Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mer Oct 24, 2007 11:49 am Sujet du message: Pas encore la Toussaint, et déjà la presse de novembre |
|
|
Le numéro 17 (novembre-décembre 2007) de Ligne 8, magazine édité par l'Opéra National de Paris, vient de paraître.
Au menu, en ce qui concerne le ballet, les deux dernières étoiles de la compagnie, Emilie Cozette et Jérémie Bélingard, interviewées par Frédéric Mitterrand.
Citation: |
F. Mitterrand : Qu'avez-vous ressenti le soir de votre nomination?
E. Cozette :
Personnellement, je n'y croyais pas. Toute la tension se relâche, j'étais vraiment heureuse.
J. Bélingard :
Je me rappelle très bien m'être dit : "Est-ce que tu le mérites vraiment?" Cela me paraissait complètement fou. Avec le recul, je suis plutôt fier d'avoir été nommé dans Don Quichotte de Nouréev, parce que je suis surtout considéré comme un danseur "moderne". C'est une petite victoire personnelle sur mon corps qui n'est pas vraiment construit pour danser dans des positions académiques. |
|
|
Revenir en haut |
|
mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14999 Localisation: tokyo
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Dim Nov 04, 2007 12:53 pm Sujet du message: |
|
|
Je place ici le message de Sophia, qui concerne avant-tout la presse :
Sophia a écrit: |
Sommaire du numéro d'automne de Dance Now:
* Darcey Bussell & Belinda Hatley retire Allen Robertson
* La Scala's Sleeping Beauty Jane Simpson
* Tamara Rojo in conversation with Jann Parry
* Matthew Bourne's The Car Man revived Lyndsey Winship
* The Bolshoi Ballet in London Debra Craine, Luke Jennings, Allen Robertson
* West End Musicals Donald Hutera
* Rambert Dance Company Lyndsey Winship
* Ashton in Paris and New York David Vaughan
* Eva Kloborg interviewed by Jann Parry
* Somewhat Opinionated - a dance journal Clive Barnes
* The ballet music of Richard Arnell Paul R W Jackson
* Western Theatre Ballet remembered John Percival
* Dance as film cartoons Maitland McDonagh
* Phoenix Dance Theatre Keith Watson
* DVD Reviews Ben Felsenburg
* Tamara Tchinarova Finch's autobiography reviewed by Jann Parry
Pour le commander ou s'abonner: http://www.dancebooks.co.uk/now.asp |
A noter qu'on ne peut pas acheter Dance now en kiosque. Il parait quatre fois par an, se veut délibérément sérieux et austère (ne comptez pas y découper de jolies photos...). On peut se le procurer soit en s'abonnant, soit en le commandant chez dancebooks, comme le signale Sophia.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mer Nov 07, 2007 3:49 pm Sujet du message: |
|
|
Danse Light de novembre-décembre 2007 fait sa une sur le Gala des Etoiles du XXIème siècle, avec une couverture assortie d'une double page de commentaires signée de Patrick Herrera, qui réalise également bon nombre de photos publiées dans le journal ; mais le plat de résistance est une interview de Stéphane Phavorin par Vincent Le Baron, qui revient sur son interprétation remarquée de la Mère Simone dans La Fille mal gardée. On y apprend notamment que M. Phavorin est un pianiste émérite, et que sa pratique de la musique l’a aidé dans la préparation de son rôle :
Citation: |
Ce sont en effet cette musicalité et l’expérience du jeu d’acteur qui sont précieux. J’ai préparé les temps d’arrêt et de réaction à l’écoute de la musique et de l’argument. |
Opéra de Paris toujours, avec la critique de B. Jarrasse, qui a couvert Wuthering Heights pour Danse Light ; les éloges vont d’abord à Marie-Agnès Gillot et Nicolas Le Riche, couple vedette de cette reprise :
Citation: |
Qui mieux que Marie-Agnès Gillot et Nicolas Le Riche pouvait incarner ces figures passionnées qui se doivent d’être plus qu’émouvantes, saisissantes par la violence des passions qui les animent? |
Mais la journaliste n’est pas avare de satisfecit non plus à l’endroit de Jean-Guillaume Bart, loué pour son «interprétation magnifique du rôle d’Edgar» et de Stéphane Bullion auteur d’un «début remarqué dans le rôle de l’abominable Hindley, jadis interprété par Wilfried Romoli».
Dans ce numéro, B. Jarrasse signe également une chronique historique consacrée à Amalia Ferraris (1830-1904), danseuse italienne qui fit les beaux jours du ballet de l’Opéra de Paris au milieu du XIXème siècle.
Le parisianisme compulsif semble par ailleurs guetter la rédaction de Danse Light, puisque l’article de Vincent Le Baron commentant les représentations de La Bayadère données par le Bolchoï lors de sa tournée estivale à Londres, est illustré d’un cliché montrant… Agnès Letestu et José Martinez dans l’acte des Ombres revu par Nouréev. Mais que fait le KGB?
L’on reste en Russie – mais sans détour inopiné par les rives de la Seine, cette fois – avec trois pages de commentaires plutôt enthousiastes signés Hélène Ciolkovitch sur les «Nuits blanches» de Saint-Pétersbourg et les prouesses de Maria Alexandrova en Kitri, dans Don Quichotte au Bolchoï.
Russie éternelle, encore, avec Maïa Plissetskaïa et ses adieux à rallonge, qui l’ont menée au Teatro real de Madrid, cette fois. Il est un peu triste que la carrière de cette immense artiste s’achève de la sorte en foire commerciale, même si le spectacle était, si l’on en croit Danse Light, de qualité et si des invités prestigieux (Nikolaï Tsiskaridzé, Natalia Ossipova, Maria Alexandrova) étaient de la partie.
A mentionner encore, dans les nouvelles de l’étranger, le festival Hans van Manen à Amsterdam, un compte-rendu du festival d’Edimbourg par Alice Viéville, ainsi que La Petite sirène et La Dame aux camélias chorégraphiés par John Neumeier à Hambourg. Si la presse allemande avait été plutôt critique envers Isabelle Ciaravola et Christophe Duquenne, qui, aux côtés d’Alessandra Ferri et Roberto Bolle, avaient incarné le couple Manon / Des Grieux, Céli Barbier, de Danse Light, les a adorés…
Louanges aussi de Mayumi Takehara à l’endroit d’Emmanuel Thibault, que la journaliste a vu dans La Belle au bois dormant à Tokyo cet été, et qui, pour elle, «évoque les silhouettes de Nouréev et de Laurent Hilaire».
Signalons enfin divers articles dévolus aux danses de salon et au music-hall, une nouvelle chronique diététique pour le moment moins infestée de pub que celle de Danser – Télérama, pourvu que cela dure…, un papier sur la Maison de la danse à Lyon et un autre sur le CNR de Boulogne, sans oublier les fiches-cuisine et le poster (Venus Villa et Daniil Simkin, du Ballet de Vienne), qui ont survécu à la refonte du journal.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
|
Revenir en haut |
|
Copito
Inscrit le: 17 Déc 2004 Messages: 94
|
Posté le: Ven Nov 09, 2007 10:46 pm Sujet du message: |
|
|
Comment peux-je m'abonner à Ligne8?
Copito
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Ven Nov 09, 2007 11:08 pm Sujet du message: |
|
|
On ne peut pas s'abonner ; c'est un journal gratuit qui est distribué tous les deux mois au personnel et aux spectateurs de l'Opéra de Paris.
Peut-être un jour l'ONP aura-t-il la bonne idée de le rendre téléchargeable sur le site officiel...
|
|
Revenir en haut |
|
mimine
Inscrit le: 18 Sep 2006 Messages: 29 Localisation: paris
|
Posté le: Mar Nov 13, 2007 11:27 am Sujet du message: |
|
|
Cher Haydn votre idée est excellente,en espérant qu'elle sera prise en compte.
|
|
Revenir en haut |
|
haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26657
|
Posté le: Mar Nov 13, 2007 2:04 pm Sujet du message: |
|
|
En vedette de Danse de novembre 2007, Mathias Heymann, qui fait non seulement la couverture du magazine, mais aussi le poster inséré dans le cahier central, le tout accompagné d’une interview de deux pages ; à propos de la Fille mal gardée, il se souvient :
Citation: |
J’ai eu seulement deux semaines pour apprendre le rôle. Laurent Hilaire était répétiteur. C’est la première fois que je travaillais avec lui. Encore une rencontre très importante pour moi. Il a toujours la conscience du danseur dans le corps, une façon très intelligente, réconfortante et intuitive de sentir nos limites, d’user de la métaphore pour nous laisser trouver le chemin dans l’interprétation d’un rôle, tout en nous amenant à être très précis, musicaux et respectueux d’un style. J’ai eu la chance de danser le rôle avec Mathilde Froustey. On se connaît très bien, elle a une personnalité très attachante, un côté un peu « pimenté» que j’aime bien, une énergie qui aide en scène. |
Opéra de Paris, suite, avec les comptes rendus de Roméo et Juliette et Wuthering Heights
Jérôme Frilley se retient, mais on sent bien que Roméo et Juliette, ce n’est pas sa tasse de thé ; pas de commentaire sur la prestation des danseurs, et une appréciation un peu emberlificotée sur la chorégraphie :
Citation: |
Même si l’on pouvait s’attendre à davantage de profondeur et d’engagement de la part d’une chorégraphe telle que Shasha Waltz, il ressort de cette œuvre sage et répétitive, une réelle cohérence et un certain parti pris à trouver dans les mouvements du corps de ballet et des solistes, un équivalent émotionnel à la musique. |
Le ton de Jérôme Frilley est nettement plus chaleureux en ce qui concerne Wuthering Heights :
Citation: |
Outre la scénographie, les éclairages, les costumes, à la fois imaginatifs, esthétiques et particulièrement réussis, c’est l’atmosphère envoûtante, chargée d’émotions et de symboles qui retient l’attention. Sans être totalement narratif, Kader Belarbi, en jouant sur différentes énergies, parvient à retranscrire fidèlement le climat sombre et ambigu du roman. |
Les interprètes sont pour leur part couverts d’éloges, notamment Laetitia Pujol, Marie Agnès Gillot, Nicolas Le Riche, et par-dessus tout Stéphane Bullion et Jérémie Bélingard.
Opéra de Paris fin, avec des nouvelles d’Alessio Carbone, qui s’est produit dans la Sylphide de Bournonville au Mai musical florentin. C’est le rédac’chef lui-même, Michel Odin, qui a fait le déplacement en Toscane, et qui en est revenu enchanté :
Citation: |
Belle surprise (!!), c’est Alessio Carbone qui interprète le rôle de James. Dans la pantomime, il parvient à mettre beaucoup de sa personnalité si attachante mais c’est aussi (!!!) pour les variations qu’on voulait l’admirer, et là, il s’est surpassé. |
Mathias Heymann n’est pas le seul à s’être fait interviewer par Danse ce mois-ci ; au sommaire du journal figurent également des rencontres avec Cosima Muñoz, du Ballet d’Europe, à Marseille, de Marie-Pierre Greve, du Ballet Royal du Danemark, ainsi que de Thibault Taniou, qui exerce ses talents au Ballet Biarritz :
Citation: |
La danse classique garde toujours «l’image» d’une discipline réservée aux filles avec la noria des stéréotypes de tutus et de diadèmes. Les hommes tiennent une place active dans les chorégraphies du répertoire classique, ils sont de plus en plus présents dans les créations.
Les jeunes garçons qui souhaitent pratiquer cette discipline y trouveront rigueur, discipline, développement physique et la chance d’accéder à un niveau professionnel plus facilement que les jeunes filles. Cela demande des efforts, du travail, de faire fi aussi du regard des gens ; c’est une aventure très intéressante. |
Question critiques de spectacles, on trouvera, pour la France, ceux du festival «Le Temps d’aimer», à Biarritz toujours, de la soirée composite du Ballet du Capitole de Toulouse, qui réunissait Fearful symmetries, Tchaïkovsky pas de deux, Alla valse et Saisons de Buenos Aires, ainsi que du Gala des étoiles du XXIème siècle, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
A l’étranger ce sont la nouvelle compagnie de Christopher Wheeldon, en tournée à Londres avec Morphoses, le Ballet d’Oslo (soirée Kylian, Forsythe, Lightfoot) et le Ballet de l’Opéra de Rome (La Belle au bois dormant) qui sont mis à l’honneur.
|
|
Revenir en haut |
|
|