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Alexis29
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 Posté le: Sam Déc 31, 2016 6:45 pm Sujet du message: |
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Tout d'abord quand je dis "comme celle-là" je veux parler d'une compagnie de taille moyenne.
En ce qui concerne le répertoire, encore une fois cela n'engage que moi, mais je le trouve peu inventif. Alors certes il y a de grands noms qui apparaissent ici et là (Forsythe, Kylian, Carlson, Preljocaj etc..) mais les programmes semblent être composés de manière vraiment trop hasardeuse à mon goût.
D'un côté il y a les grands chorégraphes et de l'autre des créateurs à qui j'ai du mal à comprendre qu'un directeur puisse confier une soirée entière.
C'est un art de composer des programmes mixtes et je n'ai pas l'impression que Charles Jude soit très inspiré de ce côté-là.
Quant aux grades dans la compagnie, franchement pour moins de 40 danseurs, est-ce que l'on a vraiment besoin de solistes, premiers danseurs et étoiles ? Pas à mes yeux en tous les cas !
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haydn
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| Posté le: Sam Déc 31, 2016 6:48 pm Sujet du message: |
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Bordeaux est la 2ème compagnie de France après l'Opéra de Paris en termes d'effectifs (39, avec des surnuméraires et non-titulaires) contre 33 au Capitole de Toulouse (mais tous titulaires il me semble), et surtout d'ancienneté. Pour moi, le Ballet de Bordeaux a une mission patrimoniale à remplir, car elle est tout de même l'héritière de Dauberval, elle a un riche passé historique (qui là fait défaut au Capitole), et peut être qu'il faudrait faire davantage pour valoriser cette histoire glorieuse. Tout n'a peut-être pas été fait jusqu'à présent.
Le budget de l'Opéra de Bordeaux est loin d'être ridicule, 34 millions d'euros environ. Après, il faut voir comment Marc Minkowski a l'intention d'arbitrer entre le lyrique et la danse... Cela dit, a priori, la saison lyrique 2016/2017, avec en tout et pour tout ... trois opéras avec mise en scène au Grand Théâtre (Candide / Bernstein, L'Orfeo / Rossi, Les Pêcheurs de perle / Bizet) n'est pas particulièrement flamboyante. Avec un budget à peine supérieur (37 millions), l'Opéra de Lyon en propose sept. Donc normalement, il devrait rester des sous pour le ballet. |
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Isabelle dupuys
Inscrit le: 30 Déc 2015
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| Posté le: Sam Déc 31, 2016 6:52 pm Sujet du message: |
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| "singer l'Opéra de Paris", c'est dur. Je pense que les danseurs ne le voient pas forcément ainsi. Ils mènent leur carrière. Et à Toulouse, il y a également 4 grades... Peut-être ne suis-je pas suffisamment au fait des enjeux, du dessous des cartes, mais en tant que spectatrice assidue de ces deux théâtres, j'apprécie ces nominations et la valorisation du travail des danseurs.
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haydn
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| Posté le: Sam Déc 31, 2016 7:07 pm Sujet du message: |
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Je vais me faire un peu l'avocat du diable, là, mais "singer l'opéra de Paris", quelque part, ça a été la mission historique du Grand Théâtre. En fait, lors de son inauguration, en 1780, l'établissement était ce qui se faisait de mieux en matière de technologie, de génie scénique, de capacité et de confort pour les spectateurs. Il surpassait largement la seconde salle du Palais Royal (détruite par un incendie en 1781), qui servait alors de siège à l'Académie Royale de Musique et de Danse. Et le but était précisément d'offrir aux spectateurs girondins les mêmes spectacles qu'à la Comédie Française et à l'Opéra de Paris, dans des conditions techniques et avec une qualité artistique au moins équivalente, sinon supérieure.
Et je puis vous assurer qu'à une époque pas si lointaine (il y a une quinzaine d'années) où je sévissais dans les colonnes d'un grand magazine consacré à l'art lyrique, j'ai vu et chroniqué à Bordeaux des productions d'opéra qui tenaient largement la route face aux grosses machines parisiennes. |
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003
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Localisation: Paris
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| Posté le: Sam Déc 31, 2016 10:55 pm Sujet du message: |
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| Les promotions et nominations d'étoiles sont aussi une occasion de communiquer, et c'est essentiel pour qu'on n'oublie pas ces compagnies. Ça anime la vie de la troupe, alors pourquoi pas.
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Lammermoor
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| Posté le: Dim Jan 01, 2017 10:29 pm Sujet du message: |
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[Vidéo]Le Ballet de l'Opéra National de Bordeaux s'est justifié hier soir, sur son action de grève, auprès de son public sur la dernière représentation de Coppélia.
https://youtu.be/t884jqd-lNU
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Isabelle dupuys
Inscrit le: 30 Déc 2015
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haydn
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| Posté le: Sam Jan 07, 2017 12:07 am Sujet du message: |
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Et en écho, la critique de notre correspondant Jean-Marc Jacquin, qui a vu en Fonzy (Franz) le nouveau promu en tant que soliste, Ashley Whittle. Malheureusement, les photographes n'étaient pas là pour immortaliser cette troisième distribution qui réunissait, outre Ashley Whittle, Diane Le Floc'h et Kase Craig. Les images d'illustration sont donc un panachage de la première et de la seconde distribution.
27 décembre 2016 : Coppélia (Charles Jude) au Grand Théâtre de Bordeaux
Coppélia, à l'affiche en ce mois de décembre, est un de ces ballets que l'Opéra de Bordeaux est l'un des rares en France à pouvoir produire. Il mobilise 33 danseurs sur scène, soit la presque totalité de la compagnie, et fait alterner trois distributions dans les rôles solistes pour une longue série de représentations. Souvent repris, in situ ou en tournée, son succès ne se dément pas, son esprit de comédie musicale, son atmosphère festive, son pittoresque en faisant un divertissement idéal pour petits et grands. La scène des automates, avec les trucages étonnants dûs à Gérard Majax en constitue le clou, suite de gags finissant dans l'horreur burlesque d'un dépeçage sauvage. Mais il ne faudrait pas oublier le soin avec lequel Charles Jude en a réglé la chorégraphie, développant pour les rôles principaux des petits bijoux de danse pure. Les 6 amies et les 6 marins dégagent une énergie jubilatoire dans leurs ensembles aux accents jazzy. On en oublie les quelques incertitudes de la transposition newyorkaise propre à cette relecture: l'appartement du premier étage, du haut duquel on observe les gratte-ciel à la longue-vue, et où on accède par un ascenseur. Et qui est Coppelius au fond? Un dangereux mafioso? un génial fabricant d'automates? un collectionneur maniaque de cinéma? un nouveau pygmalion aux pouvoirs surnaturels? Peu importe du moment qu'on s'amuse.
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Lammermoor
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Lammermoor
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haydn
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| Posté le: Ven Jan 27, 2017 11:24 am Sujet du message: |
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En fait l'article d'Ariane Bavelier n'est pas exclusivement consacré au Ballet de Bordeaux. Elle y interviewe (sans doute par téléphone) Charles Jude et Kader Berlarbi.
On apprend que le Ballet du Rhin est passé tout juste à côté de la catastrophe. En fait, les instances régionales en Alsace voulaient confier la direction de la compagnie à Philippe Decouflé, qui aurait ramené l'effectif à une dizaine de danseurs seulement. La star germanopratine a finalement renoncé, ne trouvant pas Mulhouse assez glamour... Et Bruno Bouché a récupéré la mise.
| Citation: |
En vingt ans, Nantes, Limoges, Rouen, Toulon ont ainsi disparu, tandis que Marseille passait de 50 à 27 danseurs, et le Ballet de Lorraine de 35 à 26... Metz et Avignon subsistent avec une dizaine de danseurs. En région, le répertoire classique est défendu par les seuls Ballets de Bordeaux, Toulouse, Nice et du Rhin. Et ce dernier fait figure de survivant. L'an dernier, on a proposé à Philippe Decouflé d'en prendre la direction. Le Ballet aurait gagné un grand nom et fait l'économie d'une bonne part de ses effectifs. L'air de Mulhouse a effrayé ce fou des grandes capitales. Bruno Bouché, sujet à l'Opéra de Paris, prend aujourd'hui les rênes de la compagnie en parfait état de marche, conforté par la réelle considération qu'Eva Kleinitz, nouvelle directrice de l'Opéra du Rhin, porte au ballet.
[...] À Nice, Éric Vu-An a brillamment fait valoir que son ballet de Nice était au minimum financier, pour un rayonnement maximum de la ville : il tourne en région et jusqu'en Chine, tandis que l'opéra s'enlise dans un coma prolongé. Sa subvention ne sera pas baissée, du moins pour 2017. Bordeaux est en pleine passe d'armes. Toulouse réclame que l'on porte ses effectifs à 40 danseurs. À Marseille, le Ballet est à la peine, mais la grande misère de cette troupe dirigée par Emio Greco et Pieter Scholten tient d'abord à la médiocrité de leur travail. Roland Petit, qui avait créé le Ballet national de Marseille, jouissait d'un rayonnement international. Deuxième compagnie de France, elle requiert un chorégraphe de cette envergure ou un directeur de ballet capable de les attirer. Benjamin Pech, étoile de l'Opéra de Paris, avait posé sa candidature. Elle n'a pas été considérée. « On m'a proposé Marseille » , dit Thierry Malandain, toujours menacé de voir fondre les 22 danseurs de son ballet de Biarritz, alors que sa compagnie donne 108 représentations par an et rapporte en recettes 50 % de son budget. Sa gestuelle façonnée par la danse académique aurait fait merveille à Marseille, pourvue en outre de la deuxième école nationale supérieure de danse en France. « Mais ma compagnie a 30 ans, je l'ai fondée à Biarritz et il me serait difficile de partir. En outre, j'aurais pu prendre Marseille juste après le départ de Roland Petit en 1997, quand les danseurs possédaient encore une technique classique. Aujourd'hui, il n'y a plus ce noyau d'excellence. » |
| Citation: |
LE FIGARO. – Vous sentez-vous menacé par ce qui se passe à Bordeaux ?
Kader BELARBI. – Nous ne sommes pas identiques au Ballet de Bordeaux, qui est une compagnie nationale, alors que nous sommes un ballet municipal, où la bienveillance des élus quant à notre projet nous vaut une constance du budget. Les perspectives que nous pouvons embrasser grâce à cela nous mettent à l’opposé de ce qui se passe à Bordeaux. Je ne sais pas quelle va être la décision concernant cette compagnie, mais on ne peut pas la laisser s’effriter. Il serait honteux et scandaleux de considérer que le Ballet de l’Opéra de Paris est le seul lieu de la danse classique en France. En Angleterre, il y a des grandes compagnies classiques dans quatre ou cinq villes. L’Allemagne en compte davantage. Notre pays doit être capable de « conserver » et de protéger la tradition de l’école française, fondamentale pour la danse classique créée par Louis XIV. En a-t-on simplement conscience ? |
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Lammermoor
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haydn
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| Posté le: Lun Jan 30, 2017 7:16 pm Sujet du message: |
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Une délégation de douze danseurs a apporté une lettre de doléances à la Marie de Bordeaux, afin d'alerter les autorités municipales sur la situation de la compagnie :
Dernière édition par haydn le Mar Fév 07, 2017 6:36 pm; édité 1 fois |
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haydn
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sophia
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