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Orphée et Eurydice [Pina Bausch, 04/02/2008-19/02/2008]
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avec un peu de retard, quelques mots sur la représentation du 5 février 2008, qui réunissait, dans les trois rôles principaux, Eleonora Abbagnato, Yann Bridard et Muriel Zusperreguy.

Mlle Abbagnato, qui faisait son retour à l’Opéra de Paris, après un congé de six mois, était attendue par un public nombreux. Si la Sicilienne ne possède pas la stature hiératique d’une Marie-Agnès Gillot, son tempérament fougueux, excessif, semble mieux s’accorder à l’Orphée aux accents piétistes de Yann Bridard. Le couple est bien assorti, et l’exagération délibérée de l’interprétation rend paradoxalement plus supportable la terrible noirceur de la chorégraphie de Pina Bausch : ici, il est évident que nous sommes au théâtre, loin de la «vraie» vie ; les postures tourmentées d’Orphée, qui rappellent étrangement les écorchés d’Honoré Fragonard, l’anatomiste cousin du célèbre peintre, prennent ici tout leur sens, et s’inscrivent, à trois siècles de distance, dans l’esthétique rococo qui fut celle de Gluck.

En Amour, Muriel Zusperreguy est plus primesautière que Miteki Kudo, qui conférait au rôle une force dramatique supérieure : derrière les tendres badinages, l’ombre de la mort rôdait déjà. En revanche, la limpidité de la danse «au premier degré» de Mlle Zusperreguy accentue de manière saisissante le contraste entre la troisième partie («La Paix), au caractère pastoral, et la quatrième («La Mort»), où se joue le drame.

Le corps de ballet se distingue par sa qualité, dans un ouvrage qui certes ne comporte pas de difficultés techniques majeures, mais qui s’avère très éprouvant sur le plan physique. On soulignera notamment la remarquable prestation d’Alice Renavand, que l’on attend avec impatience de revoir dans le rôle d’Eurydice, qui lui avait si bien réussi lors des représentations de 2005.

Sur le plan vocal, on aura particulièrement apprécié l’Orphée d’Elisabeth Kulman, qui, sans posséder une ampleur démesurée, fait montre d’une belle homogénéité de timbre, sans décoloration intempestive dans les graves. Par ailleurs, Mme Kulman est une musicienne accomplie, rendant avec fidélité toutes les subtilités de la partition.

Si l’Amour d’Hélène Guilmette ne suscite pas non plus de réserves, en revanche, Svetlana Doneva a quelque peu déçue, avec une Eurydice aux aigus criards et au vibrato pas toujours aussi contrôlé qu’on l’eut souhaité. En revanche, les chœurs et l’orchestre ont a nouveau fait l’unanimité, et le Bathasar-Neuman Ensemble et sont chef, Thomas Hengelbrock, ont été très chaleureusement applaudis.


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ali



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MessagePosté le: Jeu Fév 07, 2008 3:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai assisté à cette même représentation (5 Février), et j'étais très content de retrouver ce spectacle que j'avais déjà vu lors de la première représentation à l'Opéra de Paris en mai 2005. Malgré tout, j'avais l'impression de redécouvrir ce spectacle, plutôt que de voir une deuxième représentation.

Ma surprise est venue du corps du ballet, qui semble moins homogène et s'adapte ainsi mieux à la chorégraphie de Pina Bausch. Les souvenirs que j'ai eu du Sacre ou d'Orphée et Eurydice représentés par le Ballet de l'Opéra sont ceux d'un ensemble qui exécute, pas de danseurs qui s'approprient une gestuelle. La désynchronisation dans les mouvements d'ensemble est très importante chez la chorégraphe allemande, les rendant plus humains, et donc plus humains, voir poignants dans le cas des lamentations du début de ce spectacle.

Les 3 rôles de solistes semblent reposer eux sur l'expressivité des danseurs, beaucoup plus que sur de la technique. Celà semble avoir échappé à l'interprète du rôle dansé d'Amour, dont je n'écorcherais pas ici le nom, et qui semblait déterminée de faire ses preuves plutôt que de jouer son rôle. A l'inverse, Yann Bridard n'avait aucune preuve à faire dans un rôle qui lui collera peut-être à la peau: les chutes et les gestes inaboutis, que la chorégraphe continue à utiliser jusque dans ses créations les plus récentes, donnent bien le ton de cette vaine descente aux Enfers.

Bon, après avoir un peu distribué bons et mauvais points, je rajouterais quand même que le spectacle, malgré (ou grâce à sa noirceur) offre une imagerie pleine de sybolique et d'émotions assez exceptionnelles. La fin du deuxième tableau, les rideaux se refermant sur une femme portant une pierre trop lourde est une image qui m'était restée depuis la première représentation à laquelle j'ai assisté. La ligne tracée par amour annonçant le départ d'Orphée vers les Enfers aussi. Sans vouloir faire un étalage de ces images, je me réjouis qu'une telle pièce arrive finalement à trouver sa place dans le repertoire du Ballet de l'Opéra de Paris, et à être appropriée comme ça par son Corps de Ballet. J'espère aussi que le Sacre du Printemps de la même chorégraphe murira aussi de la même façon au sein de cette compagnie.


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goldmund



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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 1:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

bonsoir,
j'ai vu le spectacle le Mercredi 6 fevrier, et l'ai trouvé trés beau et trés funebre.
J'ai beaucoup apprécié Yann Bridard et le "trio" qui représente Cerbère.
je m'etonne que le même danseur dans le rôle titre 4 soirs de suite
alors que ce role parait trés long, est-ce habituel ?


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haydn
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 9:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est en effet rare qu'un même soliste assure quatre représentations de suite, mais comme, en raison de la défection de Kader Belarbi, il n'y a que deux titulaires masculins pour le rôle (Yann Bridard et José Martinez), je pense qu'il n'y avait pas d'autre solution. Et comme de plus, Yann Bridard n'avait pas été distribué dans des rôles de premier plan depuis un certain temps, ce choix semblait s'imposer.


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julien



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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 9:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Savez vous si Kader Belarbi est blessé ? C'est un peu une déception de ne pas le voir danser, j'aurai bien aimé le revoir sur scène avant son départ, qui doit intervenir à la fin de cette saison, n'est-ce pas ?


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haydn
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 9:53 am    Sujet du message: Répondre en citant

Normalement, il devrait faire ses adieux sur Signes, mais auparavant, il est d'ores et déjà programmé sur Les Quatre tempéraments. Je présume qu'il doit être blessé, ce qui est bien dommage, car il avait été un Orphée remarquable en 2005.


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haydn
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MessagePosté le: Ven Fév 08, 2008 11:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Long article de Phlippe Noisette, qui s'attache plus à décrire l'ouvrage de Pina Bausch qu'a évaluer les prestations des danseurs. Assez surprenant tout de même, il évoque la performance de José Martinez, qui n'a pas encore interprété le rôle-titre (sa première est ce vendredi soir...), et qualifie Yann Bridard ou Eleonora Abbagnato, jeunots bien connus, d'"espoirs" :




Citation:
Mais Pina Bausch a l'idée de dédoubler par des chanteurs les trois rôles principaux. Elle ose le contraste des robes blanches, des costumes sombres ou Orphée en culotte - loin de l'imagerie lyrique. Les corps sont parfois basculés en arrière, le mouvement fait de gestes étirés. L'intensité émotionnelle est décuplée : la patte bauschienne en quelque sorte. Dansée par les étoiles parisiennes, comme Marie-Agnès Gillot - parfaite avec son physique longiligne - et José Martinez, ou les espoirs Eleonora Abbagnato, Alice Renavand et Yann Bridard, cette création s'impose au fil des années comme un classique du XXe siècle. Gageons que sa diffusion en direct par Arte, dans une semaine, touchera encore un nouveau public.




L'article de Philippe Noisette, dans Les Echos, est ICI


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laurence



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MessagePosté le: Sam Fév 09, 2008 12:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

"Orphée connait son destin"mais c'est trés difficile de connaitre son destin et d'ailleurs qui peut en être sure... C'est un peu ce que l'on a envie de lui crier Il tourne en rond dans l'inéluctable et même l'amour qu'il porte à Eurydice s'en trouve altéré Quelque chose de monotone et de désespèrant s'installe gommant dans la gestuelle l' opposition vitale d' Eros et de Thanatos Ce cercle qu'il parcoure sans cesse est repris sur le sol tracé à la craie puis recouvert de laurier (symbole sans doute de son art) puis à nouveau mis à nu comme Orphée lui même qui a perdu son chant L'idée du cercle sera repris de nouveau dans le troisième tableau celui de la paix merveilleux moment chorégraphique dans la fluidité exquise des femmes fleurs comme une sorte de noeud Gordien lourd de menace La mort d'Eurydice qui ouvre le ballet est reprise gestuellement dans la mort d'Orphée qui clot celui ci
Le temps s'est refermé identiquement sur une parenthèse de non-vie...
Je ne sais pas comment on peut trouver une once d'espoir dans tout cela...Et Eurydice comprend tout cela...Alice Renavand lui donne une gestuelle précise et sensible face à un José Martinez un peu tendu Difficile de parler sinon collectivement des danseurs dont le travail est assez fabuleux dans les difficiles déplacements dans la signification et le langage chorégraphique de chacun qui demande un réel effort d'intériorisation et c'est très beau ...


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Fév 14, 2008 3:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pierre Combescot, dans le Canard enchaîné, a adoré Orphée et Eurydice, et observe :


Citation:
Le spectacle sent ses années 70 nous ramenant aux scénographies de feu Rolf Borzik.


Pas vraiment surprenant, puisque la scénographie d'Orphée et Eurydice est justement de Rolf Borzik...


Parmi les danseurs, il a évidemment apprécié Eleonora Abbagnato, qui a toujours été l'une de ses "chouchoutes", ainsi que Yann Bridard, Vincent Cordier et Miteki Kudo :


Citation:
Mademoiselle Eleonora Abbagnato en déservante [sic] du malheur est magnifique comme Miteki Kudo en Amour. Marie-Agnès Gillot est une Eurydice sculpturale et froide. Yann Bridard s'en va chercher très loin son inspiration. Fait émerger le rôle d'Orphée d'une figure christique. C'est très beau, très intelligent, très sensible. Il est inspiré.


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Fév 14, 2008 6:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur AltaMusica, l'article de Gérard Mannoni qui déplore "la distribution vocale médiocre" de cet Orphée et Eurydice (ce en quoi il n'a pas tort...): Le retour d’Orphée


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olivier



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MessagePosté le: Jeu Fév 14, 2008 6:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
e cercle qu'il parcoure sans cesse est repris sur le sol tracé à la craie puis recouvert de laurier


Merci de suppléer ma myopie, car je n'ai pas su de loin identifier la végétation présentée. En l'occurence, le laurier représente peut-être ici la victoire sur la mort et la récompense de l'éternité, comme dans les figures symboliques de la peinture classique (et effectivement, le laurier s'associe naturellement à Appolon suite au mythe de la transformation de Daphné).

Plus fondamentalement: d'un naturel indulgent et gentil, je suis d'ordinaire prompt à une sanctification précoce de spectacles qui ne mériteraient peut-être pas à la réflexion ultérieure trop de compliments. Mais en l'espèce, la soirée vécue la semaine dernière (la représentation avec E. Abbagnato et Y. Bridard) restera pour ma part l'expérience d'une émotion primitive jusqu'à présent sans égal.

Sans trop de zèle laudatif, les qualités suivantes méritent d'être évoquées:

- l'étrange peinture vivante du premier tableau, avec une eurydice endormie telle une mater dolorosa de chair humaine mais figée dans un silence insondable (au demeurant Preljocaj obtient des effets similaires dans je ne sais plus quelle oeuvre);
- les mouvements de groupe à la fois évidents de beauté et entêtants. Même la répétition constante de certaines figures (notamment ces "tours spiralés", je reprends le terme de l'article de R. Boisseau dans le Monde) ne conduit pas à la monotonie tout en apportant une cohérence d'ensemble;
- dans le dernier tableau l'agencement subtil des déplacements des 2 paires de personnages chantant/dansant, tandis que se manifestent progressivement l'irréductibilité tragique de la séparation des amants dans le monde d'en haut puis un cheminement irrémédiable et fatal avant le dénouement du récit dans un silence terrifiant d'éloquence;
- bien évidemment, la force de l'interprétation musicale (avec peut-être un solo de harpe un peu faible, mais vue ma détestation personnelle de cet instrument, l'observation peut être excessive et sans fondement).

Enfin, c'est la première fois que je vois une oeuvre de Pina Bausch; quoique loin d'être une autorité en matière de danse contemporaine je trouve que le style de la chorégraphe échappe à deux travers récurrents des créations modernes: une gestuelle babillée un peu trop prolixe ou, à l'inverse, un minimalisme contracté jusqu'à l'insignifiance. La chorégraphie d'Orphée m'apparaît à une juste équidistance entre ces deux extrèmes souvent fâcheux (que l'on m'excuse par avance mes généralisations hâtives).

Quant à Yann Bridard et E. Abbagnato, tout est dit ci-dessus et bien mieux que je ne le ferais.


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julien



Inscrit le: 08 Déc 2007
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MessagePosté le: Ven Fév 15, 2008 11:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai vu Orphée hier soir. J'ai été ravi de voir la qualité de la danse, et surtout de l'intensité dramatique de l'interprétation de Yann Bridard et de MA Gillot. Miteki Kudo est vraiment une danseuse remarquable, je ne comprends pas qu'elle ne soit que sujet...
Le corps de ballet était manifestement très impliqué et d'un bien meilleur niveau que dans les derniers ballets classiques qu'on a pu voir en décembre.
Mon gros reproche revient finalement au fait que j'ai l'impression que cette représentation était trop un ballet et pas assez un opéra dansé : la distribution lyrique était médiocre et surtout des surtitres auraient été vraiment utiles ! L'interpénétration danse - opéra a l'air de fonctionner parfaitement dans l'absolu, mais j'ai l'impression qu'elle n'était pas assumée jusqu'au bout dans cet Orphée. Sauf peut être concernant la politique tarifaire de la soirée, identique à celle d'un opera...
Dans la fosse, l'orchestre était remarquable et a remporté les plus belles ovations.


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Azulynn



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MessagePosté le: Sam Fév 16, 2008 12:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Critique élogieuse d'Orphée et Eurydice dans le New York Times, pour lequel Roslyn Sulcas a fait le déplacement : Two immortal lovers have a rematch in Paris

Citation:
Mr. Bridard, like all the Paris Opera dancers, is wonderful in the role, but strangely the splendor of this “Orpheus” does not lie specifically in the choreography. There is no dance moment that stands out particularly, no combination of movements that makes the audience gasp at its ingenuity. Even better than that, Ms. Bausch makes every step and gesture look inevitable, a pure essence of expression that makes each dancer and emotion as large and vivid as life — and death — itself, and an equal partner to the glorious score. (...)

At the end, Orpheus is carried away and the ensemble files out slowly across the back. This procession is slow and unclimactic, utterly mesmerizing and like everything else about this astounding work, absolutely right.

The Paris Opera Ballet first acquired “Orpheus” in 2005 (it also performs Ms. Bausch’s spectacular “Rite of Spring”), and the dancers look amazingly at home with her angular physical vocabulary and austere emotional terrain. With the magnificent musicians, they offer complete submission to their material, and to us, the sublime.


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haydn
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MessagePosté le: Sam Fév 16, 2008 9:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui auraient raté le début de la retransmission en direct, il reste encore la dernière partie d'Oprhée et Eurydice, dans un quart d'heure, après l'entracte. Cela vaut la peine, car c'est manifestement une belle représentation, avec un Yann Bridard en grande forme. Et on aura noté l'hommage appuyé tout d'abord de la présentatrice d'Arte (Emmanuelle Gaume, une ex de chez Arthur et Ardisson...) puis de Brigitte Lefèvre lors de l'interview du deuxième précipité à Miteki Kudo. Espérons que ces louanges se transformeront bientôt en rôles...

Par ailleurs, on aura appris - c'est la petite histoire, mais n'est-ce pas, nous en sommes toujours friands Wink -, toujours de la bouche de Brigitte Lefèvre, qui assistait au spectacle depuis les coulisses, que "Caroline" (Bance) se donnait tellement qu'elle en a poussé un petit cri...!

Et au premier précipité, une interview assez développée de Pina Bausch par François Duplat.


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laurence



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MessagePosté le: Sam Fév 16, 2008 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voila la vision s'est évanoui et la télévision a repris son esprit terre à terre. Merveilleuse chorégraphie et merveilleuse musique qui sublime même le petit écran. Un travail très étonnant ou la pensée est mise à nue par la beauté du mouvement par sa simplicité parfois même son silence...
Yann Bridard a une gestuelle moins éthérée que José Martinez; plus présent il semble dans une unité parfaite avec Orphée. Marie Agnés Gillot est une Eurydice plus distante plus dramatique qu'Alice Renavand mais ce couple qui ne se rencontre jamais a une profonde complémentarité. Miteki Kudo est un amour espiègle que l'on a envie de suivre mais les vents sont contraires... et le quatuor funèbre formé sur scène par les deux chanteuses et les deux danseurs est une image finale inoubliable...


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