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Monica
Inscrit le: 17 Jan 2006
Messages: 327
Localisation: Madrid
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 Posté le: Lun Déc 10, 2007 12:36 pm Sujet du message: |
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Je peut vous donner, Swan, ma modeste opinion en ce qui concerne Masha Alexandrova que j'ai eu la chance de pouvoir voir danser à Madrid.
Dès qu'elle apparaît sur scène elle transmet une joie de vivre et de danser incroyable. Elle est d'une beauté époustoflante. Tout à fait d'accord avec vous Sophia, dans le sens que vous donnez au mot "jeu": elle danse pour le public et celui-ci est "ensorcelé". Ce fut une expérience magnifique car j'ai pu comparer son art avec celui de la nouvelle "étoile" Ossipova et je pense que celle-ci est encore trop jeune et sa danse est moins précise (je ne sais pas comment exprimer ce que j'ai ressenti...) C'est vrai que c'est un vrai tourbillon de saut et d'énergie, mais Alexandrova a laissé sur ma mémoire un souvenir très marqué tandis que Mlle Ossipova m'a un peu "déçu", même si ses fouettés ont fait hurler le plublic. En tout cas, il s'agit de deux "monstres" de la scène.
Après le spectacle, nous avons attendu les artistes à la sortie et Mlle Alexandrova (trè belle, encore avec le maquillage de scène) a été extrêmement gentille, très souriante, très sympathique avec tout le monde, même si elle ne parlait pas un mot d'anglais. Elle est partie pour l'hotel à pied, avec Nicolai Tzikaridze, en rigolant avec lui et en dansant et sautillant dans la rue avec son tutu sous le bras...Magnifique!
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laurence
Inscrit le: 16 Juin 2006
Messages: 430
Localisation: Paris
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| Posté le: Lun Déc 10, 2007 7:33 pm Sujet du message: |
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| Et de plus Svetlana Lunkina est la plus musicale des 3!
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Lanou
Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 352
Localisation: Paris
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| Posté le: Lun Déc 10, 2007 7:38 pm Sujet du message: |
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| Spartacus devrait être enregistré lors de la première et de la quatrième représentation, sans en avoir pour autant s'il sera diffusé.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Sam Déc 15, 2007 10:58 am Sujet du message: |
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Le site de Carlos Acosta a été entièrement remodelé: http://www.carlosacosta.com/
Sa venue à Paris avec le Bolchoï pour deux représentations de Spartacus (19 et 22 janvier) - représentations qui seront donc filmées - est notamment annoncée, ainsi que la sortie future d'un DVD du spectacle.
| Citation: |
| Carlos is delighted to be joining the Bolshoi once again in January of next year to perform the role of Spartacus at the Opera Garnier in Paris. Anyone who was lucky enough to see him at the Coliseum in August will realise that the powerful and challenging role of this red blooded gladiator could well have been made for him. There will be two shows, one on the 19th and one on the 22nd of January. Both performances are being filmed so anyone unable to purchase a ticket will be able to buy the dvd in the future. |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Sam Déc 15, 2007 5:46 pm Sujet du message: |
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Avant la venue du Bolchoï à Paris, le chroniqueur des Echos, Philippe Noisette, est allé faire un tour à Moscou où il a assisté à une représentation du Corsaire - "un enchantement" - et où il a par ailleurs rencontré Alexeï Ratmansky, le Directeur du Ballet.
Le grand saut du Bolchoï - La renaissance du ballet russe - Impressions de notre chroniqueur danse de retour de Moscou. (14 décembre 2007)
| Citation: |
Cet ancien danseur fit une partie de sa carrière à l'étranger. Il compare d'ailleurs Moscou au Bolchoï : cosmopolite et vivante. La compagnie russe vogue à nouveau sur le succès depuis quelque temps : les tournées s'enchaînent, triomphales à Londres ou Washington. A Moscou même, le Bolchoï est redevenu un des musts, pour les touristes, bien sûr, mais également pour la nouvelle bourgeoisie locale. Pourtant, cela n'a pas toujours été le cas. Les ancêtres du Bolchoï, apparus à la fin des années 1700, sont sous la coupe de chorégraphes étrangers. La compagnie, qui intègre son théâtre (actuellement en rénovation) en 1825, oscillera longtemps entre ballets folkloriques et danses fortement théâtrales.
En fait, le Bolchoï souffrira toujours de la comparaison avec le « voisin », le Mariinski de Saint-Pétersbourg, berceau du romantisme puis du « grand ballet » en plusieurs actes et richement décoré. Au début du XXe siècle, le Bolchoï entrevoit une certaine stabilité avec un chorégraphe comme Alexandre Gorski. Devenu théâtre d'Etat, monument national aussi, qui n'évite pas toujours la vitrine patriotique, le ballet connaîtra une énième résurrection avec Iouri Grigorovitch (de 1964 à 1995) : il laisse au Bolchoï des oeuvres comme « Casse-Noisette » ou « Ivan le Terrible », ainsi que des relectures du « Lac des cygnes » ou de « La Bayadère ».
Son « Spartacus » sera donné à Paris. Scènes de groupe avec nombre de danseurs en gladiateurs et inévitablement des partitions pour les solistes surdoués de la troupe. Toute l'essence du style Bolchoï tel que revendiqué, aujourd'hui encore, par Alexeï Ratmanski. « Une certaine virtuosité, un style athlétique et un sens du drame mis en scène. Un chorégraphe comme Grigorovitch a permis à la compagnie d'affiner son style. Pour le jeune chorégraphe que je suis, c'est une école d'humilité de lui succéder. Et également un pari à relever. Je veux que cette troupe, avec son répertoire si riche, soit résolument tournée vers le futur, à l'instar des plus grandes compagnies de l'Ouest. »
Attirer les créateurs en vue
Outre de nouveaux subsides pour étoffer le nombre de danseurs et de professeurs, Alexeï Ratmanski profite également de ses relations pour séduire des créateurs en vue. C'est le cas de Christopher Wheeldon, demandé partout, de Londres à New York (à l'exception de Paris). Depuis sa venue, la révolution douce Ratmanski est en marche : de quoi satisfaire les danseurs qui peuvent enfin passer de « La Bayadère » à l'américaine Twyla Tharp. Et ne pensent plus trop à danser ailleurs ! Ratmanski a signé pour le Bolchoï un « Clair Ruisseau » remarqué et, dernièrement, « Le Boulon », toujours sur du Chostakovich. Et il prépare une nouvelle mouture de « Flammes de Paris », sur des chansons révolutionnaires françaises, sommet de kitsch et de propagande ! « C'est mon idée de ramener au grand jour des pièces qui ont fait la gloire du Bolchoï. Mais avec un point de vue actuel. » |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Mar Déc 18, 2007 1:01 pm Sujet du message: |
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Un article historique très détaillé (à suivre) sur Le Corsaire, ballet de Mazilier revu et corrigé par Petipa, publié sur le site italien balletto.net, parallèlement à la tournée du Bolchoï à Turin: http://www.balletto.net/giornale.php?articolo=1960
L'article est illustré de quelques photographies de la production de Ratmansky et comporte également des liens vers des vidéos.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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frederic
Inscrit le: 23 Jan 2007
Messages: 976
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| Posté le: Sam Déc 29, 2007 6:19 pm Sujet du message: |
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| Natalia Ossipova est blessée et ne créera pas " le corsaire" à paris le 6 à 14h30 comme prévu. Quel dommage. c'est Maria Alexandrova qui la remplace...
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Sam Déc 29, 2007 6:55 pm Sujet du message: |
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| S'il est évidemment triste pour Mlle Ossipova qu'elle soit blessée et doive annuler sa participation à la tournée parisienne du Bolchoï, on ne peut pas non plus se plaindre qu'elle soit remplacée par une danseuse du calibre d'Alexandrova...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Dim Déc 30, 2007 1:41 pm Sujet du message: |
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| Selon les distributions publiées sur le site du Bolchoï, Natalia Osipova est en tout cas toujours prévue sur les autres programmes (la deuxième Ombre de La Bayadère et Jeu de Cartes, quant aux Odalisques du Corsaire, les distributions ne les mentionnent pas). Le remplacement d'Osipova par Alexandrova dans Le Corsaire est en revanche bien signalé.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Mer Jan 02, 2008 6:02 pm Sujet du message: |
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"Casse-croûte" consacré au BOLCHOÏ
le 10 janvier au Studio Bastille
Exceptionnellement, ce casse-croûte a lieu à 17h.
avec Brigitte Lefèvre, directrice de la danse et Alexeï Ratmansky, directeur artistique du ballet du Bolchoï.
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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005
Messages: 1128
Localisation: PARIS
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517
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| Posté le: Ven Jan 04, 2008 10:45 am Sujet du message: |
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Thé dansant avec Svetlana Zakharova peut être, dont je viens de trouver cette interview qu'elle avait accordée au journal Le Courrier de Russie, organe de presse francophone établi à Moscou. La star du Bolchoï évoque ses diverses expériences sur les scènes parisiennes :
| Citation: |
Le Courrier De Russie. : Quels danseurs français distingueriez-vous parmi les autres ?
Svetlana Zakharova : Je citerai en premier lieu Sylvie Guillem. Je ne me lasse pas d’admirer son talent. Elle a abandonné le ballet classique pour monter ses propres spectacles de danse contemporaine. Elle est d’une exigence profonde envers elle-même, elle travaille sans relâche et en demande autant à son entourage. Je n’ai pas eu l’occasion de la rencontrer ni de danser avec elle, mais son ballet est d’un niveau excellent. Parmi mes partenaires, je voudrais nommer Laurent Hilaire, artiste remarquable avec qui j’ai eu la chance de danser Gisèle. Je n’oublierai jamais ce spectacle. Dans la scène finale, j’ai été submergée par l’émotion. Laurent est le seul danseur qui m’ait fait pleurer sur scène. |
L'interview de Svetlana Zakharova au Courrier de Russie est ICI
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Swann
Inscrit le: 24 Mar 2007
Messages: 193
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| Posté le: Ven Jan 04, 2008 8:49 pm Sujet du message: |
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| Quelle classe ! Voilà qui nous confirme si besoin était que c'est une véritable artiste !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087
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| Posté le: Ven Jan 04, 2008 10:20 pm Sujet du message: |
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Le Figaro publie, à la veille de la première de la tournée du Bolchoï à Paris, un article de Marion Thébaud sur la compagnie moscovite, illustré d'une photo de la troupe posant sur les marches du grand escalier de Garnier: Un Bolchoï géré à l'américaine
| Citation: |
Avec ses cinq bâtiments, ses deux mille cinq cent employés, sa clinique où les artistes sont soignés gratuitement, vestige du régime soviétique, son jardin d'enfants ouvert tard dans la nuit afin que les artistes puissent travailler, le Bolchoï est bien le plus grand théâtre au monde. Après une période chaotique dans les années 1990 à l'image d'une Russie en crise, l'institution est «en plein essor» d'après Anton Getman, l'administrateur du théâtre, responsable des tournées.
Il accompagne la centaine de danseurs qui se produira au Palais Garnier jusqu'au 22 janvier. «Nous sommes venus en 2004, après treize ans d'absence. Aujourd'hui, nous venons avec le désir de prouver que le Bolchoï est en bonne santé et qu'il a progressé encore en qualité.» Un dynamisme qui se traduit par une volonté d'envoyer la troupe à travers le monde. « Cet été, le ballet était à Londres. Cet automne, il était à Berlin. Aujourd'hui nous sommes à Paris pendant que l'orchestre et les chœurs sont à la Scala de Milan avec un programme Tchaïkovski et Prokofiev et qu'à Moscou, une autre partie du ballet interprète Giselle et Casse-Noisette et que l'Opéra affiche Tosca. Enfin, l'été prochain nous danserons à Tokyo.» |
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