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Chopinot au musée [CNCS, Moulins, 01/12/07-27/04/08]

 
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Mar 22, 2007 12:10 pm    Sujet du message: Chopinot au musée [CNCS, Moulins, 01/12/07-27/04/08] Répondre en citant

Selon le Figaro (l'article n'est pas encore accessible en ligne), les costumes que Jean-Paul Gaultier a réalisés pour les productions chorégraphiques de Régine Chopinot vont rejoindre les collections du musée des Arts décoratifs, à Paris.




Dernière édition par haydn le Jeu Oct 18, 2007 5:53 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Sam Mar 24, 2007 9:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Monde s'intéresse également à l'entrée des costumes de la compagnie de Régine Chopinot au Musée des Arts décoratifs :


Citation:
A l'enseigne "Jean Paul Gaultier/Régine Chopinot, le défilé", cent costumes, sélectionnés parmi trois cent vingt-huit pièces et accessoires signés JPG et conservés par Régine Chopinot, illustrent cet échange de savoirs et de bons procédés entre la chorégraphe-directrice du Ballet Atlantique de La Rochelle et le couturier. Pendant dix ans, de 1983 à 1993, à travers quinze spectacles et films, ce duo d'artistes, tous les deux nés en 1952, a tramé des pièges visuels mémorables, floraisons spectaculaires tissées d'insolence et de cette intelligence délurée qui ne souffre aucun frein à sa fantaisie.



L'article de Rosita Boisseau est ICI


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Oct 18, 2007 5:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'exposition Chopinot - Gaultier déménage au Centre National du Costume de Scène, à Moulins, où elle sera à l'affiche du 1er décembre 2007 au 27 avril 2008 :






Citation:
Exposition « Jean Paul Gaultier / Régine Chopinot, Le Défilé »
1er décembre 2007 – 27 avril 2008, tous les jours de 10h à 18h,
(sauf les 25 décembre 2007 et 1er janvier 2008)




Présentation



Régine Chopinot et le Ballet Atlantique-Régine Chopinot / BARC, Centre chorégraphique national de La Rochelle ont eu la générosité de donner l’ensemble des costumes réalisés par le couturier Jean Paul Gaultier à l’occasion de différents spectacles, au Centre national du costume de scène à Moulins et aux Arts Décoratifs, musée de la Mode et du Textile à Paris.
Près de 328 vêtements et accessoires constituent désormais le fonds de costumes de danse le plus représentatif du travail de Jean Paul Gaultier dont les créations ont accompagné chacun des spectacles de Régine Chopinot, de Délices en 1983 jusqu’à Façade en 1994. Cette donation exceptionnelle retrace le parcours en commun de ces deux créateurs.

Le spectacle le plus célèbre est sans aucun doute Le Défilé, en 1985, création atypique pour seize danseurs, comédiens et mannequins. Ce spectacle, mi-défilé mi-ballet, s’inscrit dans l’histoire de la mode contemporaine par la réconciliation qu’il annonce entre une nouvelle génération de chorégraphes et le costume de danse. Le Défilé met en scène des costumes étonnants, assemblés et conçus selon des codes usuels qui structurent généralement un défilé de mode. Les robes corsets, réunies sous le thème «manque d’air», les crinolines fantasques de laine torsadée, réunies sous le thème «les derniers cri-nolines», «les slips géants» ou encore les «robes coussins» chassent les conventionnels «tutus» que Jean Paul Gaultier taille dans l’épaisseur pour composer de savants costumes puzzles emboîtables ou qu’il éparpille, malicieux, sous des costumes d’hommes aux rayures tennis androgynes. Le Défilé, par la richesse et le nombre de propositions fait figure de profession de foi du couturier parisien au style iconoclaste, humoristique et exigeant. A plus d’un égard ce ballet-défilé, œuvre d’art totale du paraître, joué au Pavillon Baltard en 1985, révèle en puissance ce qui construira les signes distinctifs forts d’une des plus influentes maisons de mode.

Jean Paul Gaultier a également réalisé les costumes d’autres pièces chorégraphiques de Régine Chopinot comme Délices en 1983, Via , Rude Raid (vidéo) et Les Rats en 1984, Rossignol en 1985, A la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles… en 1986, Gustave (film) en 1987, K.O.K. en 1988, Ana en 1990, Saint-Georges en 1991 ou encore Façade en 1993 et Soli-Bach en 1994.
Il convient également de citer WHA, spectacle créé en 2004, dans lequel les danseurs, à chaque représentation puisent dans le patrimoine de costumes réalisés à l’occasion des différentes pièces citées précédemment.

Des premières robes corsets (Délices) d’une remarquable exécution, des carapaces de tutus taillés et sculptés (Rossignol et Ana), des combinaisons peintes en trompe-l’œil (Façade), des crinolines (Via) et des peignoirs pleins d’humour (K.O.K.), des accumulations et des rencontres inusitées de matériaux et d’objets de récupération, confèrent à chacun des costumes un statut scénique fort qui joue en effet de miroir avec la création de mode du couturier. Les costumes, sources documentaires inestimables, jamais montrés au-delà des représentations pour la plupart, sont près d’une centaine. Ils s’amusent cérémonieusement du vocabulaire vestimentaire de la danse, le malmènent et l’inventent à nouveau.

Réalisée en relation étroite avec Régine Chopinot et Jean Paul Gaultier, l’exposition met en évidence des vêtements témoins, des vêtements manifestes accompagnés des vidéos de chacune des pièces chorégraphiques. Dans une scénographie épurée, les costumes apparaissent comme suspendus au temps, à l’espace avant de gagner les réserves du musée où ils seront ensuite conservés au sein des collections nationales…

L’exposition présente également un choix de vêtements issus des collections de prêt-à-porter et de haute-couture de Jean Paul Gaultier, sélectionnés à partir des techniques et des thèmes évoqués par les différents costumes de danse. On retrouvera alors ses robes corsets, ses silhouettes brodées en trompe-l’œil, ses jupons en tulle épais, qui sont autant de permanences du style du créateur, s’inscrivant dans le domaine de la haute-couture et rappelant que la dimension scénique s’est toujours inscrite dans le vêtement quotidien tel que l’imagine Jean Paul Gaultier dans ses propres collections.


Liste des spectacles et films



1 - Délices, 1983, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 8 danseurs et comédiens

2 - Via, 1984, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 5 danseurs

3 - Les Rats, 1984, création chorégraphique de Régine Chopinot pour les danseurs du Groupe de Recherche Chorégraphique de l’Opéra de Paris (GRCOP)

4 - Rude Raid, 1984, vidéo, 13 minutes. Réalisation et décor Marc Caro. Chorégraphie Régine Chopinot

5 - Fred le Bordel, 1985, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 4 danseurs

6 - Rossignol, 1985, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 9 danseurs

7 - Le Défilé, 1985, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 16 danseurs, comédiens et mannequins

8 - A la Rochelle, il n’y a pas que des pucelles …, 1986, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 9 danseurs

9 - Gustave, 1987, film 35 mm, 6 minutes. Réalisation Régine Chopinot

10 – K.O.K., 1988, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 4 danseurs, 1 comédien, 1 chanteuse et 1 pianiste

11 - Transport, 1989, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 4 danseurs

12 - Ana, 1990, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 19 danseurs

13 – Saint-Georges, 1991, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 12 danseurs

14 - Façade, 1993, création chorégraphique de Régine Chopinot pour 11 danseurs, 1 récitant et 1 orchestre

15 - Soli-Bach, 1994, création chorégraphique de Régine Chopinot et sa compagnie pour 10 danseurs. Vêtements choisis dans les collections de Jean Paul Gaultier

16 -WHA, 2004, création chorégraphique de Régine Chopinot et sa compagnie pour 10 danseurs. Vêtements choisis parmi les costumes réalisés pour les ballets antérieurs

Commissaire d’exposition : Olivier Saillard
Adaptation pour le Cncs : Delphine Pinasa



Biographie de Régine Chopinot



Régine Chopinot est née en Algérie. Attirée dès son plus jeune âge par l'art chorégraphique, elle étudie la danse classique, puis découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Elle enseigne ensuite sur les pentes de la Croix-Rousse et fonde à Lyon, en janvier 1978, époque durant laquelle la jeune danse française est en ébullition créative, sa propre compagnie, la «Compagnie du Grèbe», associant danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce Halley's Comet (1981).

Ses créations suivantes, Délices et Via, font entrer le multimédia et le cinéma dans le monde de la danse et utilisent de nouvelles techniques d’éclairage. Pour la création de Délices (1983), Régine Chopinot rencontre le couturier Jean Paul Gaultier. Débute alors une longue collaboration entre les deux artistes pour Le Défilé (1985), K.O.K. (1988), Ana (1990) et Façade (1993).

En 1986, Régine Chopinot est nommée directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle, qui devient en 1993 le «Ballet Atlantique-Régine Chopinot» (BARC). Au départ, elle a choisi La Rochelle parce que c'était un endroit où il lui était donné de pouvoir travailler, «un espace ouvert sur la mer, sans limite, sans barrière, où l'on peut se projeter loin et c’est une sensation fondamentale pour un artiste en recherche».
Régine Chopinot, perturbatrice et indisciplinée, dynamite toutes les conventions de son art. La plupart des cinquante pièces chorégraphiques qu'elle a créées depuis 1978 sont nées de la collaboration avec des artistes plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean-Michel Bruyère, des musiciens comme Ton-That Thiet ou Bernard Lubat.

Il est difficile de définir un unique fil conducteur dans la totalité de son œuvre chorégraphique, vaste et volontairement multiforme. Après les pièces riches en couleur de ses débuts où dominent l’humour et la provocation esthétique, la deuxième moitié des années 90 se caractérise par une méditation sur la nature et l’essence de l’être humain.

En 2002, Chair-Obscur marque le début d’une nouvelle phase de travail explorant les méandres de la vie et de la mort, du temps et de la mémoire, tout en dissolvant peu à peu la forme chorégraphique. Elle crée Anh Mat au festival de Hué.
En 2003, elle collabore en tant qu’interprète avec des artistes dont l’univers lui est proche, comme le chorégraphe Alain Buffard Wall Dancin’ Wall Fuckin’ et avec le duo de performeurs sud-africains Elu et Steven Cohen I Wouldn’t be Seen Dead In That !, créé avec la compagnie du BARC. En 2004, WHA est le rêve d’un objet créé sans forme, le vœu d’une pièce jamais figée. C’est aussi une pièce sur le processus de création. Elle poursuit sa collaboration avec le chorégraphe Alain Buffard avec Mauvais Genre ; présente Giap Than au Vietnam. En 2005, avec Les Garagistes, elle recherche une relation entre trois partenaires : danse, guitare, lumière. En 2006, O.C.C.C. livre une épure à l’écriture ciselée, une forme d’inventaire et de bilan de ce qui traverse son œuvre d’allure disparate et qui pourtant porte la marque de son style unique : l’énergie, le lien, les différences et le regard…





Biographie de Jean Paul Gaultier



Jean Paul Gaultier a une enfance modeste dans la banlieue parisienne. C'est sa grand-mère qui l'initie à la couture, à un très jeune âge. On dit d'ailleurs qu'il a fait des expériences sur son ours en peluche alors qu'il avait 6 ans. C'est notamment dans une malle de sa grand-mère que le petit Jean Paul découvre les corsets, objets qui deviendront les symboles de sa future marque.
C'est après avoir vu le film Falbalas, de Jean Becker, qu'il décide de faire de la couture plus qu'un passe-temps. Il enverra donc ses croquis à Pierre Cardin. Le jour même de ses 18 ans, il intègre la prestigieuse maison de couture, où il restera un peu moins d'un an avant de rejoindre Jacques Esterel, puis en 1971 l'équipe de Jean Patou.

Les années 80 voient la marque grandir et connaître un succès fulgurant. Le créateur a une vision totalement à contre-courant de la mode. 1983 voit l'arrivée de ce qui deviendra les "classiques" Gaultier, tels la mode Boy Toy « homme objet » et la marinière. L'année suivante, les hommes portent des jupes sur les podiums et la mode s'annonce unisexe : le fameux bustier conique fait son apparition. Madonna le portera lors de sa tournée Blond Ambition Tour en 1990. Un soupçon de provocation s'ajoutera dès lors aux collections.

Le succès grandissant, les commandes se font de plus en plus nombreuses et, de fil en aiguille, le couturier est amené à dessiner des costumes pour diverses représentations et films, notamment Kika de Pedro Almodovar, Le Cinquième Élément de Luc Besson.

Qu’il s’agisse de la danse, de collections de prêt-à-porter ou de haute couture, Jean Paul Gaultier distille un vocabulaire animé dont les formes et contre formes se découpent en ombres chinoises de couleurs dans l’histoire de la mode contemporaine. Ce qui est expérimenté sur le terrain de la mode vaut pour les costumes de danse et inversement. Tenter de déceler leur identité de naissance paraît vain. Ainsi, les imprimés tatouages, les impressions corps nus, les ossatures de vestes, les seins obus, les rayures marinières, pour ne citer qu’eux, sont autant de thèmes traités avec constance dans la danse, le prêt-à-porter puis la haute couture.
Tous les modèles exposés au Cncs mettent en évidence des principes de création forts et communs à tous les domaines d’expression du couturier et rappellent qu’un des premiers succès de Jean Paul Gaultier associait avec insolence jupon de tulle, tutu moderne et blouson de cuir noir…


1952 naissance à Arcueil en région parisienne. A 14 ans, dessine ses premières collections imaginaires de vêtements

1974 retourne chez Pierre Cardin pour lequel il dessine et adapte les collections pour le marché américain aux Philippines

1976 présente en octobre, dans le cadre des défilés de prêt-à-porter, sa première collection pour le printemps-été 1977 au planétarium du Palais de la Découverte

dès 1980 s’associe durablement avec la chorégraphe Régine Chopinot et réalise les costumes de près de 18 ballets dont Le Défilé

1982 la société Jean Paul Gaultier S.A. est fondée par Francis Menuge et Jean Paul Gaultier.
Il présente dès lors chaque année deux collections de prêt-à-porter

1984 présente sa première collection de prêt- à-porter masculin, sous le titre visionnaire de L’homme-objet

1986 inauguration d‘une boutique galerie Vivienne à Paris, dans un décor évoquant l’architecture métallique de la capitale

1989 sort un disque, How To Do That, dont le clip est réalisé par Jean-Baptiste Mondino. Il signe les costumes du film Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant de Peter Greenaway

1990 dessine les costumes de scène pour le spectacle de Madonna qui le médiatise à l’échelle internationale. Le corset devient grâce à elle un vêtement emblématique reconduit de saison en saison. Il publie une autobiographie, À nous deux la mode, sous la forme d’un roman-photo

1991 crée les costumes de scène de l’accordéoniste française Yvette Horner au Casino de Paris. diversifie ses créations et invente des « meubles mobiles » regroupés au sein d’une exposition organisée à la galerie VIA

1993 anime avec Antoine de Caunes une émission de télévision, Euro trash, produite pour la télévision britannique. Edite son premier parfum au buste corseté qui sert de flaconnage

1994 crée les costumes de Victoria Abril pour le film Kika de Pedro Almodovar puis ceux de
La Cité des enfants perdus de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet

1995 Un second parfum, masculin, est lancé : Le Mâle

1997 entre dans le cercle très fermé des couturiers en présentant deux fois par an des collections haute couture au savoir- faire d’excellence. Collaboration avec des réalisateurs de cinéma, tel que Luc Besson pour le Cinquième élément…

1999 lancement de Fragile, un second parfum féminin

2001 le gouvernement français le fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur

2002 retrouve Pedro Almodovar pour les costumes de La Mauvaise éducation

2004 est nommé directeur artistique des collections de prêt-à-porter femme de la maison Hermès. Il lance, Tout beau, tout propre, une gamme complète de soins et de maquillage pour homme. Exposition à la Fondation Cartier à Paris - Pain Couture

2007 exposition des costumes de danse imaginés pour Régine Chopinot aux Arts Décoratifs, musée de la Mode et du Textile à Paris puis au Centre national du costume de scène à Moulins


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