Lucinda childs à Strasbourg, Mulhouse puis Paris

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"La musique me dirige": avec une économie de mots en accord avec ses conceptions minimalistes du mouvement, la chorégraphe américaine Lucinda Childs, figure de la "post modern dance", dit son bonheur de travailler sur des projets musicaux à l'AFP.
La New-Yorkaise, qui promène toujours, à 66 ans, son élégance sur les plus grandes scènes européennes et américaines, est à l'affiche de deux spectacles en France, l'un à l'Opéra national du Rhin, l'autre au Théâtre du Châtelet à Paris.
A partir de vendredi, Strasbourg (cinq représentations jusqu'au 4 avril) puis Mulhouse (13 et 15 avril) vont accueillir un diptyque Stravinsky ("Le Rossignol" et "Oedipe Roi") dont elle signe à la fois la mise en scène et la chorégraphie, convaincue de la vertu du dialogue entre la voix et les corps.
Le 28 mars (six représentations jusqu'au 6 avril), le Châtelet lèvera le voile sur la "Passion selon saint Jean" de Bach chorégraphiée par ses soins et mise en scène par Robert Wilson, avec lequel elle a fêté en 2006 trois décennies de collaborations artistiques.
Le séjour français de Lucinda Childs sera marqué en outre par un hommage à la Cinémathèque de la danse le 29 mars et la diffusion le 31 mars (22H30) sur Arte d'un documentaire retraçant un itinéraire riche, où l'on croise des noms illustres, comme ceux du compositeur John Adams et du plasticien Andy Warhol.