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Réflexions tardives sur le concours du Ballet de l'Opéra
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haydn
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MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 10:59 am    Sujet du message: Réflexions tardives sur le concours du Ballet de l'Opéra Répondre en citant

Quelques réflexions un peu tardives sur le concours annuel de promotion du ballet de l'Opéra National de Paris du 23 décembre dernier, et qui je l'espère susciteront un débat.

Petit rappel des résultats tout d'abord :

Quadrilles Femmes :
(Variation imposée : Giselle, pas de deux des Paysans)

1 Mathilde Froustey : promue coryphée
2 Sabrina Mallem : promue coryphée
3 Laurène Levy
4 Julie Martel
5 Charline Giezendanner
6 Alice Renavand

Pas de classement au-delà de la 6ème.


Quadrilles Hommes :
(Variation imposée : la Sylphide, variation de James)

1 Martin Chaix : promu coryphée
2 Josua Hoffalt : promu coryphée
3 Samuel Murez
4 Aurélien Houette
5 Audric Bezard
6 Sébastien Bertaud

Pas de classement au-delà du 6ème.


Coryphées Femmes :
(Variation imposée : Raymonda, acte II)

1 Dorothée Gilbert : promue sujet
2 Aurélia Bellet
3 Eve Grinsztajn
4 Aurore Cordellier
5 Séverine Westermann
6 Amélie Lamoureux

Pas de classement au-delà de la 6ème.


Coryphées Hommes :
(Variation imposée : la Belle au bois dormant, variation de Désiré)

1 Mathieu Ganio : promu sujet
2 Simon Vallastro : promu sujet
3 Yong Geol Kim
4 Florian Magnenet
5 Julien Meyzindi
6 Grégory Gaillard

Pas de classement au-delà du 6ème.


Sujets Femmes :
(Variation imposée : Casse-Noisette, variation de Louise)

1 Isabelle Ciaravola : promue première danseuse
2 Laurence Laffon
3 Muriel Zusperreguy
4 Céline Talon
5 Myriam Ould-Braham
6 Myriam Kamionka

Pas de classement au-delà de la 6ème.



Première remarque, hormis peut-être Martin Chaix, les premiers arrivés dans chaque grade étaient attendus, et considérés depuis longtemps comme ceux que la direction de l'Opéra de Paris souhaitait voir promus. Le choix des variations imposées était de ce point de vue déjà une indication très claire quant aux noms que l'on souhaitait mettre en valeur. Quel sens donner ainsi à un concours qui semble surtout destiné à entériner des choix effectués d'avance? Ou alors, les élu(e)s s'imposaient ils/elles de manière si évidente qu'aucune alternative n'était possible? On peut en douter.

Pour les sujets femmes, la situation est relativement claire. Du moment que Nathalie Aubin et Céline Talon étaient hors course pour de regrettables questions d'âge (on ne dénoncera jamais assez le scandale que représente la mise à l'écart de ces deux artistes de premier plan, qui auraient du être honorées d'un titre de première danseuse depuis des années), ne restaient plus guère qu'Isabelle Ciaravola et Laurence Laffon comme candidates crédibles. Elles se sont logiquement classées première et seconde de la compétition. Le choix d'Isabelle Ciaravola est heureux, dans la mesure où il consacre une danseuse qui est plus une comédienne qu'une technicienne, douée de grandes qualités expressives, et dont le profil est assez différent des premières danseuses déjà en poste ; des possibilités plus larges s'ouvrent ainsi en matière de distributions. Il faut cependant espérer que dans un avenir pas trop éloigné, le talent de Laurence laffon soit aussi recompensé par une promotion, compte-tenu des services immenses que cette danseuse versatile et adaptable à pratiquement tous les répertoires rend au ballet de l'Opéra de Paris.

Pas de concours pour les sujets hommes malheureusement cette année. faute de poste à pourvoir. Là aussi, il faut espérer que l'Opéra de Paris reconnaîtra enfin un jour les qualités hors du commun d'Emmanuel Thibault, très sous distribué cette année alors qu'il jouit de l'estime d'une grande partie du public. Mais style est finesse ne sont manifestement plus les qualités que l'on tend aujourd'hui à privilégier, et ceci nous est confirmé par les résultats du classement des coryphées femmes.

Dorothée Gilbert, qui a bénéficé d'une excellente couverture dans les médias, et de surcroit plutôt bien mise en avant dans les spectacles qui ont précédé le concours, était une gagnante toute désignée ; aucun suspense donc. Mlle Gilbert possède une technique brillante, et une très grande énergie, ce qui semble aujourd'hui suffire à combler les voeux de la Direction du Ballet de l'Opéra de Paris. La seconde place octroyée à Aurélia Bellet, et la quatrième à Aurore Cordellier (en dépit de nombreuses incertitudes manifestement liées au trac), tout comme l'invraisemblable éviction d'Alexandra Cardinale (qui, en Nikiya, nous a gratifié d'une magnifique variation du Serpent) confirme si besoin en était, cette tendance où prime le paraître. Recherche d'une danse à l'accès facile pour le plus grand nombre? Disparition des spécificités du style français, que le pourtant Russe Noureev avait su préserver? "Américanisation" du ballet de l'Opéra de Paris?

Paradoxalement, des artistes telles Alexandra Cardinale citée plus haut, ou encore Nathalie Aubin bénéficient d'une cote d'amour flatteuse outre-Atlantique et au Japon. Nulle n'est prophète...
Nathalie Aubin justement, qui n'avait strictement rien à perdre, a dansé une Cendrillon dont pas une étoile de l'ONP ne serait capable. Difficile de commenter une prestation d'une perfection aussi exemplaire. Aucune esbrouffe, ni virtuosité gratuite, ni paillettes. La danse la plus noble, rien que cela, et tout cela.

Bientôt, c'est à Marseille qu'il faudra se rendre, pour retrouver les qualités qui faisaient le renom de la première compagnie française. Mme Pietragalla l'a bien compris, et a déjà débauché quelques éléments de valeur...

Même "logique" chez les coryphées masculins, avec la promotion attendue de Mathieu Ganio. Celle de Simon Vallastro a néanmoins constitué une agréable suprise.
Espérons que l'année prochaine viendra le tour de Florian Magnenet, au potentiel impressionnant, mais qui a payé cher une chute dans la difficile variation de Solor du 3ème acte de la Bayadère. C'était, pour un programme libre, un choix courageux.

Chez les quadrilles, triomphe sans surprise de Mathilde Froustey - il fallait sans doute trouver une justification à sa distribution dans le rôle d'Anastasia le 6 janvier (avec Mathieu Ganio en Kourbsky...), même si elle n'a pas forcément réalisé la prestation la plus convaincante. En revanche, il faut se féliciter du passage inattendu de Sabrina Mallem, jeune femme douée et au style très personnel. La favorite du public était indéniablement Sarah Kora Dayanova ; son non-classement est regrettable, tout comme celui de Zsofia Parczen, qui a dansé une très belle Cigarette, seulement entachée d'un déséquilibre malencontreux à la fin, ou de Laura Hecquet, dont la Giselle était nettement au-dessus du lot. Enfin, Alice Renavant, qui possède également une personnalité bien affirmée, aurait sans doute mérité mieux qu'une sixième place, eu égard à sa performance dans la variation de l'Automne des Four Seasons de J. Robbins.

Le résultat du concours des quadrilles hommes a certainement été le moins prévisible, et là, on ne peut qu'être satisfait. MM. Chaix et Hoffalt sont des artistes prometteurs, et qui ne devraient pas tarder à faire parler d'eux. Souhaîtons toutefois que Samuel Murez et Aurélien Houette, qui on fait montre de tempérament et d'inventivité sur le plan artistique ne soient pas oubliés à l'avenir. On peut raisonnablement y croire, étant donné qu'ils ont obtenu respectivement la troisième et la quatrième place de la compétition.




Dernière édition par haydn le Dim Jan 04, 2004 1:02 pm; édité 2 fois
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sophia



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MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 3:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai eu l'occasion de voir Dorothée Gilbert aux côtés d'Aurélie Dupont dans "Concerto barocco" et très honnêtement, elle ne faisait pas le poids alors que certains la voient déjà étoile ou pensent qu'on devrait directement la nommer première danseuse. Face à ce concert de louanges, n'y a-t-il pas quelques voix divergentes, même si évidemment je ne remets pas en cause son talent et ses capacités?


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Aurélie



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MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 3:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rivaliser avec Aurélie Dupont, que certains considèrent comme phénomène parmi les étoiles, n'était certainement pas une tâche aisée Confused ! Cependant, si l'on peut logiquement penser qu'Aurélie Dupont est supérieure à Dorothée Gilbert, cette dernière semble avoir fait l'unanimité dans la classe des coryphées lors du dernier concours de promotion, en se démarquant nettement des autres danseuses de sa classe. Les louanges viennent certainement de cette comparaison "horizontale".


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haydn
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MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 3:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me suis fait bannir pour avoir osé défendre ce genre de thèse sous d'autres latitudes du net Mad !
Techniquement, Dorothée Gilbert possède un excellent niveau, c'est indéniable. Dans Concerto Barocco, ce qu'elle a fait (en tant que soliste) m'a semblé tout à fait correct (mais c'était lors d'une représentation de matinée, le 20/12/2003, où beaucoup de danseuses étaient extêmement fatiguées et démotivées. Elle sortait assez facilement du lot.
Dans Serenade, j'ai été beaucoup moins convaincu, et les danseuses du CDB qui m'ont le mieux plu étaient indéniablement A. Cardinale (mais je ne suis sans doute pas très objectif Laughing ), Sabrina Mallem, et évidemment Nathalie Aubin, qui pour moi représente une sorte d'idéal stylistique, que l'on tend à perdre aujourd'hui. L'heure est au brillant de surface, à ce qui est immédiatement intelligible, au refus, voire au mépris de l'intellect. Ce que fait D. Gilbert est propre, virtuose, mais surtout accessible d'emblée à tout un chacun. A l'opposé, une lecture de la variation de Cendrillon telle que nous l'a proposée N. Aubin le jour du concours, où le geste le plus infime a été pensé, pesé des heures durant, nécessite un véritable effort de la part du spectateur pour en apprécier tout le raffinement et l'intensité. Pour oser une comparaison musicale hardie, on aurait d'un coté Johann Strauss, et de l'autre, Jean-Sébastien Bach.
Mais les choses sont ce qu'elle sont, Nathalie Aubin finira sa carrière en tant que sujet, alors qu'on peut parier, s'il y a un poste, que D. Gilbert passera première danseuse l'année prochaine ou dans deux ans, avec une nomination d'étoile dans la foulée.




Dernière édition par haydn le Sam Jan 03, 2004 5:18 pm; édité 1 fois
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Alex
Invité





MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 3:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sophia, j'ai l'impression que tout le monde reconnaît le niveau technique au-dessus de la moyenne de Dorothée Gilbert.
A coté de cela effectivement, il lui reste sans doute à prouver ses capacités artistiques et d'interprétation. Nous la verrons j'espère prochainement dans des rôles où elle pourra faire la preuve (ou non) de ses capacités dans tous les domaines.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 4:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce que je voulais surtout mettre en valeur, c'était le danger de l'unanimisme! Je n'ai rien contre Dorothée Gilbert qui m'avait beaucoup plu à la soirée "Jeunes danseurs" dans "Tchaïkovsky pas de deux". Mais simplement, elle ne me semble pas encore avoir l'aura d'une étoile (cela dit, il peut aussi y avoir des étoiles qui ne brillent guère...).


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 5:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il est parfaitement exact que D. Gilbert était excellente dans Pas de Deux lors du spectacle Jeunes Danseurs. Pour le coup, c'est une chorégraphie qui requiert essentiellement de l'énergie et une technique brillante. Elle m'avait aussi fait très bonne impression dans Giselle en juillet 2003. Mais c'est le principe de promouvoir à présent systématiquement des danseuses ayant ce genre de profil qui me gêne, et cela risque à mon avis de faire perdre définitivement sa spécificité de style au Ballet de l'Opéra de Paris.


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Coppelia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 2

MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 8:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui m'inquiète, pour ma part, c'est qu'après une ascension rapide des échelons du CDB, Dorothée soit ensuite mise aux oubliettes...Ce ne serait pas la première fois qu'un bon élément serait mis au rencard. Enfin pour le moment ça ne semble pas d'actualité ! Cool
Savez-vous si Vanessa Legassy a passé le concours ? J'aime beaucoup cette danseuse et il me semble que l'année passée elle a frôlé la promotion. Quelqu'un en sait-il davantage ?


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Sam Jan 03, 2004 8:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vanessa Legassy n'a pas passé le concours cette année Sad


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Alex
Invité





MessagePosté le: Dim Jan 04, 2004 3:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On peut aussi s'interroger sur les raisons de cette relative unanimité autour de Dorothée Gilbert.


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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Jan 04, 2004 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense qu'il y a une conjonction d'éléments qui y ont conduit. D'une part c'est une danseuse indéniablement douée, mais ça ne suffit pas, il y en a un certain nombre d'autres au ballet de l'opéra qui possèdent un potentiel au moins équivalent. Ensuite, comme je l'ai dit, son style est brillant, dynamique et de nature à produire assez facilement de l'effet sur un public même néophyte. Enfin, c'est quelqu'un qui passe bien dans les médias - question sourire?- (où elle bénéficie d'une excellente couverture), qui a beaucoup d'aplomb malgré sa jeunesse, et qui a l'air de savoir comment il faut s'y prendre pour mettre les journalistes dans sa poche. Avec le public ça fonctionne de la même façon , je pense que son culot l'aide beaucoup, elle donne l'impression de n'avoir peur de rien, d'y aller franco. Cela correspond au goûts de notre époque, on n'aime pas le doute, les interrogations. Son art est aisé, il rassure. A l'opposé, celui d'une Céline Talon est tourmenté, jusqu'à provoquer parfois le malaise. Mes penchants naturels sont pour les déchirements, bien plus que pour les béatitudes. Mais il est évident que beaucoup de monde fait aujourd'hui le choix inverse. Vous avez dit cocooning?


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Aurélie



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Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Jan 05, 2004 5:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca y est, Isabelle Ciaravola a droit à sa petite bio sur le site de l'opéra... Extrait:

Après un Premier Prix du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris en 1988, Isabelle Ciaravola (née en 1972), entre à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris dirigée par Claude Bessy en seconde division.
Elle y suit ses classes pendant deux ans, est engagée dans le Corps de Ballet de l'Opéra en 1990 et est promue " Coryphée " en 1993.


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Dernière édition par Aurélie le Lun Jan 05, 2004 8:01 pm; édité 1 fois
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Alex
Invité





MessagePosté le: Lun Jan 05, 2004 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est la question que je me posais y a-t-il actuellement dans la même tranche d'age des danseuses qui sont capables de rivaliser avec Dorothée Gilbert, en particulier techniquement ?


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Coppelia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 2

MessagePosté le: Lun Jan 05, 2004 6:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Beaucoup avanceraient le nom d'Aurore Cordellier, mais je pense qu'elle n'a pas la maturité nécessaire, ni le charisme. Il y a aussi Juliette Gernez, Myriam Ould-Braham et Emilie Cozette que l'ont a beaucoup admiré puis un peu oublié. Personnellement j'aime bien Charline Giezendanner, mais elle est encore très jeune...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Jan 05, 2004 6:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis loin de reconnaître tous les danseurs du corps de ballet, mais je trouve au contraire qu'Aurore Cordellier se détache toujours du groupe par beaucoup d'élégance et de personnalité. Maintenant, je suis incapable de dire ce qu'elle pourrait faire comme soliste. A l'inverse, Emilie Cozette m'a semblé très fade lorsque je l'ai vue dans "L'Après-midi d'un faune" de Robbins. Je ne connais pas vraiment les autres danseuses mentionnées, sauf la charmante Charline Giesendanner pétillante dans "Coppélia".


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