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Décès de Maurice Béjart
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Aurélie



Inscrit le: 28 Déc 2003
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MessagePosté le: Sam Nov 24, 2007 7:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'hommage, c'était cet après-midi lors du pleins feux Laughing !


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sophia



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MessagePosté le: Sam Nov 24, 2007 8:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Disons que ce n'était pas vraiment une cérémonie officielle...

Brigitte Lefèvre a en effet ouvert le "Pleins Feux" en évoquant la mémoire de Maurice Béjart, pour ensuite donner la parole à Laurent Hilaire. Ce dernier a notamment dit quelques mots des répétitions du Chant du Compagnon Errant de février dernier, qui ont eu lieu en présence du chorégraphe. Enfin, Brigitte Lefèvre, Laurent Hilaire, Dorothée Gilbert et Stéphane Bullion ont clos ensemble cet hommage en choisissant chacun, de manière apparemment spontanée, une pose associée à un ballet de Béjart.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
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MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 2:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans le journal suisse Le Matin, l'écrivain François Weyergans, ami intime de Maurice Béjart et organisateur de ses obsèques, évoque les derniers moments du chorégraphe.

L'article du Matin


Dans La Tribune de Genève, on s'interroge sur l'avenir de la compagnie fondée par Béjart.

Quel avenir pour le Ballet Béjart?

Citation:
Une réflexion a été engagée il y a plusieurs années déjà, avec toute la retenue que la situation exigeait. Un BBL sans Béjart conserve-t-il un sens? En d'autres termes, la compagnie lausannoise a-t-elle un avenir? A court terme, tout est clair. Silvia Zamora l'a rappelé hier: le contrat signé avec la ville prévoit la possibilité d'en poursuivre la conduite durant trois ans. Gil Roman, le directeur adjoint, a pris le relais du maître.

En plus des tournées qu'il assure depuis quelques saisons, il a géré, ces dernières semaines, les répétitions de la création de décembre, Le tour du monde en 80 minutes, sur la base des indications du chorégraphe. Gil Roman est un grand danseur, un maître de ballet expérimenté, chorégraphe à ses heures. Le très riche répertoire de la compagnie suffit à garantir d'importantes tournées.

Au-delà de ces trois années, la question est plus épineuse. Une compagnie de répertoire se justifie-t-elle? Oui, répond-on au Martha Graham Center of Contemporary Dance, qui préserve la mémoire de la célèbre chorégraphe décédée en 1991. Non, estiment tous ceux pour qui la flamme ne peut être entretenue que par le créateur.

A un moment donné, Béjart préconisait lui-même la mort de ses ballets, après sa disparition. Mais il en était revenu... La décision de maintenir ou non à long terme le Béjart Ballet Lausanne appartient naturellement à la ville. Mais subsidiairement, elle dépend aussi de Gil Roman et des danseurs, pour qui rien ne sera plus comme avant.



24 Heures évoque également la question de l'avenir du répertoire de Béjart.

Comment conjuguer au futur l’art éphémère de Maurice Béjart?

Citation:
Reste le moyen le plus ancien pour garder «en vie» une chorégraphie: la mémoire gestuelle des maîtres de ballet, des répétiteurs et des danseurs, qui se souviennent physiquement de tel ou tel passage. «Une mémoire rarement prise en défaut même si elle n’est pas intangible.» Maurice Béjart adaptait en effet certains mouvements aux possibilités de ses interprètes. Une façon de préserver ce patrimoine de vent où le BBL, compagnon du chorégraphe depuis vingt ans, a plus d’une carte à jouer, notamment en la personne de Gil Roman, successeur désigné.

La danse avant l’argent

Un homme qui, s’il devient le prochain président de la Fondation Maurice Béjart, aura aussi la responsabilité de distribuer les autorisations de jouer les fameux ballets, qui peuvent s’étendre sur plusieurs années et comporter des restrictions de territoire pour éviter des concurrences entre compagnies.

Créée du vivant de Béjart, la fondation a, entre autres buts au service de la danse et des danseurs, la gestion des droits. Jusqu’alors c’est le chorégraphe qui décidait de l’octroi ou non de ses ballets aux compagnies qui en faisaient la demande. C’est ainsi que certaines de ses créations ont fait le tour du monde et ont été inscrites au répertoire des institutions les plus prestigieuses de l’Opéra de Paris à Berlin, en passant par le Tokyo Ballet.

[...]

Reste donc à savoir quelles sont les dispositions testamentaires prises par Maurice Béjart pour assurer la pérennité de son œuvre. La Fondation Maurice Béjart s’inspirera-t-elle du George Balanchine Trust ou des Carnets Bagouet? Une chose est sûre, Maurice Béjart s’était habitué à l’idée que son œuvre lui survive, selon Marie-Claude Jequier, membre de la fondation indignée par les attaques de certains politiciens contre le budget du BBL le jour même de sa mort: «Il y a 15 ans, il disait que quand il ne serait plus là, il ne serait plus là, mais dernièrement il était bien plus préoccupé par l’avenir.»


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Glinka !



Inscrit le: 15 Sep 2007
Messages: 84

MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 2:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le peu -l'infime- que je connais de la danse, depuis trop récemment, ne me permet pas d'exprimer quoi que ce soit sur la mort de Béjart. Cette personnalité de la chorégraphie n'ayant aucun lien avec ce que j'ose nommer tout de même mon attrait pour la danse, son décès ne suscite en moi rien de cette brume de sentiments, de cette sorte de nébuleuse primitive qu'est d'abord l'émotion, se résolvant à la fin en une condensation expressive, d'hommage, d'adieu -le plus souvent sous la forme de mots.

Et pour imaginer ce que j'aurais pu penser de son oeuvre, je m'en remets, dans cette atopie idéaliste qu'est un « forum » de l'ère internet, à ces esprits qui sont pour le mien d'un commerce agréable et -dans mon inculture près de leur science- enrichissant.

Or, lisant plus particulièrement celui d'entre eux auquel avant tout autre, par suite d'une affinité immédiate, je m'en remets « depuis toujours » pour tout ce qui est danse, je suis un peu « chagriné » d'y remarquer un mot (assez souvent employé d'ailleurs par d'autres, et pour d'autres oeuvres que celles de Béjart) : le mot daté... Non parce qu'à propos de Béjart je le penserais injustifié (je n'ai absolument aucune idée sur la question), mais parce que son emploi même, en général, dans la critique d'une oeuvre, même une fois en passant, me paraît être comme une ornière de la pensée, une simple facilité pour le pas tombant en quelque sorte malgré lui dans ce sillon...

Je perçois bien sûr que ce mot veut signifier : parti avec l'air du temps qui l'a fait naître. Mais ce sens doit dans l'esprit lutter avec une évidence inverse : car enfin ! toute oeuvre est de son temps... Finalement, je ne comprends jamais très bien ce que veut dire daté, qui n'aurait pu tout simplement être dit par : mauvais.

Daté évoque inévitablement le « démodé » ; mais « démodé » ne révoque pourtant pas la beauté : « Les violons et les hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu'il y eût près de cent ans qu'on ne les jouât plus », cette phrase si souvent citée renvoie à une musique démodée, pourtant toujours source d'émoi : exactement le contraire des oeuvres dites ici datées, d'où -me semble-t-il- une des raisons de l'insuffisance du terme...

Le mot « daté » me renvoie aussi, pour l'estimer impropre au vocabulaire de la critique, même une seule fois en passant, à ce qu'écrivait Léonardini sur La Tragédie optimiste (Vsievolod Vichnievsky) :
« La pire des âneries ne consiste-t-elle pas à dire que l'homme ne change pas ? Cela va d'ailleurs de plus en plus vite. Ainsi, des types humains qui semblaient en leur temps éternels ont quasi disparu de la surface du globe. Lisons les Mémoires de Saint-Simon. La société de cour sur laquelle il exerça sa verve vigilante gît désormais dans les limbes. Le faubourg Saint-Germain de Proust, pourtant pas si vieux, nous paraît aussi lointain que l'époque des Croisades. (...) Quant aux commissaires politiques de l'Armée rouge, cela fait belle lurette que leur fonction n'existe plus (...) C'est dire que l'Histoire, en sa vélocité actuellement accélérée, enfante sans cesse des prototypes qu'elle se hâte de remplacer. Le théâtre constitue le lieu d'élection de ce chambardement dans la durée, car il autorise qu'y reprennent corps, sans fin, des spectres aujourd'hui jugés improbables. »
De « spectres aujourd'hui jugés improbables », autrement dit : datés, tout art de la représentation (au sens large) peut faire, même avec une syntaxe et un vocabulaire datés, oeuvre intemporelle.

Pour conclure : Si des ballets de Béjart (ou d'autres chorégraphes) ne sont pas aujourd'hui visibles sans un ennui général, sans impression de ridicule même, ce n'est pas parce que l'air qui les baignait à leur naissance est parti avec le vent de la mode et que ce départ les a laissés datés, mais parce qu'ils n'étaient faits que de cette inconsistance, et n'étaient pas moins mauvais alors qu'aujourd'hui. Autant, dès lors, expliciter éventuellement les causes de leur nullité de toujours, et raccrocher définitivement le mot « daté » - il ne dit rien qui vaille.

Ma pauvreté en concepts ne me permet pas d'aller plus loin -ce qui ne chagrinera personne...


***

PS : qu'il soit permis à un amoureux (platonique) d'autant de dames néerlandophones de West-Vlaanderen que francophones de Bruxelles-Capitale, et par-dessus tout de Sophie Karthäuser, enfant de Malmédy, de préciser qu'à propos d'un article de la RTBF, le commentaire du modérateur : « on ne peut pas penser à tout » (car Maurice Béjart n'avait pas pensé aux germanophones d'Eupen et de Malmédy), est en réalité d'une Belge célèbre, Moiselle Jeanne, et que l'on peut en trouver le texte exact dans Franquin, vol. 8, p. 7 : « Un chorégraphe ne peut pas être partout et ne peut pas penser à tout parce qu'il n'a que deux pieds. »

***

PS du 26/11, 3h

Je profite d'une rectification pour remercier Sophia d'avoir répondu (ci-dessous) à ce message.

Pour en avoir été certain, en foi de la noblesse d'âme que chacun lui connaît, je n'en reste pas moins un peu émerveillé, tant, près d'elle (qui pense en autant de langues que le père de Béjart), je me sens pénétré d'un sentiment sinon d'indignité, du moins d'indigence culturelle -et je demeure stupéfait, quoique sachant jusqu'où sa noblesse, justement, peut l'élever dans la délicatesse, de ne pas trouver dans ses mots le moindre reflet de mon état de cousin pauvre...

Sophia, si jamais ce cas devait se reproduire, fasse le Ciel que je vous sois toujours cher ! Mais qu'alors je sois pour vous, plutôt qu'un « cher Glinka », simplement un « cher Mikhaïl » -ou même, puisqu'après tout la francophile madame Glinka disait : Michel, un « cher Michel »...

Mais à chaque jour suffit son bonheur... (Lequel se trouve hélas un peu diminué de ce que votre LJ, par où je viens de passer à l'instant, montre pour l'heure l'expression d'une certaine mélancolie...)




Dernière édition par Glinka ! le Lun Nov 26, 2007 4:12 am; édité 1 fois
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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 4:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cher Glinka!

Je pense aussi que l'usage du qualificatif "daté" - terme que j'ai en effet utilisé dans le post auquel vous faites manifestement référence - est emblématique d'une certaine arrogance moderne, doublée d'une ignorance non exempte d'auto-satisfaction, vis-à-vis d'un passé dont elle se sent détachée, qu'elle ne comprend pas, et surtout qu'elle ne veut pas comprendre... Comme une manière de s'en débarrasser d'un revers de main au profit d'un "ici et maintenant" tellement plus intéressant et séduisant... Pourtant, cet "ici et maintenant" sera un jour, et peut-être plus tôt qu'on ne croit, lui aussi "daté", et donc poliment dévalorisé.

Dans mon esprit, il s'agissait, en l'utilisant, non pas de donner là une appréciation très personnelle de Béjart (certains ballets de Béjart sont "datés", donc mauvais ou du moins irregardables aujourd'hui), mais plutôt de me référer au "on" de l'opinion commune, ou du moins largement répandue, dans lequel "je" m'inclus éventuellement, because nobody's perfect. Ce qui est néanmoins exact, c'est que le syncrétisme pseudo-mystique et très "flower power" (comme l'exprime l'article du Telegraph) qui imprègne un certain nombre d'oeuvres du Maître ne me touche pas et m'a toujours été étranger, alors même que d'autres "désuétudes" savent me charmer et m'émouvoir. Alors oui, je le reconnais sans peine, je range ce bric-à-brac et sa composante spiritualiste - il est vrai un peu vite peut-être - au rayon des articles de brocante plutôt qu'à celui des antiquités, et davantage du côté du kitsch ("entre le rire et l'oubli") que de l'inactuel... Avouons aussi que j'étais plus particulièrement agacée par cette révérence bien française, et de la presse en particulier, vis-à-vis de tous les puissants en général, et au moment où il est le plus facile de l'être...

"Daté" est d'autant moins à mes yeux un argument valable - il n'existe rien qui ne soit, aussi et d'abord, d'un lieu et d'une époque - que je goûte volontiers à ces artistes qu'on qualifierait aujourd'hui aisément de "datés" (évidemment, l'usage que je fais ici des guillemets change la donne du tout au tout). Irina Kolpakova en est un exemple entre mille (je ne sais pas pourquoi je pense spécialement à elle, peut-être à cause de La Belle au bois dormant, justement...), elle qui nous parle (notamment dans un chapitre du livre Grace under Pressure*) avec un savoir merveilleux, - et une noblesse! -, "daté" et pourtant intemporel, de cet art du ballet, un art qu'on peut parfois croire disparu, en tout cas dont on a peine à considérer, à lire et à entendre la somme de bêtises dont il peut faire aussi l'objet, que celui qu'elle fait revivre est le même que celui que l'on appelle aujourd'hui de ce nom.

* Barbara Newman, Grace under Pressure - Passing Dance through Time, New-York, Limelight Editions, 2003.


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Fanfan



Inscrit le: 27 Mar 2004
Messages: 100

MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 9:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Depuis ce soir sur le site du Béjart Ballet Lausanne vous pouvez adressez un mail aux membres de la compagnie.
Cordialement
Fanfan


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kreul



Inscrit le: 22 Avr 2006
Messages: 288

MessagePosté le: Dim Nov 25, 2007 9:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Regrets russes...

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=80071


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haydn
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Messages: 26514

MessagePosté le: Lun Nov 26, 2007 2:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques articles encore dans la presse helvétique, pour rendre compte des obsèques de Maurice Béjart :


Citation:
Orné de ferrures dorées, le cercueil de bois sombre a été placé dimanche sur une estrade près d'un grand portrait en noir et blanc de Maurice Béjart. L'image en noir et blanc est signée Marcel Imsand. Elle montre la tête du chorégraphe en partie masquée par deux chatons qu'il tient devant son visage mais ses yeux clairs fixent le spectateur.

Conformément aux dispositions prises par l'écrivain belge François Weyergans, ami intime de Maurice Béjart dont il a recueilli le dernier souffle jeudi, des haut-parleurs a diffusé de la musique classique et de la musique indienne.


Radio Suisse Romande : http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=500&sid=8465273&cKey=1196077648000




Citation:
Des personnes avec les larmes aux yeux, il y en avait beaucoup hier dans l'enceinte du théâtre. Car Maurice Béjart, bourgeois d'honneur de la Ville, a marqué les esprits. Manuel, 55 ans, le confirme. «Un jour, je me suis retrouvé dans un ascenseur avec lui. J'étais impressionné. J'ai dit: «Merci pour tout ce que vous faites pour Lausanne.» Il a souri, puis il a répondu: «Merci.» J'étais ému.»

Les admirateurs de Béjart se sont retrouvés dans la salle Métropole où le cercueil de bois était exposé. Une photo du chorégraphe signée Marcel Imsand se trouvait à proximité. Dans la salle, la lumière était tamisée et les haut-parleurs diffusaient de la musique classique.



Le Matin : http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=331507



Et déjà, des polémiques oiseuses : était-il Français, Belge, ou Suisse?


Citation:
La nouvelle surprendra sans doute en Belgique. Maurice Béjart était Suisse! Les démarches du chorégraphe français pour obtenir sa naturalisation, débutées il y a près de deux ans, ont abouti au début de cette année.
Le syndic de Lausanne, Daniel Brélaz, se souvient: «Nous ne l’avons pas fait venir à l’Hôtel de Ville pour son audition, je suis allé le rencontrer à

Beaulieu avec deux conseillers communaux. La procédure était légère puisque le Conseil communal s’était déjà prononcé favorablement en le nommant bourgeois d’honneur.»



24 Heures : http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/l_actu/vaud/detail_vaud/(contenu)/163797


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clara-anne



Inscrit le: 24 Mar 2005
Messages: 118

MessagePosté le: Lun Nov 26, 2007 6:40 pm    Sujet du message: Le dernier hommage du public à Maurice Béjart Répondre en citant

Sur le dernier hommage de public à Maurice Béjart, il y a l'article par AFP.
Désole seulemant en japonais, mais vous pouvez regarder quelques photos.

AFP Jp
(clique à gauche en dessus de la photo)

AFP Lausanne(une photo)

avec mes sincères condoléances


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Fanfan



Inscrit le: 27 Mar 2004
Messages: 100

MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 12:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

La télévision française est vraiment lamentable : rien ce soir aux différents JT sur la cérémonie d'adieu au théatre métropole de Lausanne. Il faut aller sur les sites de la TSR et de la RTBF pour avoir un reportage. Ne parlons pas bien sur des émissions hommage programmées à des heures indues!! Twisted Evil Twisted Evil
Je pense que Maurice Béjart a bien fait de demander sa nationalité suisse! Il aurait également [pu] avoir la nationalité belge, ces deux pays ont su eu reconnaitre son talent, et cela durant sa longue carrière.
Il faut croire que maintenant chez nous la culture se borne à la Star Ac !
Je suis vraiment révoltée, on peux ne pas apprécier Maurice Béjart, mais de là à ne rien faire.
Enfin cela est quand même triste.
Dansomaniaquement votre
Fanfan


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nabucco



Inscrit le: 14 Mar 2007
Messages: 1462

MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 10:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le qualificatif "daté", je ne peux que rejoindre ce que dit Sophia. Je rajouterais simplement l'exemple suivant: Clavigo de Roland Petit. Ballet qui n'est sans doute pas un chef-d'oeuvre immortel, mais que j'ai vu, en DVD et 3 ou 4 fois sur scène, avec un plaisir réel. Pourtant je pense que, dans une vingtaine d'années, ce même ballet me paraîtra complètement daté, notamment pour ce qui concerne la scénographie très années 90 de Wilmotte et la musique de Gabriel Yared. Est-ce un chef-d'oeuvre? Non, certainement. Un mauvais ballet? Pas forcément non plus, mais quelque chose dans le vaste entre-deux.
Pour que je trouve systématiquement mauvais ce qui, étant à la mode aujourd'hui, sera daté demain, il faudrait que mon jugement soit totalement exempt de l'influence de la mode. Qui peut se vanter d'une telle imperméabilité?


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514

MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 1:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fanfan a écrit:
La télévision française est vraiment lamentable : rien ce soir aux différents JT sur la cérémonie d'adieu au théatre métropole de Lausanne. Il faut aller sur les sites de la TSR et de la RTBF pour avoir un reportage. Ne parlons pas bien sur des émissions hommage programmées à des heures indues!!



Je crois que vous allez devoir vous habituer à regarder souvent la RTBF ou la Télévision Suisse Romande, Fanfan...

Libération publie aujourd'hui un petit article sur la nouvelle grille de programmes de la chaîne "culturelle", ARTE. Je vous laisse imaginer ce que cela sera sur les autres...

Arte fait de l’œil à l’audience


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Silk



Inscrit le: 01 Déc 2006
Messages: 165

MessagePosté le: Mar Nov 27, 2007 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LCI ce matin et TF1 à 13h ont montré un petit reportage sur la cérémonie d'hier après-midi...


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laurence



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Messages: 430
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Nov 29, 2007 6:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelle est la plus belle oeuvre de Maurice Bejart? celle sans doute qui porte le plus profondément sa pensée sa vision du monde son espoir du monde C'est Rudra


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mer Déc 05, 2007 9:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Longue nécrologie de Maurice Béjart par Patricia Boccadoro, publiée aujourd'hui sur CultureKiosque. L'article est illustré de photographies de divers ballets de Béjart interprétés par des danseurs de l'Opéra de Paris.
http://www.culturekiosque.com/dance/news/bejart_obituary.html


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