saunders: The Mouse King

Vanessa Palmer, Nigel Burley, Julie Lack, Sian Murphy, Ricardo Cervera, Thomas Whitehead: Spanish Dancers

Nicola Tranah, Christopher Saunders, Alastair Marriott, Maurice Vodegel-Matzen: Arabian Dancers

Giacomo Ciriaci, Martin Harvey, Justin Meissner, Joshua Tuifua: Chinese Dancers

Bennet Gartside, Tom Sapsford: Russian Dancers

Jane Burn, Mara Galeazzi, Laura Morera, Leana Palmer: Dance of the Mirlitons

Artists of the Royal Ballet: Aunts, Uncles, Parents, Maids, Manservants, Revellers

Pupils of the Royal Ballet School: Children, Toy Soldiers, Mice, Gingerbreads, Rabbit Drummer, Pages, Sentry

Students of the Royal Ballet Upper School: Angels

Artists of the Royal Ballet


The Orchestra of the Royal Opera House
Shirly Laub: Leader
Evgenii Svetlanov: Conductor


Julie Andrews: Host

Source: http://www.pbs.org/


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Glinka !



Inscrit le: 15 Sep 2007
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 5:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Quel est l'argument du ballet ?
-demande Akhmatova à propos de La Demoiselle et le voyou.
Je me permets de recopier la notice, due à André LISCHKE, figurant dans le CD « Saison russe » (distribué par HM) évoqué par Haydn.

« Le 28 décembre 1962 fut représenté au Théâtre Malegot de Leningrad le ballet Barychnia i khouligan, dans une chorégraphie de Konstantin Boyarsky, sous la direction de Yevgeny Kornblit. Le livret de Belinsky se basait sur un ancien projet de Mayakovsky. D'autres représentations suivirent à Novosibirsk, à Sverdlovsk, à Gorky...
La Demoiselle et le voyou n'est pas à proprement parler un ballet de Shostakovich, mais un ballet sur la musique de Shostakovich, c'est-à-dire un assemblage d'extraits de diverses oeuvres, principalement chorégraphiques (Le Boulon, Le Clair ruisseau) et cinématographiques (Le Taon) mais aussi instrumentales (Sonate pour violoncelle et piano).
Ce travail fut effectué avec l'assentiment du compositeur par Levon Atovmian, auteur de nombreuses transcriptions et adaptations diverses d'oeuvres de Shostakovich, dont deux autres ballets, Tsvety (les Fleurs) en 1961, et Direktivny bantik (approximativement : Le Noeud de cravate du directeur) représenté le même jour que La Demoiselle et le voyou.

L'argument du ballet est une histoire à fond socio-éthique, située dans les années 1920, et porteuse de la morale rééducative si chère à l'idéologie soviétique. L'action se passe dans une banlieue ouvrière. Un jeune voyou, réputé pour sa violence, rencontre, au cours d'une de ses sorties, une jeune femme dont il tombe soudainement amoureux, sentiment qu'il éprouve pour la première fois. Il la revoit le lendemain à son école : il se trouve que c'est la nouvelle institutrice. Le voyou sent un changement s'opérer en lui. Un jour, il essaie d'exprimer à la demoiselle tout ce qu'il ressent pour elle, mais sa maladresse grossière l'effraie et elle s'enfuit. De désespoir, il va se saouler au cabaret. Dans les vapeurs de l'alcool, il a une vision de sa bien-aimée et se lance à sa poursuite. Le lendemain, la bande de voyous à laquelle il appartient organise une « sortie » avec violence et vandalisme dans un parc. La Demoiselle s'y trouve prise à partie, mais le Voyou prend sa défense. La jeune femme, émue, lui tend alors la main. Mais ses camarades ne pardonnent pas au voyou ce qu'ils considèrent comme une trahison. À l'issue d'une violente bagarre, il est mortellement blessé. Il meurt dans les bras de la Demoiselle.

Le ballet est subdivisé en treize numéros, pour un temps d'action condensé en une cinquantaine de minutes. Parmi les scènes les plus typées, on remarquera le portrait du Voyou (N° 3), irrévérencieux à souhait, repris du N° 3 de la Suite d'orchestre du Boulon ; de cette même partition (N° 4, Tango) a été prise la musique pour la scène du Cabaret (N°7). La Prière qui la précède (N° 6), traduisant la transformation qui s'opère dans l'âme du Voyou, est empruntée à la belle mélodie du second thème du 1er mouvement de la Sonate pour piano et violoncelle, tandis que le dernier Adagio (N° 11) avant la bagarre, provient du N° 4 du Clair ruisseau...

Certes, les puristes de l'oeuvre de Shostakovich pourront discuter du principe même d'un partition non authentique dans son idée de base et dans son déroulemement. Mais la qualité du choix des morceaux, la logique de leur enchaînement, la structure dramaturgique de l'ensemble, très habilement partagée entre le portrait psychologique, le croquis social dans le style bien observé des années 1920 sur lequel plane l'esprit décapant de Mayakovsky, enfin les aménagements de moments de lyrisme inspiré, tout ceci fait de La Demoiselle et le voyou une oeuvre remarquablement vivante et communicative. Et l'abondance et la richesse de l'héritage musical de Shostakovich sont telles qu'il apparaît possible et justifiable, moyennant un choix dramatique judicieux comme l'a été celui d'Arovnian, de redonner vie à des extraits qui, réciproquement mis en valeur dans un contexte inattendu, apparaissent riches d'une nouvelle portée musicale et humaine. »

André LISCHKE

L'argument du ballet est indiqué au deuxième paragraphe.

***
Et j'ose me permette de profiter de l'occasion pour revenir sur ce qui a été dit dans ce « fil » des interprétations occidentales de Tchaikovsky, trop « larmoyantes », alors qu'elles doivent -disons- être rudes.
Or les auditeurs de France-musique (alors au pluriel) se souviennent peut-être d'avoir entendu un « producteur »* de la chaîne pleurer en direct en désannonçant la « Symphonie pathétique » (où il ne doit y avoir pas plus de pathos que de mélancolie dans la « Sonate mélancolique »).
Cette oeuvre de Tchaikovsky était donc mal interprétée (même compte tenu du fait que ce producteur n'est ni d'origine Russe ni oligarque). Si, selon Woody Allen, du Wagner bien interprété doit donner envie d'envahir la Pologne, du Tchaikovsky bien joué doit donc donner non pas envie de pleurer, mais au moins de gifler son voisin.
Et la dernière fois que j'ai entendu du Tchaikovsky au concert (Bruxelles), je n'ai pas giflé mon voisin... J'ai eu plutôt envie de pleurer -pour des raisons périphériques certes, mais tout de même. Mon « journal » de l'époque en fait foi :
[je garderai le souvenir]
« ...de la violoniste (seconds violons) qui ne s'est pas départie de son air de « grom baboushka » même quand le chef à la fin a traversé une partie de l'orchestre pour aller à elle offrir le bouquet par lui reçu.
Au chignon soviétique.
Une figure solidement corpulente de Volga matoushka à serrer sur son coeur en souvenir de Stalingrad.
Qui se gèlerait dix hivers pour donner aux petites élèves violonistes de quoi se réchauffer les doigts.
Qui à la fin de tout donnerait son coeur à brûler pour chauffer les petites, sans se départir de son air bougon.
Dont l'air seul mettrait l'échine basse et l'oeil fuyant au rôdant malheur faisant seulement mine de s'approcher des petites.
Une Jeanne-Marie des tchernoziom.
À serrer sur son coeur en pleurant de tendresse
. »
On voit bien. C'était pourtant l'Orchestre Philharmonique de Saint-Petersbourg et Youri Temirkanov.
Je ne comprends pas...
Ou cet homme était mort, ou mon métronome arrêté...
Dans le même « journal », j'avais d'ailleurs noté :
« ...sa complicité magistrale envers les musiciens, dirigés par des mouvements de doigts, des battements de paupières, et principalement par des regards tacites et de la satisfaction. »
Il est vrai que je n'y connais rien... Mais cette bienveillance en plus des pleurs, hmm... tout cela n'est pas d'un grand chef...

* Par ailleurs nom connu de la critique musicale. Ancien membre du choeur d'une formation belge universellement réputée. Peut être entendu au disque -une Passion, il chantait Judas. Aujourd'hui touche de Radio-France trente deniers par jour -mais ne se pend pas.
Auteur de cette formule : « Ces gens [les grands chefs, peut-être] qui se croient plus intéressants que la musique qu'ils jouent ».




Dernière édition par Glinka ! le Lun Déc 17, 2007 5:57 am; édité 2 fois
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sophia



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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

The Young Lady and the Hooligan (manifestement remonté en 2001) sur le site du Mariinsky: http://www.mariinsky.ru/en/ballet/spectacle/baryshnia

Des photos du ballet qui avait été notamment donné à l'occasion de la dernière tournée du Ballet du Mariinsky à Londres en juillet 2006, avec Igor Zelensky et Svetlana Ivanova: http://www.ballet.co.uk/gallery/jr_kirov_triple_coliseum_0706


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haydn
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MessagePosté le: Sam Déc 15, 2007 9:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Casse-noisette du Royal Ballet signalé par Sophia est hautement recommandable pour la beauté de la chorégraphie de Peter Wright (seule la danse russe de l'acte II me parait vraiment discutable), ainsi que de la scénographie, certes très "british" mais toujours de bon goût et qui ne sombre pas dans le kitsch et la sucrerie indigeste. Les solistes et le corps de ballet sont eux aussi excellents. Par ailleurs, et c'est un curieux pied de nez à l'histoire, ce sont les versions anglo-saxonnes de Casse-noisette qui sont généralement les plus respectueuses de la structure originelle de la chorégraphie de Lev Ivanov...

En revanche, la direction de Svetlanov est pour le moins surprenante ; l'orchestre de Covent Garden est tout à fait correct, les phrasés et les articulations sont bien travaillés, mais les tempi sont d'une lenteur presque exaspérante, et n'ont rien à voir avec ceux adoptés par le même chef pour son enregistrement avec l'Orchestre Symphonique d'Etat de l'URSS, surtout au premier acte. Il est vrai qu'au moment de la captation, Evgueni Svetlanov était déjà gravement malade, mais peut-être était-il aussi contraint de se plier aux us et coutumes du Royal Ballet en la matière.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une adresse pour ceux qui s'intéressent à la musique et aux musiciens russes :


CD DIFFUSION
BP 4 - 28, route d’Eguisheim - 68920 WETTOLSHEIM
Téléphone 03 89 79 50 81 - Télécopie 03 89 79 38 29
e.mail info@cddiffusion.fr


Ils sont importateurs exclusifs de nombreux petits labels russes, et plus généralement des pays de l'ex-bloc de l'Est.

Auparavant, cette société ne vendait pas directement aux particuliers, mais depuis quelque temps, on peut aussi acheter les disques sur leur site web ou par correspondance (sur simple demande ils vous envoient une photocopie du catalogue et un bon de commande). Je n'ai pour l'instant jamais eu de souci avec eux ; pour ceux qui préfèrent acheter "en direct", ils sont chaque année présents au salon Musicora à Paris, sur un stand où on trouve l'essentiel de leur stock.


http://www.cddiffusion.fr/



Il y a des nouveautés tous les mois, et pour décembre, ils annoncent notamment des symphonies de Tchaïkovsky avec l'orchestre de la Radio de l'URSS dirigée par Alexander Gauk :






On trouve aussi un grand nombre d'enregistrements de Svetlanov et de Mravinsky à des prix bien plus corrects que ceux de la FNAC (entre 7 et 16 € par disque).


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akhmatova



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MessagePosté le: Dim Déc 16, 2007 11:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis allée sur le site et il est effectivement intéressant. Ceci-dit, je déconseille la série Richter. Elle est de très mauvaise qualité, et on peut trouver tous ces enregistrements remastérisés ailleurs et pour pas cher.
La CD de Yudina est une merveille.

Je conseille RussianDVD.com, c'est très lent, cher, mais on trouve de raretés, en passant du temps et encore mieux, on peut écouter les CDs intégralement avant d'acheter.


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akhmatova



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MessagePosté le: Jeu Déc 20, 2007 9:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Requiem de Verdi n'est ni russe ni dansable, cependant Tougan Sokhiev tombe dans la catégorie "chefs d'orchestre russes", ou plutôt ce qu'on avait l'habitude d'appeler soviétique.
Ce dernier dimanche, on a pu entendre L'orchestre de Toulouse avec à sa tête ce dernier. Une autorité affirmée pour ce jeune chef, qui s'avère d'une grande sensibilité dans ce requiem difficile, rarement joué en concert. Qu'il dirige le répertoire russe, français ou italien, c'est du très haut niveau. Et ce soir là, en l'absence de notre ténor national, qui se spécialise dans la décommande, la star était Sokhiev et à juste titre.

Une découverte : la soprano pétersbourgeoise, Tatiana Serjan, qui remplaçait Barbara Fritolli, a montré une grande musicalité, et une technique brillante. La voix traversait l'orchestre sans la moindre difficulté, ce qui n'est pas évident à Pleyel.
Je ne connais rien d'autre de cette chanteuse, mais j'imagine qu'elle sort de l'académie des jeunes chanteurs , tenue par Larissa Gergieva, la soeur de Gergiev.


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akhmatova



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MessagePosté le: Jeu Jan 03, 2008 12:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ceci n'est pas une pub ! Ils n'en ont pas besoin.
Ce mois de janvier n'est pas seulement le mois du ballet moscovite, on aura droit aussi à des musiciens moscovites.
Le 8 pour ceux qui n'ont pas de billets pour le Bolshoï, Boris Berezovski aux TCE, donne les deux concerts pour piano de Chopin. C'est une rare occasion car la mode actuelle fait qu'on ne les entend pas en ce moment.
Le 17, c'est Nicolaï Luganski dans un programme fort intéressant dont :
Prokofiev : Sept pièces extraites de Roméo et Juliette.
Et grâce à la salle Pleyel, il reste encore des places au TCE.


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 03, 2008 9:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Akhmatova ; cela va être effectivement dur de "caser " un concert entre deux représentations du Bolchoï.

Si je connais assez bien Lugansky, qui s'était, à ses début du moins, surtout fait connaître par ses enregistrements de Chopin, et qui, comme son homologue polonais Kristian Zimerman a par la suite heureusement varié son répertoire, j'avoue ne jamais avoir entendu Boris Berezovski (ne pas confondre avec le sulfureux affairiste russe homonyme...). J'espère que vous pourrez nous en dire quelques mots si vous assistez au réviltal du TCE, Akhmatova. Smile




Site web "officiel" de Nikolaï Lugansky :


http://lugansky.homestead.com


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akhmatova



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MessagePosté le: Jeu Jan 03, 2008 10:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comme j'essaye de ne jamais rater ces deux artistes, j'y serai et je vous en dirai mes impressions.
Berezovski qui est un peu plus âgé que Luganski est un technicien hors du commun. Si avant, il était plutôt fasciné par la technique (c'était un laboureur du piano) avec le temps il a changé. Son piano c'est un orchestre entier, comme l'avait souhaité F. Liszt, il y a une profusion des couleurs et des nuances. Son dernier concert à Paris composé d'une partie russe :Medtner, liadov et une partie française Ravel était un sommet. Il joue souvent avec ses compatriotes : Repin, Kniazev, Makhtine. Son approche physique du piano est étonnant, on dirait un musicien de Jazz, très décontracté, sans manières (je pense à d'autres qui nous expliquent la musique par des mimiques et des mouvements), et en même temps impassible, tout se passe au piano. Je conseille vivement le CD des trios Rachmaninov/Shotakovitch.

Et une petite précision, Luganski se spécialise surtout en Rachmaninov qu'il admire.


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haydn
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MessagePosté le: Ven Fév 29, 2008 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà une nouvelle parution qui devrait intéresser Akhmatova :





Le coffret de 10 disques, qui vient d'être publié chez Brilliant Classics, fait évidemment la part belle au répertoire russe, avec des oeuvres de Chostakovitch, Rachmaninov, Katchaturian, Glinka, Tchaïkovsky, Myaskovsky, Prokofiev, Balakirev, Glazounov, Arensky, mais aussi quelques enregistrements plus inattendus, tels la Faust-Symphonie de Liszt, une ouverture de Patrie de Bizet assez volcanique, ainsi qu'une Suite provençale de Darius Milhaud aux coloris étonnamment français.

Prix aux alentours de 30 € les dix disques. Les captations ont été réalisées entre 1944 et 1961, mais la qualité sonore est tout à fait correcte (maniaques de la quadriphonie, du son surround 7.x.x et tutti quanti destinés à faire clinquer les chaînes hi-fi haut de gamme s'abstenir...).

L'orchestre est celui de la Radio-Télévision de l'URSS, qui sera celui d'Evguéni Svetlanov - élève de Gauk - un peu plus tard...


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