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haydn
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Messages: 26659
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 Posté le: Dim Jan 21, 2007 11:55 am Sujet du message: Nanette Glushak monte Balanchine, Kylian, Van Cauwenberg |
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La directrice du ballet du Capitole, à Toulouse, vient de porter à la scène trois ouvrages signés respectivement Balanchine, Kylian et Van Cauwenberg :
Thème et variations
Sinfonietta
Brel
Si l'on en croit la critique enthousiaste publiée sur ClassicToulouse , les représentations ont été un succès :
| Citation: |
Maria Gutierrez et Breno Bittencourt sont exquis de tendresse et de poésie et nous confirment, s’il en était encore besoin, qu’ils sont le prototype du couple de danseurs sur scène.
Juliana Bastos – Oli Speers
Complémentaires, attentifs l’un à l’autre, ils font preuve d’une technique qui s’affirme de ballet en ballet, et chacune de leurs interprétations, qu’elle soit classique ou contemporaine, est un bonheur pour le spectateur. Juliana Bastos et Oli Speers surent faire passer toute l’émotion contenue dans « Voir un ami pleurer ». Paola Pagano, toujours aussi belle, Henrik Victorin et Jérôme Buttazzoni nous firent vibrer dans l’évocation du « Plat Pays ». Davit Galstyan campe un « bourgeois » d’anthologie et fait preuve de qualités d’acteurs que nous avions déjà observées dans « La Mégère apprivoisée ». Anne Fresnois et Jean Claude Nelson (encore…) furent bouleversants d’émotion retenue, de tendresse dans leur interprétation de « La chanson des vieux amants ». |
La critique d'Annie Rodriguez, accompagnée de quelques photos, sur www.classictoulouse.com est ICI
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lalouveblanche
Inscrit le: 30 Oct 2005
Messages: 466
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| Posté le: Dim Jan 21, 2007 2:46 pm Sujet du message: |
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J'ai bien aimé.
Ce que j'apprécie avec le Capitole,c'est que l'on peut découvrir différentes facettes de la danse:on peut avoir du néo,du classique pur,beaucoup de choses que l'on aurait du mal a connaitre sans le Capitole.
Pour Theme et variations,j'avais été plus impressionnée la 1ere fois,il y a 2 ou 3 ans.
Sinfionetta,moi qui ne connaissait rien de Kilian,et qui m'attendait a quelque chose qui ne me plairait peut etre pas,et bien en fait,je m'etais trompée.C'etait tres beau.Costumes simples,mouvements qui coulent de source,bref,tres joli.
Brel,rien a voir avec Béjart.si l'on compare les 2 choregraphies:point négatif pour le capitole:la musique au piano perdait sa mélodie et son intensité.point positif :la mise en scene,comme dans un cafe ou les danseurs dansent les uns apres les autres,puis s'alternent aux chaises du bar,est tres bien.Pour le solo des Bourgeois,je l'avais deja vu danser par un russe et ensuite a latélé par un jeune,je pense que c'est danill simkin,rien a voir!!!le danseur du capitole avait beaucoup moins de panache(mais bon,toutes ces "critiques" ne sont valables que lorsqu'on peut comparer avec autre chose,c'est sur!!!si l'on n'y va qu'en spectateur et non avec l'oeil critique,on en ressort qu'en même ebloui...  )
Certains danseurs sortent du lot,bien sur,comme juliana bastos,breno bittencourt et bien sur maria guttierez,la meilleure danseuse du capitole a mon avis(je pense que c'est l'avis du public,vu les ovations qu'elle emporte).
voila.
quelqu'un d'autre a pu le voir?
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Azulynn
Inscrit le: 13 Nov 2004
Messages: 659
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| Posté le: Mer Jan 24, 2007 2:45 pm Sujet du message: |
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Critique de Vincent Le Baron sur Altamusica : Bienfaits d'hiver toulousains
| Citation: |
Thème et variation de George Balanchine constitue une pièce parfaitement adaptée en ouverture. Sur le territoire américain depuis plus de dix ans, Balanchine créait après-guerre un de ses joyaux classiques, hommage au plus grand style pétersbourgeois. Sous des allures académiques, la pièce demeure redoutable. Breno Bittencourt s’en sort avec allure et musicalité. En revanche, appelée en remplacement, Magali Guerry peine quelque peu dans cette démonstration technique sans fard qui sert d’étalon aux plus grandes compagnies. Dans l’ensemble, le corps de Ballet et les demi-solistes méritent les applaudissements des toulousains venus nombreux au Capitole.
Avec Sinfonietta, les atavismes du grand chorégraphe contemporain tchèque Jiří Kylián font surface. L’œuvre évoque la Tchéquie et la Moravie. Le mouvement fait corps avec la musique de Leoš Janáček. Rares sont les partitions et les chorégraphies qui, peu connues du grand public, séduisent à leur découverte, mais Sinfonietta figure parmi ces exceptions. (...)
Le triptyque s’achève avec Brel du tout flamand Ben van Cauwenbergh. Les balletomanes eurent fréquemment l’occasion de voir les Bourgeois qui en est extrait pour des galas. La pièce dans son intégralité gagne en intensité et témoigne de la richesse d’invention du chanteur disparu prématurément. Maria Gutierrez et Breno Bittencourt s’y présentent à nouveau sous leur meilleur jour. (...)
Le nombre et la qualité des danseurs étrangers sont l’apanage de la bonne santé du Ballet du Capitole. Son ancrage dans l’univers classique et la collaboration récurrente avec des chorégraphes contemporains respectueux de ce travail aboutissent à un résultat équilibré comme très peu de compagnies y parviennent encore en France. |
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