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Dansomanie au Prix de Lausanne 2008
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sophia



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MessagePosté le: Lun Fév 11, 2008 9:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'en ai aucune idée, Suzy, je ne fais que reprendre les informations qui se trouvent sur les documents officiels fournis par le Prix de Lausanne. La concernant, il est indiqué "France".

A ce propos, chaque année se présentent un certain nombre de candidats qui étudient dans des écoles étrangères, mais leur nationalité est mentionnée par ailleurs.
Il y avait notamment cette année l'Espagnol Aleix Martinez qui vient d'une école de Barcelone et qui est à présent élève à Marseille, mais aussi des Japonaises comme Rina Nemoto et Yu Iizuka qui étudient en France et Erina Akatsuka qui est en Australie. C'est néanmoins leur nationalité (Espagne, Japon) qui est prise en compte sur les documents officiels.

Gozde Ozgur, qui est Turque mais étudie depuis trois ans à la Tanzakademie de Zürich, a toutefois eu le prix de la meilleure Suissesse... Laughing


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sophia



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MessagePosté le: Lun Fév 11, 2008 1:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur http://www.swissinfo.ch/ , une interview, en espagnol, d'Aleix Martinez, le vainqueur du Prix de Lausanne 2008.

Interview d'Aleix Martinez - "He cumplido parte del sueño"


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sophia



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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2008 2:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Signalée par Mizuko, sur Dance Cube, une interview (en japonais), accompagnée de quelques photos, d'Akane Takada, l'une des lauréates du Prix de Lausanne 2008, qui a également reçu le Prix du Public (comme l'an dernier, la Japonaise Mai Kono). Akane Takada a 17 ans, elle vient de Tokyo (Hiromi Takahashi Ballet Studio) et étudie actuellement à l'Académie de ballet du Bolchoï, à Moscou.

http://www.chacott-jp.com/magazine/topics/62_1.html


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CarolinaM



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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2008 7:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci encore une fois Sophia et dansomanie pour tant d’informations sur ce Prix.

Peut-être vous le savez déjà mais si non et si ça peut interesser, Mai Kono, deuxième et prix du public l’an dérnier, est maintenant au ballet de l’Opéra de Zurich, nous l’avons vue dans Le Corsaire, et Sae-Eun Park, qui a gagné le premier prix aussi l'an dérnier, danse au American Ballet Theater Studio Company (ABT II). Ils sont venus danser à Barcelona en janvier.


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sophia



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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2008 7:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Carolina pour vos encouragements! Very Happy Par ailleurs, cela me touche que les lecteurs s'intéressent au Prix de Lausanne, qui est un magnifique concours pour les jeunes danseurs. Pour le reste, je n'en ai pas encore terminé, loin de là, avec le Prix de Lausanne 2008. Et notamment avec la finale dont je n'ai pas encore parlé... Donc, encore un peu de patience, la suite arrive... Wink

Pour dire quelques mots des lauréats de l'an dernier (merci de les évoquer aussi!), et notamment des deux plus brillantes, Sae-Eun Park fait en effet maintenant partie de l'ABTII, la compagnie des jeunes talents de l'ABT.

http://www.abt.org/dancers/detail.asp?Dancer_ID=200

Quant à Mai Kono, je me permets juste de rectifier, elle n'est pas au ballet de Zürich, mais à Münich, où elle a été engagée pour la saison 2007/2008 comme corps de ballet. Mai Kono a terminé sa formation à l'école du ballet de cette même compagnie, où elle se trouvait l'an dernier lorsqu'elle a participé au Prix de Lausanne.

http://www.bayerisches.staatsballett.de/550-ZG9tPWRvbTI-~ensemble~ballett_corpsdeballet.html


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CarolinaM



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MessagePosté le: Mar Fév 12, 2008 8:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et oui, justement!! on est allé à Munich faire le reportage à notre chère Lucia Lacarra quand elle dansait Medora au Corsaire et c'est lá où on a trouvé Mai Kono (je ne sais pas à quoi je pensais quand j'ai écrit Zurich Embarassed desolée Embarassed )

Suivez, suivez, Sophia, s'il vous plaît, et excusez-moi.


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sophia



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MessagePosté le: Dim Fév 17, 2008 4:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dimanche 3 février - Finale - A l'arrière-scène


Lili Felméry (Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest) - Charlotte O'Donnell-Barber (Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria) - Marcelino Libao Jr (Philippines - Steps Dance Studio)


Marcella de Paiva (Brésil- Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro)


Marcella de Paiva (Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro) - Ricardo Santos (Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro)


Gozde Ozgur (Turquie - Tanz Akademie, Zürich) - Charlotte O'Donnell-Barber (Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria)


Gozde Ozgur (Turquie - Tanz Akademie, Zürich)


Gozde Ozgur (Turquie - Tanz Akademie, Zürich)


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sophia



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MessagePosté le: Dim Fév 17, 2008 5:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dimanche 3 février - Finale

Cette fois, le dernier jour de la compétition est arrivé, celui d’une finale pour laquelle 21 candidats ont été sélectionnés. Des candidats qu’on a jugés sur leurs deux prestations scéniques du samedi, mais aussi, durant la semaine, sur leur comportement dans les ateliers d’expression artistique et contemporain. Et comme nous n’avons pas tout vu, comme nous n’avons pas assisté à toutes les séances en studio, la liste des finalistes nous a laissée d’emblée – avouons-le - quelque peu surprise, même si un certain nombre de danseurs choisis par le jury paraissaient en même temps s’imposer comme une évidence. En fait, on se sera davantage étonnée de ne pas voir certains noms – chez les filles -, ou plutôt certains numéros, cerclés de noir, sur la feuille blanche projetée aux candidats sur un écran dans la soirée du samedi… Ceux, par exemple, d’une ou deux Coréennes, ou d’une ou deux Japonaises, qu’on aimait bien, et plus encore celui de Lilit Hogtanian, si frappante dans sa fragilité même, un talent rare, unique, sans que l’arbitraire du goût y soit pour quelque chose… Le Prix de Lausanne cherche avant tout à valoriser et à récompenser le potentiel artistique, et il semble qu’on était là bien au-delà de la seule virtuosité technique, plus petit commun dénominateur (mais c’est déjà tellement quand on a quinze ans…) des compétitions de danse traditionnelles. Bref, ces considérations personnelles mises à part, ce n’est pas à nous à nous substituer aux choix d’un jury, dont les décisions, comme toujours et partout, sont propres à susciter, dans leur part de subjectivité obligée, leur lot d’interrogations. La danse ne se confond pas non plus avec une épreuve sportive, et l’on sait que le gagnant n’est pas forcément le premier arrivé, pas plus que le perdant n’est le dernier de la course…

******

Il est maintenant près de 15h en ce dimanche. Dehors, un temps merveilleux de février illumine la ville de Lausanne, mais ici, personne ne s’en soucie : on est littéralement hors du monde. A l’arrière-scène du Palais de Beaulieu, les jeunes danseurs s’activent pour leurs ultimes préparatifs : une candidate en aide une autre à fixer son tutu, l’un finit de s’échauffer ou de répéter mentalement un enchaînement, tandis que l’autre rajuste son costume, ajoute un bracelet à son poignet, ou vérifie les ruban de ses chaussons. Les fleurs ou les diadèmes ornent d’impeccables chignons lissés, chefs d’œuvre d’artificialité, et Lili Felméry, resplendissante dans son tutu rose orné de pierreries, sera la plus belle pour aller danser… A moins qu’on ne lui préfère la flamboyance de Gozde Ozgur, la nouvelle petite fiancée turque de la Suisse…

Norvège, Suède, Espagne, Hongrie, Grande-Bretagne, l’Europe était, en cette année 2008, plus présente que d’ordinaire parmi les finalistes, cela mérite d’être souligné. Néanmoins, le Brésil et l’Australie sont apparus, en plus des Etats-Unis qui avaient d’excellents candidats, comme des nations sur lesquelles il fallait désormais compter. Phénomène accidentel ou tendance lourde ? L’avenir nous le dira, mais le Nouveau Monde a parfois montré un enthousiasme – pour le meilleur et pour le pire - qui a des raisons de nous rendre nostalgiques. De manière presque inédite à Lausanne, avec une seule candidate japonaise et une seule candidate coréenne parvenues en finale - sur des dizaines présents -, le raz-de marée asiatique n’aura pas eu lieu. Disons-le, certaines n’en méritaient pas tant, même si cette année, il n’y avait à l’évidence pas de Sae-eun Park ou de Kono Mai pour réconcilier tout le monde.

******

Comme la veille, les candidats, dont l’ordre de passage, a priori aléatoire, faisait alterner les garçons et les filles, ont d’abord présenté la variation classique avant d’interpréter la variation Neumeier. Le jeune Philippin Marcelino Libao Jr, le plus jeune de tous les garçons sélectionnés à Lausanne, ouvrait cette finale avec la variation de Siegfried, extraite du Lac des cygnes. Probablement encore un peu vert sur le plan scénique et stylistique, il a montré qu’il possédait pourtant toutes les qualités qui justifiaient une place de finaliste, à défaut d’une récompense qu’il n’a pas obtenue: une technique impeccable, de très beaux sauts, du panache et par dessus-tout, une personnalité ouverte et généreuse. Le choix de Yondering était par ailleurs, eu égard à sa jeunesse, particulièrement judicieux : sans qu’on en soit pour autant bouleversée, sa prestation dégageait là beaucoup de charme et de fraîcheur. En revanche, et à l’image de nombre de finalistes, la Norvégienne Grete Sofie Nybakken, si elle a brillé par son sens dramatique et sa vivacité dans la variation de Cendrillon (A Cinderella Story) de Neumeier, n’a guère convaincu sur sa variation classique, celle de Swanilda, tirée de Coppélia : d’impeccables extensions n’ont pas suffi à faire oublier une expressivité quelque peu figée conjuguée à une certaine raideur du haut du corps, ainsi qu’un manège final bien laborieux. Chez le Suédois Joakim Adeberg qui interprétait la variation du Prince Désiré de La Belle au bois dormant, le décalage entre une excellente prestation dans la variation Neumeier (Nijinsky) et une variation classique manifestant de grosses lacunes techniques (problèmes de réceptions, difficultés dans les tours en l’air, dans le manège final, cela fait beaucoup !) paraissait encore plus évident. De même, le Hongrois Balasz Majoros s’est rendu sans doute plus mémorable grâce à Vaslaw que par son interprétation du Corsaire, honnête, mais sans génie ni fougue. Quant au Brésilien Renan Cerdeiro, il avait vraiment besoin de Wrong Note Rag pour exprimer un talent scénique qu’on ne lui déniera certes pas, et se rattraper parallèlement d’une variation de Frantz imprécise et dépourvue de brio.

C’est ce déséquilibre patent, et surtout récurrent, entre les deux prestations scéniques, toujours au détriment de la variation classique et au profit de la variation Neumeier, que l’on pourrait ainsi reprocher à certains finalistes de l’édition 2008. C’est là aussi que réside toute l’ambiguïté de l’évaluation, en grande partie inédite, d’un concours qui s’adresse exclusivement à des danseurs de formation classique, qui n’ont jamais pour la plupart - ou si peu - abordé le répertoire contemporain, et que l’on prétend juger avant tout à l’aune de critères artistiques, forcément subjectifs, forcément un peu flous, notamment s’agissant d’adolescents. Qu'est-ce que le talent chez un danseur de 15, 16 ou 17 ans, quand on est soi-même amené à s'interroger à la vue de professionnels aguerris qui ont dix ans de plus? Chez les candidats brésiliens, tellement mis en avant cette année, on pourra certes louer au premier chef l’intouchable Rodrigo Hermesmeyer, finaliste oublié du palmarès, alors qu’il paraissait irréprochable et même souverain, tant sur la variation classique (La Sylphide) que sur celle de Neumeier (Yondering), avec ce quelque chose en plus apte à procurer au spectateur le nécessaire frisson d’enthousiasme, dans une moindre mesure, on pourra encore évoquer le flamboyant Irlan Silva et la charmante Marcella de Paiva – déjà solistes en herbe, et récompensés pour leur part par une bourse -, mais chez d’autres, tels Renan Cerdeiro ou Ricardo Santos, le sens de la scène, le charisme ou le simple enthousiasme ont parfois semblé se substituer aux indispensables qualités techniques et à la virtuosité que l’on attend tout de même aussi dans un concours de ce type. De ce point de vue, et de manière plus globale, le palmarès du Prix de Lausanne 2008, ou tout au moins la liste des finalistes en lice, n’aura démenti ni infirmé en aucune manière les déclarations de John Neumeier, Président du jury de l’édition 2008, qui avait annoncé la couleur à l’occasion d’une interview accordée à un journal suisse quelques jours avant la finale : "Je ne cherche pas à célébrer la virtuosité."

Voilà pour les petites réserves, ou plutôt les interrogations, de cette année. Lausanne n’est après tout, avec son esprit particulier, qu’une grande compétition internationale – et prenons-la pour ce qu’elle est - visant à aider de jeunes danseurs professionnels doués et talentueux à poursuivre leurs études ou à se faire remarquer d’un chorégraphe ou d’un directeur de compagnie. Alors rien n’y fait, on a beau invoquer l’art - avec ou sans majuscule -, dans un contexte semblable, on vient ici, d’abord, avec le désir d’admirer, encore et encore, des danseurs qui sautent, et qui tournent, et qui nous éblouissent, des danseurs parmi lesquels on découvrira peut-être celui qui possède plus qu’une impeccable technique, plus que la virtuosité que la jeunesse autorise…

En l’absence d’une personnalité écrasante - celle ayant tous les talents et que l'on rêve tous de voir élue et récompensée chaque année -, la finale nous a toutefois permis de revoir, parfois un peu plus fatigués ou fébriles que la veille (dommage, c’est la finale qui est filmée pour la télévision et la postérité !), certains danseurs ayant su charmer ou séduire. Lili Felméry par exemple, récompensée par la deuxième bourse d’étude, on l’aurait bien vue grande gagnante de ce Prix… Une vraie ballerine au physique de rêve, et des talents plus évidents de jour en jour, visibles aussi bien dans la variation de Swanilda, où elle est parvenue à conjuguer vivacité, précision et élégance, que dans celle de Nocturnes, pour laquelle elle a fait preuve d’un lyrisme et d’une expressivité admirables. Un profil d’artiste très classique et très académique certes – mais assumons nos goûts ! - que l’on retrouvait avec bonheur dans la prestation et la personnalité d’Akane Takada, une Japonaise de 17 ans élève de l’Académie de ballet du Bolchoï à Moscou. On pouvait reconnaître en la voyant le caractère fondamental, essentiel, de la formation - ce que les Russes appellent "l’école" - qui transcende l’origine géographique. La force des Coréennes dans les concours est aussi là ! Lauréate de la cinquième bourse d’étude, et favorite du public – à l’instar de sa compatriote Kono Mai l’an dernier -, elle a montré une superbe maîtrise stylistique et un charme irrésistible dans une variation de Giselle impeccablement assumée. Parmi les trois flamboyantes Kitri (l’Anglaise Nancy Osbaldeston, l’Australienne Kristy Lee Corea, la Turque Gozde Ozgur) parvenues jusqu’en finale, et qui toutes, quels que soient nos goûts, méritaient leur sélection - et sans doute un peu plus pour l’une ou l’autre de ces demoiselles -, notre préférence est allée à la Turque Gozde Ozgur, pour la vivacité, le charme et le piquant de bon aloi dont elle a fait preuve dans une variation pouvant parfois donner lieu à certains débordements interprétatifs ou excès gymniques… Faute de se voir accorder une bourse, elle a reçu comme lot de consolation le Prix de la meilleure Suissesse, qui n’a certes pas la même valeur (2500 CHF au lieu des 10000 CHF des bourses d’étude accordées à six candidats), mais qui a dû pourtant réjouir aussi bien cette jeune Turque étudiant à Zürich, que les Suisses, en manque de candidats depuis plusieurs années… Chez les garçons enfin, de fortes personnalités certes, et peut-être plus au final que chez les filles, on l’avait déjà souligné, mais en-dehors de Rodrigo Hermesmeyer – on aura compris qu’il était notre candidat favori ! -, oublié du palmarès, aucun dont on peut dire qu’il est parvenu à susciter un véritable enthousiasme. On a pu apprécier l’élégance de l’Américain Kyle Davis dans la variation d’Albrecht, celle de l’Australien Paul Russell dans celle du Lac des cygnes, ou encore la saltation de l’Espagnol Aleix Martinez dans Fête des fleurs à Genzano, mais pas de quoi être bouleversé pour le restant de ses jours... On restait là dans des prestations d’excellence, mais néanmoins scolaires, dépourvues de ce "presque rien" qui rend un danseur, sinon inoubliable, du moins mémorable. Si l’on devait en choisir un parmi les lauréats, alors ce serait sans aucun doute l’Américain Dylan Tedaldi (lauréat de la troisième bourse), qui a survolé – en-dehors d’une petite réception hasardeuse d’un tour en l’air - sa variation du Pas de deux des Vendangeurs, pour s’imposer ensuite dans un Nijinsky impressionnant de puissance et d’énergie.

******

Pendant les délibérations du jury présidé par John Neumeier, John Neumeier restait encore métaphoriquement parmi nous, avec un pas de deux, Opus 100 pour Maurice, chorégraphié sur une chanson de Simon et Garfunkel et interprété par Ivan Urban et Yohan Stegli, tous deux danseurs au Ballet de Hambourg. Présentée comme un hommage à Maurice Béjart pour qui elle fut créée en 1996 à Lausanne, cette œuvre brève, visuellement et plastiquement plaisante, mais d’une originalité bien circonscrite, s’inspire à plus d’un titre du duo masculin du Chant du Compagnon Errant, sans en posséder toutefois la profondeur de signification. Plus intéressant s’est révélé Yondering, redécouvert à Lausanne avec un plaisir que je n’avais certes pas éprouvé lorsque je l’avais vu interprété par l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris, où l’ennui et l'indifférence – j’en suis tout à fait désolée - avaient largement dominé dans mon appréciation. Le ballet était interprété ici par des élèves de trois écoles de danse, celle du Ballet National du Canada, pour laquelle il fut créé en 1996, celle du Ballet de Hambourg, et celle du Ballet de l’Opéra de Paris. Les tableaux qui composent l’œuvre, chorégraphiés sur diverses chansons - qu'on ne passerait pas sa journée à écouter, il est vrai - de Stephen Foster, étaient alternativement confiés aux élèves de Hambourg, de Toronto ou de Paris, par ailleurs réunis, sans qu’on puisse vraiment les distinguer, dans d’autres tableaux, et notamment pour le final. Disons-le, il y avait là, chez les divers interprètes, que je ne connaissais pas, une intensité dramatique, une vie, une émotion, une passion même - au détriment probablement d’une certaine harmonie dans les ensembles (mais cette discipline "classique" n’est pas non plus là ce que cherche et apprécie Neumeier, comme me l’a précisé un élève de Hambourg) – qui rendaient à la chorégraphie tout son sens originel : une œuvre chargée de traduire les émois de l’adolescence avec un naturel naïf non dénué d’humour et de fantaisie. Avant que ne soient récompensés, dans le monde réel, de jeunes danseurs prometteurs, ce bref moment de grâce, en même temps que cette traversée du miroir, ont constitué une belle surprise, et l’une de celles que l’on n’attendait pas…

******

Tout est fini à présent, ou presque. Mais la messe n’est pas encore dite… Voici venu le temps du palmarès, l’ultime moment où le public en même temps que les finalistes réunis sur la scène auprès des membres du jury, des professeurs et des répétiteurs vont entendre les noms des derniers élus s’égrener les uns après les autres dans la bouche de Patricia Leroy, secrétaire général du Prix de Lausanne. Akane Takada, "Prix du public", est la première à venir chercher sa récompense. Puis, c’est le tour de Gozde Ozgur, "Prix de la meilleure Suissesse", et d’Aleix Martinez, "Prix d’interprétation contemporaine". Les bourses enfin : Marcella de Paiva, Irlan Silva, Akane Takada, Kyle Davis, Dylan Tedaldi, Lili Felméry et… Aleix Martinez. Et puis, c’est fini. Déjà. Bravo à eux. Sept candidats récompensés et au fond, du point de vue du spectateur que je suis, une très légère frustration – le Prix de Lausanne 2008 est à présent terminé -, et aucun sentiment d’évidence face à ce palmarès en demi-teinte récompensant des candidats pourtant tous valeureux… Mais on le sait bien, il y a loin de l’excellence à la vraie gloire des étoiles de 15 ans…

******

Bien sûr, il y a le traditionnel cocktail d’après spectacle qui permet de prolonger les plaisirs de la journée. Et l’on succombera sans peine aux nourritures terrestres. C’est là que l’on retrouve de nombreux candidats, finalistes heureux ou malheureux, et quelques autres pour qui la compétition s’est arrêtée samedi soir. C’est là que l’on rencontre aussi d’anciens lauréats ou simples participants, comme Telmo Moreira, le petit Portugais de 15 ans qui avait enthousiasmé le public lors de l’édition 2007 par sa fraîcheur et sa joie de danser. Telmo, qui a bien grandi depuis l’an dernier, a en réalité passé toute la semaine à Lausanne, assistant, sans la pression de la compétition, aux diverses répétitions et épreuves. Profitant d’une semaine de vacances, il est venu soutenir sa compatriote Mariana Rodrigues, issue comme lui du Conservatoire de Lisbonne. Sa bourse d’étude lui a permis, comme il le souhaitait, de poursuivre ses études à la prestigieuse Académie Vaganova de Saint-Pétersbourg où il est actuellement élève. Et la Russie lui plaît tellement qu’il a réussi à se faire parrainer pour une année supplémentaire. Devenu une sorte de "héros" dans son pays, la télévision portugaise lui a consacré 12 minutes aux informations nationales (au lieu des six traditionnellement réservées au Prix de Lausanne) et surtout, a réalisé un documentaire de 52 minutes sur sa vie de jeune danseur à Saint-Pétersbourg. Le début de la gloire…

Un autre candidat de l’édition 2007 se trouve aussi là, pour d’autres raisons. Moins célèbre – il n’avait alors pas dépassé le stade des quarts de finale -, Braulio Alvarez de la Parra, seul candidat représentant le Mexique, est à présent élève à l’école du Ballet de Hambourg. Les perdants de Lausanne ne repartent jamais les mains vides… Pardon de tomber dans le cliché, mais c’est là une belle leçon d’espoir pour tous les participants. Lui est venu à Lausanne danser Yondering, un ballet dont il parle avec enthousiasme, comme de la compagnie de Neumeier qu’il aimerait rejoindre à la fin de sa scolarité, "bien que cela soit difficile", précise-t-il. Concernant l’interprétation donnée de Yondering et plus largement le palmarès de cette édition, très marqué selon lui de la personnalité du Président du jury, il m’explique que Neumeier ne cherche pas à chorégraphier des ensembles à la discipline et à l’harmonie parfaites, pas plus qu’il ne souhaite des danseurs virtuoses au sens académique du terme ; ce qui l’intéresse, c’est avant tout le sens dramatique, l’expressivité et l’émotion portés par ses interprètes, des qualités plus perceptibles selon lui à Hambourg qu’à Paris, où la précision et la propreté techniques sont considérées comme plus importantes. L’intérêt de ce Yondering a aussi été de permettre à chaque école de conserver son style et sa spécificité, comme me le confirmera par ailleurs Elisabeth Platel. Le difficile passage de "l’école" au travail chorégraphique, mis en œuvre ici à travers la réunion sur scène de trois écoles de danse très différentes dans l'interprétation d'une même oeuvre, n’a en tout cas pas laissé indifférent.

Et puis enfin, il y a Aleix Martinez, le vainqueur de l’édition 2008. Déconcertant de simplicité, d’une grande maturité (ce que sa danse laissait deviner), Aleix (prononcez Alech, c’est un nom catalan) parle un français impeccable, puisque depuis un peu plus de 2 ans, il est élève de Patrick Armand, qui l'accompagnait à Lausanne, au Studio-Ballet Colette Armand à Marseille. Originaire de Barcelone où il a débuté la danse, il a été repéré lors d’un stage d’été chez Rosella Hightower à Cannes par le mari de Paola Cantalupo, répétitrice à Lausanne et étoile des Ballets de Monte-Carlo. Sur les raisons qui l’ont motivé dans ses choix de variations, il explique que Bournonville se prêtait idéalement à ses qualités techniques - le saut, la petite batterie - et à son style d'une propreté qu'on peut qualifier de très française, et que la musique de Spring and Fall l’a attiré avant même une chorégraphie qu'il juge d'une grande simplicité, autorisant ainsi une véritable liberté interprétative. Il ne cache pas au demeurant son goût prononcé pour le style de Neumeier et le répertoire néo-classique du Ballet de Hambourg. Lui ne veut pas danser Giselle toute sa vie et se dit déjà attiré par la chorégraphie…

******

En pénétrant dans la nuit froide de Lausanne, pour rejoindre le monde réel, pour retourner vers la vraie vie, loin des flonflons du bal, on se sent comme un lendemain de fête, un peu grenouille, un peu Cendrillon… La fête est finie, les invités ont consommé jusqu’au dernier petit four, les verres sont vides au milieu des tables en désordre, et les lumières se sont définitivement éteintes. Le carrosse est redevenu citrouille et la pantoufle de vair un vulgaire chausson de toile. Demain, on rentre à la maison, on a déjà hâte d’y être… Vivement 2009 !…


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sophia



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MessagePosté le: Dim Fév 17, 2008 6:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dimanche 3 février - Finale

Variations classiques


Grete Sofie Nybakken (10 - Norvège - Norwegian National Ballet School, Oslo - 15/9 - Rés. Sel.: 5.917), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Arthur Saint-Léon)


Aleix Martinez (45 - Espagne - Studio Ballet Colette Armand, Marseille ; Escuela Ballet David Campos, Barcelone - 15/8 - Rés. Sel.: 7.333), Fête des fleurs à Genzano, (Edvard Helsted - Auguste Bournonville)


Yang Chae Eun (26 - Corée - Sun Hwa Arts School, Ballet Dpt, Séoul - 16/5 - Rés. Sel.: 6), La Bayadère, Ombres, 1ère variation (Léon Minkus - Marius Petipa)


Yang Chae Eun (26 - Corée - Sun Hwa Arts School, Ballet Dpt, Séoul - 16/5 - Rés. Sel.: 6), La Bayadère, Ombres, 1ère variation (Léon Minkus - Marius Petipa)


Marcella de Paiva (30 - Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro - 16/8 - Rés. Sel.: 6.389), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Alicia Alonso)


Marcella de Paiva (30 - Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro - 16/8 - Rés. Sel.: 6.389), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Alicia Alonso)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Arthur Saint-Léon)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Arthur Saint-Léon)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Arthur Saint-Léon)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Coppélia, variation de Swanilda (Léo Delibes - Arthur Saint-Léon)


Balasz Majoros (82 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 17/6 - Rés. Sel.: 5.528), Le Corsaire (Adolphe Adam - Joseph Mazilier)


Kristy Lee Corea (67 - Australie - The Australian Ballet School - 18/3 - Rés. Sel.: 6.222), Don Quichotte, variation de Kitri (Léon Minkus - Rudolf Noureev)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Hiromi Takahashi)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Hiromi Takahashi)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Hiromi Takahashi)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Hiromi Takahashi)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Hiromi Takahashi)


Ricardo Santos (81 - Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro - 17/5 - Rés. Sel.: 5.806), Le Corsaire (Adolphe Adam - Joseph Mazilier)


Gozde Ozgur (70 - Turquie - Tanz Akademie, Zürich - 18/5 - Rés. Sel.: 6.639), Don Quichotte, variation de Kitri (Léon Minkus - Patrice Bart)


Gozde Ozgur (70 - Turquie - Tanz Akademie, Zürich - 18/5 - Rés. Sel.: 6.639), Don Quichotte, variation de Kitri (Léon Minkus - Patrice Bart)


Jessica Lee Fyfe (65 - Australie - The Australian Ballet School - 17/9 - Rés. Sel.: 6.444), Raymonda, Tableau du Rêve (Alexandre Glazounov - Marius Petipa)


Jessica Lee Fyfe (65 - Australie - The Australian Ballet School - 17/9 - Rés. Sel.: 6.444), Raymonda, Tableau du Rêve (Alexandre Glazounov - Marius Petipa)


Jessica Lee Fyfe (65 - Australie - The Australian Ballet School - 17/9 - Rés. Sel.: 6.444), Raymonda, Tableau du Rêve (Alexandre Glazounov - Marius Petipa)


Jessica Lee Fyfe (65 - Australie - The Australian Ballet School - 17/9 - Rés. Sel.: 6.444), Raymonda, Tableau du Rêve (Alexandre Glazounov - Marius Petipa)


Charlotte O'Donnell-Barber (60 - Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria - 17/4 - Rés. Sel.: 6.083), Giselle, variation de Giselle (Adolphe Adam - Maina Gielgud)


Nancy Osbaldeston (72 - Grande-Bretagne - English National Ballet School; Cardwell Theatre School - 18/7 - Rés. Sel.: 7.056), Don Quichotte, variation de Kitri (Léon Minkus - Patrice Bart)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Le Corsaire (Adolphe Adam - Joseph Mazilier)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Le Corsaire (Adolphe Adam - Joseph Mazilier)

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suzy



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MessagePosté le: Lun Fév 18, 2008 8:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

merci sophia de nous raconter vos impressions et vos journées la bas. c'est toujours avec un plaisir immense que je lis vos recits Laughing


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sophia



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MessagePosté le: Lun Fév 18, 2008 11:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dimanche 3 février - Finale

Variations Neumeier


Marcelino Libao Jr (41 - Philippines - Steps Dance Studio - 15/4 - Rés. Sel.: 6.611), Yondering (Stephen Foster - John Neumeier)


Marcelino Libao Jr (41 - Philippines - Steps Dance Studio - 15/4 - Rés. Sel.: 6.611), Yondering (Stephen Foster - John Neumeier)


Grete Sofie Nybakken (10 - Norvège - Norwegian National Ballet School, Oslo - 15/9 - Rés. Sel.: 5.917), A Cinderella Story (Serge Prokofiev - John Neumeier)


Aleix Martinez (45 - Espagne - Studio Ballet Colette Armand, Marseille ; Escuela Ballet David Campos, Barcelone - 15/8 - Rés. Sel.: 7.333), Spring and Fall (Antonin Dvorak - John Neumeier)


Aleix Martinez (45 - Espagne - Studio Ballet Colette Armand, Marseille ; Escuela Ballet David Campos, Barcelone - 15/8 - Rés. Sel.: 7.333), Spring and Fall (Antonin Dvorak - John Neumeier)


Yang Chae Eun (26 - Corée - Sun Hwa Arts School, Ballet Dpt, Séoul - 16/5 - Rés. Sel.: 6), Vaslaw (Johann Sebastian Bach - John Neumeier)


Yang Chae Eun (26 - Corée - Sun Hwa Arts School, Ballet Dpt, Séoul - 16/5 - Rés. Sel.: 6), Vaslaw (Johann Sebastian Bach - John Neumeier)


Joakim Adeberg (88 - Suède - Ecole Royale du Ballet de Suède - 18/4 - Rés. Sel.: 5.667), Nijinsky (Dimitri Chostakovitch - John Neumeier)


Paul Russell (47 - Australie - Alegria Dance Studios - Rés. Sel.: 6.833), Spring and Fall (Antonin Dvorak - John Neumeier)


Paul Russell (47 - Australie - Alegria Dance Studios - Rés. Sel.: 6.833), Spring and Fall (Antonin Dvorak - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Lili Felméry (33 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 16/10 - Rés. Sel.: 6.778), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Balazs Majoros (82 - Hongrie - Hungarian Dance Academy, Budapest - 17/6 - Rés. Sel.: 5.528), Vaslaw (Johann Sebastian Bach - John Neumeier)


Kristy Lee Corea (67 - Australie - The Australian Ballet School - 18/3 - Rés. Sel.: 6.222), Bach Suite II (Johann Sebastian Bach - John Neumeier)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Akane Takada (64 - Japon - Hiromi Takahashi Ballet Studio, Tokyo; The Bolshoi Ballet Academy, Moscou - Rés. Sel.: 6.389), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Jessica Lee Fyfe (65 - Australie - The Australian Ballet School - 17/9 - Rés. Sel.: 6.444), Nocturnes (Frédéric Chopin - John Neumeier)


Kyle Davis (84 - Etats-Unis - North Carolina School of the Arts; Rock School for Dance Education - Rés. Sel.: 6.389), Spring and Fall (Antonin Dvorak - John Neumeier)


Charlotte O'Donnell-Barber (60 - Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria - 17/4 - Rés. Sel.: 6.083), A Cinderella Story (Serge Prokofiev - John Neumeier)


Charlotte O'Donnell-Barber (60 - Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria - 17/4 - Rés. Sel.: 6.083), A Cinderella Story (Serge Prokofiev - John Neumeier)


Charlotte O'Donnell-Barber (60 - Australie - The Australian Conservatoire of Ballet, Victoria - 17/4 - Rés. Sel.: 6.083), A Cinderella Story (Serge Prokofiev - John Neumeier)


Rodrigo Hermesmeyer (90 - Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro; Escola Municipal de Dança de Joinville - 18/6 - Rés. Sel.: 6), Yondering (Stephen Foster - John Neumeier)


Rodrigo Hermesmeyer (90 - Brésil - Conservatorio Brasileiro de Dança, Rio de Janeiro; Escola Municipal de Dança de Joinville - 18/6 - Rés. Sel.: 6), Yondering (Stephen Foster - John Neumeier)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Nijinsky (Dimitri Chostakovitch - John Neumeier)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Nijinsky (Dimitri Chostakovitch - John Neumeier)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Nijinsky (Dimitri Chostakovitch - John Neumeier)


Irlan Silva (80 - Brésil - Centro de Dança, Rio de Janeiro; Companhia Jovem - 17/5 - Rés. Sel.: 7.083), Nijinsky (Dimitri Chostakovitch - John Neumeier)

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sophia



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MessagePosté le: Lun Fév 18, 2008 7:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour information, ayant omis de mentionner les distributions détaillées plus haut.

Dimanche 3 février - Finale du 36ème Prix de Lausanne - Spectacle d'entracte

Yondering
Musique: chansons de Stephen Foster, interprétées par Thomas Hampson (baryton)
Chorégraphie: John Neumeier

Ecole du Ballet de Hambourg-John Neumeier

Marco Abdelnour
Braulio Alvarez
Vasna Aquilar
Amélie Berthet
Ramona Capraro
Hannah Coates
Roman Conrad
Priscilla Mc Donald
Taisia Muratore
Florian Pohl
Lennart Radtke
Joel Small
Thomas Stuhrmann
Alexandr Trusch
Daniel Veder
Zhang Yijing

Ecole Nationale du Ballet du Canada

Reiko Aramaki
Alexander Bozinoff
Jackson Carroll
Sara Garbowski
Kohhei Kuwana
Tobias MacIsaac
Michelle Murphy
Melissa Ong
Adam Reist
Brendan Saye
Abigail Sheppard
Olga Tchekhonadskaïa

Ecole de danse de l'Opéra National de Paris

Aurélien Alberge
Camille Chan
Julia Cogan
Elio Clavel
Mike Derrua
Etienne Ferrere
Juliette Hilaire
Juliette Jacq
Amélie Joannides
Alice Leloup
Sophie Mayoux
Antonin Monie-Cesses
Caroline Osmont
Mélissa Patriarche
Pierre-Arthur Raveau
Constant Vigier
Hugo Vigliotti
Anatole Zangs


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suzy



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MessagePosté le: Mar Fév 19, 2008 9:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

j'aurais tant voulu voir le prix de lausanne, mais malheureusement il faut avoir un cable payant chez nous en belgique que je n'ai pas. trop chere. avant je connaisait quelq'un mais la personne ne l'a plus non plus. J'ai essayé de regarder sur l'ordi mais franchment c'est trop petit. Pourquoi il ne le montres plus a tout le monde comme avant a la telé?


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sophia



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Messages: 22085

MessagePosté le: Mar Fév 19, 2008 10:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui reçoivent la chaîne Mezzo, je signale que la finale du Prix de Lausanne 2008 sera à nouveau diffusée le dimanche 24 février à 17h.

Seule solution pour vous, Suzy, attendre la parution du DVD. Chaque année, depuis 2005, le Prix de Lausanne publie un DVD de la finale, et je pense qu'il ne devrait pas tarder. On peut normalement le commander via le site du Prix de Lausanne.

http://www.prixdelausanne.org/e/multimedia/order.php

Le Prix de Lausanne a également une page sur YouTube. Pour l'instant, on n'y trouve pas les vidéos de la finale 2008 (seules celles du vidéoblog présentant six candidats du Prix au jour le jour y figurent). Ce n'est pas idéal certes, mais le format des vidéos est un peu meilleur que sur le site.

http://www.youtube.com/user/PrixdeLausanne


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haydn
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MessagePosté le: Mar Fév 19, 2008 10:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sinon, peut-être qu'un lecteur de Dansomanie abonné à Mezzo pourra vous être de quelque secours, Suzy.


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