haydn Site Admin
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Posté le: Mer Fév 21, 2007 11:31 am Sujet du message: Des chorégraphes québécois au Théâtre de la Bastille |
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L'Humanité signale dans un article que deux chorégraphes québécois, Martin Bélanger et Daniel Léveillé, présentent actuellement leurs oeuvres au Théâtre de la Bastille, à Paris (rien à voir avec l'opéra éponyme) :
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Le Théâtre de La Bastille accueille deux chorégraphes québécois, Martin Bélanger et Daniel Léveillé. Le premier, membre du collectif de théâtre expérimental PME, par ailleurs danseur chez Benoît Lachambre, présente Spoken word/body. Le second, nous ne l’avons pas encore vu, car il ne sera à l’affiche que la semaine prochaine, même endroit. Martin Bélanger, mince jeune homme blond seul en scène, pieds nus dans des claquettes, pousse à son comble l’autoportrait en pied de l’artiste puisqu’il se met en situation devant nos yeux, nous adresse la parole et se meut selon le principe du « spoken word ». Ce procédé, inventé au temps de la Beat Generation, consiste à ne plus traiter le corps en simple émetteur de sons, de mots mais à le considérer d’abord comme pure présence, aussi bien que comme le lieu de conflits à part entière, de jouissance ou de tensions. N’est-ce pas au fond la tendance générale? |
L'article de Muriel Steinmetz est ICI
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26660
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Posté le: Lun Fév 26, 2007 11:11 am Sujet du message: |
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Libération s'y met aussi, à croire que l'événement intéresse plus la presse nationale qu'un spectacle du Ballet de l'Opéra de Paris ou que la venue de l'ABT au Théâtre du Châtelet...
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Né en 1952 à Sainte-Rosalie, au Québec, Daniel Leveillé, chorégraphe indépendant, a contribué à défricher des terrains encore peu explorés, comme celui d'une danse théâtralisée, avant d'aller du côté du minimalisme autant que de l'excès. Depuis 2001, le thème de la nudité est à la base des matières et des thèmes de ses dernières pièces.
Principe de répétition. On aurait pu craindre que la Pudeur des icebergs (2004), présentée en ce moment au Théâtre de la Bastille, en reste à l'exercice de style, passage obligé pour tout chorégraphe contemporain qui se respecte. C'est heureusement un peu plus. Dans ce sextuor pour cinq hommes et une femme, surgissant de la musique de Frédéric Chopin, traitée en fond sonore, la nudité est brute. |
L'article de Marie-Christine Vernay est ICI
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